Le choc des structures.

Pourquoi l'usage des appareils électroniques est-il interdit à bord des avions ? Parce que les champs qu'ils produisent sont susceptibles de perturber les systèmes de bord. Ainsi, pour protéger les avions contre le risque électromagnétique, l'Onera a conçu une plate-forme de simulation coopérative unique au monde.

Les caméras de nos smartphones vont-elles évoluer et voir un jour dans l’infrarouge ? C’est probable. On le devra alors pour partie au projet Témoin qui vise à rendre ces caméras infrarouge toujours plus compactes, peu énergivores et meilleur marché.

Comment rendre les automobiles plus légères pour réduire leurs émissions de CO2 ? Grâce aux matériaux composites déjà employés dans l'aéronautique. Cela fait 30 ans que l'Onera développe son expertise dans la conception de ces matériaux légers et performants, mais difficiles à mettre en œuvre.

Pour la première fois en Europe, un laboratoire peut opérer de multiples capteurs optiques et radars simultanément sur un site en le survolant depuis un avion. Et croiser ces données grâce à ses capacités informatiques dédiées. De quoi faire évoluer l'analyse urbanistique, la surveillance de grandes infrastructures ou même la prospection pétrolière.

Sans optique adaptative, pas de galaxie, de planète, ni de nuage interstellaire : nos télescopes terrestres verraient flou ! Cette technologie permet en effet de supprimer les déformations dues à la traversée de l'atmosphère par la lumière. Née pour les besoins de la défense et de l'astronomie, elle investit aujourd'hui des domaines de la société comme la santé et les télécommunications.

Comment s'assurer qu'un nouvel avion, un nouvel hélicoptère résistera à l'impact d'un oiseau ou même à un crash? Grâce à la tour de crash de l'Onera, un moyen d'expérimentation unique en Europe, où les ingénieurs étudient la destruction de structures.

Imaginez un avion portant une fusée. Et imaginez que cette fusée soit destinée à envoyer des satellites dans l'espace. C'est le concept original auquel l'Onera s’intéresse en développant un démonstrateur opérationnel, Eole.

Un nombre important de projets d'éoliennes sont aujourd'hui à l'arrêt. En cause, les perturbations qu'elles entraînent sur les radars de la météo, de la défense ou de l'aviation. Pour résoudre ce problème du secteur de l'énergie, l'ONERA a mis en oeuvre son savoir-faire en matière de radar accumulé depuis des décennies dans le domaine de la défense.

Les superalliages sont étonnants : ils supportent des températures de plusieurs centaines de degrés pratiquement sans se déformer. Ils sont d'une importance stratégique puisqu'ils composent 40% de la masse des moteurs d’avions comme celui du Rafale.

Plus discrets, moins chers, complémentaires aux radars actifs dans certains domaines … Les futurs radars passifs, issus d’une technologie développée par l’Onera, présentent bien des avantages. Mais pour en arriver là, il aura fallu un vrai pari de l’Onera sur les ondes numériques et plus de 20 ans de recherches : un challenge réussi !