Logo

    « Ce que j’ai vu n’était pas humain. Des dizaines de milliers de personnes ont été tuées, brûlées… » Yves Bokshorn

    frApril 06, 2022
    What was the main topic of the podcast episode?
    Summarise the key points discussed in the episode?
    Were there any notable quotes or insights from the speakers?
    Which popular books were mentioned in this episode?
    Were there any points particularly controversial or thought-provoking discussed in the episode?
    Were any current events or trending topics addressed in the episode?

    About this Episode

     Épisode 22 : Yves Bokshorn, déporté à 18 ans. 

     Yves Bokshorn vit pendant la guerre à Budapest, en Hongrie, dans le quartier juif où il est né et a grandi. Début juin 1944, un mois après
    avoir passé le bac, il est réquisitionné pour servir dans un camp de travail sur les chemins de fer hongrois. Livré six mois plus tard
    aux Allemands, il est conduit à 18 ans dans une marche de la mort au camp de Mauthausen, en Autriche, puis transféré en avril 1945 au
    camp annexe de Gunskirchen, où il contracte le typhus. Il est libéré le 5 mai 1945 par les Américains.

    Auteure et photographe, Karine Sicard Bouvatier a organisé de 2018 à 2020 des rencontres entre les derniers témoins de la Shoah et des jeunes du même âge qu’eux à l’époque de leur déportation. Consciente que la transmission de la mémoire des rescapés des camps de concentration s’impose aujourd’hui plus que jamais, elle a fixé  leurs échanges bouleversants dans un ouvrage, Déportés, leur ultime transmission aux Éditions de la Martinière.

    Recent Episodes from Déportés, leur ultime transmission

    « Quelles que soient les épreuves de la vie, il faut se montrer digne (...) l’horreur vécue est toujours pire que les romans ou les fictions. » Gabriel Bénichou

    « Quelles que soient les épreuves de la vie, il faut se montrer digne (...) l’horreur vécue est toujours pire que les romans ou les fictions. » Gabriel Bénichou

     Épisode 23 : Gabriel Bénichou, déporté à 16 ans.

    Le 8 avril 1943, Gabriel Bénichou, lycéen âgé de 16 ans, est arrêté à Marseille et transféré à la prison Saint-Pierre avec sa sœur Rachel et son beau-frère Moïse. Tous trois sont déportés à Auschwitz II-Birkenau, en Pologne, par le convoi no 57 du 18 juillet 1943. Affecté entre octobre 1943 et août 1944 au nettoyage du ghetto détruit de Varsovie, Gabriel endure ensuite une
    marche de la mort jusqu’à Kutno, puis un transfert à Dachau, en Allemagne,une seconde marche de la mort à l’approche de l’armée américaine vers la mi-avril 1945 vers Bad Tölz, en Bavière. Il est libéré le 2 mai 1945.

    Auteure et photographe, Karine Sicard Bouvatier a organisé de 2018 à 2020 des rencontres entre les derniers témoins de la Shoah et des jeunes du même âge qu’eux à l’époque de leur déportation. Consciente que la transmission de la mémoire des rescapés des camps de concentration s’impose aujourd’hui plus que jamais, elle a fixé  leurs échanges bouleversants dans un ouvrage, Déportés, leur ultime transmission aux Éditions de la Martinière.

    « Ce que j’ai vu n’était pas humain. Des dizaines de milliers de personnes ont été tuées, brûlées… » Yves Bokshorn

    « Ce que j’ai vu n’était pas humain. Des dizaines de milliers de personnes ont été tuées, brûlées… » Yves Bokshorn

     Épisode 22 : Yves Bokshorn, déporté à 18 ans. 

     Yves Bokshorn vit pendant la guerre à Budapest, en Hongrie, dans le quartier juif où il est né et a grandi. Début juin 1944, un mois après
    avoir passé le bac, il est réquisitionné pour servir dans un camp de travail sur les chemins de fer hongrois. Livré six mois plus tard
    aux Allemands, il est conduit à 18 ans dans une marche de la mort au camp de Mauthausen, en Autriche, puis transféré en avril 1945 au
    camp annexe de Gunskirchen, où il contracte le typhus. Il est libéré le 5 mai 1945 par les Américains.

    Auteure et photographe, Karine Sicard Bouvatier a organisé de 2018 à 2020 des rencontres entre les derniers témoins de la Shoah et des jeunes du même âge qu’eux à l’époque de leur déportation. Consciente que la transmission de la mémoire des rescapés des camps de concentration s’impose aujourd’hui plus que jamais, elle a fixé  leurs échanges bouleversants dans un ouvrage, Déportés, leur ultime transmission aux Éditions de la Martinière.

    « J’ai vu que les hommes étaient capables (...) d’une cruauté au-delà même de l’entendement. » Victor Perahia

    « J’ai vu que les hommes étaient capables (...) d’une cruauté au-delà même de l’entendement. » Victor Perahia

     Épisode 21 : Victor Perahia, déporté à 11 ans, et Alexandre, 11 ans.

    Victor Perahia est arrêté à Saint-Nazaire avec ses parents le 15 juillet 1942 alors que ses grands-parents maternels et son frère se cachent à Paris. Son père est déporté à Auschwitz et Victor est transféré avec sa mère à Drancy, où ils restent internés 22 mois. Lorsque tous deux sont déportés à Bergen-Belsen le 4 mai 1944, Victor a 11 ans. Évacués du camp le 6 avril 1945, ils errent durant treize jours à travers l’Allemagne à bord du «train fantôme1 », où Victor contracte le typhus. Ils sont libérés par l’Armée rouge le 23 avril 1945 près de Tröbitz, et rentrent à Paris le 29 juin 1945.

    Auteure et photographe, Karine Sicard Bouvatier a organisé de 2018 à 2020 des rencontres entre les derniers témoins de la Shoah et des jeunes du même âge qu’eux à l’époque de leur déportation. Consciente que la transmission de la mémoire des rescapés des camps de concentration s’impose aujourd’hui plus que jamais, elle a fixé  leurs échanges bouleversants dans un ouvrage, Déportés, leur ultime transmission aux Éditions de la Martinière.

    «…Mourir, au fond, m’était bien égal, mais je ne voulais pas mourir dans un ailleurs.» Yvette Dreyfuss Lévy

    «…Mourir, au fond, m’était bien égal, mais je ne voulais pas mourir dans un ailleurs.» Yvette Dreyfuss Lévy

     

    Épisode 20 : Yvette Dreyfuss Lévy, déportée à 18 ans, et Maria, 18 ans.

    À partir d’octobre 1940, Yvette Dreyfuss Lévy doit se plier à la loi discriminante « portant statut des Juifs » décrétée par Vichy, mais elle reste active au sein des
    Éclaireurs israélites de France et participe au sauvetage d’enfants juifs. Elle est arrêtée le 21 juillet 1944, puis internée à Drancy et déportée le 31 juillet par le dernier convoi (no 77) vers Auschwitz II-Birkenau, en Pologne. Elle a 18 ans.
    Transférée trois mois plus tard au camp de Kratzau, en Tchécoslovaquie,elle travaille dans une usine d’armement jusqu’à sa libération, le 9 mai 1945.

    Auteure et photographe, Karine Sicard Bouvatier a organisé de 2018 à 2020 des rencontres entre les derniers témoins de la Shoah et des jeunes du même âge qu’eux à l’époque de leur déportation. Consciente que la transmission de la mémoire des rescapés des camps de concentration s’impose aujourd’hui plus que jamais, elle a fixé  leurs échanges bouleversants dans un ouvrage, Déportés, leur ultime transmission aux Éditions de la Martinière.

    «On ne vit pas après Auschwitz, on vit avec Auschwitz, et jusqu’à notre mort.» Sarah Montard

    «On ne vit pas après Auschwitz, on vit avec Auschwitz, et jusqu’à notre mort.» Sarah Montard

    Épisode 19 : Sarah Montard, déportée à 16 ans, et Sarah, 16 ans.

    Fuyant l’antisémitisme en Pologne, les parents de Sarah Montard émigrent en France en 1930, pays des droits de l’homme et de la liberté. Raflées le 16 juillet 1942, Sarah et sa mère s’échappent du Vél’d’Hiv. Arrêtées à Paris le 24 mai 1944, elles sont internées à Drancy, puis déportées à Auschwitz II-Birkenau, en Pologne, le 30 mai. Sarah a 16 ans. Fin octobre, elle est transférée à Auschwitz I. Elle retrouve sa mère après l’évacuation du camp, le 18 janvier 1945, pendant leur marche de la mort. Un éprouvant transfert les mène ensuite à Bergen-Belsen, en Allemagne, où Sarah contracte le typhus; elle en réchappe grâce aux soins prodigués par sa mère.


    Auteure et photographe, Karine Sicard Bouvatier a organisé de 2018 à 2020 des rencontres entre les derniers témoins de la Shoah et des jeunes du même âge qu’eux à l’époque de leur déportation. Consciente que la transmission de la mémoire des rescapés des camps de concentration s’impose aujourd’hui plus que jamais, elle a fixé  leurs échanges bouleversants dans un ouvrage, Déportés, leur ultime transmission aux Éditions de la Martinière.

    « Il faut être vigilants, c’est-à-dire veiller à ce qu’on ne vous manipule pas (...) et ne pas se laisser “embarquer” par des extrémistes de tout poil. » Rosette Lévy

    « Il faut être vigilants, c’est-à-dire veiller à ce qu’on ne vous manipule pas (...) et ne pas se laisser “embarquer” par des extrémistes de tout poil. » Rosette Lévy

     Épisode 18 : Rosette Lévy, déportée à 19 ans, et Raphaëlle, 19 ans.

    Rosette Lévy, née Schwartzenberg, et son jeune frère André sont arrêtés le 6 février 1944 par la Gestapo à Limoges. Internés à Drancy, ils sont déportés le 7 mars à Auschwitz II-Birkenau, en Pologne, par le convoi no 69. En novembre, Rosette est évacuée dans un camp de Leipzig, en Allemagne, puis à Theresienstadt. Elle est libérée par l’Armée rouge le 8 mai 1945.

    Auteure et photographe, Karine Sicard Bouvatier a organisé de 2018 à 2020 des rencontres entre les derniers témoins de la Shoah et des jeunes du même âge qu’eux à l’époque de leur déportation. Consciente que la transmission de la mémoire des rescapés des camps de concentration s’impose aujourd’hui plus que jamais, elle a fixé  leurs échanges bouleversants dans un ouvrage, Déportés, leur ultime transmission aux Éditions de la Martinière.

    « ...sans l’humanisme qui doit être en nous, la vie devient totalement impossible. » Raphaël Esrail

    « ...sans l’humanisme qui doit être en nous, la vie devient totalement impossible. »  Raphaël Esrail

     Épisode 17 : Raphaël Esrail, déporté à 18 ans, et Thomas, 18 ans.

    Étudiant à l’École centrale de Lyon, Raphaël Esrail entre dans la Résistance juive en septembre 1943. Le 8 janvier 1944, il est arrêté par des membres du Parti populaire français qui agissent avec la Gestapo. Il est déporté le 3 février à Auschwitz, en Pologne, par le convoi no 67. Il a 18 ans et devient le matricule 173295. En janvier 1945, il doit endurer la marche de la mort, puis tente de s’évader lors du transport vers Dachau, en Bavière. De là, il est transféré au camp annexe de Waldlager. Il est libéré près de Tutzing par les Américains le 1er mai 1945.

    Auteure et photographe, Karine Sicard Bouvatier a organisé de 2018 à 2020 des rencontres entre les derniers témoins de la Shoah et des jeunes du même âge qu’eux à l’époque de leur déportation. Consciente que la transmission de la mémoire des rescapés des camps de concentration s’impose aujourd’hui plus que jamais, elle a fixé  leurs échanges bouleversants dans un ouvrage, Déportés, leur ultime transmission aux Éditions de la Martinière.

    « La seule nourriture que j’avais était la neige qui tombait sur l’épaule de celui qui était devant moi. » Nicolas Roth

    « La seule nourriture que j’avais était la neige qui tombait sur l’épaule de celui qui était devant moi. » Nicolas Roth

     

    Épisode 16 : Nicolas Roth, déporté à 16 ans, et Théo, 16 ans.

    L’armée allemande occupe Debrecen, en Hongrie, depuis le 19 mars 1944 quand Nicolas Roth, jeune Juif de la ville, est enfermé avec sa famille dans le ghetto, en mai. Le 27 juin, il est déporté depuis une briqueterie voisine vers Auschwitz II Birkenau, en Pologne, avec son père, sa mère et une de ses sœurs, qu’il ne reverra jamais. Il a 16 ans. Il survit durant près de sept mois à Birkenau, jusqu’à l’évacuation du camp le 18 janvier 1945, et endure deux marches de la mort jusqu’à Gross-Rosen, puis Dachau, en Allemagne.

    Auteure et photographe, Karine Sicard Bouvatier a organisé de 2018 à 2020 des rencontres entre les derniers témoins de la Shoah et des jeunes du même âge qu’eux à l’époque de leur déportation. Consciente que la transmission de la mémoire des rescapés des camps de concentration s’impose aujourd’hui plus que jamais, elle a fixé  leurs échanges bouleversants dans un ouvrage, Déportés, leur ultime transmission aux Éditions de la Martinière.

    « Nous gardions le moral. Nous nous disions : aujourd’hui, je suis vivant, je verrai demain. » Milo Adoner

    « Nous gardions le moral. Nous nous disions : aujourd’hui, je suis vivant, je verrai demain. » Milo Adoner

     Épisode 15 : Milo Adoner, déporté à 17 ans, et Alexandre, 17 ans.

    Milo Adoner et sa famille sont arrêtés à Paris le 23 septembre 1942 et déportés de Drancy par le convoi no 38. Il a 17 ans. Ses parents et quatre de ses frères et sœurs sont assassinés à l’arrivée à Auschwitz II-Birkenau. Sélectionné pour le travail forcé, Milo est interné à Birkenau, Blechhammer et Monowitz (Auschwitz III), dont il est évacué le 18 janvier 1945 lors d’une marche de la mort de onze jours jusqu’à Gross-Rosen. Transféré à Buchenwald puis à Niederkirchen, en Allemagne, il s’évade le 4 avril et est libéré le 11 avril.

    Auteure et photographe, Karine Sicard Bouvatier a organisé de 2018 à 2020 des rencontres entre les derniers témoins de la Shoah et des jeunes du même âge qu’eux à l’époque de leur déportation. Consciente que la transmission de la mémoire des rescapés des camps de concentration s’impose aujourd’hui plus que jamais, elle a fixé  leurs échanges bouleversants dans un ouvrage, Déportés, leur ultime transmission aux Éditions de la Martinière.

    « Garder les yeux ouverts. Être capable de dire non au mépris des êtres humains, oui à la dignité et au respect. » Marie-José Chombart de Lauwe

    « Garder les yeux ouverts. Être capable de dire non au mépris des êtres humains, oui à la dignité et au respect. » Marie-José Chombart de Lauwe

     Épisode 14 : Marie-José Chombart de Lauwe, déportée à 19 ans, et Alma, 19 ans.

    Marie-José Chombart de Lauwe entre en résistance dès l’été 1940 et intègre le réseau « La bande à Sidonie » créé par sa mère en 1941. Elle est arrêtée le 22 mai 1942. Détenue politique NN (Nacht und Nebel, Nuit et Brouillard), elle est mise à l’isolement, puis condamnée à la déportation à Ravensbrück, en Allemagne, où elle part le 26 juillet 1943 avec sa mère et 56 femmes françaises NN. Elle a tout juste 20 ans. Internée au Block 32 des NN, elle est témoin du sort des nouveau-nés, de la stérilisation des femmes tziganes et des expériences médicales pratiquées par les nazis sur des résistantes polonaises.

    Auteure et photographe, Karine Sicard Bouvatier a organisé de 2018 à 2020 des rencontres entre les derniers témoins de la Shoah et des jeunes du même âge qu’eux à l’époque de leur déportation. Consciente que la transmission de la mémoire des rescapés des camps de concentration s’impose aujourd’hui plus que jamais, elle a fixé  leurs échanges bouleversants dans un ouvrage, Déportés, leur ultime transmission aux Éditions de la Martinière.

    Logo

    © 2024 Podcastworld. All rights reserved

    Stay up to date

    For any inquiries, please email us at hello@podcastworld.io