Pollution lumineuse : faut-il un droit à la nuit ?

A première vue inanimé, car sans paroles et sans pensée, l'arbre est bien vivant. Or il ne peut pas aller voir un juge et lui dire « vous n’avez pas le droit de me couper ». C’est l’impasse à laquelle veulent répondre celles et ceux qui les défendent, un peu partout en France. 

Pour ce 3ème épisode de Ma Bataille, on est allés rencontrer le « collectif des 13 tilleuls » en Essonne, à Palaiseau, lors d'un rassemblement en hommage à 13 tilleuls qui venaient d'être coupés dans le cadre d'un projet de conservatoire. Nous y avons rencontré Georges Feterman, le président de l'association ARBRES, à l'origine, en avril 2019, d'une Déclaration des droits de l'arbre, avant d'interroger la juriste Valérie Cabanes, qui se bat pour que la nature soit reconnue comme sujet de droit. 

Si les arbres étaient reconnus comme sujets de droits, ne serait-il pas plus facile de les protéger ? Surtout à l’heure de l’urgence climatique, face à laquelle les arbres sont nos alliés ? 

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Ecriture, animation : Annabelle Laurent

Réalisation : Romane Mugnier

Générique : Jérôme Laperruque et Wilfried Paris

Avez-vous parfois la sensation de ne plus réussir à vous concentrer aussi bien qu’avant, sur des tâches exigeantes comme la lecture par exemple, et de devoir tous les jours lutter contre la distraction et l’éparpillement ? 

Notre attention est exploitée par ce qu’on appelle depuis les années 1990 l’“économie de l’attention” : dans un monde d’abondance et de profusion, l’enjeu est de retenir les utilisateurs le plus longtemps possible, et souvent sur des sites ou applications au profit d’entreprises (Facebook, Google…) qui dépendent des revenus publicitaires et de l’exploitation des données personnelles.  

Alors est-ce seulement à nous de nous discipliner ? De résister aux tentations ? Ne faudrait-il pas limiter les technologies et leurs fonctionnalités addictives, et faire naître un “droit à l’attention” ? 

En février, avant le confinement donc, étaient organisées à Paris les toutes premières Assises de l’Attention. On est allés y faire un tour. A notre micro : Florent Souillot, cofondateur du collectif Lève les Yeux, et Célia Zolynski, professeure de droit et auteure d’un Plaidoyer pour un droit à la protection de l’attention.

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Ecriture, animation : Annabelle Laurent

Réalisation : Romane Mugnier

Générique : Jérôme Laperruque et Wilfried Paris

« Éteignons les lumières, rallumons les étoiles ! » Un combat est mené depuis plusieurs décennies pour lutter contre la pollution lumineuse, qui bouleverse l'équilibre des espèces animales, dérègle notre rythme biologique et nous prive de la contemplation du ciel étoilé. 

Ces dernières années, de réelles avancées ont été obtenues. La bataille pourrait-elle aboutir à la reconnaissance d’un « droit à la nuit » ? C’est la question que l'on se pose pour ce premier épisode. 

D'abord, cap sur le Pic Saint Loup, où nous nous sommes greffés à une séance d'observation du ciel nocturne animée par Jean-Marie Lopez, président de la Société astronomique de Montpellier. Puis, au micro pour faire la lumière sur l'obscurité et ce que nous avons à y gagner, Anne-Marie Ducroux, présidente de l’Association Nationale pour la Protection du Ciel et de l’Environnement Nocturnes (ANPCEN) et Samuel Challéat, géographe et auteur de l'essai Sauver la Nuit (Premier Parallèle, 2019). 

Comment s'opposer à la lumière artificielle quand celle-ci incarne le progrès depuis des siècles ? Faut-il mener la bataille sur le terrain, auprès des institutions, ou les deux ? Comment nous reconnecter, chacun, à l'expérience d'obscurité ? Et que perdrait-on à laisser la nuit disparaître ? 

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Ecriture, animation : Annabelle Laurent

Réalisation : Romane Mugnier

Générique : Jérôme Laperruque et Wilfried Paris

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Les références citées pendant l'épisode sont ici. 

Avoir droit au bonheur, ça veut dire quoi ? Faut-il accorder des droits à la nature, pour mieux la protéger ? Y a t-il un droit à la désobéissance civile ? Annabelle Laurent, journaliste de la rédaction d'Usbek & Rica, explore, en reportage, à chaque épisode, un droit émergent. Ce podcast n'est donc pas dédié à Daniel Balavoine, mais abonnez-vous quand-même !