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    Les biens communs, l'horizon pour le climat

    frSeptember 29, 2022
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    Interventions et débat public avec Alexandre Monnin — Directeur Scientifique d’Origens Media Lab, Enseignant-Chercheur en école de management, ex-Président de l’association Adrastia. Docteur en philosophie de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Sa recherche porte sur les enjeux ontologiques du Web et du Web sémantique, l’Anthropocène et la fin du numérique ou encore la question de la coopération et des communs.Corinne Ducrey — Cofondatrice de l'UBC. Elle est successivement chercheuse au CSO/CNRS, fondatrice de l’ESMC Ecole Supérieuredes Métiers de la Culture, enseignante en méthodologie et politiques publiques (Sorbonne CELSA, Sciences Po). Spécialiste de la communication et des médias (Institut National de l’Audiovisuel, ETV MEDIA), elle est fortement engagée dans les mouvements citoyens et à l’initiative de projets sur la transition écologique (Transithon /Olympiades de la Terre). Elle préside le festival Chemin Faisant.Elif Karakartal — Anthropologue de formation et réalisatrice de films documentaires, Elif Karakartal suit depuis plusieurs années la communauté de Caimanes au Chili et sa résistance contre le troisième plus grand réservoir de déchets miniers au monde.Yovan Gilles — Cofondateur de l'UBC. Engagé dans une activité évènementielle pluridisciplinaire, co-rédacteur en chef de la revue Les périphériques vous parlent, il a participé dès 1997 à l’organisation des premiers forums sociaux mondiaux préfigurant l’altermondialisme. Il a participé à la conception et à la mise en oeuvre de projets et dynamiques publiques : collectif Travail et Démocratie, lutte contre les discriminations, santé environnementale, lancement d’alertes…Patrick Viveret — Philosophe et essayiste, conseiller maître honoraire à la Cour des comptes. Très actif dans les mouvements altermondialistes,il a participé en 2001 à porto Alegre au 1er Forum social mondial, cofondateur des "Dialogues en humanité", il est àl'origine de la monnaie complémentaire Sol. Il est l'auteur d'une dizaine de livres dont "Reconsidérer la richesse", visant à redéfinir les indicateurs de richesse, "La Cause Humaine, du bon usage de la fin d'un monde" et dernièrement "La colère et la joie".Nuage et Phit (Youth for Climate) — Aussi connu sous le nom de Fridays for Future, Youth for Climate est un mouvement rassemblant des jeunes du monde entier qui agissent pour l’environnement et pour notre futur. Tout autour du globe, ils demandent la justice climatique et sociale.

    Recent Episodes from Université du Bien Commun à Paris

    # 2 La financiarisation de la nature

    # 2 La financiarisation de la nature
    Rencontre-débats du jeudi 16 novembre 2023 à l’Académie du climat, 2 place Baudoyer - 75004 ParisAvec Harold Levrel - professeur d’économie écologique à AgroParisTech, Cired, co-auteur avec Antoine Missemer du livre L'économie face à la nature /De la prédation à la coévolution (éditions Les petits matins, 2023). Un livre en partenariat avec l’Institut Veblen pour les réformes économiques.Francine Depras – sociologue, elle est administratrice du RéUniFEDD et de la Société Française de Prospective (SFdP) et y poursuit ses recherches sur les politiques territoriales et urbaines et de l’enseignement. Ses recherches portent plus particulièrement sur la transition écologique et les transformations sociétales. Elle travaille aussi depuis plusieurs années sur la comptabilité socio-environnementale et est membre de l’association CERCES (Cercle des Experts-Comptables Environnementaux).Si nous n’attribuons pas une valeur et ensuite un prix aux richesses naturelles et aux bénéfices que nous prodigue l’activité écosystémique, il nous sera difficile de les défendre, plaident certains. Cette démarche ne fait pourtant pas l'unanimité. En effet, réduire "les questions environnementales à des fonctions utiles uniquement à l'être humain, avec une vision très partielle, sans comprendre les interactions beaucoup plus larges" n’est pas viable, critique Aurore Lalucq, députée européenne et co-auteure du livre Faut-il donner un prix à la nature. Fixer un prix ou une valeur "* ne garantit pas que tout le monde prenne des décisions pour la protéger", reconnait Mary Ruckelshaus, auteure du Natural Capital Project de l’Université de Stanford, qui prône des régulations publiques en la matière.Avec la raréfaction des ressources naturelles et la disparition désormais inévitable de certaines espèces, la loi de l’offre et de la demande s’applique désormais aux « richesses » naturelles*. Depuis déjà plusieurs décennies, les biens communs naturels mondiaux attisent toutes les convoitises et se voient attribuer un rôle de premier plan sur les marchés financiers grâce aussi aux dispositifs économiques règlementaires destinés à les protéger. De tels dispositifs sont sensés servir de bouclier à leur dégradation sans pour autant parvenir à endiguer les agressions répétées dont ils font l’objet.

    # 1 Financiarisation de la nature

    # 1 Financiarisation de la nature
    jeudi 19 Octobre 2023 de 19h à 21h30 à l’Académie du climat, 2 place Baudoyer - 75004 ParisRencontre proposée par l’Université du bien commun à Paris,initiée et animée par Indira Bonvini & Yovan Gilles (Comité de pilotage de l’UBC)Interventions et échanges avec :Sandrine Feydel, journaliste à France Télévisions. Elle travaille pour les différentes éditions des journaux de France 2, France 3 et France Info. Elle est spécialiste des questions écologiques et a déjà réalisé plusieurs magazines et documentaires sur ces thèmes, comme « Nature, le nouvel eldorado de la finance » (90 min, Arte), « Océans de plastique » (52 min, France 3) ou « Colorado, les voleurs de fleuve ». Elle est l’une des auteurs du livre « Greenwashing, manuel pour dépolluer le débat public » qui est sorti en Mars 2023 aux Editions du Seuil, et a aussi écrit « Prédation » (Editions La Découverte).Frédéric Hache - Après 12 ans à travailler sur les marchés financiers, il rejoint en 2011 l'ONG Finance Watch où il a travaillé sur la réglementation des marchés financiers post crises. En 2017 il a co-fondé le Green Finance Observatory qui analyse les solutions de marchés appliquées aux politiques environnementales. Il enseigne également à temps partiel la finance durable à Sciences Po. ***Combien vaut la forêt d’Amazonie ? Quelle est la valeur marchande de l’incessant labeur de pollinisation accompli par les abeilles… ? Des conservateurs de la nature et des économistes plaident pour donner une valeur aux services rendus par les écosystèmes : eau potable, air de bonne qualité, pollinisation, absorption du CO2 par les forêts et les océans, diversité génétique… -, partant du principe que des ressources gratuites et perçues comme renouvelables à l'infini seront mal protégées.

    Jean-Benoît ZIMMERMANN Les Communs (Des jardins partagés à Wikipédia)

    Jean-Benoît ZIMMERMANN Les Communs (Des jardins partagés à Wikipédia)
    Les Communs (Des jardins partagés à Wikipédia)Editions Libre & Solidaire – Juin 2021 « 40 minutes de l’UBC – un auteur, un livre »La rencontre sera introduite et animée par Yovan Gilles (Les périphériques vous parlent), membre du comité de pilotage de l’Université.Jean-Benoît Zimmermann est économiste, directeur de recherche CNRS, membre associé de l'AMSE à Aix-Marseille Université. Il a toujours développé dans sa pratique une approche ouverte et interdisciplinaire en sciences sociales. Il a consacré une grande part de ses recherches aux territoires, à la proximité et aux réseaux sociaux. Il a été l'un des premiers économistes français à étudier le logiciel libre. Il a ensuite travaillé sur les Creative Commons et la musique, les médicaments antipaludéens, le rôle des contributions volontaires dans le fonctionnement des associations et les communs sociaux.* * *« Les communs, dont les racines historiques sont lointaines, ont toujours prouvé leur efficacité comme mode d’action collective et solidaire autour d’une ressource partagée. A l'heure de la mondialisation économique et financière, ils manifestent la volonté d’un nombre croissant de citoyens de reprendre en main leur destin.On trouve des communs dans une grande variété de domaines : ressources naturelles et foncières, cognitives, sociales, urbaines… Des jardins partagés à Wikipédia, des AMAP aux monnaies locales, les initiatives collaboratives se multiplient.Les communs ne sont pas, comme certains de leurs détracteurs les qualifient, une naïve utopie débouchant sur une indescriptible pagaille dans laquelle chacun n’agirait qu’en fonction de son intérêt propre. Un commun, c'est aussi une gouvernance s’appuyant sur un système de règles, produites collectivement et acceptées par tous, au bénéfice de chacun et dans le but de préserver la ressource contre la dégradation ou une appropriation abusive.Ce livre propose une analyse des fondements du phénomène et de la variété de ses manifestations. Il interroge sur la question de savoir dans quelle mesure les communs peuvent constituer un moteur de transformation profonde de nos sociétés. »

    Des méga-bassines à l'eau bien commun De nouvelles conquêtes pour les services publics de l’eau

    Des méga-bassines à l'eau bien commun  De nouvelles conquêtes pour les services publics de l’eau
    extraits des interventions du Jeudi 6 avril 2023 à l’Académie du climat. Avec la participation de Joëlle Lallemand, présidente de l’APIEEE (Association de Protection et d’Information et d’Etudes de l’Eau et de son Environnement), Jean-Jacques Guillet, co-porte-parole des Bassines Non Merci et Jean-Claude Oliva, fondateur et directeur de la Coordination EAU Île-de-France. Rencontre coordonnée et animée par Yovan Gilles (Les périphériques vous parlent, comité de pilotage de l’UBC)Peu après le rassemblement « Pas une bassine de plus ! » qui a eu lieu à Sainte-Soline les 25 et 26 mars 2023 derniers, cette rencontre proposera d’approfondir les raisons qui justifient une large opposition à l’extension indéfinie des méga-bassines sur le territoire national. En contrepoint à ce qui ressemble bien à une privatisation par défaut de l’eau, ce sera également l’occasion d’évoquer, à l’inverse, les nombreuses victoires citoyennes obtenues ces dernières années en Ile-de-France avec la re/création de régies publiques de l’eau, fruit de batailles menées conjointement par des élu.e.s municipaux et des collectifs de citoyens, après des décennies de privatisations déguisées par l’euphémisme ronflant de « délégations de service public ». Au lendemain du rassemblement de Sainte-Soline le 29 octobre 2022 contre les travaux visant la construction d’une nouvelle méga-bassine dans le département des Deux-Sèvres, le New York Times annonçait à juste titre que « la guerre de l’eau avait commencée en France ». En effet, cela y ressemble.

    Philippe Descola parle de "Ethnographies des mondes à venir (co-auteur Alessandro Pignocchi)

    Philippe Descola  parle de "Ethnographies des mondes à venir (co-auteur Alessandro Pignocchi)
    8ème visio-rencontre du cycle « 40 minutes de l’UBC – un auteur, un livre »Lundi 23 janvier 2023 de 18h30 à 19h15 Philippe Descola a parlé de l’ouvrage Ethnographies des mondes à venir de Philippe Descola et Alessandro Pignocchiéditions du Seuil, 2022La rencontre est initiée et modérée par Claire Dehove/ WOS agence des hypothèses,Ambassadrice de la MétaNation et Ambassadrice des communs membre du comité de pilotage de l’UBC de ParisLe nouveau livre que Philippe Descola est écrit en dialogue avec Alessandro Pignocchi et ses dessins subtilement décapants, esquisse la perspective d’une société hybride qui verrait s’articuler des structures étatiques et des territoires autonomes dans un foisonnement hétérogène de modes d’organisation sociale, de manières d’habiter et de cohabiter. L’ouvrage Ethnographies des mondes à venir puise son inspiration dans les données anthropologiques, les luttes territoriales et les combats autochtones.Avec Alessandro Pignocchi, Philippe Descola y interroge les manières de redessiner le droit, de le réécrire pour changer les termes de l’habitation des humains et des non-humains.Ils imaginent ensemble des dispositifs susceptibles, à terme, de convertir les milieux de vie en sujets politiques. « La diversité comme principe normatif s’appuie sur un point de vue biocentré, ou écocentré, dans lequel ce sont les milieux de vie, et leur nécessaire diversité biologique et culturelle, qui seraient les véritables sujets juridiques, et donc politiques. »Leur pensée rejoint en cela celle de Camille de Toledo développée dans Les Auditions pour un Parlement de Loire, Le fleuve qui voulait écrire, ouvrage dont il nous a parlé le 28 mars 2022. Ces ouvrages préfigurent la réflexion collective que Claire Dehove va initier dans le cadre de l’Université du bien commun de Paris, autour de la création d’une instance diplomatique dédiée à la reconnaissance, à la préservation et au statut juridique des biens commun, notamment des biens communs publics mondiaux. La session du 16 février 2022 à l’Académie du Climat, inaugurera le processus avec Philippe Descola et Frédérique Aït Touati. Après des contributions à l’ethnologie de l’Amazonie, fondées notamment sur des enquêtes parmi les Achuar, Philippe Descola se consacre depuis plusieurs années à l’anthropologie comparative des rapports entre humains et non-humains et, plus récemment, à l’anthropologie des images. Professeur émérite au Collège de France et directeur d’études à l’EHE

    Entretiens avec Kako Nubukpo

    Entretiens avec Kako Nubukpo
    Dialgues avec l'auteur animés par Corinne Ducrey (Festival Chemin Faisant) 9/11/2022 Kako Nubukpo est commissaire chargé du département de l’Agriculture, des Ressources en eau et de l’Environnement de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Economiste, opposant déclaré au franc CFA, il est directeur de l’Observatoire de l’Afrique subsaharienne de la Fondation Jean Jaurès. Il a été ministre chargé de la Prospective et de l’Evaluation des politiques publiques au Togo (2013-2015). Il est l’auteur de l’Urgence africaine (Odile Jacob (2019).A propos du livre Une solution pour l’Afrique : du néoprotectionnisme aux biens communs :« L’Afrique est soumise à un défi gigantesque : intégrer en une génération 1 milliardsd’individus supplémentaires dans un contexte de faible productivité, de quasi-absence d’industrie, d’urbanisation accélérée, le tout coiffé par unecrise climatique devenue permanente.Cette « urgence africaine » impose d’inventer un nouveau modèle économique. Car l’Afrique a trop souvent été un continent cobaye, soumis à toutes sortes de prédations. Le huis clos inattendu de la crise du Covid-19 lui a permis de redécouvrir la richesse de son patrimoine.Forte de cette leçon, elle doit désormais réinventer son développement en s’appuyant sur ses biens communs.Mettre en place un néoprotectionnisme africain et préserver ses ressources propres (terres, biens numériques…) assurer sa souveraineté - alimentaire en développant l’agroécologie, monétaire et financière avec la création d’une agence de la dette - sont autant de pistes pour que l’Afrique se réapproprie son destin. Avec cette conviction : en promouvant une économie du partage, les biens communs sont aussi profondément ancrés dans la réalité sociale africaine. » (Kako Nubukpo / Editions Odile Jacob 2022)

    Les biens communs, l'horizon pour le climat

    Les biens communs, l'horizon pour le climat
    Interventions et débat public avec Alexandre Monnin — Directeur Scientifique d’Origens Media Lab, Enseignant-Chercheur en école de management, ex-Président de l’association Adrastia. Docteur en philosophie de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Sa recherche porte sur les enjeux ontologiques du Web et du Web sémantique, l’Anthropocène et la fin du numérique ou encore la question de la coopération et des communs.Corinne Ducrey — Cofondatrice de l'UBC. Elle est successivement chercheuse au CSO/CNRS, fondatrice de l’ESMC Ecole Supérieuredes Métiers de la Culture, enseignante en méthodologie et politiques publiques (Sorbonne CELSA, Sciences Po). Spécialiste de la communication et des médias (Institut National de l’Audiovisuel, ETV MEDIA), elle est fortement engagée dans les mouvements citoyens et à l’initiative de projets sur la transition écologique (Transithon /Olympiades de la Terre). Elle préside le festival Chemin Faisant.Elif Karakartal — Anthropologue de formation et réalisatrice de films documentaires, Elif Karakartal suit depuis plusieurs années la communauté de Caimanes au Chili et sa résistance contre le troisième plus grand réservoir de déchets miniers au monde.Yovan Gilles — Cofondateur de l'UBC. Engagé dans une activité évènementielle pluridisciplinaire, co-rédacteur en chef de la revue Les périphériques vous parlent, il a participé dès 1997 à l’organisation des premiers forums sociaux mondiaux préfigurant l’altermondialisme. Il a participé à la conception et à la mise en oeuvre de projets et dynamiques publiques : collectif Travail et Démocratie, lutte contre les discriminations, santé environnementale, lancement d’alertes…Patrick Viveret — Philosophe et essayiste, conseiller maître honoraire à la Cour des comptes. Très actif dans les mouvements altermondialistes,il a participé en 2001 à porto Alegre au 1er Forum social mondial, cofondateur des "Dialogues en humanité", il est àl'origine de la monnaie complémentaire Sol. Il est l'auteur d'une dizaine de livres dont "Reconsidérer la richesse", visant à redéfinir les indicateurs de richesse, "La Cause Humaine, du bon usage de la fin d'un monde" et dernièrement "La colère et la joie".Nuage et Phit (Youth for Climate) — Aussi connu sous le nom de Fridays for Future, Youth for Climate est un mouvement rassemblant des jeunes du monde entier qui agissent pour l’environnement et pour notre futur. Tout autour du globe, ils demandent la justice climatique et sociale.

    Les communs négatifs 1

    Les communs négatifs 1
    Extraits de la session publique du SAMEDI 19 MARS 2022au Tiers-lieu et bar/jardin de l’Eternel Solidaire, 1 rue de la solidarité 75019 Intervention d’ Alexandre Monnin, philosophe, directeur scientifique d’Origens Media Lab, un laboratoire indépendant consacré aux enjeux de l’Anthropocène et cofondateur de l'initiative Closing Worlds. Il est également enseignant-chercheur en école de management (ESC Clermont BS) où il dirige le Master of Science “Strategy & Design for the Anthropocene” (https://strategy-design-anthropocene.org/), porté conjointement avec Strate Ecole de Design à Lyon.*suivie d’un atelier-débat avec Lionel Maurel, Juriste et bibliothécaire, co-fondateur du collectif SavoirsCom1, Session coordonnée par Claire Dehove (Agence WOS des hypothèses), Annie Flexer (Réseau Roosevelt Paris-Île-de-France) et Yovan Gilles (Les périphériques vous parlent) La notion de communs négatifs a été initialement proposée par Maria Mies et Veronica Bennholt-Thomsen au début des années 2000. Elle a connu un regain d'intérêt en 2017 où elle a été mobilisée à la fois par Sabu Kohso et par Alexandre Monnin, selon des acceptions quelque peu différentes. D’après ce dernier « Il est possible d'en livrer une généalogie en situant ses usages les uns par rapport aux autres. Une première lignée envisage les communs négatifs à partir du déchet, avant de se déplacer vers des enjeux infrastructurels ou vers celui des déchets nucléaires, qui ne partagent plus que le nom avec les déchets dont parlaient Mies et Bennholt-Thomsen. A côté de cette première généalogie, Alexandre Monnin en propose une autre, à partir de la notion de ruines. L'enjeu, ici, est de renverser la notion du commun traditionnel pour se saisir de réalités qui, loin de susciter la convoitise, telles les ressources au centre de plusieurs conception des communs, imposent différentes formes de négativité (les déchets nucléaires, les espèces invasives, le numérique, le néolibéralisme, etc.). Dans certains cas, cette négativité semble évidente, dans d'autres, cette évidence fait défaut et la controverse est vive (5G, glyphosate, nucléaire, etc.). Dans tous les cas, l'identification des communs négatifs est avant tout un processus d'enquête qui vise à instituer ces réalités en des situations nécessitant une prise en charge allant de diverses modalités de "vivre avec" au "vivre sans". L'enjeu tient donc à la nécessité de faire émerger les conditions institutionnelles et démocratiques d'une politisation

    Libérons l’eau de la bourse! (Campagne mondiale)

    Libérons l’eau de la bourse! (Campagne mondiale)
    Tournant historique : le 7 décembre 2020, l’eau, source de toute vie, est devenue officiellement une valeur cotée en bourse aux Etats-Unis, dans l’indifférence des gouvernements. Un an après, et un mois après l’ouverture de la COP 26, UN RASSEMBLEMENT A EU LIEU LE MARDI 7 DECEMBRE DE 18H30 A 20H PLACE DE LA BOURSE A PARIS.A l’initiative de l’Agora des habitants de la terre, de la coordination eau Ile-de-France et de l’Université du Bien Commun à Paris et de Bassines, de nombreuses organisations ont rejoint cette mobilisation qui ne fait que commencer. Pour mobiliser dans la durée sur ces enjeux cruciaux, organisations et citoyen.ne.s se sont rassemblés dans la même journée en Italie, en Belgique, au Chili, au Brésil et en Argentine, dans le cadre de l’initiative « Libérons l’eau de la bourse » del’Agora des habitants de la terre.Interventions : Jean-Claude Oliva (directeur de la Coordination Eau Île de France)Mathilde Panot (Député nationale de la France Insoumise) Julien Le Guet (porte-parole du Collectif Bassines Non Merci) Benoît Biteau (député européen Europe Écologie Les Verts) Nicolas Girod (porte-parole de la Confédération Paysanne)Jean-Pascal Derumier (Université Eau Bien Commun Paris)Marie Toussaint (députée européenne EELV, juriste en droit international de l’environnement, cofondatrice de l’association Notre affaire à Tous)Renée-Lise Rothiot (L’Eau qui mord), Bernard Schmitt (Collectif Eau 88) et Edouard De Filegonde (Eau Bien Commun 63)

    Libérons l'eau de la bourse! Rassemblement du 7/12/21 Place de la bourse

    Libérons l'eau de la bourse! Rassemblement du 7/12/21 Place de la bourse
    Une production de la radio Fréquence Paris Plurielle. 106.3 bande FMTournant historique : le 7 décembre 2020, l’eau, source de toute vie, est devenue officiellement une valeur cotée en bourse aux Etats-Unis, dans l’indifférence des gouvernements. Un an après, et un mois après l’ouverture de la COP 26, UN RASSEMBLEMENT A EU LIEU LE MARDI 7 DECEMBRE DE 18H30 A 20H PLACE DE LA BOURSE A PARIS.Avec les interventions des député.e.s Mathilde Panot, Marie Toussaint, Benoît Biteau, la coordination eau IDF, Université du Bien Commun, Bassines..... Retrouvez l'intégralité des interventions plus haut.Pour mobiliser dans la durée sur ces enjeux cruciaux, organisations et citoyen.ne.s se rassembleront dans la même journée en Italie, en Belgique, au Chili, au Brésil et en Argentine, dans le cadre de l'initiative "Libérons l'eau de la bourse" de l'Agora des habitants de la terre. - A cette occasion hautement symbolique, nous vous invitons également à découvrir sur la chaîne You Tube de l’Université du Bien Commun la vidéo de la session intitulée L’eau : un droit à la vie ! Vers un bien commun mondial ?, en cliquant sur le lien : https://youtu.be/-0Ho-6HOKik A partir de ce mois-ci, les vidéos des sessions de l’université seront régulièrement mises en ligne.
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