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    04. TÉMOIGNAGES D'ESTHER SÉNOT, JENNY PLOCKI ET JOSEPH SCHWARTZ

    frDecember 07, 2022
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    About this Episode

    En conversation avec Nadine Vasseur, journaliste et écrivaine.

    Esther Sénot

    Esther Dzik est née en Pologne en 1928, cinquième de six enfants. Seul le petit dernier, Achille, né en 1931 à Paris, est français. L’un des frères, 19 ans, est arrêté le 14 mai 1941 et déporté en 1942 à Auschwitz. Un autre, 24 ans, est arrêté lors de la rafle du 20 août 1941 et interné à Drancy. Le 16 juillet 1942, les enfants se cachent tandis que les parents Dzik restent avec Achille à leur domicile. Ils sont arrêtés et déportés. Esther retrouve son frère aîné en zone libre, puis revient à Paris. Sa sœur Fanny, 16 ans, est arrêtée en novembre 1942. Esther est arrêtée en août 1943 et déportée à Auschwitz.


    Jenny Plocki

    Jenny Plocki est née en France en 1925. Elle vit à Vincennes avec ses parents d’origine polonaise, et son frère Maurice, né en 1928. Marchand de bas au marché, son père voit son petit emplacement mis sous administration provisoire en 1940. Le 16 juillet 1942, la famille est arrêtée et amenée au « centre primaire » de Vincennes. Française, âgée de plus de 16 ans, Jenny est libérable. Ses parents l’incitent à sortir avec son petit frère. Les deux adolescents rentrent chez eux, retournent à l’école. Puis se cachent et échappent aux traques. Leurs parents déportés depuis Drancy à Auschwitz ne sont pas revenus.


    Joseph Schwartz

    Joseph Schwartz est né en 1927 à Paris, de parents polonais naturalisés en 1938. Son père est marchand de métaux. Averti de la grande rafle, il se cache et met son fils aîné, Joseph, à l’abri. Il n’imagine pas que les femmes et les enfants soient en danger. Le 16 juillet 1942, Mme Schwartz et le petit frère de Joseph, Paul, 11 ans, sont pris. Désespéré, M. Schwartz se rend. Joseph est également arrêté et conduit au « centre primaire » du XIIIe arrondissement. Il parvient à en sortir et à rejoindre sa grand-mère à Belleville, puis à fuir en zone sud, où il vit sous un faux nom. Ses parents, son petit frère et sa grand-mère sont déportés à Auschwitz.

    Recent Episodes from Les rendez-vous de l'auditorium du Mémorial de la Shoah

    08. 22-24 JANVIER 1943. LA RAFLE DE MARSEILLE

    08. 22-24 JANVIER 1943. LA RAFLE DE MARSEILLE

    Dans le cadre du cycle " L'histoire au présent: 1943 


    Les arrestations et déportations de Marseille en janvier 1943 ont une importance considérable dans l’histoire de l’Occupation. Un faisceau de motifs mène à ces  opérations : persécution des Juifs, sécurité des troupes allemandes à la suite d’attentats communistes, et projet d’assainissement urbain avec la destruction du quartier du Vieux-Port. Les 782 Juifs arrêtés à Marseille seront déportés à Sobibór par les convois 52 et 53. Aucun ne reviendra. Ces événements témoignent une nouvelle fois de la collaboration d’État du régime de Vichy sans l’aide duquel la plus grande rafle de l’année 1943 en France n’aurait pas été possible.


    En présence de Tal Bruttmann, historien, et de Karen Taieb, responsable du service archives au Mémorial de la Shoah.


    Animée par Chloé Leprince, historienne et journaliste à France Culture.


    En partenariat avec France Culture 


    07. DES RÉCITS DE FILIATION POUR ÉCRIRE L’HISTOIRE DE LA SHOAH

    07. DES RÉCITS DE FILIATION POUR ÉCRIRE L’HISTOIRE DE LA SHOAH

    À l’occasion de la nouvelle édition de Histoire des grands-parents que je n’ai pas eus de Ivan Jablonka, Seuil, 2023.


    Basés sur des faits avérés et empruntant à la fiction, les récits de filiation apparaissent dans les années 1980 avec des écrivains comme Annie Ernaux et Pierre Michon. Depuis, ce genre littéraire, mettant en scène un narrateur qui partage avec le lecteur le cheminement de son enquête, s’étend au-delà de la littérature et intéresse aussi les historiens. Dans le sillage des Disparus de Daniel Mendelsohn, l’enquête d’Ivan Jablonka sur ses grands-parents assassinés à Auschwitz, travail d’histoire fondé sur des archives, est l’un des ouvrages emblématiques de ces récits qui renouvellent notre regard sur la Shoah.


    En présence de l’auteur, d’Aurélie Barjonet, maîtresse de conférences en littérature comparée, université de Versailles- Saint-Quentin-en-Yvelines,

    et de Dominique Viart, professeur à l’université Paris Nanterre, membre de l’Institut universitaire de France.


    Animée par Valérie Lehoux, rédactrice en chef à Télérama.

    06. DES PHOTOS ASSASSINES

    06. DES PHOTOS ASSASSINES

    À l’occasion de la parution de Un album d’Auschwitz. Comment les nazis ont photographié leurs crimes, de Tal Bruttmann, Stefan Hördler et Christoph Kreutzmüller, traduit de l’allemand par Olivier Mannoni, Seuil, 2023.


    Le corpus de photographies illustrant l’arrivée de centaines de milliers de Juifs de Hongrie, au printemps-été 1944, à Auschwitz-Birkenau, est devenu l’un des emblèmes de la Shoah. Il a servi de preuves dans différents procès, a fait l’objet de plusieurs éditions et constitue un leitmotiv récurrent des films documentaires. Ces images iconiques restent pourtant méconnues et difficilement interprétables. Fruit de cinq années de recherches, l’ouvrage restitue pour la première fois les multiples dimensions de ce reportage photographique, propose une analyse fine et détaillée des clichés et une réflexion originale sur les usages des images en histoire.


    En présence des auteurs.


    Animée par Annette Wieviorka, historienne, directrice de recherches honoraire au CNRS.


    Avec le soutien de la Fondation pour la mémoire de la Shoah 

    05.LES MILLES ET DRANCY, DEUX ROMANCIERS, ARIANE BOIS ET FRANÇOIS HEILBRONN FACE À LA TRAGÉDIE

    05.LES MILLES ET DRANCY, DEUX ROMANCIERS, ARIANE BOIS ET FRANÇOIS HEILBRONN FACE À LA TRAGÉDIE

    À l’occasion de la parution de Ce pays qu’on appelle vivre d’Ariane Bois, Plon, 2023 ; et de Deux étés 44 de François Heilbronn, Stock, 2023.


    Dans son nouveau roman, Ariane Bois dresse le portrait de deux héros au courage prodigieux : Leonard Stein, caricaturiste de presse juif allemand, réfugié sur la Côte d’Azur, évadé du camp des Milles, et Margot Keller, volontaire d’un réseau de sauvetage marseillais. À l’été 1942, le jeune couple décide de sauver les enfants juifs de la déportation et de rejoindre la résistance. 

    François Heilbronn signe un roman familial doublé d’une minutieuse enquête historique qui relate à deux cents ans de distance les balbutiements du destin d’une famille de Français juifs. À l’été 1744, Louis XV, mourant, est sauvé in extremis par Isaïe Cerf Oulman, médecin de la communauté juive de Metz. À l’été 1944, ses descendants sont arrêtés à Paris et transférés à Drancy, tandis que d’autres combattent dans les commandos de la France libre.


    En présence des auteurs.

    Lecture d’extraits par Gilles Cohen (sous réserve), comédien.

    Animée par Eduardo Castillo, journaliste.

    04. FEMINICIDE ET GENOCIDE

    04. FEMINICIDE ET GENOCIDE

    À l’occasion de la parution de Féminicides. Une histoire mondiale dirigé par Christelle Taraud, La Découverte, 2022.


    Penser les génocides à l’aune des concepts de genres et de féminicides permet d’en affiner notre compréhension, étant donné qu’un des objectifs des génocidaires est de détruire les forces de reproduction et la cohérence identitaire du groupe visé. Cela passe par la destruction des corps des femmes, précisément parce qu’elles sont des femmes. En partant de l’ouvrage collectif dirigé par Christelle Taraud, trois chercheuses discuteront des violences extrêmes faites aux femmes durant les génocides des Arméniens, des Juifs et des Tutsi.


    En présence de la directrice d’ouvrage, de Violaine Baraduc, anthropologue et documentariste, Mireille Bardakdjian, doctorante en histoire (EHESS), et Marta Havryshko, URIS Fellow, Basel University.


    Animé par Caroline François, chargée des expositions au Mémorial de la Shoah.

    03. RENCONTRE EXCEPTIONNELLE AVEC JOANN SFAR

    03. RENCONTRE EXCEPTIONNELLE AVEC JOANN SFAR

    À l’occasion de la parution de La Synagogue de Joann Sfar, Dargaud, 2022.


    Il a fallu que Joann Sfar se trouve sur un lit d’hôpital, en 2021, pour qu’il ose enfin raconter ses aventures d’adolescence. Une génération qui se sent coupable d’être née après Hitler et de ne pouvoir le combattre. Des gosses poings serrés qui se disent que les fils de bourgeois déguisés en skinheads qui croisent leur route ne seront pas des ennemis à la hauteur de leur chagrin. Joann Sfar pose dans cet ouvrage cette question : « Pourquoi je ne dessine pas Auschwitz ? ». Cet héritage irrigue pourtant ses interrogations de jeune homme et détermine la responsabilité qu’il souhaite prendre face à cette histoire et face à la résurgence et la permanence de l’antisémitisme.


    En présence de l’auteur.

    En conversation avec Victor Macé de Lepinay, journaliste.

    Je pense donc je ris

    Je pense donc je ris

    Dans le cadre de la semaine d'éducation et d’actions contre le racisme et l'antisémitisme, le Mémorial de la Shoah propose une émission inédite pour dénoncer les discriminations sous le signe de l’hmour : « Je pense donc je ris ». 


    Aux côtés de Julie Mamou-Mani (@Mamouz) et d'Anne Depétrini, le Mémorial a réuni des humoristes et stand-uppeurs dans l’auditorium du Mémorial pour rire ensemble et... réfléchir. 


    Avec Az, Alexis Tramoni, David Azria, Lisa Raduszynski, Nadège 100 gène et Philippe Cavriviere ! 


    Dans le prolongement de son émission « Vers une mémoire 2.0 », le Mémorial de la Shoah fait à nouveau bouger les lignes pour mieux sensibiliser les publics jeunes et adolescents. 


    L'émission a été enregistrée en présence d'un public le lundi 20 mars 2023.

    #tousuniscontrelahaine #luttonscontrelahaine

    02. "LA STUPEUR "D’AHARON APPELFELD

    02. "LA STUPEUR "D’AHARON APPELFELD

    Dans le cadre de la rentrée littéraire 


    Traduit de l’hébreu par Valérie Zenatti, Éditions de l’Olivier, 2022.


    Dans son dernier roman traduit en français, Aharon Appelfeld (1932-2018) conte l’histoire d’Irina, personnage fictif qui fait écho au parcours de l’auteur durant la guerre. Cette jeune villageoise ukrainienne, maltraitée par son mari, assiste au lent calvaire de ses voisins juifs, la famille Katz, jusqu’à leur exécution. Traumatisée par ce crime et par son incapacité à l’empêcher, Irina quitte son village et s’en va sur les chemins pour rappeler que le Christ était Juif et qu’il faut protéger ses descendants. Un conte féministe, empreint de luminosité et d’espoir, malgré la dimension tragique de l’histoire.


    En présence de Valérie Zenatti, écrivaine, scénariste et traductrice.

    En conversation avec Norbert Czarny, écrivain et critique pour le journal en ligne En attendant Nadeau.


    01. "QUAND TU ÉCOUTERAS CETTE CHANSON" DE LOLA LAFON

    01. "QUAND TU ÉCOUTERAS CETTE CHANSON" DE LOLA LAFON

    Dans le cadre de la rentrée littéraire, 


    À l’été 2021, l’écrivaine Lola Lafon passe une nuit au musée Anne Frank à Amsterdam, lieu de l’Annexe, appartement exigu où la famille Frank et des amis se cachèrent pendant presque deux ans, avant d’être arrêtés le 2 août 1944 par la Gestapo et déportés. Au-delà de son journal l’érigeant en personnage iconique de la Shoah, que sait-on d’Anne Frank ?

    À qui appartient-elle ? Ces questions essentielles guident l’auteure qui, le temps d’une nuit presque blanche, se remémore également sa propre adolescence dans une famille juive dans la Roumanie de Ceausescu.


    En présence de l’auteure. En conversation avec Minh Tran Huy, écrivaine et journaliste.

    13. UNE HISTOIRE INTIME DU NAZISME

    13. UNE HISTOIRE INTIME DU NAZISME

    À l’occasion de la parution de Amour, mariage, sexualité. Une histoire intime du nazisme (1930‐1950) d’Elissa Mailänder, Seuil, 2021.


    Comment expliquer l’adhésion au nazisme de dizaines de millions d’Allemands et d’Autrichiens, femmes et hommes « ordinaires » ? Si les motifs de cet engagement sont multiples, l’historienne Elissa Mailänder examine un terrain original en pointant le rôle joué par la sexualité et la quête d’épanouissement personnel, favorisées par le régime nazi, pour consolider son emprise sur les populations et concrétiser sa politique raciste et meurtrière.


    En présence de l’auteure, de Christian Ingrao, directeur de recherche au CNRS, et Sylvie Steinberg, directrice d’études à l’EHESS.


    Animée par Elisa GoudinSteinmann, maîtresse de conférences en études germaniques à l’université Sorbonne Nouvelle.

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