LA MORT COMME UN DÉBUT (1/7)

Elles ont eu l’audace de franchir les portes de l’invisible. De l’autre côté, l’inconnu, le vertige, puis
la mise en mouvement. Vers quoi ? Telle est la question.  

Un fœtus brindille, deux petits qui attendent d’être nommés, un jumeau fantôme. Quand les bébés perdus laissent une trace et réclament leur place.   

Elles ont fui l’ennui, la maltraitance ou la différence sociale. Quand l’évasion se transforme en quête de soi.  

 Mais pourquoi je ne me souviens de rien ? Je sais qu’il y a un truc enfoui, mais quoi ?
Comment les souvenirs gommés invitent à descendre au fond du puits pour y trouver ce qui doit être révélé.   

Un jour, poussées par une force invisible, l’une s’est mise à faire tourner un pendule, une autre à créer un jeu de cartes et la 3e à écrire un roman. Quand l’objet devient expérience.  

Une correspondance avec des défunts, un stylo qui se met à écrire tout seul, un récit à quatre mains… Et si l’écriture permettait de voir ce qui se trouve derrière la porte ?

Une amie d’enfance qui succombe, un père qui s’éteint dans vos bras, un bourreau qui se tire une balle en plein coeur. Et la mort devient libération.