Le bijou comme un bisou #111 La marguerite joaillière

Parce que chaque semaine qui commence est un nouveau départ j’avais envie de vous lire une histoire alors je vous propose le bijou comme un bisou du dimanche soir.

cet épisode a été enregistré cette été où comme souvent j’ai profité de mes vacances pour rendre visite aux joailliesr . Cette fois je vous emmène à Avignon à la rencontre de Jean-Jacques Richard.

Maitre Artisan Joaillier, ancien président de la FNAMAC, Expert judiciaire en gemmologie et joaillerie sollicité par tous les services patrimoines des Maisons et les maisons de ventes aux enchères, il est le créateur du célèbre blog bijoux et pierres précieuses ou jeanjacquesrichard.com qui prône « La vraie histoire de la Joaillerie, débarrassée des storytellings des publicistes ».

Il est l’auteur de "Georges Le Turcq, un grand joaillier de l’art nouveau français", "Renée Rachel Van Cleef, l'oubliée de la place Vendôme" et "L’Histoire des Van Cleef et des Arpels".

Il a aujourd’hui 81 ans et nous partage, à travers son histoire, plus d’un demi siècle de l’histoire de la joaillerie. Il nous raconte, la FNAMAC, la réforme du poinçon de la garantie, la naissance des cahiers de tendances, ... Il nous partage ses recherches passionnées de l’histoire de maisons de joailleries.

Je suis Anne Desmarest de Jotemps et je donne une voix aux bijoux chaque dimanche. Et si vous aussi vous avez envie de faire parler vos bijoux et votre Maison je serai ravie de vous accompagner pour réaliser votre podcast de marque ou vous accueillir en partenaire dans mes podcasts natifs.

J’émets en alternance sur ce podcast le bijou comme un bijou mais aussi sur le podcast thématique Il était une fois le bijou, et Brillante, le podcast des femmes de la joaillerie alors je vous donne RDV dimanche et n’oubliez pas de vous abonnez pour savoir où écouter votre histoire de bijou.

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Je vous souhaite une jolie semaine et plein de bisous comme un bijou.

Tout d’abord je voudrais vous remercier pour vos écoutes et votre fidélité. Grace à vous mes podcasts natifs Il était une fois le bijou, le bijou comme un bisou et brillante ont réuni autant de fans que le spectacle à guichet fermé de DJ Snake au Parc des Princes en 2022. et je ne vous cache pas que cela me réjouit.

Ces dernières années ont été complexes et la paix n’est pas partout revenue, alors aujourd’hui plus que jamais il faut se féliciter des victoires grandes ou petites que l’on obtient avec notre travail et nos créations. Et je n’ai pas peur de dire que je suis fière de vous avoir convaincu que le bijou et le savoir faire se racontent et s’écoutent.

Cette année je vais donc me donner un nouveau défi, celui de vous convaincre d’intégrer le podcast dans votre stratégie de communication. Et non seulement de réaliser des partenariats avec mes podcasts natifs mais aussi et surtout de créer pour vous, clé en main, votre podcast de marque, la radio de votre Maison. Alors mon deal de 2024 sera de faire naître avec vous, et pour vous la 1e agence de podcasts spécialisée dans la joaillerie, le bijou, le savoir faire d’excellence et le luxe.

Comme Marie Curie je me dis « La vie n’est facile pour aucun d’entre nous. Mais quoi, il faut avoir de la persévérance et surtout de la confiance en soi. Il faut croire que l’on est doué pour quelque chose, et que, cette chose il faut l’atteindre coûte que coûte. »

Et vous, quel est votre défi pour 2024 ? racontez le moi sur les réseaux et ensemble on se dit : Mazal

musique : Life Facts and Reality - Kalfayan & Rodescu Kosinus

Avant 11h la place Vendôme n’est pas ouverte au public alors l’ambassadrice de Boucheron vient m’accueillir à une entrée discrète. Je traverse l’espace vente et l’ascenseur feutré m’emmène au milieu des ors des appartements historiques du 26 place Vendôme. 

Surprise !

Un ring occupe toute la pièce, les mannequins y dansent. Ils sont vêtus de jean blanc et de couleurs fortes bleu turquoise, rouge escarboucle, vert émeraude, violet améthyste, bleu tanzanite. Cette jeunesse, cette fraicheur, en un mot cette joie !

Claire Choisne la Directrice des Créations, étonne la place Vendôme par ses innovations et cette fois y ajoute une bulle de fantaisie joyeuse et détachée des codes.

Elle s’est inspirée du mouvement Menphis. Un collectif fondé à Milan en 1980 où les artistes veulent marier l’inassociable : les couleurs du Pop Art et les matériaux chics, le kitch et des laminés plastiques. 

Dans cette collection « More is More », la pièce TIE THE KNOT exprime complètement cet esprit Menphis. C’est un noeud en magnesium teinté noir par cataphorèse et bioacétate rouge vif.  Complétement inédit en joaillerie le magnesium est 30% plus léger que l’aluminium et d’une densité 10 fois plus légère que l’or, sur le bijou il est serti de fines lignes de diamants ce qui est un défi car on ne peut souder sur cette matière. 

Le bio acetate est fabriqué à partir de pâte de bois et de fibres de coton, il est durable, très léger et permet toutes les couleurs.

Au final le bijou en trompe l’oeil comprend 200 pièces, mesure 29 cm et ne pèse que 94 grammes et il se porte en broche comme en bijou de cheveux.

Digne d’un super héros de bande dessinée, JUST AN ILLUSION est un collier XXL en titane et or blanc qui repose complétement sur le torse et les épaules. Il est constitué d’anneaux dessinés qui donnent l’illusion du bombé. Ils sont coloriés en bleu au laser puis le noir et le blanc sont en Hyceram qui composée à 60% de céramique et à 40% de polymère, ce qui en fait un matériau très léger et particulièrement résistant. Ils s’alternent avec d’autres, pavés de diamants, de grenats mandarins Spessartites, sertis de cristal de roche.

Les pièces maison iconiques réinterprétées :

Le collier Point d’interrogation et la bague parfum ONCE IN A BLUE MOON rendent hommage à la Tanzanite de 5,28 carats sur le collier et de 33,15 carats pour la bague. La surprise : le volume est une illusion graphique créé par la laque et le diamant dans le collier et sur la bague par la forme d’un cabochon à la taille si singulière qu’on le dirait vu de profil.

Dans les bracelets PUISSANCE QUATRE, le motif Clou de Paris est en résine colorée et s’alterne avec le motif Grosgrain en aluminium 8 fois plus léger que l’or mais quasi impossible à sertir. Alors bien sûr la Maison a serti un bracelet de 134 diamants et un autre de 200 !

Les broches icones devenues HIT THE ROAD JACK sont en version magnésium et illuminées de résine bleue, jaune, verte, rouge où les lignes de diamants et laque noire architecturent des structures graphiques forte et ludiques.

J’ai vraiment aimé les DO NOT IRON des broches précieuses qui recréer les patchs thermocollants de ma jeunesse mais en gemmes. Il y a une vague de Hokusai, un Jack, le chat Wladimir, un hortensia, une cigale et ma préférée : la Pensée. 

Mais ce que j’ai adoré c’est la pièce IN THE POCKET. Avec la pièce AN APPLE A DAY, elle forme une parure insolite. Mais une poche comme bijou est vraiment extraordinaire. Elle est en titane montée sur du strech pour être toute souple et elle s’adapte au vêtement par une partie aimentée.  L’idée que plus que décorer le vêtement, la pièce de vêtement soit bijou me réjouit beaucoup. Je trouve profondément ludique de changer de tenue et de garder la poche tout en choisissant sa position comme je l’entend. 

More is More, vraiment !

Auteure et Production : Anne Desmarest de Jotemps @iletaitunefoislebijou

Musique : Precious Swirl Instrumental Davoli 

Parce que chaque semaine qui commence est un nouveau départ j’avais envie de vous lire une histoire alors je vous propose le bijou comme un bisou du dimanche soir.

Avez-vous déjà pensé à vous reconvertir en joaillerie ? On le sait les ateliers cherchent aujourd’hui des volontaires. Vous vous dîtes peut être que s’aurait été bien, avant, plus tôt. Chez FG Manufacture une Académie permet la reconvertion en joaillerie. Ecoutons Aurélien, Baptiste, Faouzia, Florence, Sandra, Sophie. Elles et ils étaient plombier-chauffagiste, professeur de danse, petite main de la haute couture, conseiller de vente ou assistante administrative et maintenant elles et ils sont joailliers.

On ne va pas se mentir, créer cette académie et changer de métier ce n’est pas magique. Alors bien sûr j’ai cherché à comprendre la recette de cette FG Académie qui en 5 ans est passée de l’accueil de jeunes à l’accompagnement de reconversion. Et comme dans ce métier on apprend tout le temps, allez savoir jusqu’où iront les envies de ceux et celles qui ont changé de métier pour entrer en joaillerie.

Voici leurs histoires de reconversions en joaillerie à l'Académie FG Manufacture.

Je suis Anne Desmarest de Jotemps et je donne une voix aux bijoux chaque dimanche. Et si vous aussi vous avez envie de faire parler vos bijoux et votre Maison je serai ravie de vous accompagner pour réaliser votre podcast de marque ou vous accueillir en partenaire dans mes podcasts natifs.

Nos prochains RDV seront sur le podcast thématique Il était une fois le bijou, en alternance avec ce podcast Le Bijou comme un bijou et aussi le podcast Brillante.

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Je vous souhaite une jolie semaine et plein de bisous comme un bijou.

Musique : Allan Deschamps - 0 Le Sign

ingénierie du son : Les Belles Fréquences 

En matière de bijou serpent je pense au bracelet serpent flexible de Sarah Bernhardt dessiné par Mucha et créé par Fouquet en 1898 pour son rôle de Médée dont je vous ai parlé dans l’épisode 53. La tête du serpent est sertie d’une mosaïque d’émail, d’opales, de rubis et de diamants et repose sur le dos de la main, le corps du serpent s’enroule autour du poignet et la queue remonte sur le bras. Il se relie par des chaînes à un autre serpent en anneau de doigt, la tête tournée pour faire face à celle du bracelet. Ce bijou appartient aujourd’hui à la collection permanente du musée Alphonse Mucha.

Si vous aimez les bracelets serpents anciens, j’ai repéré chez Gorky Antiquité   un bracelet flexible du Second Empire en or jaune au yeux de rubis avec un diamant serti clos sur la tête et qui sort sa mignonne langue bifide.

En Haute Joaillerie ma pièce préférée est l’Hypnotic Emerald de la collection Magnifica de Bulgari. Particulièrement réputée pour la création de bijou serpent depuis le premier modèle appelé Serpenti en 1948 et qui était un bracelet-montre, cette Maison décline le serpent, de la joaillerie à l’horlogerie jusqu’à la maroquinerie. La pièce dont je vous parle, dont la réalisation a nécessité 1 800 heures de travail, est en platine, pavée de diamants taille brillant et baguette
et de cabochons d'émeraudes. Et la pierre de centre est un très exceptionnel cabochon d’émeraude colombienne de 93,83 carats. Ce collier sensationenl a été porté, magistralement,
par l’actrice Zendaya à la Mostra de Venise en 2021.

En joaillerie j’ai toujours aimé les serpents de Sylvie Corbelin, parce qu’ils sont toujours gentils, voluptueusement lovés autour du doigt, souvent en or noici pour faire ressortir les détails d’or jaune, les diamants et les yeux de rubis.

Olivier Grammatico, le fondateur de Cameo Paris réalise dans son atelier parisien des bijoux inspirés de la nature et entièrement sur mesure, il a une tendresse particulière pour les serpents et en crée souvent, tout fin à simple ou double enroulement et serti de saphirs et stavorites, ou comme en mouvement en or noirci diamanté escaladant une rose en corail parée d’un coccinelle et progressant vers une pomme en perle, ou encore mystérieux émaillé de vert et lové autour d’un saphir cabochon bleu intense. J’aime tout ses serpents ! Mais j’affectionne celui aux yeux verts perçants qui s’enroule sur le doigt, en or jaune, tout tacheté de diamants de couleur et pour la vignette du podcast j’ai choisi de vous montrer le plus estival, celui en or et diamants blancs qui traverse de part en part une mer de turquoise.

Parmi tous les serpents bijoux que présentent très souvent Sonia Esther Soltani, la rédactrice en chef du Rapaport que je vous ai fait découvrir dans le podcast Brillante, je craque pour le serpent ear-cuff de Clio Saskia. La queue arrive sur votre tempe et se pose au bord de l’oreille autour d’un saphir, puis le corps s’élance autour de l’oreille et la tête réapparait vers l’os de la machoire avec, dans sa gueule d’or, un saphir retenu par les crocs. Cette créatrice britannique travaille son bestaire en mouvement. Dans un autre pièce serpent, la tête toujours dardée et ouverte, aux crocs enserrants la gemme, se pose sur votre index et regarde en direction de l’ongle, puis le corps passe sous le doigt, réapparait sur le majeur et l’annulaire et finit sous l’auriculaire d’où l’extrémité de la queue remonte. Le bijou est fin et graphique et c’est surtout une jolie recherche qui dépasse la bague pour être un bijou de main.

Enfin j’ai été intriguée par les « bijoux méchants » de la créatrice canadienne HornyCatJewelry. Elle a créé un « lip cuff » que l’on peut choisir en argent ou en or blanc ou rose de 10, 14 ou 18 carats. Le fin serpent, est posé, délié, comme sur une branche qui est votre lèvre inférieure. Cet étrange serpent en morsure charnelle n’est pas un piercing c’est un bijou de lèvre dont le symbole serpent souligne étrangement la sensualité du baiser. 

Parce que chaque semaine qui commence est un nouveau départ j’avais envie de vous lire une histoire alors je vous propose le bijou comme un bisou du dimanche soir.

A GemGenève j’ai rencontré Fred Fa, un joaillier Belge qui raconte sa passion joaillière à travers un bestiaire coloré et souvent articulé.

Il dessine ses animaux-bijoux au stylo comme une bande dessinée et crée un bestiaire auquel on s’attache car il aime que ses animaux, petits ou grands soient sympathiques.

Il travaille le mouvement alors il met un point d’honneur à ce que le bijou puisse être admiré, autant par les autres que par son porteur, ou crée des mécanismes pour que l’animal soit articulé.

Ainsi les Papillons s’enroulent sur une manchette en diamant soulignée de jade noir.

Le fin Cobra d’or rose darde sa jolie tête aux yeux de tourmaline paraïba et peut fermer sa bouche en cachant ses crochets.

Le Singe sourit en câlinant le doigt qu’il enserre de son corps de saphir orange souligné de diamant sur un or rhodié noir. 

La Salamandre grimpe en broche et dresse ses yeux de cabochont rubellite scintillant sur sa peau de stavorites.

Quand au Toucan, ma pièce favorite, il luit d’un camaïeu de saphirs jaunes à orangés sur or rhodié noir et peut, d’une pression, ouvrir son bec où roule 3 graines de grenades précieuses en rubellite.

Un bestiaire exotique tout en clin d’oeil joaillier.

Merci d’avoir écouter cet épisode.

Je suis Anne Desmarest de Jotemps et je donne une voix aux bijoux chaque dimanche. Et si vous aussi vous avez envie de faire parler vos bijoux et votre Maison je serai ravie de vous accompagner pour réaliser votre podcast de marque ou vous accueillir en partenaire dans mes podcasts natifs.

Je vous retrouve la semaine prochaine sur ce podcast, avant de vous donner RDV le dimanche suivant sur le podcast Il était une fois le bijou pour un autre univers de GemGeneve. Et
nous nous retrouverons sur le podcast Brillante le 16 juillet.

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Je vous souhaite une jolie semaine et plein de bisous comme un bijou.

Sound design : Alice Krief - Les Belles Fréquences

Musique : Allan Deschamps - 0 Le Sign 

Parce que chaque semaine qui commence est un nouveau départ j'avais envie de vous lire une histoire alors je vous propose le bijou comme un bisou.

Le 2 juin commence la nouvelle exposition de l'Ecole des Art Joailliers "Un Art nouveau métamorphose du bijou 1880-1914"  et j'ai eu la chance d'avoir au bout de mon micro, en avant première, Rossella Froissart, Directrice d'Etudes à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes et commissaire de cette exposition.

Elle nous raconte cette époque et les nouvelles envies des artistes : l'attrait our la nature, le besoin d'élargir la clientèle, le souci de créer des bijoux différents et plus accessibles. Elle narre la symbolique, sa mystique noire et sa fascination pour le saphisme.

Puis bien sûr on parle bijoux : les épingles à cheveux inspirées du goût pour le japon et célébrant la chevelure féminine, les plaques de cou dont le graphisme doit s'épurer à l'extrême et qui annonce le vertige du décolleté, les devants de corsage plus classique et très haute joaillerie. 

Elle nous décrit les bijoux et les objets qu'elle aime dans cette exposition. Les techniques comme la gravure du verre, l'émail plique-à-jour ou la marqueterie d'opale. En point d'orgue le magnifique pendentif "nymphe des mers" de Fouquet qui est présent dans l'exposition et sur l'affiche.  

J'ai hâte d'y aller, allons-nous nous y rencontrer ?

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Musique : Allan deschamp - 0 Le Sign, Debussy - Arabesque N°1

Because each week that starts is a new beginning I wanted to read you a story so I propose you the jewel like a kiss of Sunday evening.

For this podcast I have the chance to be on the Gemgeneve show and as I know you like different things I found you a jeweler really surprising. She comes from Australia, she works in London and do you know what she does? She transforms the things you put your whole life into jewels. You guessed it and yes: it's your cell phone, your computer turned into a new sentimental jewel. The Brand is called Oushaba and her name is Gillian Carr. 

The idea came to him during the confinement. Cell phones and computers became the link between people, between families. These machines are the essential elements of human relationships as an extension of their personality and affections. And as there is gold in electronic components, it seemed natural to her to transform them into jewelry.

His collection is therefore created from recycled gold and recycled gems. And these jewels respect a sustainability approach. You can come with your broken or obsolete cell phone and computer and Gillian will create a unique piece of jewelry with gold, silver and the gems you choose. Often we don't see right away that these are electronic components which makes the jewelry unique.

The collection is unisex with necklace and pendant, bracelets, rings and earrings. Gillian uses cables, chargers, USB keys, electronic chips, pluggers and surrounds of precious metal, emeralds, sapphires, rubies or diamonds.

In your cell phone there you have all your life. So these electronic elements became precious because they symbolize today a different and very strong link between the people and these machines like the sentimental jewels of the XIXIst century.

To see them I put you this link oushaba.com 

I am Anne Desmarest de Jotemps and I give a voice to the jewels every Sunday. And if you also want to talk about your jewelry and your House I will be happy to accompany you to make your podcast brand or welcome you as a partner in my native podcasts.

Our date on the Brillante podcast will be May 21. And I'll see you the following week on this podcast.

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I wish you a nice week and lots of kisses like a jewel.

musique : Allan Deschamps, 0 Le Sign

production : Anne Desmarest de Jotemps, Il était une fois le bijou

En joaillerie, la bague marguerite est une institution. L’histoire raconte qu’elle vient de Madame de Pompadour. Jeanne-Antoinette Lenormant d’Etiolles, née Poisson, fait sa première apparition à Versailles en février 1745 à l’occasion d’un bal masqué. Le roi est immédiatement captivé. Madame a une origine bourgeoise, le roi n’en a cure. Il lui offre le domaine de Pompadour, avec le titre de Marquise. En 1746, Louis XV donne à la marquise de Pompadour une autre parcelle d'environ six hectares dans le Parc de Versailles, au lieu-dit "Les
Quinconces". Elle y fait construire sa demeure et 3 jardins : le jardin français, le jardin fruitier et le jardin botanique. Ce domaine fleuri l’inspire et lui donne envie d’une bague en forme de fleur. Alors le roi lui offre une bague ornée d’un imposant saphir central oval, entouré de diamants. La bague marguerite était née.

Dans les bagues marguerite célèbres, la bague de fiançailles de Kate Middelton a remis au goût du jour cette classique forme joaillière. Elle avait tout d’abordé té offerte par le Prince
Charles à Lady Diana. A sa mort ses enfants avait conclu un accord : le premier à se marier hériterait de la bague. C’est donc William qui l’a offerteà Kate pour ses fiançailles. Cette bague en or blanc créée par Garrard, le joaillier de la Couronne, se compose d’un magnifique saphir
ovale de 18 carats et d’un entourage de 14 diamants blancs. Lors de sa création elle aurait
couté environ 30 000 livres britanniques et vaudrait aujourd’hui 10 fois plus.

En vintage, la Diorette créée par Victoire de Castellane est une mignonne marguerite en émail sur or avec une goutte de rosée de diamant. Dans les grosses bagues de la collection la marguerite se mariait aux autres fleurs, abeille et papillon pour entourer la pierre de centre.

En 2015 pour célébrer ses 40 ans, la maison Poiray a créé une collection Haute Joaillerie intitulée Flower Poiray qui décline une multitude de marguerites blanches ou colorées. La bague, véritable masterpiece reproduisait l’éclosion de la fleur grace à des pétales articulés. Aujourd’hui encore Poiray propose une marguerite joaillière en or jaune ou blanc, aux pétales diamantées et coeur de saphir jaune.

Chez Damiani, les marguerites naissent en juillet avec la première création que Silvia Damiani a présenté à la Digital fashion week de Milan de 2017. Cette fleur avait été mise à l’honneur par le fondateur de la Maison, Enrico Grassi Damiani dans une création en l’honneur de la reine Marguerite de Savoie. Depuis, chaque année, la marguerite se réinterprète en joaillerie ou haute joaillerie, en solo en bouquet, en diamant blanc sur monture immaculée ou sur or rose avec pierre de couleur et précieux feuillages printaniers. Il y a même une montre à secret dont le cadran se cache sous une marguerite.

La marguerite de Gemmyo haute joaillerie est flamboyante avec un coeur d’opale de feu de 4,54 carats entourés de spinelles roses tanzaniens « désappairés ». Pièce unique cette Mad Marguerite n’est actuellement plus en vente mais encore sur le site alors peut être que si vous insistez la Maison pourra vous la créer sur mesure. 

Toute simple chez Coscolla, la marguerite est en nacre au coeur de diamant sur or rose. une interprétation romantique et discrète par ce joaillier familial établit à Pau.

Je ne parle pas souvent de montres mais je pouvais pas ne pas parler de La Margot de Christophe Claret. Cette 1e montre à complication féminine intègre un ingénieux dispositif permet de reproduire le jeu de la marguerite. D’une simple pression à 2h, la montre s’anime et un ou 2 pétales de titane et laque blanche disparaissent sous le pistil de citrine. A la fin du jeu, le verdic s’annonce dans une fenêtre à 4h. Une pression et tous les pétales réapparaissent. Au dos, le boitier indique la couleur des sentiments avec une marguerite en or ornée de 8 pierres de couleurs qui s’animent autour d’un coeur laqué de rouge. Une merveille de marguerite horlogère. 

 D’un coup, comme ça, j’ai pensé au papillon. Une envie de beau temps et de légèreté. La sensation d’être à l’aube de nouveaux défis et d’aspirer à un autre liberté. Je suis sure que ça vous parle. Et le papillon incarne tout cela, ce n’est pas étonnant que l’on en trouve tant en joaillerie !
Peut être parce que ces lépidoptères sont intimement liés à l’histoire du monde car le fossile de papillon le plus ancien vient du jurassique il y a quelques 190 ou 201 millions d’années. A bien y réfléchir il a tout de l’animal mythique. Et en plus c’est un insecte à métamorphose complète car son cycle biologique est composé de 4 stades distincts : œuf, chenille, chrysalide et papillon. C’est pourquoi le papillon est aussi un symbole de métamorphose et un symbole d’amour et de renaissance. 

En joaillerie, le papillon est un symbole tellement utilisé que je ne savais lequel choisi pour vous en parler. Que ce soit une traduction graphique française de Sara Bran à Van Cleef, d’Edéenne à Callistoréa ou un design plus asiatique comme récemment ceux de Wallis Hong. 

Ce que j’admire chez Sara Bran est évidemment l’extraordinaire travail en dentelle de ses bijoux qu’elle réalise intégralement à la main à la scie bocfils. Le modèle du papillon se prête magnifiquement à la démonstration de sa virtuosité. Que ce soit en vue de profil avec perle ou à plat avec rangées de diamants centrals et opales sur des ailes doublées en volume la dentelière sur or exprime tout son savoir faire d’exception.

Chez Van Cleef & Arpels, le papillon s’envole depuis 1906 sous toutes ses couleurs. En haute joaillerie par exemple, le collier « Envolée d’été » tout en diamants se parent de clips détachables dont le papillon en saphirs jaune, grenats spessartites, spinelles noirs, onyx et diamants sur or blanc.  En joaillerie c’est la collection 2 papillons qui m’attire l’oeil avec ses bagues entredoigts au corps de diamant navette où toutes les ailes conjuguent les matières : or jaune et or blanc, diamants et saphirs jaunes, turquoise et lapis lazuli.

D’ailleurs si vous êtes plutôt délicatement discrète, le papillon de Callistoréa est pour vous. Juste du diamant, en taille navette pour les 4 ailes. Si léger que l’on peut les cumuler sans façon en collier, bague et boucles d’oreille.

Chez Edéenne, le papillon symbole sa transformation en joaillière alors il est de toutes les collections. En collier, pendant, ouvert ou transformable. J’ai toujours adoré sa bague Quatuor Butterflies Ring qui pare toute la main de cette envolée de légèreté. Je me souvient même d’un ensemble extraordinaire où elle avait créé des papillons diamantés en manchette, boucles d’oreille et collier qui s’inséraient dans un tableau mural garni de papillons en trembleuse. C’était une commande spéciale alors il n’y a pas de photos.

Comme il y a énormément de papillons joailliers, je vous invite à m’envoyer les photos de vos bijoux ou de vos réalisations sur les réseaux sociaux d’Il était une fois le bijou, je vous promets de repartager toutes vos stories.

Avant de vous laisser, j’attire votre attention sur les créations de Wallis Hong. J’ai rencontré ce jeune créateur d’origine chinoise, installé à Madrid sur le salon GemGenève. Et comme tout le monde j’ai été fasciné par ses réalisations en titane. Ses bijoux sont des sculptures aériennes et organiques dont le graphisme est cohérent avec les circonvolutions extrèmement techniques propres aux bijoux asiatiques. Il a créé 2 broches « Ethereal Butterfly ». J’ai choisi l’une d’entre elles pour la vignette de ce podcast qui figure un papillon en plein vol en titane bleu saupoudré de diamants comme de la rosée précieuse. Je vous monterais l’autre sur instagram, c’est un papillon posé dont les ailes délicates sont complètement ajourées et les joailliers savent combien ce matériau est dur, ce qui fait de cette somptueuse pièce une exception joaillière.