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    LE TRAIT - Episode 35 - Like an IT Girl !!

    fr-frDecember 09, 2022
    What was the main topic of the podcast episode?
    Summarise the key points discussed in the episode?
    Were there any notable quotes or insights from the speakers?
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    Were there any points particularly controversial or thought-provoking discussed in the episode?
    Were any current events or trending topics addressed in the episode?

    About this Episode

    Like an IT Girl !!

    Pour ce nouvel épisode, nous vous entraînons dans les bureaux de la jeune marque française : « The Socialite Family » pour une conversation rythmée avec Constance Gennari, la fondatrice et Marianne Gosset, directrice générale de la marque. Ce qui frappe au premier abord, c’est l’enthousiasme et la passion qui les habitent toutes deux quand elles évoquent leurs projets pour la marque. Elles ont indéniablement la flamme...

    The « Socialite family » est une vraie success story. Constance Gennari la fondatrice était journaliste quand elle décide de lancer un blog : le site présente d’ailleurs toujours l’intérieur de familles « smart » and « cool ».

    Issue d’une mère française (antiquaire) et d'un père milanais, Constance Gennari a vite été rattrapée par son envie de choisir des objets mais aussi créer, d’apposer sa pâte. Ainsi « The Socialite » est devenu créateur d’objets, inspirés par Constance Gennari devenue entre-temps directrice artistique mais aussi designer...

    Elle nous raconte sa nouvelle vie d'entrepreneuse intrépide.

    Bonne écoute.

    PS : Au cours de cet épisode, on évoque les designers suivants :
    Marcel Breuer (1902-1981), reportez-vous aux épisodes n°1 & 2
    Michel Ducaroy (1925-2009), reportez-vous à l'épisode n°17

    Recent Episodes from Le Trait

    LE TRAIT - Episode 44 - Gilles Clément

    LE TRAIT - Episode 44 - Gilles Clément

    Le goût de la terre avec Gilles Clément

    Jardinier, paysagiste, enseignant, écrivain... Gilles Clément, né en 1943, mène un combat incessant pour la nature et la protection de la diversité. Il porte la conviction qu’il faut cesser de vouloir maîtriser la nature à tout prix et respecter le comportement des espèces. Il a installé à Crozant dans la Creuse en 1977, sa maison « autonome » comme il le raconte dans l’épisode, mais aussi son laboratoire de jardinier. Il défend la dynamique du monde vivant et une intervention humaine limitée, peu ou pas de pesticides ou engrais.
    De formation ingénieur horticole et paysagiste (Institut national d'horticulture et du paysage à Angers), il regrette, en effet, qu’on lui ait appris avant tout « à tuer ». Sa conviction est qu’au lieu de cantonner les plantes dans un lieu précis afin d'organiser une création, le jardinier peut et doit faire plus confiance à la nature et accepter de lui laisser le « champ libre » ; les plantes trouvent naturellement les lieux qui leur conviennent le mieux.
    Il s’est fait connaître notamment par la réalisation du parc André-Citroën à Paris en collaboration avec Allain Provost, paysagiste, Patrick Berger et Jean-Paul Viguier architectes, inauguré en 1992 et l'exposition sur Le Jardin planétaire dont il a été commissaire en 1999 à la Grande halle de la Villette mais aussi avec ses nombreux écrits, œuvre à la fois théorique et littéraire.
    Gilles Clément a, en effet, développé plusieurs concepts dont il nous parle dans cet épisode notamment le « jardin en mouvement » « faire le plus possible avec, le moins possible contre » et le « jardin planétaire » : envisager la planète comme un brassage, un jardin sans mur mais néanmoins fini : les espèces et les gènes doivent circuler.
    La perte de connaissance du monde vivant l’inquiète particulièrement et il continue à s’investir inlassablement auprès des jeunes notamment pour transmettre son message et son goût de la nature et le respect des espèces.

    LE TRAIT - Episode 43 - Signé Pierre Minassian

    LE TRAIT - Episode 43 - Signé Pierre Minassian

    Signé Pierre Minassian

    Une petite cinquantaine, Pierre Minassian, air vif et toujours juvénile, est aujourd'hui l'un des grands noms de l'architecture (il a créé son agence AUM, à Lyon en 1999 seulement). S'attelant à ses débuts à la construction de maisons contemporaines ce qui n'était pas le plus couru à l'époque pour faire carrière, il impose très vite une vision très personnelle, moderne, et pose les fondements de ce qu'il appelle une architecture « vraie » : c'est-à-dire une « vraie » réponse aux problématiques d'un lieu. 

    La signature Minassian est sans conteste une construction qui a cette qualité rare de se fondre parfaitement dans le paysage. Pierre Minassian s'attache particulièrement au respect du site et ne peut concevoir un projet sans étudier minutieusement la topographie et l'implantation. La patte Minassian est aussi liée à l'utilisation de matériaux bruts utilisés pour ce qu'ils sont. Pierre Minassian évoque singulièrement l'importance de la sensation du matériau et l'harmonie de la composition, la fluidité de l'ensemble. Il aime les projets qui ne sont pas forcément de grandes tailles mais qui ont une vertu architecturale. Il nourrit d'ailleurs une vision très ambitieuse de l'architecture à laquelle il prête un sens philosophique. L'âme, l'esprit du lieu sont très importants pour lui dans la conception du projet, un certain onirisme aussi. 

    Diplômé en architecture et urbanisme (Lyon et Liverpool), fils d'architecte et issu du côté de sa mère d'exploitants forestiers, il s'inspire énormément des formes de la nature. On retrouve ces parti-pris dans des projets hors du commun : une maison sur un rocher, sur un lac (réalisée en 2011 et aujourd'hui classée Monument remarquable). 

    Cela ne l'effraye pas mais l'enthousiasme plutôt davantage et on vient le chercher pour cela.

    Un livre retrace déjà son parcours ...

    LIVRE Pierre Minassian Dominique amouroux - AUM Pierre Minassian

    Bonne écoute !

     

    VERBATIM

    J'aime que l'architecture soit une réponse, une réponse à ce qu'il se passe sur un site.

     Le point de départ de tout travail d'architecte, c'est la vision du site avant de poser le trait..

    Nous sommes dans des métiers très techniques et la topographie doit être parfaitement maîtrisée

    Je me suis formé aux outils de l'ingénierie. On ne peut pas dessiner si on ne maîtrise pas cet aspect.

    On utilise des matériaux bruts qu'on essaye de ne pas transformer. On essaye de flatter le matériau par l'architecture. Dans un bâtiment, je veux une simplicité de lecture. Il doit y avoir une élégance du matériau qui est mise en œuvre. Cela est possible avec la sensation des matériaux.

    La construction d'une maison est beaucoup plus difficile qu'un bâtiment industriel. Pour moi le sujet le plus difficile en architecture est la maison. 

    Le béton est le meilleur matériau d'expression architecturale et sculpturale.

    LE TRAIT - Episode 42 - Maison Leleu

    LE TRAIT - Episode 42 - Maison Leleu

    La maison Leleu : un roman français

    Il faut rencontrer Alexia Leleu, 4è génération, pour entendre l’histoire totalement rocambolesque de sa famille, à l’origine d’une des plus grandes réussites de l’art déco entre 1910 et 1973.  Alexia Leleu, quadra pétillante et ultra déterminée, y joue un rôle absolument majeur puisque c’est elle qui relancera la Maison Leleu en 2017 alors qu’elle mène une belle carrière dans l’industrie pharmaceutique.

    Originaire de Boulogne-sur-Mer, son arrière-grand-père Jules Leleu est ébéniste mais il va très vite devenir l'un des pionniers de l’art déco. Il remporte le premier prix de l’Exposition universelle de 1925 ; ce qui le propulse. Il s’installe à Paris et devient un des grands ensemblier décorateur. Le loup ailé, emblème de la maison, s'inscrit dans l'histoire de la Haute Décoration française. Ainsi, la Maison Leleu a décoré le paquebot Normandie, Le France, l’Elysée, des ambassades, les intérieurs des personnalités de l'époque. De nombreuses pièces sont aujourd’hui exposées dans les musées en France et à l’étranger.

    Il est difficile d’imaginer qu’une telle réussite puisse s’éteindre du jour au lendemain mais c’est néanmoins ce qu’il se produit en 1973 à la suite de la commande impayée du Shah d’Iran qui avait mobilisé pendant trois ans la maison Leleu (de pair avec la Maison Jansen) pour les fêtes de Persépolis (1971) célébrant les 2500 ans de l’empire perse dans le faste en présence de toutes les têtes couronnées, présidents et chefs de gouvernement. L’entreprise est contrainte de mettre la clef sous la porte (de même d’ailleurs que Jansen). Alexia Leleu n’a jamais rien su de cette histoire familiale, secret de famille douloureux et enfoui. Aucun membre de sa famille ne racontait l’histoire de la Maison Leleu tout en vivant dans les meubles des grandes heures de la maison. 

    Un jour, vous découvrirez  à quelle occasion en écoutant l'épisode, elle décide d’en savoir plus et se plonge dans les bibliothèques d’archives. Elle contacte une ancienne collaboratrice de son grand-père Jean : Françoise Siriex. Cette rencontre sera déterminante car Françoise Siriex a conservé toutes les archives de l’entreprise qu’elle avait récupérer dans les poubelles des ateliers de la rue Saint-Sabin (11e)...

    La précieuse collaboratrice les confie à Alexia Leleu et l’histoire peut recommencer. Sans une once de doute, Alexia abandonne son métier et tente de reconstruire l’histoire familiale. Elle décide tout de même de s’inscrire dans une formation aux métiers de l’art à l’école Boulle pour compléter son cursus. Le souhait d’Alexia est de sauvegarder les lignes et les éléments « signatures » de Leleu mais de les repenser avec une touche contemporaine.

    Le pari d’Alexia Leleu semble réussi. C’est à nouveau une maison recherchée pour son raffinement et ses lignes intemporelles. Chaque pièce est signée, authentifiée, numérotée. La maison est  présente dans le mobilier, les luminaires, les tapisseries et les tapis.

    Alexia Leleu raconte cette incroyable histoire au Trait.

    Bonne écoute !

    PS : Cet épisode entre en résonnance avec le tout premier épisode du Trait avec Anne Bony, historienne du design, qui a une nette préférence pour les créations du début du XXè siècle. A écouter ou réécouter.

    LE TRAIT - Episode 41 - Sylvie Lancrenon, traqueuse de Beauté

    LE TRAIT - Episode 41 - Sylvie Lancrenon, traqueuse de Beauté

    Dans le viseur de Sylvie Lancrenon

    Elle plante ses yeux dans les vôtres et essaye de vous percer à jour. Blonde, menue, l'œil brillant et rieur, discrète, Sylvie Lancrenon, la photographe préférée des personnalités – elle a photographié les plus grands ; des clichés devenus des classiques pour la plupart – vous aborde avec beaucoup de naturel et une grande gentillesse. C'est, elle, d'habitude qui crée une atmosphère propice...

    Sylvie Lancrenon n'aime pas les studios. Elle photographie en mouvement, à l'instinct...comme des scènes de cinéma. 

    « Comme au cinéma » est d'ailleurs le titre qu'elle a choisi pour sa dernière exposition de photo Galerie Vellutini (Paris 6e), qui s'est déroulée en début d'année. Elle a exposé une trentaine de photos de personnalités du cinéma (Bellucci, Huppert..) toutes d'un esthétisme fou.

    Il faut dire que Sylvie Lancrenon, qui a commencé comme photographe de plateau à 18 ans avec Claude Lellouch, aime avant tout raconter des histoires. Elle pense ses clichés comme des scènes de cinéma. On vient la chercher pour cela. Il faut que cela aille vite ; elle capte l'instant. On se souvient de la photo d'Emmanuel Béart, nue dans l'eau, un matin à l'aube qui a fait la couverture du magazine Elle et qui est restée dans les esprits, célébrant le corps des femmes et leur beauté. Il y en a eu beaucoup d'autres que l'on peut retrouver dans l'ouvrage « Ombres et lumières » publié en 2021 (Albin Michel).

    Si elle a le talent de saisir la fugacité d'un moment, Sylvie Lancrenon travaille énormément ses prises de vue. Elle raconte au Trait ses partis pris, son goût de la beauté et la liberté qu'elle s'octroie désormais de choisir ses « sujets », les aimer pour sublimer en traqueuse de beauté, à la recherche d'une certaine vérité.

    Le Trait
    fr-frJuly 11, 2023

    LE TRAIT - Episode 40 - Sophie Dries

    LE TRAIT - Episode 40 - Sophie Dries

    Sophie Dries : l'audacieuse

    La jeune designer et architecte Sophie Dries a reçu Le Trait dans son appartement showroom du boulevard Beaumarchais à Paris dans le 11e arrondissement. Affectée d'un gros rhume et en partance pour New-York, Sophie Dries prend néanmoins le temps de la rencontre. Elle se prête à l'exercice avec une totale bienveillance et un sourire inaltérable.

    Dans son intérieur, on comprend très vite que Sophie, lauréate du prix Coup de cœur des AD & Land Rover Awards 2022, n'aime rien tant que l'expérimentation et la recherche notamment sur les matières. Après 5 ans passés au sein de trois grandes agences parisiennes (Pierre Yovanovitch, Christian Liaigre, Jean Nouvel), Sophie n'hésite pas à créer ses propres pièces pour elle-même et ses clients.

    Sophie Dries a notamment décoré la boutique Roger Vivier, Arturo Arita ...Sophie n’aime rien tant que rentrer dans un univers et faire une proposition inédite.

    D'origine franco-algérienne, Kabyle plus précisément, Sophie Dries, mélange les époques et les styles. Diplômée de l'ENSA Paris-Malaquais, elle a également suivi un cursus en design à l'université Alvar Aalto à Helsinki.  L’architecte est aujourd'hui à la tête de sa propre agence avec un bureau à Paris, un autre à Milan. Elle fait incontestablement partie des créatrices à suivre…

    Verbatim

    « Les études d’architecture en France ne sont pas du tout comme les études dans le monde anglo-saxons où il y a plus de moyens. J’ai voulu compléter par un cursus en Scandinavie. Il y a beaucoup d’ateliers pour exposer, donner aux objets une réalité dans le monde de l’industrie, les produire... »
    « J’ai monté mon studio à 27 ans en solo mais ce n’était pas du tout facile. Ce sont des doutes tout le temps, aujourd’hui encore ! ... »
    « Pas facile d’être une femme dans un milieu masculin notamment sur un chantier ... mais quand on gagne le respect, on est plus respecté que les hommes ! ».
    « Il faut assumer que la décoration c’est Paris désormais. Il y a plus de décorateurs à Paris que dans aucune autre ville du monde ».
    « Décorer une boutique pour quelqu’un, c’est presque dresser un portrait... »

    Par ordre d’apparition, voici les noms des personnes citées au cours de l’interview, et tout d’abord le lien vers le reportage réalisé par AD magazine sur l’appartement – showroom de Sophie Dries :

    https://www.admagazine.fr/video/watch/dans-lappartement-de-sophie-dries

    Alvar Aato 
    Jean Nouvel
    Pierre Yovanovitch
    Christian Liaigre
    Galerie Giustini Stagetti à Rome
    Galerie Nilufar à Milan
    Jean-Michel Frank
    Arturo Arita – Fleuriste
    Michel Vivien – Chausseur
    Marc Leschelier (architecte et sculpteur, compagnon de S. Dries, l’homme derrière la femme)
    Trame Paris – Editeur
    Collectif Poush
    Max Lamb
    Gaetano Pesce
    Léo Orta
    Wendy Andreu

     

    Le Trait
    fr-frMay 30, 2023

    LE TRAIT - Episode 39 - Hot'ELLE

    LE TRAIT - Episode 39 - Hot'ELLE

    Hot'Elle

    C'est la première fois qu'un magazine se lance dans l'hôtellerie.  « Elle » a désormais son hôtel à Paris, près de l'Arc-de-triomphe. Une jolie bâtisse discrète nichée dans le 17e arrondissement, rue Brey, et une grande porte en bois qui permet d'accéder à « Maison Elle », autrefois l'hôtel Flanelles ...après avoir sonné.  Un bar intimiste, une grande bibliothèque-cheminée dans les tons noirs et gris enveloppés de lumières indirectes. Un boutique-hôtel cosy de 25 chambres et suites, où il est aussi possible aussi de venir simplement prendre un thé et une pâtisserie-maison (Nicolas Paciello), faire son cours de Yoga (Nathalie Fauquette), se rendre au spa (avec les marques docteur Hauschka). Et ultérieurement, un lieu de rencontres et d'évènements et des collaborations avec des designers (boutique).

    Tout est dit de l'« expérience » Maison « Elle » qu'ont souhaité Anne Billaz, pdg de Lagardere Active Entreprises et Pascal Donnat, pdg de Valotel. Mais c'est Pascal Donnat qui a d'abord sollicité Lagardère. Cela n'allait pas de soi. Comme hôtelier, il a eu envie de faire du « cobranding » avec une marque connue du grand public et « Elle » lui paraissait tout indiquée. Il a fallu convaincre le groupe Lagardère, parce que transformer une marque de magazine a fortiori déjà forte comme « Elle » en une marque d'hôtels reste un défi de taille. Le projet a mis quelques années pour voir le jour. En s'adressant à « Elle », Pascal Donnat mobilisait les valeurs du magazine : le combat en faveur des droits des femmes mais aussi la diffusion de l'art de vivre français, le mythe de la parisienne insolente, chic mais décontractée.

     L'iconographie le rappelle. « Elle hospitality » a fait appel à Laurent Bardet (Agence Laurent et Laurence).

    Maison Elle a vocation à s'étendre, Amsterdam, Bruxelles. « Elle hospitality » souhaite également ouvrir des « Elle hôtels » (gamme supérieure) notamment au Mexique prochainement, en Chine. Une façon de diffuser l'esprit français. 

    Dans cette épisode, Anne Billaz et Pascal Donnat nous racontent avec une émotion non-feinte et un enthousiasme communicatif l'aventure Maison Elle...

    Verbatim

    « Et si Elle était une marque d'hôtel : à quoi cela pourrait ressembler ? »

    « Un magazine rentre dans votre intimité. « Elle » est très proche de ses lecteurs. L'expérience hôtelière c'est cette même expérience d'intimité. Il fallait créer des liens avec le magazine ».

    « En effet, les boutiques-hôtel, c'est tendance. « Maison Elle » ; c'est surtout un établissement pas trop grand, pas trop bruyant qui prend soin de nous quand on voyage. Le choix du mot « maison » n'est pas un hasard ».

    « Au départ, on se disait que, pour les choix des designers, on voulait des noms .... Mais finalement, « Elle » est déjà une marque très forte. On s'est rendu compte qu'on avait plutôt besoin de designers qui pourraient traduire nos valeurs au travers du design. « Maison Elle » n'est pas l'hôtel de tel designer, mais bien Maison Elle.

    @ellefr @maisonelleparisetoile @drhauschka.fr @nicolaspaciello @cinqsensparis @nathaliefauquetteyoga

    LE TRAIT - Episode 38 - Claude Courtecuisse

    LE TRAIT - Episode 38 - Claude Courtecuisse

    Claude Courtecuisse

    Il nous fallait réparer l'injustice qui fait de Claude Courtecuisse, 80 ans passés, le contemporain de Raymond Loewy et Roger Talon, une personnalité importante de l'histoire du design mais qui reste  étrangement absent des ouvrages traitant de l'histoire du design des objets. 

    Son nom a néanmoins été récemment évoqué avec la réédition par Monoprix de ses créations culte. L'enseigne souhaitait rééditer son fauteuil Apollo conçu pour Prisunic à une époque où, sous l'impulsion de Denise Fayolle, Prisunic faisait alors la promotion du « Beau au prix du laid ».

    Claude Courtecuisse a commencé sa carrière en concevant un fauteuil léger et résistant en carton cinq ans avant Franck Gehry. Son père tenait une petite usine de carton et cette matière dit-il, lui était familière. Un succès immédiat ! C'est encore lui qui, dix-sept ans avant Philippe Starck, crée la première chaise en plastique transparent.

    Esprit alerte et toujours branché sur son époque, Claude Courtecuisse a une réflexion intéressante à livrer sur le design et l'art, ou plutôt les deux à la fois car il pense les démarches liées...

    "Ma formation artistique incluait beaucoup d'expressions plastiques, la sculpture, le dessin [...], j'étais dans l'option architecture d'intérieur, avec tout un travail sur l'espace [...] nous avions des rencontres avec des intervenants tels que des architectes, des artistes et des designers. Sans parler de ma nature gémellaire qui me poussait à explorer des territoires différents." nous dit Claude Courtecuisse qui se consacra  aussi au rôle d'enseignant en design.

    Bonne écoute. 

    LE TRAIT - Episode 37 - The place to B... Boulle

    LE TRAIT - Episode 37 - The place to B... Boulle

    The place to B... Boulle

    Un nom qui claque : SCORDINO.  Une caractéristique : passionné. Le directeur de l’école Boulle, en poste depuis deux ans, raconte dans cet épisode, sa fierté d’être à la tête d’une école plus que centenaire qui forme aujourd’hui aux métiers de l’art et du design. Créée près du faubourg Saint-Antoine à Paris rue de Reuilly dans le 12e arrondissement en 1886, elle porte le nom de André-Charles Boulle, ébéniste de Louis XIV.

    Boulle, qui dépend de la ville de Paris, a le statut juridique d'un lycée technique et aussi celui d'une école supérieure d'arts appliqués. Il est possible de rejoindre l’école avant le bac ou en post-bac aux termes d’une sélection draconienne. Laurent Scordino explique néanmoins que Boulle cherche avant tout des personnalités, des élèves qui ont déjà leur univers plutôt que l’excellence du dossier scolaire même si les résultats scolaires comptent. À noter que le dessin à la main reste très important dans la formation, mais Laurent Scordino estime qu’il est possible d’en apprendre les techniques et de très bien s’en sortir. 

    Prestigieuse mais souvent méconnue ou cantonnée dans les esprits à l’ébénisterie, l’école se donne pour mission de mêler tradition et novation, préservation des métiers (joaillerie, gravure, tapisserie, ébénisterie...), acquisition d’un savoir-faire de haut niveau et adaptation aux problématiques actuelles sans oublier la créativité....Artiste, artisan ou designer, les frontières sont parfois poreuses mais, pour Laurent Scordino, un boulliste est avant tout un artisan même s’il peut devenir un designer ou un artiste...

    https://ecole-boulle.org/

    Le Trait
    fr-frFebruary 18, 2023

    LE TRAIT - Episode 36 - La vie d'artiste de Catherine M

    LE TRAIT - Episode 36 - La vie d'artiste de Catherine M

    La vie d’Artiste de Catherine M

    Le naturel de Catherine Millet est désarmant : un air discret mais déterminé, une simplicité non feinte, un petit côté aussi Sagan qu’elle adore, le même regard affûté, un petit gabarit, une certaine autorité sans en avoir l’air... Quelqu’un qui aurait beaucoup vécu et observé. Une amoureuse de la littérature mêlée à un goût viscéral pour la liberté mais aussi de la jouissance et de l’émotion esthétique... Son désir originel très tôt formulé était de vivre auprès des artistes... « Mes rêves m’avaient transportée trop loin pour que je me contente d’espérer réussir mon bac, faire des études et ainsi de suite... », écrit-elle dans son dernier ouvrage très joliment écrit « Commencements ». Elle raconte son histoire : celle d’une jeune fille modeste de banlieue dont le goût pour la littérature l’a conduit (il faut se replacer dans le contexte des années 50) à Saint-Germain des prés dans l’emblématique 6e arrondissement de Paris grâce à un homme qui comptera beaucoup, son premier compagnon, Daniel Templon (incontournable galeriste et marchand d’art contemporain, basé à Paris, Bruxelles et New York).

    Catherine Millet connue du grand public pour son livre «La vie sexuelle de Catherine M»,   dont la sortie, en 2001, a été fracassante (une femme racontant sans fioritures son libertinage) estime que l'ambition intellectuelle est étroitement liée à une ambition sociale.

    Catherine Millet est aussi la cofondatrice de la revue « Art Press » créée il y a tout juste 50 ans, et dont elle est toujours à la tête. Un magazine devenu une référence dans le milieu de l’art. Catherine Millet est une théoricienne importante de l’art contemporain. Elle nous livre ses réflexions sur l’art...

    Les artistes cités au cours de l'interview sont :
    Le peintre Sam Szafran
    Le réalisateur Albert Serra
    Les plasticiennes Jeanne Vicéral et Paula Rego
    L'écrivain et compagnon de Catherine Millet : Jacques Henric

    Les galeries citées sont :
    La galerie Daniel Templon
    La galerie Lelong
    La galerie Maeght
    La galerie Gagosian
    La galerie Suzanne Tarasiève
    et toutes les galeries à découvrir lors de vos balades dans le quartier du Marais à Paris.

    LE TRAIT - Episode 35 - Like an IT Girl !!

    LE TRAIT - Episode 35 - Like an IT Girl !!

    Like an IT Girl !!

    Pour ce nouvel épisode, nous vous entraînons dans les bureaux de la jeune marque française : « The Socialite Family » pour une conversation rythmée avec Constance Gennari, la fondatrice et Marianne Gosset, directrice générale de la marque. Ce qui frappe au premier abord, c’est l’enthousiasme et la passion qui les habitent toutes deux quand elles évoquent leurs projets pour la marque. Elles ont indéniablement la flamme...

    The « Socialite family » est une vraie success story. Constance Gennari la fondatrice était journaliste quand elle décide de lancer un blog : le site présente d’ailleurs toujours l’intérieur de familles « smart » and « cool ».

    Issue d’une mère française (antiquaire) et d'un père milanais, Constance Gennari a vite été rattrapée par son envie de choisir des objets mais aussi créer, d’apposer sa pâte. Ainsi « The Socialite » est devenu créateur d’objets, inspirés par Constance Gennari devenue entre-temps directrice artistique mais aussi designer...

    Elle nous raconte sa nouvelle vie d'entrepreneuse intrépide.

    Bonne écoute.

    PS : Au cours de cet épisode, on évoque les designers suivants :
    Marcel Breuer (1902-1981), reportez-vous aux épisodes n°1 & 2
    Michel Ducaroy (1925-2009), reportez-vous à l'épisode n°17

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