Heureuse initiative que celle de l'Alliance des ingénieurs istiqlaliens avec son "Ftour- débat", le 13 avril courant, à Casablanca sur le thème : "L'ingénieur marocain au cœur de la souveraineté industrielle".
Une rencontre que l'on doit à Anouar Alami Ismaïli et qui a été rehaussée par Ryad Mezzour, ministre de l'industrie et du commerce - lui-même ingénieur de l'Ecole polytechnique de Zurich- avec la participation de Karim Cheikh président du GIMAS (Groupement des industries marocaines de l'Aéronautique et du Spatial - groupe français IFG) et d'Abdelkarim Ait Brik (directeur général à COMECA Group).
Le ministre a dressé un large tour d'horizon de l'état des lieux à propos de cette problématique. Parler de souveraineté industrielle, ce n'est pas céder à la fermeture, le Maroc étant ouvert à l'international depuis plusieurs décennies. De grands programmes d'infrastructures ont été réalisés dans de nombreux domaines. Des efforts redoublés ont été déployés ; des arbitrages ont été faits aussi. Il faut désormais " gagner en compétitivité mais aussi la bataille de l'emploi".
Or, il se trouve que l'industrie n'a pas créé beaucoup d'emplois. D'où la nécessité de prioriser ce secteur, un emploi industriel générant quatre à cinq emplois indirects. Et là, la place et le rôle de l'ingénieur sont en première ligne pour promouvoir des process innovants. Aujourd'hui, les secteurs de l'automobile et de l'aéronautique figurent en bonne place dans le basculement industriel du Maroc : ils sont devenus une "vitrine" ; ils traduisent bien un "saut qualitatif".
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