La conversion de Marie-Madeleine

Après avoir étudié toute la richesse du sacrement de Pénitence (en quoi elle était à la fois le meilleur moyen d'effacer nos péchés, mais aussi de nous en préserver), un point délicat demeurait. Il est souvent reproché à l'Église de culpabiliser ses fidèles, notamment à travers ce sacrement. Bien que la 6e émission réponde à ce point précis, je souhaitais aborder le scrupule.

Le scrupule est cette disposition qui pousse certaine âmes à craindre la rigueur de la justice de Dieu, à cause de leurs fautes et de leurs manquements journaliers. À travers cette émission, vous apprendrez tout le tord que ces âmes scrupuleuses se font et surtout les moyens que l'Église (à travers les enseignements de saint François de Sales) leur  donne pour en sortir.

Cette émission s'adresse spécialement à ces âmes rongées par la crainte, mais pas que. Elle est particulièrement consolante et donne toutes les clés pour sortir ou échapper aux scrupules. Il s'agit là d'un véritable combat, et j'espère que cette émission donnera les armes à ceux qui en ont le plus besoin.

Bonne écoute !

La confession, ou plus précisément, le sacrement de pénitence est l'un des pilier de notre religion ; c'est ce qui en fait un des sacrements les plus attaqués, mais aussi, hélas ! le sacrement le plus controversé, y comprit dans le peuple de Dieu. S'il est aussi mal compris par nos contemporains, c'est certainement que la notion de pénitence est galvaudée, particulièrement dans la théologie moderne où l'on considère que tout le monde (ou presque) sera sauvé… Aujourd'hui ce sacrement est perçu comme un joug insupportable dont l'Église se servirait pour entretenir un sentiment de culpabilité chez les fidèles. Ce sentiment est entretenu par tous les anciens traités et sermons, qui expliquaient à une société profondément chrétienne, les dangers du péché, de l'impénitence et d'une « vie mondaine ». On y trouvait de grandes vérités, plus que jamais d'actualité.

Mais l'époque a changé, et si autrefois, on pouvait détourner les gens de leur mauvaise voie en leur prêchant les dangers de cette vie, aujourd'hui, la corruption des mœurs est telle, que ces discours ne passent plus ! Pour autant, le sacrement de Pénitence est toujours en vigueur dans l'Église, et on peut déplorer le fait que si peu de chrétiens s'y rendent. Alors, peut-être faut-il revenir aux sources pour changer notre regard dessus. C'est ce que je tente de faire dans cette émission en vous montrant comment ce sacrement remet nos péchés passés et comment il nous permet d'éviter les rechutes dans l'avenir. Vous apprendrez en particulier pourquoi le prêtre est autorisé à remettre les péchés et le rôle central qu'il joue dans ce sacrement. Vous apprendrez également comment la honte que nous éprouvons tous à la confession de nos fautes, tourne en notre faveur, en quoi elle est nécessaire et salutaire. Cette émission couronne les deux précédentes sur la mortification et la sévérité chrétienne.

Ce sujet, particulièrement complexe, ne peut être traité entièrement en une demi-heure. Vous trouverez des articles en complément, au bas de la page sur le site La vérité nous presse ; je vous invite à l es lire également pour comprendre à quel point le sacrement de Pénitence, après celui de l'Eucharistie, fait la gloire de notre religion ; et avec quel empressement nous devons nous y rendre pour assurer note salut !

Bonne écoute et bonne lecture ! 

Le relâchement des mœurs est condamné par l'Église qui appelle à la sévérité dans ce domaine. C'est un fait. Mais, souvent, cette sévérité est jugée excessive, impossible à tenir, car elle pousserait les fidèles à la culpabilité et au désespoir. Voilà pourtant une idée reçue démentie par les Saintes Écritures. C'est peut-être qu'elle est mal perçue, mal comprise et mal employée, car la sévérité morale s'oppose à nos inclinations, à nos envies et même, à notre volonté propre. À l'inverse, on trouve certains chrétiens qui cherchent à réformer leur vie en faisant de dignes fruits de pénitence. Ces âmes, pourtant animées d'intentions droites, finissent parfois par tomber dans l'excès et jugent sévèrement leur prochain, sans même s'en rendre compte. Alors entre ces deux positions extrêmes, qu'est-ce que la sévérité chrétienne ?

L'épisode de l'aveugle-né, qui fait l'objet de tout le chapitre 9 de l'Évangile selon saint Jean, n'est pas à proprement parlé un enseignement sur ce que doit être la sévérité chrétienne. Je vous propose ici une lecture un peu différente de cet épisode, où vous découvrirez que ce qui distingue notre religion, c'est de s'être contentée d'une sévérité raisonnable et proportionnée à notre faiblesse. Cette émission vient compléter la précédente et sera certainement utile (du moins, je l'espère) aux âmes timides, et peut-être plus encore, aux âmes scrupuleuses. Les premières y retrouveront la confiance en l'Église, les secondes, la tranquillité et la paix nécessaires pour leur cheminement.

Ce travail est le fruit de mes recherches sur le sujet dans les instructions de l'abbé Bourdaloue et de saint Augustin, que j’apprécie particulièrement tous les deux.

Bonne écoute !

Sujet houleux, s'il en est, la mortification accompagne une vie véritablement chrétienne puisque le Christ Lui-même nous y appelle. La mortification est à la fois le renoncement à soi-même et l'acceptation de nos épreuves. Difficile réalité à vivre, particulièrement dans nos sociétés hédonistes, car nous n'en comprenons ni le sens, ni la mesure. Elle semble même entrer en contradiction avec la doctrine catholique qui nous explique que Dieu est Amour et bonté. Alors pourquoi permettrait-Il qu'on souffre, et pourquoi nous demande-t-Il même d'agir contre nos répugnances ?

Ce sont les enseignements de saint Jean-Baptiste qui vont nous éclairer sur la raison de ne pas craindre la mortification, mais surtout, la manière avec laquelle il faut entrer dans cette voie. Ils vont nous dévoiler en quoi la mortification nous est nécessaire, mais plus encore, qu'elle nous procurera dès ici-bas, des joies et des consolations, aussi paradoxal que cela puisse paraître. Loin des clichés diffusés par les ennemis de la foi, les enseignements de saint Jean-Baptiste nous révèlent une voie bien éloignée du masochisme et de la frustration.

Ce sujet difficile pour nous, réclame toute notre attention et notre réflexion, car c'est le cœur de toute vie chrétienne, particulièrement pour tout pénitent. C'est la raison pour laquelle vous trouverez sur le site  des articles qui (je l'espère) vous aideront à mûrir vos réflexions afin de vous lancer dans cette voie.

Bonne écoute ! 

Nous avons vu le mois précédent que Marie-Madeleine était reconnue par l'Église comme le modèle des pénitents. Certains Pères et Docteurs de l'Église l'appellent également l'apôtres des Apôtres ; titre qui lui échoit depuis le matin de Pâques, lorsque le Christ ressuscité lui confie la mission d'aller annoncer aux Apôtres sa Résurrection et son Ascension.

Nous allons voir dans cet épisode que ce titre d'apôtre des Apôtres fait également de cette immense sainte, l'allégorie de l'Église. Non pas en tant qu'institution, mais en tant que peuple de Dieu. En nous appuyant sur tous les passages des Saintes Écritures qui parlent de Marie-Madeleine, nous verrons que sa vie illustre celle de ce peuple ; du moins, ce qu'elle doit être pour chaque Chrétien. Cet épisode, extrêmement riche, vous dévoilera également le lien qui existe entre Marie-Madeleine et la véritable Église du Christ…

Bonne écoute !

Marie-Madeleine, la femme aux larmes et au parfum, est reconnue par l'Église comme modèle des pénitents. Mais qu'est-ce que la pénitence ? Aujourd'hui, cette notion nous paraît dépassée, obsolète presque puisqu'on entend partout qu'« on ira tous au Paradis »… En sommes-nous bien sûr ?

Nous verrons dans cet épisode, à travers la conversion de Marie-Madeleine, en quoi consiste la pénitence. Nous verrons surtout qu'elle est bien éloignée de tous les clichés diffusés par les ennemis de la Foi pour la discréditer ! Et pourquoi la discréditent-ils ? Parce qu'elle est le premier pas de la conversion, et la conversion est la porte d'entrée du Royaume des Cieux. Alors oui ! il est capital de comprendre ce que cette notion signifie et ce qu'elle implique.

Bonne écoute !

On commence par une émission dense, mais ô combien consolante !

Souvent les commentaires traditionnels des Saintes Écritures nous rappellent combien nous sommes pécheurs. Et c'est, hélas, vrai ! Mais si on s'arrête là, on se décourage très vite. Pourtant, nombreux sont les messages d'espérance dans les Évangiles. La résurrection de Lazare en est l'expression la plus saisissante.

En première approche, cette résurrection est l'allégorie de la renaissance du pécheur que le Christ est venu manifester aux Hommes. Mais cet épisode bien singulier va au-delà de ce simple symbole, il est chargé d'enseignements que les commentateurs traditionnels nous délivrent, notamment saint Augustin et l'abbé Bourdaloue – célèbre prédicateur du XVIIe siècle officiant à la cours du Roi. Vous constaterez, à travers cette émission, que ces enseignements sont bien éloignés d'une morale culpabilisante et doivent être, au contraire, une source d'espérance ; particulièrement pour nous, aujourd'hui, où tout enseignement, toute morale et surtout toute espérance se sont effondrés.

La grande particularité de cet épisode est qu'il s'adresse à la fois à ceux qui sont dans l'habitude du péché et qui veulent en sortir, mais encore, à ceux qui souhaitent extraire des personnes de ces mauvaises habitudes. C'est une excellente porte d'entrée dans la richesse de cette doctrine qui a fait la gloire passée des peuples chrétiens.

Bonne écoute ! 

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Rapide présentation de mon travail et de la raison d'être de ce podcast.