L'affaire Ardisson : un fétichiste dysfonctionnel [3/3]

En février 1887, à Dijon, s'ouvre le procès de Roger Bernard De Molen.

À première vue, c'est un gentil homme, mais qui vous allez le voir à une réputation qui le précède. Ce jour-là, c'est bien dans le box des accusés qu'il est convoqué, pour une double tentative de meurtre.

De Molen n’est pas un fou qui a agressé de pauvres innocents dans la rue, juste un homme jaloux et aux abois qui a tenté par deux fois en quelques secondes d’assassiner sa femme.

Assise en face de lui, elle baisse les yeux pour ne pas croiser son regard...

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Un podcast de la collection Les Indés, produit par l'Agence Spotted

Écrit, raconté et réalisé par Camille Debreuille

Musique : Snow Wonders de Myuu

Dans cette nouvelle saison de Crimes Oubliés, je vous emmène découvrir la haute société du 19ème siècle, ses histoires d'amour tronquées qui souvent tournent mal, ses mariages tragiques et ses divorces presque inexistants.

Cette histoire est d’abord celle d’un couple mal assorti et d’une mésalliance entre deux classes sociales qui, d’habitude, ne se mélangent pas. Mais vous avez également RDV avec la Grande Histoire, celle qui a fait des femmes, pendant des siècles, les inférieures légales des hommes qui ont tout décidé pour elle.

Depuis le 26 juillet 1884, ils le savent, Roger et Marthe De Molen de La Vernède n’ont RIEN à faire ensemble.

Et ce n’est certainement pas la dot monstrueuse de 150 000 francs qui va apaiser les esprits…

Peu à peu, le climat morose entre les époux va se métamorphoser en un orage sociétal qui les mènera tous les deux sur les bancs du tribunal de grande instance de Dijon, un des faits divers les plus suivis de l'année 1887.

Depuis longtemps, les mauvais mariages se terminent soit dans les larmes soit dans le sang.

Meurtre, divorce... pour certains, la limite reste flou même de nos jours…

Rendez-vous la semaine prochaine pour la saison 7 de Crimes Oubliés consacrée à l’affaire De Molen.

En quelques jours à peine, ce sont des dizaines de cadavres en état de décomposition extreme qui se sont échoués sur plusieurs plages vendéennes.

À chaque fois, c'est le même procédé qui est utilisé : des membres sectionné, les bras liés dans le dos avec une corde de 6mm et des noeuds marins. 

Et puis les victimes ont des points communs très reconnaissables : souvent des dents en or, des bijoux ou des vêtements de très belle facture qui montrent leur statut social élevé. 

Grâce à plusieurs indices, tout porte à croire que ses corps ont parcouru de longues distances sur environ deux ou trois mois pour finalement terminer leur voyage macabre sur les plages françaises. 

Ne sont-ils que 10 ou 11 ou bien l’hécatombe cache-t-elle un massacre bien plus important ?...

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Écrit, raconté et réalisé par Camille Debreuille

Musique : Snow Wonders de Myuu 

En février 1937, après des semaines de tempêtes qui ont marqué notamment la côte Atlantique française, on a retrouvé échoués sur différentes plages, 4 cadavres d’hommes, les bras liés dans le dos et à qui il manque souvent plusieurs membres.

Le mystère reste entier dans ces faits divers et pour les habitants des petits villages vendéens jusqu’à ce que 2 autres cadavres soient retrouvés ainsi et donnent de nouveaux indices sur la provenance de ces morts portés par la mer.

Car jusqu’ici ils demeurent des inconnus.

Sur la côte, chez les locaux, l’inquiétude augmente un peu plus chaque matin.

Et s'ils étaient des dommages collatéraux de la guerre civile espagnole ?

En 1937, la vie française est marquée par de forts paradoxes.

D’un côté, on s’est remis de la Première Guerre Mondiale et on a reconstruit ce qui devait l’être.

Mais en province, les réalités de l’Europe creusent les visages. Les difficultés financières s’amoncellent pour les petites gens, ceux qui, la plupart du temps, nourrissent les autres. Dans les campagnes, les faits divers ne dorment jamais...

La montée du nationalisme aussi fait peur et les conflits grondent aux portes du pays, notamment en Espagne où Franco mènent les plus fascistes au cœur d’une guerre civile sanglante.

C’est dans ce contexte pesant qu’un beau matin de janvier, on retrouve sur une plage de Vendée, un cadavre non identifié...

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Écrit, raconté et réalisé par Camille Debreuille

Musique : Snow Wonders de Myuu 

La saison 6 de "Crimes Oubliés" va vous emmener dans les profondeurs du 20e siècle mais aussi de l'océan Atlantique. Dans des faits divers qui ont marqué les Francais !

En février 1937, des corps mystérieusement mutilés s'échouent sur les plages de Vendée. Assez rapidement, des témoignages troublants surgissent et des hypothèses se forment.

• Seraient-ils le résultat d'un règlement de compte qui a mal tourné en mer ?

• Ou bien les dommages collatéraux des conflits brutaux qui font rage aux portes de la France ?

Dans les petits villages de la côte vendéenne, une psychose s’installe rapidement quand chaque matin, les habitants retrouvent des cadavres dans un état avancé de putréfaction aux portes de chez eux.

Dans cette histoire, il y des secrets enfouis, des actes de barbarie inimaginables, et un mystère qui aurait pu rester non résolu jusqu'à ce jour.

Mais le fin de mot l’histoire existe, et je vous le révèle dans cette saison.

Les indices se succèdent mais chaque réponse apporte surtout aux enquêteurs de nouvelles questions.

Cette affaire j’en suis sûre, va vous tenir en haleine.

Je vous donne donc rendez-vous dès la semaine prochaine pour le premier épisode cette saison 6 de Crimes Oubliés consacrée au mystère des cadavres de la côte vendéenne.

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Écrit, raconté et réalisé par Camille Debreuille

Musique : Snow Wonders de Myuu 

Marguerite Steinheil est incarcérée le 4 novembre 1908, 6 mois après l’assassinat de son mari Adolphe et de sa mère Emilie Japy de Beaucourt.

Les soupçons pèsent sur elle mais très peu de preuves viennent remplir le dossier du juge d’instruction André.

Mais alors que l’affaire s’enlise durant l’année 1908, c’est ELLE qui va relancer l’enquête le 27 novembre 1908… En s’adressant aux journalistes.

En attendant d’autres preuves, Meg passe 300 jours à la prison Saint-Lazare avant que s’ouvre son procès en novembre 1909, un an après son arrestation.

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Dans la nuit du 30 au 31 mai 1908, en plein coeur du quartier Vaugirard, repère d’industriels et d’artistes fortunés, un homme et sa belle-mère sont sauvagement étranglés et étouffés. 

La maîtresse de maison, Marguerite Steinheil, s’en sort traumatisée mais physiquement indemne.

Dès le mois de Novembre 1908, elle accuse son domestique, Rémy Couillard qui crie son innocence mais est tout de même écroué. 

Sauf que dans l’ombre de l’enquête, les policiers de la Sûreté commencent à se dire que cette Marguerite a des choses à cacher, à commencer par son passé.

(Coucou Félix Faure ! 👋 )

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Écrit, raconté et réalisé par Camille Debreuille

Musique : Snow Wonders de Myuu 

La Belle Epoque nourrit aujourd’hui encore de grands fantasmes.

Lorsque nous y faisons référence, nous évoquons les peintures de Toulouse-Lautrec, les maisons cossues Art déco, l’effervescence de l’Exposition Universelle, le rayonnement international de La Ville Lumière et les salons littéraires où l’on croise du beau monde.

En réalité, sous la croûte de la Belle Epoque, il y en a une bien plus sombre, où il faut « être quelqu’un » pour exister et où l’ambition de grimper dans l’échelle sociale peut faire faire des choses… terribles, vous allez le découvrir.

Bienvenue dans la Saison 5 de Crimes Oubliés !

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Écrit, raconté et réalisé par Camille Debreuille

Musique : Snow Wonders de Myuu 

Dans la paisible nuit du 31 mai 1908, un hôtel particulier très cossu du 15e arrondissement s'est transformé en scène d'horreur. 

Dans le calme de l'Impasse Ronsin, un théâtre inattendu s'est révélé, avec pour protagonistes la mère et le mari d'une femme au destin aussi énigmatique que sulfureux : Meg Steinheil. Ligotée, bâillonnée… C’est a priori un cambriolage qui a très mal tourné.

Le parcours de Meg, marqué par des flirts audacieux et des ambitions sociales toujours plus élevées la conduit à un mariage tumultueux avec Adolphe Steinheil, un peintre jaloux de la beauté et de la réussite de sa femme… Le couple, au sein d'un milieu artistique et bohème, devient le centre d'une intrigue où l'ambition de Meg et la jalousie d'Adolphe s'entremêlent.

Dans l'éclat des soirées artistiques et des relations avec les personnalités les plus influentes de l’époque, Meg cache derrière cette façade brillante une histoire complexe de manipulation et d'amours interdits.

Meg, le point d’orgue de cette affaire, est-elle la victime d'une conspiration ou la manipulatrice derrière les crimes ?

Rendez-vous la semaine prochaine pour le premier épisode de la saison 5 de Crimes Oubliés… L’affaire Steinheil.

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Ecrit, raconté et réalisé par Camille Debreuille

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