Laurent Bataille et Guillaume de Seynes

 Jeune père de famille et officier de marine profondément patriote et  républicain, Honoré d’Estienne d’Orves rompt avec son état-major et  rejoint le général de Gaulle à Londres dès les premières heures de la  Résistance. Ce Compagnon de la Libération incarne toute une idée de la  Résistance française. 

Successivement animatrice biblique pour  l’église protestante en France, enseignante au Nicaragua, directrice  du centre œcuménique d’Agape à Rome et coordinatrice d’une formation  interculturelle de prédicateurs laïcs pour les églises vaudoise et  méthodiste en Italie, Corinne Lanoir assure désormais la fonction de  maître de conférences en Ancien testament et hébreu à l’Institut  Protestant de théologie.
Parmi ses nombreux livres, on citera Une femme étrangère, lecture du livre de Ruth (éd. Oliviétan) et les récents Le livre de Jonas (co-écrit avec Françoise Smyth Florentin éd . Labor et Fides) et Femmes fatales, femmes rebelles, Figures féminines dans le livre des Juges (éd . Labor et Fides).

Le cycle 2024 aura pour thème Exils, Arrachement et Renouveau. Comment l’exil peut-il être, au-delà de la souffrance initiale d’un arrachement subi, source de transformation, moyen d’une nouvelle expression, d’une forme de résurrection dans un présent où se frayer une place relève d’un combat acharné ? Si le mot « réfugiés » sert aujourd’hui (comme hier) à distinguer et stigmatiser une catégorie de personnes, c’est au prix de l’oubli de la dimension universelle de l’exil. « En vérité, nous sommes tous des mendiants », aurait dit Luther peu avant sa mort.
Professeur des universités en anthropologie à l’Inalco, spécialiste de l’exclusion sociale en Inde et au Brésil, chercheuse au CNRS et psychologue clinicienne à l’hôpital Avicenne (Bobigny) depuis 2010, Marie-Caroline Saglio-Yatzirmirsky a publié plusieurs ouvrages sur les bidonvilles dans les mégapoles indiennes et brésiliennes et un roman Bombay (éd. Serge Safran). Ses récentes publications articulent anthropologie et psychologie, et portent sur l’exil, le trauma et la culture : La voix de ceux qui crient, rencontre avec des demandeurs d’asile (éd. Albin Michel), Violence et récit. Dire, traduire, transmettre le génocide et l’exil (éd. Hermann). Elle a récemment coordonné avec Élise Pestre un important numéro de la revue Recherches en psychanalyse, intitulé Le refus de l'étranger. Migrations, discours, exclusions (n°34, 2022)

 Le cycle 2024 aura pour thème Exils, Arrachement et Renouveau. Comment l’exil peut-il être, au-delà de la souffrance initiale d’un arrachement subi, source de transformation, moyen d’une nouvelle expression, d’une forme de résurrection dans un présent où se frayer une place relève d’un combat acharné ? Si le mot « réfugiés » sert aujourd’hui (comme hier) à distinguer et stigmatiser une catégorie de personnes, c’est au prix de l’oubli de la dimension universelle de l’exil. « En vérité, nous sommes tous des mendiants », aurait dit Luther peu avant sa mort.

Professeur des universités en anthropologie à l’Inalco, spécialiste de l’exclusion sociale en Inde et au Brésil, chercheuse au CNRS et psychologue clinicienne à l’hôpital Avicenne (Bobigny) depuis 2010, Marie-Caroline Saglio-Yatzirmirsky a publié plusieurs ouvrages sur les bidonvilles dans les mégapoles indiennes et brésiliennes et un roman Bombay (éd. Serge Safran). Ses récentes publications articulent anthropologie et psychologie, et portent sur l’exil, le trauma et la culture : La voix de ceux qui crient, rencontre avec des demandeurs d’asile (éd. Albin Michel), Violence et récit. Dire, traduire, transmettre le génocide et l’exil (éd. Hermann). Elle a récemment coordonné avec Élise Pestre un important numéro de la revue Recherches en psychanalyse, intitulé Le refus de l'étranger. Migrations, discours, exclusions (n°34, 2022)

 Le cycle 2024 des conférences du foyer de l’âme aura pour thème Exils, Arrachement et Renouveau. Comment l’exil peut-il être, au-delà de la souffrance initiale d’un arrachement subi, source de transformation, moyen d’une nouvelle expression, d’une forme de résurrection dans un présent où se frayer une place relève d’un combat acharné ? Si le mot « réfugiés » sert aujourd’hui (comme hier) à distinguer et stigmatiser une catégorie de personnes, c’est au prix de l’oubli de la dimension universelle de l’exil. « En vérité, nous sommes tous des mendiants », aurait dit Luther peu avant sa mort. 

Directrice de recherche émérite au CNRS et militante du droit à l'immigration en France, Catherine Wihtol de Wenden est docteure en science politique et spécialiste des migrations internationales. Juriste et politiste, elle a mené de nombreuses enquêtes de terrain sur les relations entre les migrations et la politique en France. Ses recherches comparatives portent sur les flux, les politiques migratoires et la citoyenneté en Europe et dans le monde. Elle est l’auteure de très nombreux ouvrages sur l’immigration, dont un Atlas des migrations : un équilibre mondial à inventer (éd. Autrement), et plus récemment L'Immigration. Découvrir l'histoire, les évolutions et les tendances des phénomènes migratoires (éd. Eyrolles).

Laurent Bataille est le Président du Groupe Poclain. Il a été Président des Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens.

Guillaume de Seynes est membre de la Direction Générale du Groupe  Hermès. Il est administrateur de la Fondation du Protestantisme et  conseiller presbytéral de Pentemont-Luxembourg.