Logo
    Search

    # 69 - Vivre aux éclats - Des clowns auprès des résidents

    frOctober 16, 2022

    About this Episode

    Natacha DEBONNAIRE, directrice de l'Association Vivre aux éclats, et Audrey JACQUOT, comedienne, nous explique l'impact pour les résidents des clowns en EHPAD.


    Vivre aux éclats est une Association qui propose l'intervention de clown professionnels en EHPAD depuis 2007. Chaque mois, l'Association organise une trentaine d'intervention dans 14 établissement de la région Lyonnaise.


    L'objectif étant de créer du dialogue et de l'émotion chez les personnes fragiles et/ou isolés.


    Audrey Jacquot nous explique comment elle crée le contact avec des résidents et témoigne de moments magiques quand les personnes expriment leurs émotions.


    Faire venir des clowns en EHPAD n'est pas une évidence. Il y a toujours un projet et des échanges au préalable avec les équipes soignantes.

    Pour expliquer le projet aux équipes et aussi pour avoir un minimum d'informations concernant les attentes des résidents.


    Plus d'information sur l'Association Vivre au éclats : https://www.vivre-aux-eclats.fr/

    SI vous souhaitez monter un projet dans votre région : rendez-vous sur le site de la fédération française des clowns hospitaliers https://www.ffach.fr/


    Recent Episodes from Le Podcast Des Établissements Médico-sociaux

    # 111 - Christine VALLIN - La sociologie des directeurs et directrices d'EHPAD

    # 111 - Christine VALLIN - La sociologie des directeurs et directrices d'EHPAD

    Christine Vallin est doctorante au laboratoire CeRIES de l'Université de Lille avec Vincent Caradec comme directeur de recherche. Elle a décidé de travailler sur les directeurs et directrices d'EHPAD.


    C'est son expérience personnelle qui l'a conduit à un master en sociologie après une carrière dans l'éducation nationale en tant que professeur puis inspectrice.


    Nous parlons de vieillissement : notre propre vieillissement, quels sont les points de bascule ? Nous abordons aussi notre gestion émotionnelle de la fréquence des décès.


    La carrière de directeur d'EHPAD n'est pas linéaire, la question des parcours se pose réellement. Formation initiale ou reconversion ? Quels sont les événements de la vie qui font que l'on arrive ou que l'on repart ?


    Le sujet de l'étude est : qui sont les directeurs et directrices d'EHPAD ?


    Pour y répondre, 15 entretiens ont eu lieu permettant d'aborder 3 axes :

    • Le portrait des directeurs et directrices d'EHPAD et leurs activités,

    • La gestion des fins et des moyens : garder en cap en faisant avec les moyens du bord,

    • La gestion des problèmes qui s'accumulent toute la journée.


    Les quatre problèmes récurrents :

    • La gestion des crises,

    • Le management et la cohésion d'équipe,

    • L'évolution du profil des résidents,

    • Le manque de temps.


    Pour Christine les managers sont des personnes pragmatiques à la recherche de solution pour régler les problématiques rencontrées. L'outil principal du directeur est la communication : transparente et honnête (dans la gestion du covid par exemple) pour expliquer les situations et les apaiser. Mais cela prend du temps...


    Au niveau du management, il ressort l'importance du management participatif pour faire avec les équipes. Et de l'absentéisme qui limite la capacité à construire avec les équipes des actions de long terme. Les directeurs et directrices aiment surtout porter des projets avec leur équipe.


    Nous revenons sur la crise covid et l'impact pour certains directeurs ayant pu engendrer des symptômes de stress post-traumatique.


    Si vous voulez en savoir plus et participer à la thèse de Christine, un groupe participatif va être organisé. https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:7171797467754147840/

    Et contacter Christine sur Linkedin ou à l'adresse : christine.vallin@univ-lille.fr


    La semaine prochaine je diffuserai la suite dans l'entretien dans lequel Christine m'interroge pour sa thèse.


    Bonne écoute,

    Arnaud

    # 110 - Marie LECUYER - Les Maires Bretons en résistance pour le grand-âge

    # 110 - Marie LECUYER - Les Maires Bretons en résistance pour le grand-âge

    Marie LECUYER est directrice d'EHPAD et présidente de la FNADEPA Bretagne. Nous discutons de la mobilisation de nombreux maires bretons pour que l'état donne les réellement les moyens aux établissements de fonctionner.


    Ce mouvement fait suite en 2023 à l'impact de l'inflation sur les établissements. De nombreux établissements publics gérés par des collectivités font face à d'importants déficits entraînant des situations de crise économique allant jusqu'à menacer la continuité de l'activité.


    C'est dans ce contexte que plusieurs maires des Côtes d'Armor ont décidé de construire un collectif transpartisan pour que les moyens nécessaires soient fournis aux établissements.


    Ce mouvement a rapidement pris de l'ampleur. Des Maires de tous les départements Bretons puis d'autres départements se sont réunis pour solliciter la ministre de l'époque.


    Les directeurs et directrices d'EHPAD ont été dès le départ sollicités pour expliquer les problématiques et les besoins.


    Voici les actions menées par le collectif pour aboutir à une réforme ambitieuse du grand âge :

    • Le collectif a pu rencontrer la ministre Aurore BERGER

    • Les maires ont boycotté le paiement des factures d'énergie de leurs établissements.

    • 300 motions de soutien ont été remises à Elisabeth BORNE au congrès des Maires de France.

    • Une étude juridique est en cours pour une action en justice contre l'état pour inaction.

    • Les élus Bretons ne signent plus les EPRD !


    Aujourd'hui les promesses sont compromises en raison du remaniement ministériel. Mais de nombreux élus d'autres régions contactent le collectif.


    La voix des établissements porte peu mais celle des élus permet au moins de se faire entendre. Donc pour améliorer le quotidien de votre établissement mobilisez vos élus locaux et parlez-leur du collectif "les territoires du grand âge".


    Bonne écoute.

    # 109 - Laurent VIALE - Se faire coacher pour éviter le burnout.

    # 109 - Laurent VIALE - Se faire coacher pour éviter le burnout.

    Dans cet épisode je discute, avec Laurent VIALE, de coaching et de burn-out. Laurent a d'abord travaillé comme responsable hébergement en EHPAD puis consultant avant de devenir coach certifié.


    Nous parlons de la démocratisation du coaching. Il est aujourd'hui évident que les athlètes doivent être accompagnés physiquement mais aussi mentalement.

    Qu'en est-il des soignants et des directions de nos établissements dont la performance aura un impact sur la vie des résidents et pas que sur la couleur de la médaille ?


    Pourtant qui se fait accompagner ? Qui y a même déjà pensé ?


    Les tensions sur le secteur médico-social n'ont jamais été aussi fortes : tensions RH, inflation, EHPAD bashing, contrôles…

     

    Comment garder le cap dans ces conditions ?


    Le danger pour celles et ceux qui vont continuer de braver la tempête est l'épuisement. Le burn-out !


    Le burn-out survient après une période d'accumulation de stress. L'organisme n'est plus en mesure de faire face et il s'effondre. Nous savons aujourd'hui que l'on passe souvent à côté des premiers signaux que l'on refuse de voir et d'entendre : douleurs, insomnie, fatigue, …


    Pour pouvoir prendre soin des autres, il faut commencer par prendre soin de soi.

    Le coaching c'est un accompagnement individualisé qui va nous permettre de prendre du recul pour regarder les choses de manière différente mais sincère.

    La finalité est de mieux se connaître pour trouver les ressources nécessaires pour se sentir mieux. Souvent en identifiant et en acceptant des peurs.


    Les directions sont parfois isolées au sein d'une équipe dysfonctionnelle. Entre collègue il est parfois difficile de partager des émotions. Le coach facilite l'expression.


    Si l'expérience vous tente, Laurent vous conseille de faire une séance d'essai avec un coach diplômé.


    Bonne écoute !


    Voici le Linkedin de Laurent VIALE

    # 108 - Aude LE DIVENAH - La nécessité de promouvoir les soins palliatifs ?

    # 108 - Aude LE DIVENAH - La nécessité de promouvoir les soins palliatifs ?

    Proposer un accompagnement en soins palliatif permet d’améliorer la qualité de vie des personnes et de leur famille. Les soins palliatifs pourraient permettre de réduire le souhait du recours à l'euthanasie.


    20 départements en France ne disposent pas de service de soins palliatifs ! Selon la Cour des comptes, seulement 50% des Français ayant besoin de soins y auraient accès (Juillet 2023).


    Que faire ?


    Dans cet épisode, je discute avec Aude LE DIVENAH des soins palliatifs en France.

    • Que signifie l'accompagnement en soins palliatif ?

    • Quelles différences avec la fin de vie ?

    • Que va apporter le plan décennal proposé par l'instance de réflexion stratégique sur la fin de vie ?

     

    Aude est médecin gériatre à la retraite. Son un parcours l'a amené à travailler : en médecine générale, en gériatrie, et en santé publique.

    Aude, comme tous médecins, a été régulièrement confrontée aux soins Palliatifs et à la difficulté de se retrouver parfois seule pour prendre les décisions.


    Mais avant de commencer : qu'entendons-nous par "soins palliatifs" ?

    Une définition des soins palliatifs serait : Des soins actifs pour une prise en charge médico-psycho-sociale. Il s'agit d'un accompagnement global et continu pour écouter et répondre au besoin de la personne et souvent de sa famille. (Une définition très médico-sociale).


    Aujourd'hui en 2024 en France, l'instance de réflexion stratégique sur la fin de vie vient de rendre son rapport. Ce rapport fait suite aux travaux du comité national d'éthique et à la convention citoyenne.

    L'objectif était d'explorer l'ensemble des besoins de la population. Les résultats montrent que les besoins sont importants mais que l'offre est insuffisante.

    Par exemple, il n'y a pas d'unité de soins palliatifs dans 20 départements.


    Parmi les propositions de l'instance de réflexion stratégique, on retrouve les suivantes :

    • Faire des soins palliatifs une spécialité médicale

    • Créer une unité par département

    • Renforcer les équipes mobiles : beaucoup d'équipes mobiles sont intra-hospitalières. Elles n'ont pas la capacité de répondre à tous les besoins de l'hôpital et donc la capacité d'accompagner les patients à domicile.

    • Les établissements doivent aussi s'engager à faire des soins palliatifs une priorité. Les services sont parfois cachés dans des établissements secondaires.

     

    Nous terminons par quelques conseils pour les EHPAD ou autres établissements médico-sociaux qui auraient pour objectif de s'améliorer sur cette thématique.


    Au-delà de la formation qui est indispensable, la clé est la mise en place d'espace d'échanges pluridisciplinaires pour que les équipes puissent prendre des décisions collégiales après avoir partagé leurs points de vue.

    L'implication de bénévoles spécialisés dans l'accompagnement peut être une option très intéressante pour les personnes accompagnées. Nous avons mentionné l'Association JALMALV.


    Nous concluons sur le fait que les soins palliatifs sont un enjeu de santé publique et peut-être une partie de la réponse concernant le débat sur l'euthanasie.


    Si les patients sont mieux accompagnés, peut-être que la demande d'euthanasie baissera ?


    Tout est encore question de moyens et d'arbitrage 😉


    Aude est membre des Associations AQUAVIE et SPS


    Bonne écoute,


    # 107 - Faustine VIAILLY - Comment aborder la sexualité en EHPAD ?

    # 107 - Faustine VIAILLY - Comment aborder la sexualité en EHPAD ?

    Faustine est psychologue clinicienne et intervient depuis 20 ans en gérontologie. Après a un DU éthique et maladie d'Alzheimer, Faustine a coécrit un livre : "Bien vivre avec un proche atteint de la maladie d'Alzheimer".


    Nous discutons de l'évolution, depuis 20 ans, de l'importance du social et de la psychologie dans l'accompagnement. Aujourd'hui nous parlons de lieu de vie et du bien-être psychique.


    La réflexion éthique devient elle aussi incontournable ce qui rapidement amène à la question de la sexualité. C'est dans ce contexte que Faustine propose avec OPYXIS une formation pour les EHPAD.


    Nous partons d'une situation vécue par un établissement pour lister toutes les questions que pose la sexualité :

    • Comment s'assurer du consentement ?

    • Faut-il alerter les familles ?

    • Que faire en cas d'agression ?

    • Comment préserver la vie privée, la liberté et l'intimité ?

    • Quelle confidentialité des informations au sein de l'équipe ?


    L'important comme toujours est de libérer la parole pour débattre et poser une réflexion éthique.


    Un objectif sera de préserver l'autonomie décisionnelle, la capacité pour le résident de continuer de faire des choix.

    Il faut aussi douter et constamment remettre en question les choix pris en équipes pour les réévaluer si besoin.


    Aborder ce type de question est un moyen de dynamiser les équipes et de redonner du sens au travail en participant aux décisions.

    Si les questions ne sont pas traitées, il peut y avoir une souffrance éthique chez les soignants si leurs valeurs sont heurtées par les situations, qu'il n'y a pas de dialogue et pas de réponse adaptée.


    Défendre les droits des résidents peut amener à entrer en conflit avec les familles. Parfois il va falloir réfléchir en équipe s'il faut prévenir les familles et les impliquer dans la décision. Pas simple !


    Cet épisode ne répond pas à toutes les questions que l'on peut se poser. Il amène au contraire de nouvelles questions à aborder en équipe pour trouver ensemble les meilleures solutions. En gros, faire de l'éthique.


    Bonne écoute !


    Vous voulez en savoir plus :

    Le profil Linkedin de Faustine,

    La formation OPYXIS sur la sexualité en institution

    Le livre de Faustine : Bien vivre auprès d'un proche atteint de la maladie d'Alzheimer

    # 106 - Anne Fontaine - L'EHPAD dont l'appel malade (OSO-AI) est basé sur les bruits dans les chambres

    # 106 - Anne Fontaine - L'EHPAD dont l'appel malade (OSO-AI) est basé sur les bruits dans les chambres

    Anne FONTAINE est directrice des EHPAD : Résidence de Kerloudan et Résidence Ter et Mer à Ploemeur en Bretagne. (Groupe VYV)


    Nous discutons dans cet épisode du système d'appel malade basé sur les sons. Le système écoute et alerte les équipes si la personne appelle ou si l'intelligence artificielle détecte une chute ou une situation nécessitant l'intervention de l'équipe.


    Nous commençons par l'importance des projets dans les établissements pour maintenir une dynamique porteuse de sens.


    OSO-AI est l'un des projets d'envergure portés par l'établissement. Comme beaucoup d'établissements le système de médaillon avait tendance à ne plus fonctionner en fin de journée et était vétuste. À la recherche d'un système plus innovant, l'entreprise OSO-AI (situé à Brest) est apparue comme une alternative intéressante.


    Le système OSO, consiste à brancher des boîtiers sur une prise de courant pour écouter les bruits. Il faut du wifi. Une intelligence artificielle tri les sons pour reporter des alertes sur des smartphones à la disposition des équipes. OSO se qualifie comme l'oreille augmentée au service des soignants.


    L'établissement est parti sur un test en gardant les deux systèmes en parallèle. Mauvaise idée, difficile de faire cohabiter deux systèmes.


    Il a fallu bien expliquer le nouveau système et le principe "apprenant" aux résidents et aux familles. Des solutions ont été trouvées pour remplacer la logique du médaillon : avoir une action physique pour déclencher un appel plutôt qu'utiliser la voix. En attendant la génération "OK GOOGLE"


    Le système permet de prioriser les appels pour mettre en avant les urgences et simplifier le quotidien des soignants en organisant les réponses. Autre intérêt : la nuit le dispositif précise si la personne dort ce qui évite aux soignants de rentrer dans les chambres pour vérifier que tout va bien au risque de réveiller les résidents.


    Le système est capable de reconnaître un soignant ou une famille qui entre dans la chambre pour stopper l'écoute et respecter l'intimité.

    Rassurez-vous, le système écoute mais n'enregistre pas sauf les 10 secondes avant une alerte déclenchée par le système. Le système apprend pour ne pas déclencher de fausse alerte et ainsi ne pas solliciter les soignants pour rien.


    Nous abordons aussi la notion de smartphone professionnel. L'immense avantage : l'équipe partage des messages vocaux. Plus efficace et surtout moins stigmatisant pour les fautes d'orthographe.


    Au-delà de l'alerte, demain le système d'écoute sera capable de détecter des informations sur la santé des personnes : apnée du sommeil, épilepsie, ...


    L'appel malade de demain est dispo 😉. (Pour les centres de ressources territoriaux le système pourrait aider au maintien à domicile).

    Bonne écoute.



    # 105 - Laëtitia CAIL - Le point de vue d'une auxiliaire de vie sur les équipes autonomes.

    # 105 - Laëtitia CAIL - Le point de vue d'une auxiliaire de vie sur les équipes autonomes.

    Dans cet épisode, Laëtitia CAIL nous explique son quotidien d'auxiliaire de vie à domicile et surtout la transformation de son service lors du passage en équipe autonome.


    Cet épisode fait suite à l'échange avec Arnaud CAILLE, le directeur de l'association AMF-AD pour laquelle Laëtitia travaille.


    Laëtitia nous explique son parcours, d'un poste en EHPAD à la décision de travailler au domicile des personnes.


    Après plus de 15 ans de travail auprès des personnes à domicile, Laëtitia nous explique qu'elle n'en pouvait plus des conditions de travail, des changements de planning, ... Elle a tenu pour les bénéficiaires jusqu'au jour où un nouveau directeur a voulant transformer toute l'organisation.


    Si au départ peu de personnes croyaient dans ce projet qui donnait le sentiment de donner encore plus de travail. Ce n'était pas simple au départ, mais l'équipe s'est investie et tout a changé.


    Le principe : des équipes de 6 personnes d'un même périmètre ont été amenées à se rencontrer pour travailler sur leur planning.

    Objectif : gagner du temps de déplacement en organisant le planning en fonction de la distance entre les bénéficiaires et le domicile du bénéficiaire.

    Le fait que chaque membre de l'équipe fasse des propositions, des solutions ont été trouvées très rapidement.


    Les membres de l'équipe se sont ensuite réparti les rôles : planning, recrutement, qualité, animation de réunion


    Le fait que les collègues fassent les recrutements nous choisissons des personnes qui vont s'adapter à l'équipe. Nous discutons de l'importance de l'envie de prendre soin par rapport au diplôme.


    Les talents de chaque membre de l'équipe sont valorisés !


    Le fait de réduire le nombre d'intervenant permet de mieux connaître les personnes et de détecter les changements de comportement et d'éviter les hospitalisations en sollicitant directement le médecin traitant.


    Les équipes autonomes proposent des actions pour soutenir les aidants et leur permettre de prendre soin d'eux.


    Retrouver le pouvoir d'agir a redonné du sens et à amener les équipes à s'investir dans les équipes autonomes pour avoir l'énergie de prendre soin des autres. Et ne pas oublier de prendre soin de soit.


    Le parcours de formation (ou de détransformation) proposé par le collectif l'humain d'abord pour construire l'équipe autonome était basé sur la recherche du sens du travail. La suite consistait à savoir travailler en équipe : communication, animation de réunion (avec la déclusion à la fin), ...


    Le retour en arrière semble impossible.


    Bonne écoute.

    # 104 - Arnaud CAILLE - Réenchanter le quotidien des auxiliaires de vie avec les équipes autonomes

    # 104 - Arnaud CAILLE - Réenchanter le quotidien des auxiliaires de vie avec les équipes autonomes

    Arnaud est directeur d'un service à domicile. Lorsqu'il a pris son poste en 2019, la situation était très compliquée : déficit budgétaire et démobilisation des équipes qui étaient en souffrance.


    Afin de changer la situation et pour réenchanter le quotidien des auxiliaires de vie, Arnaud a fait le choix d'un nouveau mode de management basé sur le modèle BUURTZORG : les équipes autonomes.


    Le bilan est impressionnant : les équipes ont retrouvé le goût de leur métier et l'organisation permet de bonnes conditions d'accompagnement pour les usagers.


    Nous parlons de la différence de gestion entre un SAAD et un EHPAD. Comment être proche des équipes quand il n'y a pas de contact direct.


    Nous discutons des actions à mettre en place pour conduire le changement vers les équipes autonomes. Comment retirer les strates hiérarchiques ? Comment faciliter le travail en équipes ? ...


    Pour Arnaud, La clé du changement est la confiance qu'il faut donner aux équipes. L'autonomie conduit à la responsabilisation.


    Nous sommes arrivés à la conclusion que pour savoir comment les équipes vivent ce modèle, il faut leur demander. Donc rendez-vous la semaine prochaine pour le point de vue d'une auxiliaire de vie.


    Pour plus d'infos, Arnaud vous recommande :

    Le livre "réinventing organization" de Frédéric LALOUX

    La page Linkedin du collectif l'Humain d'abord.


    Vous pouvez contacter Arnaud via Linkedin.


    Bonne écoute.

    # 103 - Sylvie HENRY-ESPARGILLERE - Construire une démarche qualité anti usines à gaz

    # 103 - Sylvie HENRY-ESPARGILLERE - Construire une démarche qualité anti usines à gaz

    Dans cet épisode, je discute "Démarche Qualité" avec Sylvie HENRY-ESPARGILLERE.


    Sylvie est consultante et formatrice indépendante, elle accompagne les établissements dans la mise en place de leur démarche qualité.


    Notre sujet est : comment faire une démarche qualité simple conforme et efficace. Surtout pas une usine à gaz !

    Et comment se faire accompagner quand on n'a pas la ressource en interne. Nous prenons l'exemple des GCSMS qui partagent leurs ressources.


    Nous parlons des différences entre les types d'établissements, entre les différents secteurs du médico-social.


    Le premier point pour éviter de faire de la qualité une usine à gaz est le sens : il faut savoir pourquoi on le fait !


    La qualité c'est la capacité à répondre à des exigences. La démarche qualité est l'organisation permettant de fournir des produits ou services de qualité.


    D'ailleurs, la Loi du 2 Janvier 2002 définie les exigences du secteur médico-social : la lutte contre la maltraitance et le respect des droits et des libertés. (7 critères impératifs du référentiel HAS)


    La démarche qualité doit donc être faite pour VOUS : les résidents, les professionnels, la structure, personne d'autre ! L'usine à gaz vient d'une démarche provenant d'une injonction et non pour l'établissement.


    Le deuxième point : Pour que la démarche soit à jour, il faut mettre en place un système de veille efficace. C'est pour cela que Sylvie diffuse une newsletter tous les lundis matin : inscription ICI


    Le troisième point : bien structurer son plan d'action, le centraliser sur un seul tableur et ne pas prévoir toutes les actions à court terme.


    Le quatrième point : organiser un comité de pilotage autour d'un référent qualité pour suivre l'avancée du plan d'action. (Le COPIL remplace une réunion existante pour éviter la réunionite)


    Le cinquième point : la gestion des événements indésirables pour impliquer les équipes dans le fonctionnement de la démarche qualité.


    Nous terminons par la pertinence des gestions documentaires avec pourquoi pas le passage du papier à la vidéo YOUTUBE.


    D'ailleurs, Sylvie propose des capsules vidéos pour sensibiliser vos équipes à la démarche qualité en 5 minutes, c'est l'instant qualité des ESMS.


    Vous trouverez donc dans cet épisode tous les conseils pratiques pour construire une démarche qualité utile.

    Pour toutes questions, vous pouvez contacter Sylvie sur Linkedin

    # 102 - Hélène BRIAND - Le role du psychomotricien

    # 102 - Hélène BRIAND - Le role du psychomotricien

    Dans cet épisode, je discute avec Hélène BRIAND du rôle du psychomotricien dans les établissements médico-sociaux.

    Ce métier n'est pas nouveau et depuis quelques années, les établissements dont les EHPAD ont la chance de compter dans leur équipe des psychomotriciens. Savons-nous vraiment quel est le rôle du psychomotricien ?

    Hélène BRIAND est psychomotricienne clinicienne depuis 14 ans. Elle a travaillé dans plusieurs établissements et est maintenant psychomotricienne référente au sein de la direction médicale du groupe DOMUSVI pour coordonner le réseau des psychomotriciens du groupe.

    Nous abordons le rôle du psychomotricien par le bouleversement que représente le vieillissement pathologique est l'entrée en EHPAD. Imaginons la perte de confiance que le résident peut avoir vis-à-vis de son corps.

    Le rôle du psychomotricien, entre le psychologue et le kiné, sera d'observer et de travailler avec le corps pour impacter le mental et le psychique. Les axes de prise en soins sont très nombreux : sport, motricité, accompagnement à la marche et aux gestes du quotidien, ... Les points communs sont le mouvement, la stimulation des sens et la médiation.

    L'objectif est la confiance en soi et l'humanisation jusqu'au bout de la vie.

    Hélène donne quelques conseils au psychomotricien pour favoriser le travail en équipe :

    • Expliquer le métier et son pourquoi.

    • Dire quand le psychomotricien peut être sollicité par les équipes.

    • Ne pas s'isoler.

    • Faire attention aux glissements de tâche en expliquant bien son rôle.

    Nous discutons aussi de l'importance du travail en réseau, du partage d'expérience et de l'importance des thérapies non médicamenteuses, de la démarche thérapeutique,...

    Connaissez-vous les portraits de William Utermohlen https://en.wikipedia.org/wiki/William_Utermohlen

    Bonne écoute !