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    Episode 07 - Marie-Jean Sauret, Pari de Clinicien.

    frMay 01, 2023
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    About this Episode

    L’histoire ! Entre celle avec un grand H et celle, plus personnelle, que nous avons à construire,
    tisser, tresser et conter en tant que sujet, il y a tout un parcours. Parce que l’on n’a pas toujours les mots, parce que l’on ne comprend pas toujours très bien où nous mènent notre chemin, nos choix et nos désirs. Une chose est certaine, raconter son histoire ne se limite surement pas à un simple échange d’informations, à une simple communication et c’est cela que Marie-Jean Sauret a bien voulu nous partager. 


    Tout en évoquant l’Histoire de la psychologie, Marie-Jean Sauret est revenu sur sa rencontre avec la théologie d’abord et avec la psychologie et la psychanalyse ensuite, pour nous tresser comment il s’est débrouillé avec ses questions autour du sens de la vie, de l’importance du désir, de la parole et du symptôme.   


    Marie-Jean Sauret nous parle donc de rencontres avec des enseignants en tant qu’étudiant
    puis en tant que professeur ne cessant de venir questionner le sens de ce que l’on apprend et de ce que l’on fait en cours. Il évoque également ses rencontres avec certains patients, au point de se sentir détruit parfois, mais c’est surtout cette rencontre avec lui-même qu’il nous transmet. Et sa grande découverte, c’est celle d’entendre que personne ne peut parler à la place du sujet et que c’est là toute la différence entre la psychanalyse et d’autres courants.

     

    Faire le pari que l’enseignant c’est le patient, le pari de laisser au sujet la responsabilité de ses
    actes et donc faire le pari du singulier avant même les concepts théoriques de la psychanalyse qu’il « faut tordre », voilà l’enjeu de cet épisode avec Marie Jean Sauret.   

    Recent Episodes from Histoires de psy

    Episode 15 - Emmanuelle Laurent alias Mardi noir, Médiatisation de Clinicienne.

    Episode 15 - Emmanuelle Laurent alias Mardi noir, Médiatisation de Clinicienne.

    On le sait, aujourd’hui la psychanalyse n’est plus cette approche privilégiée par les professionnels de santé pour travailler. Non seulement elle tend à être supprimée dans les divers lieux de soin mais également à l’université. La psychanalyse n’est plus ce courant en vogue mis en avant par les différents médias il y a une certaine époque.

    Dans ce contexte, Mardi noir apparaît comme un ovni complétement improbable au milieu des nombreuses chaines YouTube qui apparaissent depuis quelques années déjà mettant en avant le cerveau et le bien-être.

    Ceux qui l’ont découverte dans son émission « psychanalyse toi la face », connaissent Mardi noir comme quelqu’un de drôle, particulièrement doué pour parler psychanalyse tout en se maquillant ! C’est Emmanuelle Laurent que nous connaissons moins et qui a bien voulu partager son parcours et ses rencontres.

    Parce qu’au-delà de ce personnage médiatique de Mardi noir qu’elle affectionne autant que nous, ce qui lui importe surtout est de pouvoir être une possible adresse pour d’autres. En témoignent d’ailleurs les nombreux mails qu’elle reçoit toujours. Emmanuelle Laurent est donc cette psychologue clinicienne, psychanalyste, qui a osé s’engager et prendre la parole dans le champ public et médiatique tout en affirmant une chose essentielle : il n’était pas question pour elle de vouloir faire apprendre des choses aux autres mais plutôt de trouver ce qui pouvait l’animer, elle, dans le fait d’allier deux passions : la psychanalyse et la mise en scène.

    Avec Mardi noir, psychanalysez-vous donc la face… Avec Emmanuelle Laurent, partez davantage à la rencontre d’une clinicienne qui tout en soutenant l’approche psychanalytique, ne cesse de tenter d’apporter une réponse décalée à toute la douleur d’exister aujourd’hui.

    Episode 14 - Julio C. Guillén, Vertige de la formalisation en Clinique.

    Episode 14 - Julio C. Guillén, Vertige de la formalisation en Clinique.

    Il y a quelque chose de vertigineux dans la clinique, un point d’insaisissable, qui ne peut être cerné par des mots, qui nous échappe toujours. Rencontrer un patient peut se situer sur ce registre-là. C’est rencontrer un monde organisé parfois complétement différemment du nôtre. C’est être renvoyé à ce que l’on ne comprend pas, à ce qui se dérobe à tout savoir théorique…

    C’est précisément ce qui passionne Julio Guillen. D’abord physicien puis psychologue clinicien et professeur HDR à l’Université Catholique de Lille, Julio est ce collègue toujours prêt à l’aventure, que ce soit pour aller faire une conférence à l’autre bout du monde que pour boire un café et parler théorisation et formalisation dès la première heure le lundi matin à l’université !

    Né en Argentine dans une famille où l’ambiance était au débat et à la lecture, Julio Guillen nous raconte à quel point son parcours a toujours eu pour horizon de trouver des réponses, de s’approcher au plus près des limites du mystère, de trouver une rigueur et une formalisation pour comprendre ce qui rate dans le savoir et dans nos connaissances. Ceci au point de pouvoir être fasciné par ce qu’il nomme la beauté de l’écriture des lois de la nature dans une langue mathématique. Cette écriture qui donne une clarté de vision trompeuse. Alors, au-delà de toute rationalisation, travailler avec Julio c’est approcher le mystère de ce qu’un autre peut tenter de nous dire.

    Alors comment passe-t-on de la physique à la psychanalyse ? Des équations mathématiques aux questions telles que qu’est-ce qu’on fout dans la vie ? Bienvenu dans cet épisode très particulier avec Julio, mon collègue et ami, une interview qui ne pouvait s’enregistrer ailleurs qu’à l’université entre les bruits des étudiants dans le couloir et celui de la grande horloge ! Bienvenu donc dans mon bureau à la fac qui est très souvent, et pour ma plus grande joie, également le sien.

    Episode 13 - Marc Ledoux, J'ose y aller...

    Episode 13 - Marc Ledoux, J'ose y aller...

    Il faut y aller… Il faut oser y aller ! On pourrait se poser la question, « oui mais où ? ». Cette question, c’est celle qui s’impose inévitablement à vous lorsque vous vous rendez à La Borde, cette clinique psychiatrique si particulière fondée par le psychiatre et psychanalyste Jean Oury en 1953. Fonctionnant à partir et autour de la psychothérapie institutionnelle il s’agit d’y prendre soin des pensionnaires à partir du quotidien et du « vivre avec ». La Borde c’est cet endroit où la rencontre est encore possible quelle que soit la différence à laquelle vous faites face.

    A ce "qu’est-ce que je fou là" qui s’impose donc à vous lorsque vous y allez, la rencontre avec Marc Ledoux peut apporter un début de sens. Intervenant à La Borde depuis 1984 et faisant des allers-retours entre la clinique et son pays la Belgique, il nous évoque non seulement son arrivée à la clinique, sa rencontre avec Jean Oury mais également ce que signifie encore y travailler aujourd’hui ! Loin de faire uniquement en fonction de la réglementation, c’est faire avec son cœur comme il le dit, c’est y aller pour partager ce qui se passe, c’est rencontrer… Marc Ledoux nous raconte donc comment il continue à La Borde même depuis la mort de Jean Oury en 2014 et comment le quotidien continue également en dépit des difficultés et des pertes.

    Entre chuchotements, cris et interruptions diverses que ce soit par le voisin ou le fait d’allumer une cigarette, mettez de côté les réunions et protocoles interminables que Marc Ledoux déteste pour partager ce qui se passe… et ceci loin des blouses blanches, des couloirs aseptisés, des connaissances apprises par cœur et appliquées selon un protocole, et des jolies boites de médicaments… Bienvenu à La Borde où celui qui s’y rend devra chercher par lui-même où il désire aller… mais où on lui garantit que l’on ne le laissera jamais se perdre complétement…

    Episode 12 - Olivier Douville, Clinicien de Paris à Bamako.

    Episode 12 - Olivier Douville, Clinicien de Paris à Bamako.

    Parce que c’est très actuel, comment parle-t-on de guerre aujourd’hui ? Et plus précisément
    avec les enfants… Comment accueillir des enfants et des adolescents qui ont vécu ou vivent la guerre, la douleur, l’errance, la rue ? Et donc, comment penser l’importance de l’accueil et du suivi des patients dont la culture nous est étrangère ?  

    Débats immenses que nous pose la clinique aujourd’hui… En cela, la psychanalyse comme l’anthropologie peuvent amener des débuts de réponses et alimenter les questions à se poser
    concernant l’accès de chacun aux soins. Il s’agit en effet d’être attentif à ne pas enfermer les patients dans des prototypes de leur culture en étant par exemple fasciné par la sorcellerie ou les fantômes au point de ne plus entendre ce que l’autre nous raconte et nous partage. 

    A l’initiative de la création du Samu social pour les enfants des rues à Bamako, Olivier Douville
    est bien placé pour nous en parler. Entre son investissement durant quarante ans à l’hôpital de Ville Evrard et ses nombreux voyages qui le passionnent dans d’autres villes « un peu partout » comme il le dit, il nous permet une approche clinique auprès des adolescents en errance, des grands exclus ou encore des enfants des rues ou des enfants-soldats. Clinicien formé à l’anthropologie et psychanalyste à Paris, Olivier Douville nous partage également son parcours en tant qu’universitaire « tout terrain », directeur de revues mais également passionné de jazz qui aime à dénicher des disques rares pour les faire écouter aux autres. 

    Parce que sa réputation le précède autant que sa rigueur lorsqu’il partage sa clinique ou qu’il
    enseigne, suivez maintenant le récit et les nombreuses rencontres tant professionnelles que personnelles d’Olivier Douville entre Paris et Bamako… 

    Episode 11 - Séverine Daucourt, Poésie de clinicienne.

    Episode 11 - Séverine Daucourt, Poésie de clinicienne.

    Parler de poésie aujourd’hui peut sembler superflu, dépassé ou hors de propos dans notre monde actuel où priment efficacité, compétitivité, rapidité et productivité. Pourtant la poésie n’est pas que l’art de faire des vers, c’est également ce qui tout en étant en partie insaisissable, est reliée à l’inspiration et à la création. Être poète c’est peut-être encore aujourd’hui permettre de s’emparer de la langue, de sa voix en tant qu’auteur et parfois même de rendre compte d’une certaine forme de réalité bien qu’elle soit difficile voire invivable. 

    C’est cet art poétique que Séverine Daucourt exerce pour se poser des questions et inviter les autres à se les formuler autant pour les agiter que les apaiser. Ces thèmes qu’elle évoque ne peuvent donc que vous interpeler : désir, vieillesse, maladie, sexe, sexualité, corps, femme, féminin, féminité, oubli. Elle revient à travers son parcours sur la façon dont on se construit ou pas en tant qu’adulte, homme ou femme, aujourd’hui. Impossible donc de poser un diagnostic sur son mode de vie et tant mieux : Autrice, compositrice, interprète de chansons, traductrice ou encore psychologue clinicienne, Séverine Daucourt a ce regard de poète qui nous emmène. Qui nous emmène dans les champs de la lecture, de l’écriture et de la transmission. Laisser vous donc transporter par la voix de Séverine Daucourt dont les questionnements personnels reflètent toujours des questionnements d’époque. Cette voix qui part d’une révolte intime pour ensuite être partagée et partageable.

    Parce que pour Séverine Daucourt, il s’agit aussi de pouvoir se rencontrer dans et à travers le texte, quoi de plus logique que de commencer par sa voix : de poète, de clinicienne, de femme… Cette voix qui tout en disant « je » convoque un « nous ». 


    Crédit Photo: Frank Loriou

    Episode 10 - Marie-José Del Volgo, L'instant de dire.

    Episode 10 - Marie-José Del Volgo, L'instant de dire.

    Il y a tout un vocabulaire médical aujourd’hui autour du soin : activités de soins, protocoles de
    soins, soins médicalisés, projets de soins, production des soins, actes de soins. Le soin est évalué, quantifié, normé, rentabilisé, chiffré.

    Mais que peut donc bien encore signifier « prendre soin » aujourd’hui ? Et ceci d’autant plus pour le clinicien !

    C’est cette question qui n’a cessé de faire retour pour Marie-José Del Volgo. En tant que praticienne hospitalière et chercheur, Il s’agissait bien sûr de recevoir des patients parfois gravement atteints sur le plan respiratoire et somatique mais c’est la clinique qui s’est imposée à elle notamment et contrairement à ce qui pouvait être attendu des médecins dans son équipe à l’hôpital. En donnant toute son importance à la parole des patients rencontrés, en prenant le temps de les écouter, de trouver un lieu intime pour que cette parole puisse s’adresser bien qu’elle ne les rencontrait bien souvent qu’une fois au moment de leurs examens médicaux, c’est la pratique clinique puis la psychanalyse qui a pris de l’importance dans son quotidien mais également dans ses recherches et dans son activité de médecin hospitalier.  « Cet instant de dire », comme Marie José Del Volgo l’a nommé, c’est précisément ce qui vient à l’encontre des protocoles standardisés et normés pour aller à la rencontre des patients.

    Du soin médical au prendre soin, Marie-José Del Volgo nous raconte son parcours et retisse après-coup son histoire professionnelle mais également son histoire plus personnelle en tant que fille, femme et mère où la question du soin a toute sa place. 

    Préparez-vous donc ici à entendre que le malade n’est pas uniquement le « porte-voix des signes de sa maladie », qu’il ne peut donc être réduit à une maladie, et qu’au-delà des enchaînements d’examen que le patient doit traverser, un instant de dire est toujours possible pour peu qu’il y ait encore un autre qui veuille bien l’entendre.  

    Episode 09 - Clotilde Leguil, Voyage de Clinicienne.

    Episode 09 - Clotilde Leguil, Voyage de Clinicienne.

    Partir en voyage, se mettre en chemin, sans but précis mais avec un horizon, celui de se découvrir. De se découvrir comme un autre, comme celui qui nous échappe et qui nous surprend. Voilà le voyage qui peut être entamé en analyse, voilà la voie qu’il est possible
    d’emprunter pour se rencontrer. 

    Ainsi, le voyage a toute son importance en clinique, que ce soit en se laissant cheminer pour soi-même et/ou avec un patient. Il s’agit de pouvoir non pas aller d’un point A vers un
    point B, mais de s’intéresser au trajet de chaque sujet. 

    « Si l’on sait où l’on va, autant rester là où on est » disait d’ailleurs Jean Oury. 

    Et de voyage il en est bien question avec Clotilde Leguil qui a accepté de venir jusqu’à moi à Lille dans mon bureau et de partager un bout de chemin avec nous pour nous raconter son histoire. 

    Psychanalyste, philosophe, professeure des Universités mais également personnalité reconnue pour ses interventions en radio ou dernièrement dans un podcast de France Inter,
    l’inconscient, Clotilde Leguil nous partage son désir pour le théâtre, le cinéma, la philosophie et la psychanalyse. 

    Elle l’affirme, la psychanalyse est peut-être le seul discours qui peut permettre aujourd’hui de s’orienter concernant les questions de l’amour, de la sexualité, de l’angoisse, du désir, de la
    pulsion et de la jouissance. La psychanalyse a sa partition à jouer. 

    Alors laissez-vous embarquer par ce récit de Clotilde Leguil qui nous transmet son expérience analytique, ses choix et ses désirs professionnels mais aussi personnels en tant que femme,
    fille et mère. Une invitation au voyage donc entre savoir et clinique. 

       

    Episode 08 - Jean-Claude Maleval, Clinicien Extra-Ordinaire.

    Episode 08 - Jean-Claude Maleval, Clinicien Extra-Ordinaire.

     La clinique n’a rien d’ordinaire. Entre les cris, les crises, les idées délirantes, les surprises, les pleurs ou encore les histoires peu communes de certains patients, cela suscite autant la
    peur que la fascination. Pourtant, la clinique ne se limite certainement pas à cela. 

    Bien que rencontrer un patient ne relève jamais de l’ordinaire, cela est pourtant au cœur du travail du clinicien. Parce que laisser de la place à l’ordinaire n’a rien de commun et qu’entendre ce que les patients peuvent évoquer de leur quotidien, de ce que qu’ils font donc d’ordinaire et d’habituel a de l’importance. 

    Ainsi, l’ordinaire a toute sa place en clinique non pas comme ce qui serait banal mais comme ce sur quoi il s’agit d’être attentif et sensible même si moins bruyant ou impressionnant
    qu’une crise délirante par exemple. 

    Jean Claude Maleval connu pour son exploration détaillée de la notion de psychose ordinaire notamment, m’a accueillie chez lui en toute simplicité pour transmette avec sensibilité et
    humilité ce qu’il en est de son parcours. Psychanalyste à Rennes, membre de l’École de la cause freudienne et de l’Association mondiale de psychanalyse, Jean Claude Maleval, ancien professeur de psychopathologie et de psychologie clinique à l’Université de Rennes ii,  est maintenant professeur émérite, revient sur son parcours singulier. 

    Il nous raconte ses rencontres les plus importantes tant sur le plan personnel que professionnel. Plongez donc dans ce récit passionnant pour entendre comment une clinique extra-ordinaire peut se glisser dans le plus ordinaire du quotidien.   

    Episode 07 - Marie-Jean Sauret, Pari de Clinicien.

    Episode 07 - Marie-Jean Sauret, Pari de Clinicien.

    L’histoire ! Entre celle avec un grand H et celle, plus personnelle, que nous avons à construire,
    tisser, tresser et conter en tant que sujet, il y a tout un parcours. Parce que l’on n’a pas toujours les mots, parce que l’on ne comprend pas toujours très bien où nous mènent notre chemin, nos choix et nos désirs. Une chose est certaine, raconter son histoire ne se limite surement pas à un simple échange d’informations, à une simple communication et c’est cela que Marie-Jean Sauret a bien voulu nous partager. 


    Tout en évoquant l’Histoire de la psychologie, Marie-Jean Sauret est revenu sur sa rencontre avec la théologie d’abord et avec la psychologie et la psychanalyse ensuite, pour nous tresser comment il s’est débrouillé avec ses questions autour du sens de la vie, de l’importance du désir, de la parole et du symptôme.   


    Marie-Jean Sauret nous parle donc de rencontres avec des enseignants en tant qu’étudiant
    puis en tant que professeur ne cessant de venir questionner le sens de ce que l’on apprend et de ce que l’on fait en cours. Il évoque également ses rencontres avec certains patients, au point de se sentir détruit parfois, mais c’est surtout cette rencontre avec lui-même qu’il nous transmet. Et sa grande découverte, c’est celle d’entendre que personne ne peut parler à la place du sujet et que c’est là toute la différence entre la psychanalyse et d’autres courants.

     

    Faire le pari que l’enseignant c’est le patient, le pari de laisser au sujet la responsabilité de ses
    actes et donc faire le pari du singulier avant même les concepts théoriques de la psychanalyse qu’il « faut tordre », voilà l’enjeu de cet épisode avec Marie Jean Sauret.   

    Episode 06 - Michèle Benhaïm, Passions de Clinicienne

    Episode 06 - Michèle Benhaïm, Passions de Clinicienne

    Qui ne s’est pas déjà senti passionné par un sujet, une histoire, par quelqu’un ou quelque chose, et ceci envers et contre tout ? Et à l’inverse également ! N’avons-nous jamais rencontré des adolescents par exemple se disant vides de tout et affirmant demander qu’on les laisse tranquilles ! « Intérêt zéro » me disait un patient dernièrement.

    La passion c’est justement ça ! Entre violence, manque, avidité et souffrance aussi. De ses passions, Michèle Benhaïm sait en faire part ! Entre son désir de devenir psychanalyste dès l’adolescence, son style d’écriture, sa façon de penser ses rencontres avec les patients, sa façon de travailler en équipe autant à l’hôpital, dans les associations, qu’en cabinet ou à l’Université et l’affirmation sans cesse renouvelée de son engagement, Michèle Benhaïm est revenue de façon clinique, engagée et éthique sur son parcours atypique bien sûr, ce parcours qu’elle met en lien avec le contemporain, son sujet de recherche privilégié.

    Que ce soit à travers son itinéraire, ses rencontres, mais également ses pièces de théâtre ou ses films, Michèle Benhaïm tente de défendre non seulement la parole de ceux qu’elle rencontre mais également une pensée clinique et psychanalytique aujourd’hui.

    Alors, mettez une nouvelle fois de coté le joli cabinet psychanalytique et partez, à partir des récits cliniques de Michèle Benhaïm, à la rencontre de sujets, à la rue, en détresse, en précarité, en souffrance psychique et physique ou encore en errance dans des quartiers dits sensibles. Partez à la rencontre de patients toxicomanes, d’adolescents, de bébés et ceci dans notre monde contemporain qui ne doit pas cesser d’être questionné.

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