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    En camion sur les pistes d'Amérique du Sud : découvrir la liberté (en famille)

    enJanuary 01, 2021
    What was the main topic of the podcast episode?
    Summarise the key points discussed in the episode?
    Were there any notable quotes or insights from the speakers?
    Which popular books were mentioned in this episode?
    Were there any points particularly controversial or thought-provoking discussed in the episode?
    Were any current events or trending topics addressed in the episode?

    About this Episode

    En ce début d’année, j’avais envie de vous faire connaître une petite famille qui est partie à l'aventure pendant 14 mois, dans un vieux camion de pompier aménagé, sur les pistes d’Amérique du Sud. Vous pouvez les suivre sur le site coccinatus.com et voir de superbes paysages de nature !

    Pour commencer, il y a Céline et Dominique, les deux adultes de cette famille recomposée, puis Camille et Louis, les deux enfants de 16 et 8 ans. En décembre 2018, ils sont partis à bord de leur camion sans autre but que d'être ravis. 

    En écoutant Dominique et Camille, j’ai vite compris que le voyage leur avait fait vivre une expérience très belle, très simple et peut-être très rare, celle de la liberté en famille. 

    Jusqu’à ce que Camille tombe malade. Gravement. Touchée par une leucémie. Aux splendides déserts d’altitude ont alors succédé des déserts d’angoisse que la famille a dû traverser jusqu’au rapatriement en France. Camille y reçoit actuellement tous les soins dont elle a besoin pour pouvoir repartir bientôt vers d’autres horizons. 

    Peut-on vraiment être libre en famille ? 
    C'est la question de la semaine pour commencer cette nouvelle année ! 

    Recent Episodes from Sounds Like Portraits

    Felix Ehrat, avocat d'affaires et juriste : comment donner du sens au travail ?

    Felix Ehrat, avocat d'affaires et juriste : comment donner du sens au travail ?

    Pour commencer cette nouvelle année, je rencontre Felix Ehrat, avocat d’affaires et juriste qui a travaillé au plus haut niveau dans la pharma, chez Novartis et Idorsia, dans la banque, chez Julius Baer, Globalance Bank et Swiss Fintech, mais aussi chez Accenture et Geberit, sans parler d’autres sociétés pour lesquelles il est, ou a été, conseiller ou membre du conseil d’administration.

    Tout au long de son impressionnant parcours, Felix a toujours été un observateur attentif des enjeux de la vie dans l’entreprise. Aujourd’hui, avec l’arrivée de nouvelles générations en quête profonde de motivation, il souligne que la question du sens du travail est devenue centrale.

    Sur le long terme, il affirme même qu’aucune entreprise ne pourra survivre sans répondre clairement à la question de sa raison d’être dans le monde, indépendamment du fait de créer de la valeur.

    Une manière de signifier la nécessité pour le management de réfléchir au-delà du court terme, pour lier sens du travail, motivation et efficacité économique dans l’entreprise. 

    Comment donner du sens au travail ? C’est la question de la semaine.

    Olivier Huguet et Yannick Letort, maîtres-coiffeurs à Gstaad : la haute coiffure pour se sentir unique

    Olivier Huguet et Yannick Letort, maîtres-coiffeurs à Gstaad : la haute coiffure pour se sentir unique

    Cette semaine, je rencontre Olivier Huguet et Yannick Letort, deux maîtres-coiffeurs installés sur les hauteurs de Gstaad.

    Olivier et son partenaire Yannick ont reçu deux formations d’exception avec deux maîtres de la coiffure moderne. L’un avec Vidal Sassoon, dans le cadre de la coiffure anglaise, l’autre avec Jean-Marc Maniatis, dans celui de la coiffure française.

    Après le temps de l’apprentissage, est née pour tous les deux, la nécessité d’exprimer leur propre créativité en se mettant au service de leur propre clientèle. Toute aussi importante que l’équilibre délicat entre technicité et créativité, est la création d’un dialogue de confiance avec chacune des personnes qui, en poussant la porte d’un salon de haute coiffure, cherche à se sentir unique.  

    Pour les maîtres-coiffeurs, la matière du travail ne se résume pas au cheveu à couper, à façonner ou bien à colorer, elle est tout autant dans la nature du rapport humain avec la personne qui remet son visage et son humeur entre leurs mains.   

    L’actrice américaine Joan Crawford disait un jour : « je pense que la chose la plus importante pour une femme, en dehors de son talent, est un bon coiffeur. »

    Comment coiffer le cheveu en recoiffant aussi l’âme ?

    C’est la question de la semaine.

    Sounds Like Portraits
    enNovember 27, 2023

    Marco Solari, Président d'honneur du Festival du Film de Locarno : tout l'art de passer de la lumière à l'ombre

    Marco Solari, Président d'honneur du Festival du Film de Locarno : tout l'art de passer de la lumière à l'ombre

    Cette semaine, je rencontre Marco Solari, qui après avoir présidé pendant 23 ans le Festival international du Film de Locarno, en est devenu le tout nouveau président d’honneur.

    Depuis sa naissance, Marco est porteur de deux cultures, celle du nord qui lui vient de sa mère bernoise, et celle du sud qui lui vient de son père tessinois. Et longtemps, il est resté un étranger aux yeux de ceux qui, au nord comme au sud, refusaient de le compter comme un des leurs.

    Cette question de l’identité multiculturelle, cette question de l’harmonisation des différences est au cœur du parcours de Marco.

    Que ce soit à la présidence de l’Office du Tourisme du Tessin, comme organisateur du 700eanniversaire de la Confédération, ou bien encore à la présidence du Festival de Locarno, Marco a toujours cherché à rassembler ce qui était séparé, c’est-à-dire au fond, à réaliser des utopies. C’est ainsi qu’il s’est retrouvé dans la lumière des projecteurs.

    Le 12 août dernier sur la Plaza Grande, Marco est monté sur la scène pour clore sa 23e année de présidence du Festival du film de Locarno et annoncer qu’il allait passer de la lumière à l’ombre.

    Mais ce n’est pas si simple de suivre la devise des patriciens bernois « Servir et disparaître », à moins d’avoir comme Marco, plus de goût pour la vérité que pour la séduction.

    Comment passer de la lumière à l’ombre ? C’est la question de la semaine. 

    Olivier Christinat, photographe : comment trouver la distance juste pour photographier ?

    Olivier Christinat, photographe : comment trouver la distance juste pour photographier ?

    Cette semaine, je rencontre Olivier Christinat dans son atelier à Lausanne.

    Avec ou sans appareil photo, Olivier Christinat est un homme curieux, très curieux même, de trouver sa juste place sur notre petite planète.

    Cette recherche intérieure, cela fait quarante ans qu’il la partage dans ses photographies en explorant ce qu’est la distance juste, c’est-à-dire cette distance qui ne sépare plus, mais qui au contraire, le relie avec les objets vers lesquels il oriente le viseur de son appareil.

    Lorsqu’il est à sa place, apparaît dans la photo d’Olivier Christinat, une grâce qui nous invite, comme une évidence, à être aussi à notre place. Parce qu’à ce moment-là, les objets de sa photo, paysage, personnage ou encore composition, cessent d’être des objets pour devenir des présences.

    Comment trouver la distance juste pour photographier ?

    (Et pas seulement pour photographier, bien sûr).

    C’est la question de la semaine.

    Retrouvez-le sur olivierchiristinat.com

    Nelson Monfort, journaliste (France Télévisions) : "une interview commence bien avant l'interview"

    Nelson Monfort, journaliste (France Télévisions) : "une interview commence bien avant l'interview"

    Cette semaine, dans le lobby d’un hôtel près de Paris, je rencontre le journaliste de France Télévisions, Nelson Monfort, un des journalistes les plus connus, et le journaliste sportif le plus apprécié des français.

    Dans le sport, l’émotion est au centre, à la fois au cœur des performances et du spectacle.

    A la télévision, le travail d’un journaliste sportif est, d’abord, de nous permettre, à nous téléspectateurs, de mieux comprendre l’histoire qui se joue sur le terrain, en éclairant le contexte et les enjeux.

    Puis, il s’agit ensuite d’aller à la rencontre des athlètes pour nous permettre de les approcher par son intermédiaire et de ressentir l’émotion de leur présence. Nelson a ainsi interviewé Carl Lewis, Usain Bolt ou Roger Federer, des champions qui incarnent dans notre culture un archétype de réussite, d’exemplarité et de dépassement de soi. Tous les sportifs ne sont pas des champions, mais tous les sportifs s’identifient à des champions.

    En écoutant Nelson, j’ai découvert que l’émotion était aussi une information. Elle dévoile derrière l’athlète, la générosité (ou la grossièreté) de la personne : des éléments-clés pour que nous puissions nous identifier (ou pas) à un champion.   

    Derrière la légèreté des interviews du journaliste sportif, se joue donc aussi la transmission sur le plan de l’émotion des grandes valeurs qui cimentent notre culture.

    Mais au fait, comment faire pour interviewer les athlètes sur le terrain ?

    C’est la question de la semaine.

    Catherine Bolle, plasticienne : comment savoir qu'une oeuvre d'art est terminée ?

    Catherine Bolle, plasticienne : comment savoir qu'une oeuvre d'art est terminée ?

    Pour commencer cette nouvelle année, je rencontre la plasticienne Catherine Bolle dans son grand atelier lausannois qui, tous les jours, l’incite à se mettre au travail. Mais une fois qu’elle est à l’œuvre, comment savoir si une œuvre d’art est terminée ou pas ? 

    Pour Catherine Bolle, une œuvre ne s’achève pas comme une année, avec la netteté d’un 31 décembre. Avec le temps, elle peut être reprise, complétée, développée, réutilisée même. Pour elle, une œuvre n’est jamais vraiment achevée. Elle reste vivante et donc sujette à d’autres transformations possibles. 

    Prétendre savoir quand une œuvre est ou non achevée, c’est pour Catherine le « mensonge intime » des artistes qui affirment leur toute-puissance sur leurs œuvres. 

    Mais alors, comment faire pour diffuser et vendre des œuvres si elles sont toujours inachevées ? 

    C’est la question de la semaine.

    Marc Fischer, architecte-associé agence CCHE : comment concevoir un espace habitable ?

    Marc Fischer, architecte-associé agence CCHE : comment concevoir un espace habitable ?

    Avec les équipes de CCHE (Lausanne), Marc conçoit des espaces intérieurs agréables, accueillants, régénérants et même inspirants. Pour lui, un espace habitable doit pouvoir nous accompagner dans tous nos besoins, à la fois de paix et de stimulation, de silence et de bruit, d’obscurité et de lumière, de repli et d’échange.

    Mais dans nos villes et au-delà, il est très difficile de trouver des endroits qui aient toutes ces qualités opposées. Pour Marc, c’est justement à l’architecture de compléter ce qui manque à un espace intérieur pour qu’il devienne pleinement habitable.

     Ce qui manque, c’est justement ce sur quoi portent confusément tous nos rêves d’architecture les plus intimes, nos rêves d’architecture qui non seulement nous ressemblent, mais aussi nous révèlent.

    Ce sont ces rêves que Marc cherche d’abord à découvrir chez ses clients, avant de les matérialiser.

    Alors comment concevoir un espace habitable ? C’est la question de la semaine.

    Christophe Gallaz, écrivain : qu'est-ce qu'une bonne conversation?

    Christophe Gallaz, écrivain : qu'est-ce qu'une bonne conversation?

    Christophe Gallaz est écrivain et journaliste. Dès les années 80, il a tenu des chroniques dans de nombreux journaux dont le quotidien lausannois Le Matin, Libération ou encore Le Monde ou les Inrocks, avant d’écrire des nouvelles, des essais et des livres pour enfants, tout en collaborant aux scénarios de plusieurs cinéastes suisses et français. 
     
    Christophe est un homme de conversation. Pas un homme bavard, non, un homme de conversation. Alors que le bavard fait des phrases, l’homme de conversation est à l’écoute. Il veille à la façon dont les mots qui sont échangés entrent en résonance avec sa propre conversation intérieure.

    Christophe sait bien que les réponses valables demandent toujours à être écoutées. 

     
    Et justement, l’écriture a le pouvoir mystérieux d’approfondir cette écoute intérieure pour permettre à l’écrivain de parfois découvrir ce qu’il ne savait pas qu’il savait.
     
    Alors, qu’est-ce qu’une bonne conversation ?
    C’est la question de la semaine.

    Aïda Moudachirou-Rébois, Global CMO at MAC Cosmetics: how to deal with change?

    Aïda Moudachirou-Rébois, Global CMO at MAC Cosmetics: how to deal with change?

    Aïda started to work in the Beauty industry about 20 years ago, It was very different back then, because it was all about TV, print advertising and negotiating with retailers. Today, it’s a very different story with e-commerce, social-commerce, influencers, as well as social responsibility and inclusiveness.

    Coming from Benin in Africa, Aïda has experienced a lot of changes in her personal and her professional life.

    When she started working for MAC Cosmetics, that was a big change for her. Her boss said to her: “For a couple of months, your only job is to seat back and listen. Don’t feel compelled to do anything”.

    That helped her to deeply understand her new environment at Mac’s. And that was priceless for her creativity.

    How to deal with change? That’s the question of the week.

    Antoine Garapon, juriste: le numérique menace-t-il la démocratie ?

    Antoine Garapon, juriste: le numérique menace-t-il la démocratie ?

    Cette semaine, j’accueille le juriste et essayiste Antoine Garapon à l’occasion de la sortie d’un ouvrage qu’il publie avec Jean Lassègue aux PUF « Le numérique contre le politique ».

    L’occasion de mieux comprendre, non seulement les nouveaux enjeux posés au droit par le numérique, mais aussi de réfléchir à nos rapports à l’espace, c’est-à-dire à notre façon d’habiter ensemble notre planète.  

    Traditionnellement, le droit était lié à un découpage de l’espace : il y avait par exemples, le droit interne, le droit international, l’espace public ou l’espace privé.

    Avec le numérique, toute référence à l’espace est désormais perdue au profit d’un point de vue purement algorithmique qui traduit tout en calculs. C’est le cas par exemple de la justice prédictive ou du calcul des polices d’assurance. En perdant la référence à l’espace traditionnel, quelle place revient à l’autre dans cette nouvelle façon d’envisager le droit ?

    Si la numérisation renvoie à une dimension sans espace et sans médiations symboliques, il n’en reste pas moins que notre corps nous rattache toujours au présent et à l’espace sensible. C’est de cette appartenance hybride et tout à fait inédite à deux mondes en même temps, dont il est question dans cet épisode.

    Le numérique menace-t-il la démocratie ?

    C’est la question de la semaine.

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