Bye bye bassines !

Il est un peu plus de 16h quand un groupe se forme dans le quartier de Montparnasse à Paris. Des pompoms roses, des canons à confettis, des machines à bulles et autres pancartes et voiles de pleureuses sont distribuées aux participantes. Iels s’apprêtent à organiser l’exorcisme du lycée Stanislas actuellement sujet à une enquête suite aux révélations de Mediapart (LINK : https://www.mediapart.fr/journal/france/dossier/stanislas-et-l-affaire-oudea-castera) concernant les propos homophobes, sexistes et anti-avortement qui y seraient tenus de la part de l’équipe enseignante.

Les survivant·es de violences sexuelles le savent : parler de ce qu’on leur a fait subir est un moment charnière. Un moment de libération et de soulagement qui laisse très vite place à un déchainement de violence symbolique. L’entourage s’emballe, s’empare du récit. Les injonctions plus ou moins contradictoires se multiplient et s’accumulent nourrissant chaque jour un peu plus le brasier qui nous brûle les entrailles.

"Le pouvoir est logistique" disait-on en 2016. Une rengaine toujours d'actualité pour les luttes écologistes. En ligne de mire le projet d’entrepôts Green dock à Gennevilliers. Avec nous pour cette nouvelle émission au Saint-Sauveur à Ménilmontant, Carlotta Benvegnù, sociologue du travail et deux militant·es des Soulèvements de la terre 93.

Une émission animée et produite par Pierre-Louis et Sophie. Réalisation, mixage et montage de Victor Taranne.

Cette année, le scandale de Soacha aura 16 ans, celui des faux positifs -pour ses premières victimes- 22 ans. Pourtant, le jugement et les conséquences des exécutions extrajudiciaires sont encore loin d’appartenir au passé. Depuis que la Justice Spéciale pour la Paix (JEP) a pris en main ce scandale, son impact s’est amplifié dans le pays.

Dans ce nouvel épisode autour du scandale des faux positifs en Colombie, nous entrons dans les mécanismes judiciaires et le rôle des militaires dans cette affaire. Pour mieux comprendre la protection des hauts gradés militaires, les limites de la Juridiction Spéciale pour la Paix (JEP), ou encore la difficulté à faire émerger l’entière vérité.

Co-écrit par Erin Rivoalan-Cochet et Victor Taranne

Réalisé par Victor Taranne

Dans ce nouvel épisode des “faux positifs: le scandale qui éclabousse l’Etat Colombien”, nous écouterons Jacqueline Castillo et Rubiela Giraldo, deux membres de la fondation. Elles expliqueront que, malgré leurs efforts et leur lutte pour obtenir le fin mot de l’histoire, les entraves judiciaires et la protection des hauts dirigeants de l’armée continuent.
Co-écrit par Erin Rivoalan-Cochet et Victor Taranne. Réalisé par Victor Taranne. 

Entre 2002 et 2010, sous les deux mandats du président d’extrême-droite Alvaro Uribe Vélez, au moins 6 402 civils ont trouvé la mort lors d’exécutions extrajudiciaires. En majorité de jeunes hommes de milieux modestes, ils ont été victime d’une politique du résultat par l’armée colombienne, suite au déploiement de la “politique de défense et de sécurité démocratique” (PDSD).  

Co-écrit par Erin Rivoalan-Cochet et Victor Taranne

Réalisé par Victor Taranne

Le 20 novembre a lieu, comme chaque année depuis 1998, la Journée du Souvenir Trans. A Paris, les associations ACCEPTESS-T et Flirt organisent cette journée de souvenir, de lutte et de soin communautaire. 

Entretien, réalisation, mixage : Nils Loret 

Quel importance de publier nos récits, nos écrits ? Comment le faire nous-même ? Comment refaire sortir de terre des textes fondateurs ?

Le samedi 11 novembre 2023, le festival féministe du bar militant le Saint-sauveur "Les Saintes-Sauveuses", a organisé une table ronde sur l’édition et l’auto-édition féministe et queer.

Étaient présent·es : les collectifs @youpron.love , @pan.pan.cul.cul ainsi que @tony_fourrure_karamasov pour Terrasses Éditions et @isabellecambourakis pour la collection Sorcières des éditions Cambourakis. 

La captation de la table ronde a été réalisée par Paul. Montage et mixage : Mathieu.

Les 10, 11 et 12 novembre se tiennent à Paris, à la MSH Paris-Nord, les 8èmes rencontres annuelles des lanceurs d'alerte. Un événement au cours duquel les citoyen·nes peuvent rencontrer, échanger et débattre avec d'autres citoyen·nes, reconnu·es comme lanceur·ses d'alerte. 

À l'occasion, nous recevons Daniel Ibanez, le fondateur de ces rencontres publiques. 

Pourquoi, en 2023, est-ce encore plus important de continuer à organiser ces rencontres ? Quels rapports entre journalistes et lanceur·ses d'alerte ? La répression des pouvoirs privés et politiques met-elle en danger la volonté de vouloir dénoncer les manquements des pouvoirs publics ? 

Un entretien mené par Tanguy Oudoire. Montage : Tanguy Oudoire. Mixage : Arthur Faraldi. 

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