Jean-Michel D'Hoop pour "Le songe d'une nuit d'été"

Invité.e.s : Joelle Sambi pour Maison chaos et Lionel Lesire et Marie-Noelle Hébrant pour La passion de Victor Paléon Maison chaos: « Autrice, poétesse, slameuse, afroféministe, activiste LGBTQIA+, exilée permanente, Joëlle Sambi est l’une des figures les plus engagées de la scène actuelle. Son premier recueil de poésie, Caillasses, est sorti en 2021. Joëlle Sambi nous offre des récitals poétiques et électriques qui font grincer les dents parfois, font vibrer les corps aussi et réchauffent les cœurs assurément. Maison chaos est un spectacle tissé de poésie engagée, de slam, de chant lyrique, de musique électronique et d’ambiances sonores qui cartographie les traces que les violences misogynes laissent sur le corps, la terre et la mémoire. Les mots âpres, la poésie brûlante de Joëlle Sambi viennent percuter ces traces, les dénuder, les exposer. Raconter la peau assiégée, la route cabossée, la colère qui gronde, la parole qu’on étouffe, la victime, bonne ou mauvaise ou celle qu’on ne veut pas être. Questionner les eaux troubles et l’engrenage sans fin du patriarcat : d’abord les « ils », puis seulement les « elles », l’accaparement des peaux, l’enclave des esprits, la violence cyclique, l’immensité du silence, de l’indifférence, le chaos Où est la sortie de ces pièges et impasses, la sortie du foutoir ? Où est le lieu d’apaisement ? « Il n’y a que nos corps-territoires, lieu de luttes, espace de combat depuis lequel nous survivons », clame Joëlle avec sa plume affilée qui décape et élargit notre vision. « Dire pour détruire et refaire. Dire pour repartir et agir ». Qu’elles soient intimes, géographiques ou mentales, les routes de la survie sont singulières, emplies de fêlures et parfois salvatrices. » Maison chaos à découvrir du 7 au 10 février au Théâtre de Namur et du 3 au 13 avril au Théâtre National. La passion de Victor Paléon: « Une des rares choses dont on puisse être sûr est que nous avons toutes et tous été enfant. Que cette enfance ait été douce ou amère, courte ou longue, nous avons vécu cet âge et nous avons construit à partir de là l’adulte que nous sommes aujourd’hui. Dans « La passion de Victor Paléon », nous parlons d’un enfant qui vit, qui rencontre le bonheur, les joies et aussi la peur, le malheur, le cri, le silence. C’est l’histoire d’un gamin mais aussi de sa reconstruction. Les années passent et les maux restent en lui, comment arrive-t-il à devenir adulte ? Que devient cet adulte? Victor a une enfance coupée en deux. La reconstruction, qui prend du temps et qui éclate comme une nécessité après quarante ans, libère enfin la parole, ouvre les portes qui étaient fermées. Au fond, quand se termine son enfance? Parce que Victor est devenu un monsieur « bien sous tous rapports », un monsieur « on ne dirait pas » avec un bon métier, une famille, être dans la norme…et pourtant… Pour briser le silence et donner la parole à cet enfant qui pourrait être vous, vos voisins, vos amis et amies, il y a trois artistes sur scène, un texte et une musique intenses et un décor comme un grand livre écrit, réécrit, raturé. Un spectacle tiré d’une histoire vraie, comme il en existe trop. Et ça se termine bien! Oh, ce n’est pas un happy end mais on reprend force, on croit en la liberté, en la parole, en l’humain! Ce qui est sûr aussi, c’est que cette histoire, quand on vous l’aura jouée… vous ne l’oublierez jamais. Chaque soir, discussion proposée et non obligatoire avec l’équipe artistique du spectacle des associations et le public.. » La passion de Victor Paléon à découvrir du 6 au 17 février au Jardin Passion à Namur. Chronique : Fanny Cuisset Présentation : Cindya Izzarelli

  

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Invité.e.s : Patricia Ide et Mathilde Rault pour "Les BienVeilleuses" et Christophe Sermet pour "Trois soeurs" Les BienVeilleuses: " Le Théâtre Le Public se réinvente pour aider à faire la lumière sur un phénomène qui touche de nombreuses familles : les violences conjugales et intrafamiliales. Quels sont les mécanismes de l’emprise ? Pourquoi ces violences restent-elles dissimulées ? Que révèlent-elles de notre société ? Quelles sont les répercussions sur l’entourage et sur les enfants, victimes silencieuses ? Comment en parler, comment protéger, comment réparer ? Pour répondre à ces questions et à tant d’autres, autour d’un cycle de 4 spectacles de théâtre, nous avons fait appel aux BienVeilleuses. Les BienVeilleuses, ce sont les artistes, thérapeutes, médecins, anthropologues, commissaires, politiques, juristes… celles et ceux qui nous guideront vers une meilleure compréhension de ces violences à huis clos au travers de conférences, lectures commentées, capsules audio, ateliers d’écriture, concerts, exposition, tables de conversation… Trop souvent taboues, ces violences qui traversent toutes les strates de la société sont un véritable problème de santé publique. Pendant 7 semaines, dans une atmosphère accueillante et bienveillante, nous accueillerons des femmes et hommes de terrain afin de mieux appréhender les mécanismes de l’emprise, les maltraitances minimisées ou ignorées, l’importance des centres de prise en charge, la place des institutions. Et ainsi permettre aux publics de prendre la mesure du phénomène, d’interroger et d’échanger." Les BienVeilleuses" du 6 février au 23 mars au Théâtre Le Public. Trois sœurs "Prenez trois jeunes femmes, Irina, Olga et Macha, et quelques soldats d’une garnison désœuvrée – sans mission et en déroute philosophique, en quelque sorte … Placez-les dans une maison familiale dont le père et la mère ont disparu. Laissez-les se heurter, se frôler, se divertir, se repousser. Situez l’action dans une ville insignifiante aux confins de nulle part, dans un vide existentiel où passé et futur semblent inconciliables et le présent insoutenable. Telle est l’expérience à laquelle nous convie Christophe Sermet qui lit, dans cette comédie tissée de micro-tragédies, une observation de l’être humain in vivo, détachée de toute interprétation historico-politique ; une réflexion sur la complexité d’être au monde et d’y trouver une harmonie avec l’autre ; une exploration du sentiment tragique de n’être jamais laissé en paix par ses désirs, de n’être ni au bon endroit ni au bon moment, perpétuellement décalé dans le temps et dans l’espace, embarqué dans le drame comique du contretemps. Tchekhov offre une dramaturgie du doute, de l’incertitude, de la complexité et de la remise en cause incessante des points de vue et des opinions. À une époque où le monde numérique appauvrit et nivelle les rapports interpersonnels, il est salutaire de revenir à cette écriture, où la possibilité du sensible – du désarroi intime – passe par le ressenti collectif, entre scène et salle, et dans cet entre- deux trouble où l’on vibre ensemble." "Trois sœurs" du 30 janvier au 10 février au Théâtre des Martyrs Chronique : Eric Russon Présentation : Cindya Izzarelli

  

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Invité.e.s : Nathalie Béasse pour "Horizons" au Varia et Inno JP pour "True story" au Théâtre de la Toison d'Or Horizons: "Depuis plus de 20 ans, les créations de Nathalie Béasse ont été largement plébiscitées sur les plus grandes scènes françaises et européennes, de la Biennale de Venise au Festival d’Avignon. Jusqu’ici, pourtant, elle n’avait encore jamais eu l’occasion de montrer son travail en Belgique. Ce sera désormais chose faite, avec le focus que nous avons décidé de lui consacrer cette saison. Trois semaines dédiées au sein de la programmation du Varia, pour prendre le temps de naviguer dans l’imaginaire singulier de cette figure majeure de la scène contemporaine, et nouer avec elle un dialogue privilégié, autour de quatre spectacles de son répertoire. Le théâtre de Nathalie Béasse ressemble à une invitation au voyage. De vastes fresques poétiques, comme une succession de tableaux en mouvement au fil desquels, toujours, le merveilleux et la magie affleurent. Sans cesse à la recherche de nouvelles transversalités entre les différents langages et outils de la scène, elle vise un théâtre total, où les corps, les mots, les couleurs, les objets et les sons dialoguent à parts égales pour composer des histoires et des paysages troublants, mouvants, comme des rêves éveillés. Résonnant au plus profond de nous-mêmes, ces images s’adressent directement à nos inconscients et ouvrent nos regards à une infinité de perceptions nouvelles, pour permettre à chacun·e de tracer, en toute liberté, son propre chemin de compréhension. Le groupe, la tribu, la forêt, l’entrelacement constant de la nature et de nos modes d’existence D’un spectacle à l’autre, Nathalie Béasse puise dans des thèmes et des motifs récurrents. Le plus souvent, elle part de fragments de vie qui, à première vue, peuvent sembler très simples, mais qui pourtant révèlent la solitude, les vertiges et les empêchements d’une humanité aux prises avec ses rêves d’enfants. Un art de la danse, de la chute, du glissement et de la répétition, dans lequel l’envol ne peut se penser sans l’effondrement, l’élan sans la brisure, et qui dresse une passerelle entre nos grandes mythologies collectives et nos réminiscences intimes. Accueillir Nathalie Béasse, c’est aussi accueillir sa compagnie : une bande, une famille sans cesse recomposée au gré des rencontres et de ces magnifiques liens de confiance et de fidélité qui se dessinent au plateau. Des visages attachants, et des personnalités aussi drôles que bouleversantes, que la metteuse en scène rassemble avant tout sur la base du désir qu’iels partagent tous·tes ensemble : rester à l'affût de nos espoirs, de nos failles, de tous ces infimes éclats de vie qui nous relient l’un·e à l’autre, pour tracer, dans nos cœurs, un nouvel horizon. " Au Varia du 18 janvier au 1 février 2024 True story : "Né Innocent à Kigali en 1983 et baptisé Jean-Paul par le couple de lesbiennes quinquagénaires qui l’a adopté à la Hulpe un an plus tard, Inno JP a une histoire qu’il serait improbable d’inventer. Celui qui se définit aujourd’hui comme « le Barack Obama du gazon maudit » raconte son enfance dans un milieu très monochrome quand il était son seul ami noir, son inclinaison pathologique au retard (qui n’est pas de nature à torpiller les clichés) et pourquoi son cul ressemble aujourd’hui à une ville indienne. Grâce à sa qualité d’écriture rare et son aisance rythmique, Inno JP déconstruit l’air de ne pas y toucher nos fâcheux réflexes néocolonialistes avec son humour irrésistible à déboulonner des statues. Après son carton dans la grande salle la saison dernière, cette fois encore et plus que jamais, il va vous secouer de rire." Au théâtre de la Toison d'Or du 1 janvier au 1 février Chroniques : Cédric Wautier et Elisa Goffart Présentation : Cindya Izzarelli

  

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Invités : (LA) HORDE pour "Age of Content" et Simon Vandenbulke pour "Pays de danses" Age of content : « Jazz, comédies musicales, identités réelles et virtuelles cohabitent dans la nouvelle création de (LA)HORDE pour le Ballet national de Marseille. Avec la fougue qui le caractérise, le collectif interroge comment les corps réagissent à ces nouveaux paradigmes du monde contemporain. À une époque où la frontière entre le réel et le simulé est de plus en plus brouillée, quelle place pour les corps et les émotions ? Voilà une question pour (LA)HORDE, trio à la tête du Ballet national de Marseille, qui ne cesse d’investiguer les effets d’Internet sur les corporéités, en mettant en avant les contres-cultures. Dans Age of Content, iels explorent nos relations complexes avec le flux invasif d’images, communément appelé contenu, et des mondes virtuels simultanés dans lesquels nous évoluons par intermittence. Le plateau de théâtre devient lieu de questionnement de la multiplicité de ces identités et l’occasion de tisser des liens entre les époques. Ainsi, la circulation des esthétiques sur TikTok tutoie la naissance des comédies musicales et du jazz. Considérations esthétiques et politiques se croisent à nouveau chez (LA)HORDE, portées par la danse revigorante du Ballet national de Marseille. » Age of Content est à découvrir au Palais des Beaux-arts de Charleroi les 27 et 28 janvier . Pays de danses : « Pour célébrer cette année particulière (10 ans), nous avons voulu convoquer la musique, plus que de coutume. Tous les spectacles que nous avons choisis sont ainsi accompagnés par de la musique jouée sur scène. Une édition 100 % musique live ! Dès lors, nous ne tracerons pas les contours d’un pays au travers de ses danses, mais poserons notre regard sur les liens immémoriaux qu’entretiennent la danse et la musique, et porterons une nouvelle lumière sur la magie de la musique live présente au cœur de chaque performance. Une édition hybride où les danseurs deviennent subitement musiciens, chanteurs – la voix n’est-elle pas après tout un formidable instrument ? – et où les musiciens endossent à leur tour le costume de danseur – la musique ne fut-elle pas après tout inventée pour nous faire danser ? Bien plus qu’une simple biennale, le Festival Pays de Danses se veut aussi le miroir du monde dans lequel nous vivons, le reflet du monde chorégraphique de notre temps, dans toute sa diversité et sa luxuriance. Ainsi se mêleront danse contemporaine, avec la chorégraphe Ayelen Parolin et son spectacle jubilatoire Zonder, Miet Warlop et sa performance One Song. Histoire(s) du Théâtre IV, succès retentissant du Festival d’Avignon en 2022, les danses urbaines, avec One Shot, la création explosive du regretté Ousmane Sy, et les danses traditionnelles et leur réinterprétation, comme le fastueux et exceptionnel fado porté par les chorégraphes portugais Jonas&Lander, ou le flamenco avec l’iconoclaste Rocío Molina. » Le festival « Pays de danses » à lieu à Liège (Liège, Marchin, Huy, Engis et Verviers ) du 26 janvier au 16 février. Chroniques : Eric Russon et Régine Dubois Présentation : Cindya Izzarelli

  

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Invité : Jean-Michel D'Hoop pour « Le songe d'une nuit d'été » « Le premier texte de Shakespeare jamais monté au Théâtre de Poche a fait un tabac lors de sa création, il y a deux saisons. Le spectacle affiche sold out rapidement et est nommé aux Prix de la Critique. La distribution emmenée par Jean-Michel d’Hoop rassemble huit comédien.nes autour d’une quinzaine de marionnettes géantes. À découvrir donc les idylles empêchées de quatre amoureux à la cour d’Athènes. À suivre ces jeunes passionnés dans leur fuite vers un monde féérique peuplé d’esprits farceurs. À pénétrer dans le dédale de la forêt, la nuit, là où toutes les hallucinations sont permises, comme les fantaisies les plus cocasses. À se perdre comme des amoureux qui mélangent sans vergogne le masculin et le féminin…. À frissonner de peur, d’excitation et de bonheur dans ce songe où résonnent hurlements, rires, larmes, séduction, poésie, humour potache, manipulations, panique et crises de nerfs. À nous les philtres, les fées, les métamorphoses, les illusions et la course folle du désir jusqu’à la confusion la plus totale ! » Chroniques : Fanny Cuisset et Cédric Wautier Présentation : Cindya Izzarelli

  

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Invité.es : Sébastien Schmitz du Collectif Wow pour « Beaux Jeunes Monstres » « Beaux Jeunes Monstres » c’est le récit de William, jeune garçon atteint d’une infirmité motrice cérébrale, qui nous raconte son histoire. De sa naissance à son émancipation. De la survie à la libération. C’est un hommage aux invisibles. Une parole pour ceux qui ne l’ont pas. « Beaux Jeunes Monstres » c’est une révolte, une révolution même. De celles qui font tourner le monde. Et parfois le retournent. Pour que rien ne soit plus jamais pareil. Le Collectif WOW, lauréat de la catégorie « Création artistique et technique » aux Prix Maeterlinck 2023. Le festival Noël au Théâtre avec Virginie Devaster, directrice de la CTEJ et Sofia Betz, metteuse en scène de la Cie Dérivation. La 41e édition du Festival Noël au Théâtre est organisée à Bruxelles par la Chambre des Théâtres pour l’Enfance et la Jeunesse en partenariat avec 11 lieux culturels et théâtres. Du 26 au 30 décembre 2023, 22 spectacles jeune public (dont une création inédite) seront proposés lors de 39 représentations. Mais aussi 2 lectures, une boum et des rencontres professionnelles. Le spectacle « Chroniques martiennes » de la Compagnie « Dérivation » est une succession d’histoires aussi intimes que surréalistes. Les Chroniques martiennes s’étalent dans le temps comme s’étale la conquête d’un Eldorado. Certains y commencent une vie, d’autres fuient la leur. Immersion dans un monde où tous nos repères sont bouleversés ! À découvrir le 29 décembre au Théâtre Le Rideau à Bruxelles. Chroniques : Régine Dubois et Sarah Théry Présentation : Cindya Izzarelli

  

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Invitée : Sarah Devaux pour la création « Plonger » Un étonnant essai aquatique, qui brouille les frontières entre théâtre et cirque, pour explorer ces vertiges intimes qui précèdent le grand saut. Outrepasser ses peurs, marcher vers son désir, s’abandonner à l’inconnu : prendre le risque de la vie, en somme… C’est la nuit, quelque part, au bord d’une piscine qui semble abandonnée. Traversant la pénombre, on devine une jeune femme, marchant au bord de l’eau. Qui est-elle, et que vient-elle faire là ? Son corps tremble parfois, et pourtant elle avance, progressant jusqu’au pied de ce plongeoir dont la silhouette imposante s’élève au-dessus du bassin. Elle gravit les quelques marches, avance encore, le corps en équilibre, jusqu’au bout de la planche. « Vous allez plonger ? » C’est la voix d’un homme, assis un peu plus loin, devant son micro, dans une sorte de cabine envahie de buée. Le gardien de nuit, peut-être ? Il continue à lui parler, mais la jeune femme est arrivée tout au bord du vide. Trop tard, maintenant, pour renoncer. Soudain, le vent se lève, figeant son corps dans la nuit, dans cette posture précaire, cette fugace éternité qui précède le grand saut … Dans "Plonger", Sarah Devaux nous invite à un voyage poétique à la lisière du réel et de l’inconscient. Circassienne de formation, elle explore un vocabulaire théâtral hybride et d’une immense générosité, fusionnant différentes pratiques artistiques pour forger l’identité singulière de cet essai aquatique, empreint d’humour et de mélancolie. Elle défie la gravité et marche en funambule sur le fil du destin, pour repousser l’horizon de sa propre existence. Du haut de ce plongeoir, qui devient une métaphore de la vie tout entière, elle s’abandonne à l’eau, à l’air, réinventant cet espace de l’entre-deux qui contient à la fois la suspension et la chute, l’envol et l’abîme. Un territoire intime, où les éléments naturels se rencontrent, pour éclairer l’humanité sur ses propres vertiges À découvrir du 12 au 16 décembre au Théâtre Varia (Bruxelles) et le 19 décembre à la Maison de la culture de Tournai. Chroniques : Elisa Goffart et Cédric Wautier Présentation : Cindya Izzarelli

  

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Invitées : Astrid Akay et Victoria Lewuillon pour le spectacle « Chimères » Y a des moments dans l’histoire où les mort.e.s sont privé.e.s de rituels Y en a qui racontent que c’est comme ça que naissent les fantômes Comme la LLorona née lors de la colonisation du Mexique La Llorona ressemble étrangement au ptérodactyle Y en a qui racontent qu’ils vivent toujours Comme l’oncle de Victoria, qui était chercheur en zoologie et a voué plus de quarante ans de sa vie à poursuivre ce reptile volant datant de l’ère du jurassique. En 1976, son enquête le mène jusqu’au fond des grottes du Nuevo Leon, au Mexique, où il s’établit. À sa mort en 2020, Victoria hérite de ses effets personnels ainsi que d’une prodigieuse quantité de cartes et graphiques, notes, lettres et manuscrits qu’elle rapatrie en Belgique. Ensemble, Victoria, Astrid et Marie se penchent sur ces documents d’archives, sur ce qu’ils révèlent et ce qui s’y cache. Alors qu’elles sont fascinées par l’histoire incroyable dont elles héritent, des traces encore bien vivantes du patriarcat, de la colonisation et de l’hégémonie occidentale leur apparaissent. Peu à peu, l’enquête se métamorphose. CHIMÈRES est une célébration des liens que nous entretenons avec nos mort.e.s, de leurs dimensions intimes mais aussi collectives voire politiques. À découvrir au théâtre Le Rideau (coprésentation Atelier 210) à Bruxelles du 06 au 16 décembre et du 30 janvier au 2 février 2024 au Théâtre de Namur. Chroniques : Régine Dubois et Eric Russon Présentation : Cindya Izzarelli

  

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Invité.es : Daphné D'Heur et Thierry Debroux pour le spectacle « Paris Cancan » au Théâtre Royal du Parc Un spectacle musical haut en couleur qui entraînera petits et grands dans l’univers du célèbre Moulin Rouge. La danseuse La Goulue se bat pour rester la vedette du spectacle. Les passions se déchaînent. L’amour, la trahison, la vengeance font un cocktail détonnant pour notre plus grand plaisir. À découvrir jusqu’au 31 décembre 2023 au Théâtre Royal du Parc à Bruxelles. Chroniques : Sarah Théry et Cédric Wautier Présentation: Cindya Izzarelli

  

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Invité.es : Virginie Jortay et Anne Sylvain pour « Ces enfants-là » « C’est l’histoire d’une fille unique qui grandit dans les années 1960, les années folles de l’émancipation des femmes et de la libération sexuelle. Aux côtés de ses parents, elle fréquente un tas de personnages plus ou moins excentriques : Mamy Pilule, Papy au visage tout brûlé, Marraine, la petite voisine, Sœur Thérèse, Elvira Madigan, le dentiste et le docteur, l’amie du téléphone, le meilleur ami, l’Autre, l’architecte, le collabo, Karajan et Richter, le fils du bijoutier, l’âme sœur, la grande voisine, Woody (Allen), Bruno Cremer, Akerman (Chantal), l’impuissant… et Serge Reggiani. Le premier roman de Virginie Jortay adapté pour la scène se découpe en une trentaine de brefs tableaux, autant de séquences flash qui s’enchaînent comme on tourne avec frénésie les pages d’un livre palpitant. Ces enfants-là est un spectacle complet où le décor, la musique et la lumière ont une importance primordiale. Ils sont les co-créateurs d’un univers vivant, parfois oppressant, parfois drôle : une moquette à longs poils qui a une vie propre, des objets hétéroclites qui renferment des souvenirs immémoriaux, des images projetées sur écran, etc. » "Ces enfants-là" est à découvrir au théâtre national du 29 novembre au 9 décembre. Chroniques : Eric Russon et Elisa Goffart Présentation : Cindya Izzarelli

  

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