Pauline, ergothérapeute

Avec le podcast des.orientations, j’essaye de répondre à la question suivante : comment on fait aujourd’hui pour trouver sa voie ? 

Et déjà, qu’est ce que ça veut dire « trouver sa voie ». Comme si elle nous attendait, là, depuis toujours et qu’il suffisait comme dans une partie de cache cache de bien chercher, pour tomber dessus.

Pour moi, trouver sa voie c’est avant tout choisir quel rôle on veut jouer dans la société. Quel impact on veut avoir sur les autres et sur notre environnement, et surtout comment on s’y prend ? 

Pour Tarek et Leila, ça passe par la cuisine. Alors qu’ils ont tous les deux fait leurs études dans des milieux totalement différent de la restauration, ces deux frère et soeur ont décidé de créer, en parallèle de leurs activités professionnelles respectives, La Cuisine de Souad. C’est un service de traiteur proposant une cuisine marocaine gourmande qui rend honneur aux recettes et à l’héritage culturel de leur maman, et surtout une cuisine qui répond à leur désir d’avoir un impact environnemental et social positif en proposant par exemple des plats 100% vegan, et en créant des opportunités d’emploi auprès de personnes isolées et discriminées. 

Bah oui parce que, quoi de mieux que nos assiettes, ce sujet qui nous concerne tous, pour sensibiliser les gens à une cause et créer le changement ? 

Ma rencontre avec Tarek et Leila a été très inspirante et je les remercie mille fois d’avoir pris le temps de partager leur témoignage, parce que vous le verrez entre leurs journées en cuisine, leur participation à de nombreux événements pendant tout l’été pour faire grossir le projet, et leur travail à côté, leurs journées sont déjà bien chargées.

Bonne écoute ! 

Depuis le début du podcast des.orientations, j’ai reçu beaucoup de personnes qui ont décidé de faire de leur passion leur métier en devenant fleuriste, tatoueur ou encore en travaillant avec les chevaux. Aujourd’hui c’est un tout autre témoignage que je vous partage : celui de Shauna, qui semble avoir trouvé la bonne recette entre travail et passion sans pour autant mélanger les deux.

En effet, à côté de son taff assez « classique » à Paris, Shauna fait de la peinture numérique. Elle dessine sur sa tablette graphique des tableaux pop et colorés qui vous donnent envie de vivre fort et faire la fête jusqu’au bout de la nuit et que vous pouvez retrouver sur son compte Instagram studio.de.sho. Mais si on remonte plusieurs années en arrière, alors qu’elle s’était lancée dans des études de finance, jamais elle n’aurait imaginé passer ses weekends à peindre, ni pouvoir un jour exposer son travail dans des galeries parisiennes.

Ce que je trouve génial dans le parcours de Shauna, c’est qu’il est fait de plein de rebondissements, parfois de hasards, un peu de mensonges aussi, mais surtout de rencontres. C’est un témoignage qui nous rappelle qu’on peut toujours se donner une seconde chance, qu’il n’est jamais trop tard pour se découvrir une passion et qu’on n’a pas besoin d’en faire son métier pour la vivre pleinement.

J’espère que cet épisode vous plaira. Si vous hésitez encore à vous inscrire à ce cours de peinture sur céramique ou de poterie, n’attendez plus foncez et c’est encore mieux en écoutant un petit podcast 😉 Bonne écoute !

➡️ Pour suivre le travail de Shauna sur Insta : studio.de.sho 

➡️ Pour suivre des.orientations sur Insta : des.orientations 

Pour ce nouvel épisode des.orientations je vous emmène chez les filles d’à côté !

Maud et Camille se sont rencontrées en agence de publicité. Elles y ont toutes les deux travaillé pendant plusieurs années et ont gagné en responsabilités jusqu’à devenir cheffe de groupe et directrice de clientèle. Mais, comme beaucoup de monde dans ce milieu, elles ont décidé de tout plaquer. 

Aujourd’hui elles tiennent une magnifique boutique de fleurs à Paris qui peut aussi devenir un lieu d’exposition pour des artistes, un atelier autour du végétal avec en bonus une dégustation d'infusions ou même une friperie, bref un lieu dans lequel elles peuvent exprimer toute leur créativité et tester leurs idées les plus folles. 

J’ai adoré rencontrer Maud et Camille pour qu’elles me parlent de leur parcours mais surtout qu’elles m’expliquent le long cheminement qu’elles ont entrepris pour changer de métier et de vie. Bilan de compétence, formation à distance, stages, rencontres, et j’en passe… Et oui, se réorienter, ça prend du temps.

J’espère que cet épisode vous plaira, si vous êtes en ce moment dans un processus de réorientation je pense qu’il vous sera très utile car Maud et Camille m’ont partagé plein de conseils très concrets sur leur réorientation. Bonne écoute !

➡️ Pour suivre les filles d'à côté sur Insta : lesfillesdacote.paris 

➡️ Pour suivre des.orientations sur Insta : des.orientations 

Pour ce premier épisode de 2023, je suis très heureuse de vous emmener à la rencontre d’Anne.

Je l’ai moi-même rencontrée grâce à ma maman car elles travaillent toutes les deux dans le même centre social à Lorient. 

Mais ça n’a pas toujours été le cas, Anne a d’abord travaillé pendant 5 ans en temps que professeur des écoles en banlieue parisienne dans l’Académie de Créteil. En 2020, après le Covid elle décide de quitter Paris, démissionner de l’éducation nationale et retourner vivre en Bretagne. 

Et alors qu’elle traverse une année difficile ou elle doit repasser le concours de professeur des écoles si elle veut pouvoir exercer de nouveau, elle découvre le métier d’orthopédagogue qui est pour elle une révélation. Aujourd’hui, après avoir fini sa formation d’orthopédagogie et être passée par la case bénévole au centre social de Lorient, Anne va enfin pouvoir exercer son nouveau métier.

Ce que j’adore dans son parcours, c’est déjà qu’elle m’a fait découvrir un métier que je ne connaissais pas, ensuite j’admire sa confiance en la vie et en le destin même quand elle est au plus bas, et surtout elle nous montre l’importance des rencontres et du bénévolat dans un parcour professionnel. 

Parfois, pour trouver sa voie il faut d’abord se trouver soi-même. Mais déjà que c’est pas une mince affaire, ça devient encore plus compliqué lorsque notre identité et notre apparence physique sont mises à rude épreuve. C’est le cas d’Amélie. Amélie a ce qu’on appelle l’alopécie. J’aurais pu dire « souffre » d’alopécie, parce que pendant longtemps ça a été le cas. Cette étrange maladie lui a fait perdre ses cheveux et par la même occasion sa confiance en elle. Mais si je ne veux pas dire « souffre », c’est parce qu’aujourd’hui ce n’est plus le cas. Au contraire, Amélie est une jeune femme rayonnante qui assume fièrement son crâne chauve qu’elle a elle-même rasé. Et une jeune femme passionnante qui a travers son compte instagram Hellopecia informe et sensibilise les gens au sujet de l’alopécie, sujet qui reste encore trop méconnu. Sans tomber dans les clichés, Amélie a su transformer sa différence et son plus grand complexe en une force, et elle nous livre un parcours de vie qui est une réelle leçon de résilience et d’acceptation de soi. 

Cette interview n’est pas menée par moi mais par Marie. Vous vous souvenez d’elle ? Je vous la présentais dans le deuxième épisode des.orientations. Elle a monté sa marque d’accessoires de tête pour promouvoir la beauté des femmes chauves et c’est elle qui m’a présenté Amélie. C’est ça qui est bien avec le projet des.orientations, c’est qu’une rencontre en entraine une autre. 

J’ai rencontré Lucas en 2016 à Grenoble, on a fait la même école de commerce. On était pas spécialement potes mais on se croisait lors des événements, on avait des connaissances en commun et on a même suivi le même cours de marketing digital. Là encore, j’aurais jamais pensé que 5 ans plus tard ce serait lui qui me ferait mon premier tatouage. 

Lucas c’est un très bon exemple de réorientation. Pas convaincu par l’univers qui s’offrait à lui après ses études en école, il a fait le choix de se tourner vers un métier plus manuel. Après avoir repris une formation pour devenir menuisier, c’est finalement à travers sa passion pour le dessin et son amour du tatouage qu’il a trouvé sa voie. J’ai adoré cette conversation qui est longue parce qu’on y aborde plein de sujets : l’importance d’avoir des relations franches et vraies avec les gens (même dans le milieu professionnel), le besoin de se sentir utile, mais aussi comment on passe de tatoueur amateur dans sa chambre à tatoueur pro dans un salon, et Lucas - enfin je devrais dire « Juntos Tattoo » - n’a pas peur de démonter les stéréotypes qui existent sur ce métier bien mystérieux. 

Pour retrouver Lucas sur Instagram c'est par ici : https://www.instagram.com/juntos_tattoo/

Pour voir le travail de Lucas en vidéo c'est par là : https://www.youtube.com/watch?v=GBatJIBvZgU&t=55s

Et pour être au courant des prochains épisodes, il y a toujours le compte des.orientations 😉

Quand j’ai commencé le projet des.orientations je savais que j’allais faire de nouvelles rencontres. C’était le but même. Mais loin de moi l’idée que j’allais faire d’aussi belles rencontres que celle avec Marie. C’est simple, on se connaissait pas, elle m’a proposé de venir l’interviewer chez elle à Marseille et j’y ai passé un de mes meilleurs weekends du mois de février l’année dernière : entre balades au bord de mer, brunch sur les terrasses ensoleillées, soirée techno au chapiteau, et bien évidemment conversations extrêmement inspirantes. 

Marie est une de ces personnes qui s’est lancée dans l’entreprenariat non pas parce qu’elle avait toujours rêvé de créer son entreprise mais parce que de part son histoire personnelle, et des rencontres qu’elle a faites, elle a identifié un réel besoin dans la société. Ce besoin, c’est celui de promouvoir la beauté des femmes chauves. Que ce soit des femmes qui souffrent d’alopécie, des femmes qui reçoivent un traitement de type chimiothérapie, ou simplement des femmes dont c’est le look, avec sa marque Jeanne Jacquemot, Marie propose à toutes ces femmes des accessoires de tête comme des foulards ou des bandeaux faciles à enfiler, adaptés aux peaux sensibles et fabriqués avec des chutes de tissus ou des carrés de soie vintage. 

Un projet avec beaucoup de coeur qui m’aura appris que l’entreprenariat - même si ça marche pas - c’est toujours l’occasion de grandir, de provoquer de belles opportunités et faire de nouvelles rencontres. 

Tu veux voir à quoi ressemblent les beaux foulards de Marie ? C'est par ici : https://www.youtube.com/watch?v=MpHml6uc5OQ&t=2s 

Et si t'es curieux, il y a le compte des.orientations 

Des.orientations est un projet que j’ai commencé l’année dernière sous format vidéo. D’ailleurs 6 épisodes sons déjà disponibles sur ma chaine YouTube. 

Pour le premier épisode j’avais contacté Pauline. Pauline c’est ma meilleure amie, on se connait depuis la maternelle et même si on n’a pas forcément grandi dans les mêmes directions, on s’est jamais lâchées. Bon on va pas se mentir, comme j’étais très stressée par ce nouveau projet et pas encore rodée à 100%, c’était plus facile de me lancer dans le grand bain avec en face de moi une personne bienveillante et compréhensive. Mais c’est aussi parce que Pauline matche totalement avec le projet des.orientations. 

Après le lycée elle s’est d’abord dirigée vers des études d’orthophoniste, mais a finalement changé de filière pour devenir ergothérapeute. Elle a accepté avec beaucoup de plaisir et de générosité de me parler de son parcours, qui n’a pas été fait que de réussite, et surtout de son métier qui reste encore à mes yeux pas assez connu ni compris. Parce que non, être ergothérapeute c’est pas "travailler avec les plantes".

Si cet échange vous a plus, n'hésitez pas à laisser des petites ⭐ ou un commentaire et surtout à le partager a une personne qui vous est cher ❤️ Si vous souhaitez participer au podcast, vous pouvez me contacter par message privé via le compte instagram des.orientations

> Les comptes instagram recommandés par Pauline : @ergomums et @amandine_verne_ergo 

Et toi, qu’est ce que tu veux faire quand tu seras plus grand.e ? 

Plus je grandis, plus je me rends compte que rares sont les personnes qui ont su répondre à cette question dès leur plus jeune âge. 

Mises à part quelques exceptions : ma cousine qui a toujours voulu être institutrice, ou cette fille dans mon cours de danse qui déjà à huit ans était sur le devant de la scène et en a fait aujourd’hui sont métier. Mis à part ça, c’est le bordel...

On te fait croire que toute ta vie va se jouer le jour des résultats Parcour Sup, mais c’est loin d’être le cas. 

Certain.e.s devront tester plusieurs chemins avant de trouver les études qui leur correspondent, certain.e.s partiront en voyage pour se trouver eux-mêmes avant de trouver leur voie, certain.e.s se passionneront pour la permaculture et ouvriront une ferme dans le fin fond de la Drôme après de brillantes études d’ingénieur, certain.e.s inventeront un métier qui n’existe pas encore aujourd’hui, et comme le système scolaire français ne correspond pas à tous le monde, certain.e.s auront déjà eu à faire le choix d’un métier plus « manuel », mais pas moins porteur de sens. 

Alors non, on n’a pas une orientation on a des orientations. 

Et c’est normal de se tromper, d’essayer, de se réorienter et parfois d’être désorienté.

Des.orientations est un projet qui donne la parole à des personnes qui ont ce qu’on appelle un parcours atypique. Des personnes qui ont échoué, douté, ont recommencé et nous racontent comment aujourd’hui ils ont trouvé leur équilibre dans leur activité professionnelle. C’est aussi l’occasion de mettre en lumière des métiers et des formations un peu moins connues que avocat, médecin ou encore pompier pour je l’espère vous inspirer et vous aider à trouver votre orientation. 

Le compte Instagram : des.orientations 

Crédits musique : Late Night Radio ©Kevin MacLeod