Psy&co - Episode 6 : Être parents en 2022 : Simplement complexe !

 Bonjour à tous, 

Bienvenu dans ce tout nouvel épisode ! Cela fait un an que je fais des podcasts et je vous
remercie pour les retours que vous me faites qui me touchent beaucoup et me donnent envie de continuer à vous partager mes réflexions autour de la psychologie et de la systémie ! 

En ce moment, je me fais une petite session Disney. Je re-regarde tous les "Disney" et je retombe en enfance .... mais avec mes yeux d’adulte, je suis parfois étonnée de la représentation qu’il y est fait de la famille, de la femme, de l'homme, du couple etc…Les normes et valeurs véhiculées dans certains qui certes datent d’une autre époque amènent à réflexion…  

Les enfants adorent les dessins animés, on pourrait même dire que dans notre culture, les "Disney" ont une place importante. Quasiment tous les enfants sont ou seront à un moment
donné, contraints de regarder les grands classiques de Walt Disney et c’est parfois même l’occasion pour leurs parents de replonger en enfance ! 

Dans ce contexte, tous les petits garçons et les petites filles s’identifieront à un à un personnage, un ou une héroïne, souvent du même sexe qu’eux. Ces premières identifications participent à la construction identitaire de l’enfant. Elles participent à sa construction et sa
vision du monde et la place qu’il voudra y prendre.

Bonjour à tous, 

Je suis très heureuse de vous proposer ce douzième podcast ! 

En Juin, j’ai eu la chance de participer à un excellent colloque proposé par Psycom à Lille sur les objets flottants, technique de médiation pour travailler avec les familles.

Lors de ce colloque, Stéphane Bujold, psychologue et thérapeute familial a fait une intervention qui a fortement résonné en moi. 

Je parlais dans un de mes podcasts de la "position basse" dont j’use et j’abuse dans ma pratique. J’ai aimé son intervention qui parlait non de "la juste distance" avec laquelle on nous bassine mais de ce qu’il nomme "la juste présence".   

Je voulais dans cet épisode vous partager ma rencontre avec une mère qui m'a bouleversée... 

Bonjour à tous, je suis ravie de vous retrouver après plusieurs semaines de pause dans les podcasts. 

Je vous propose aujourd’hui de parler d’amour. C’est le printemps alors c’est le bon moment pour parler de ce sentiment si précieux mais à fois complexe, que tout le monde recherche et que certains mettent toute une vie à trouver… L’amour est un concept universel mais qui pourtant n’a pas à mon sens une définition universelle. En effet, de mon point de vue, chacun a sa propre définition de ce qu’est l’amour. Par conséquent, chacun d’entre nous a un idéal de ce que serait une bonne relation de couple.

Lorsque l’on est enfant, on trouve l’amour dans les dessins animés, dans nos premiers émois dans la cour de récréation mais surtout l’amour et plus précisément la relation de couple nous
la lisons à travers le prisme de la relation conjugale de nos parents. Celle-ci étant le premier modèle de base de l’amour en couple que nous connaissons.

Ensuite, nous vivons des expériences de vie qui nous aident à tisser notre modèle relationnel qui deviendra un schéma de ce que sont l’amour et le couple.

Dès lors, comme je l’ai déjà un peu évoqué lors d’autres épisodes, lorsqu’un couple se forme, il peut parfois devenir le théâtre dans lequel se met en scène nos modes relationnels intériorisés pendant l’enfance et pendant le reste de notre vie.   

 Être parents en 2022 : Les dictas de l’éducation, l’incohérence professionnelle et la culpabilisation des parents d’aujourd’hui.   

Pour mon dixième épisode et le dernier de la série sur la parentalité, je voudrai pousser un
coup de gueule. Je suis en colère pour les parents d’aujourd’hui, pour les parents de demain, pour les parents en devenir.   

Depuis plusieurs mois, je m’intéresse à toutes les nouvelles approches sur la parentalité car je
reçois de plus en plus de demandes de thérapies familiales qui en faite, sont des demandes d’aide à la parentalité.  Je constate une chose : chaque approche ont leurs apports, certaines n’ont aucun appui scientifique mais n’en restent pas moins des approches qui proposent des outils concrets intéressants et d’autres sont soutenues par des bases théoriques solides avec également des outils et concepts indispensables de mon point de vue. Ce qui me met en colère ce sont  les guéguerres entre toutes les approches et aussi et surtout la posture dogmatique de certains qui en sont les garants. Face à tout cela, les parents s’y perdent et les professionnels aussi. Alors plusieurs fois, j’ai lu des posts, des livres, des articles avec mes yeux de psychologues, avec les yeux de certains de mes patients, avec mes yeux de femmes et mes yeux de mères ou futures mères.
Je me suis mise à la place des parents comme j’essaie de le faire du mieux que je peux dans ma pratique et là, je me suis dit que cette infobésité autour de la parentalité, paradoxale et culpabilisante était un vrai chaos pour les parents et ceux en devenir et par ricochet sur les enfants car il s’agit bien d’eux dans mes consultations.  

Pour continuer sur le thème de la parentalité, je voudrais aborder avec vous la parentalité contrariée. Je travaille en tant que formatrice pour les assistants familiaux, plus communément appelés les "familles d’accueil". Ces professionnels de la protection de l’enfance accueillent chez eux des enfants dont le juge a considéré que ceux-ci étaient en danger dans leur famille d’origine pour diverses raisons. Par ailleurs, je travaille pour l’association Ma chance, moi aussi qui accompagne des jeunes et leurs familles dites en "fragilité éducative" dans le cadre d’une prévention primaire c’est-à-dire que l’association accompagne les enfants et leurs familles en tentant de diminuer  les causes et les facteurs de risques qui les amèneraient à se retrouver dans une situation de crise sur le long terme. Ces deux activités m’ont amené à un constat qui n’est pas nouveau : certaines familles, certains parents se retrouvent en difficultés pour élever leur enfant, certes en raison de difficultés d’ordres psychologiques, sociales, économiques ou
autres mais également en raison parfois d’une vision du monde complétement différente à celle du « plus grand nombre ». 

 Déjà, j’aimerais affirmer une chose : tous les parents aiment leurs enfants. Je sais mon affirmation peut faire bondir surtout dans le cadre de maltraitance ou de sévices infligés à l’enfant, mais c’est un fait, nous n’avons pas tous la même manière de montrer à nos enfants que nous les aimons, pour certains, l’amour c’est la violence.  

Je vous propose un nouvel épisode qui s’inscrit dans une petite série
d’épisodes traitant de la parentalité. Comme je l’expliquais dans mon podcast
traitant de la famille face au handicap, le couple évolue. Tout d'abord de la
rencontre amoureuse entre deux personnes de sexe opposés ou non naît le  couple conjugal. Puis l’arrivée des enfants marque la création d’une nouvelle entité : le couple parental.   

Quand un couple se forme, ce sont deux cartes du monde qui se rencontrent, un ensemble de valeurs, d’histoires de vie qui viennent se percuter, se compléter ou s’entrechoquer. Les deux protagonistes du couple s’articulent autour de la construction d’un mythe fondateur du couple et ainsi d’une carte du monde du couple. 

Le couple conjugal devenu parents peut se heurter à plusieurs difficultés quand leurs représentations de la parentalité sont trop opposées ...

 Le perfectionnisme parental est la tendance à essayer "d'être un parent parfait et de s'inquiéter de ne pas réussir à l'être" comme le disent les psychologues Isabelle Roskamet Moïra Mikolajczak. 

La pression actuelle et les injonctions paradoxales auxquelles sont confrontés les parents aujourd'hui pourraient avoir comme conséquence un risque accru d'épuisement parental.

Quels sont les signes précurseurs annonçant un risque d'épuisement parental ?

Comment aider les parents qui en souffrent ? 

Cet épisode s'inscrit dans une série de podcasts sur le sujet de la
parentalité.   

"On ne nait pas parents, on le devient" disait Françoise Dolto. J’aime cette citation qui remet en cause le faite qu’une mère ou qu’un père aurait « çà en elle ou en lui » et que devenir parent se ferait naturellement, que ce serait inné, il n’en est rien. Être parents n’est pas une fin en soi et ce n’est surtout pas forcément l’objectif de vie de tout le monde ! C’est une décision qui appartient à chacun et à chacune. Mais pour ceux qui tentent cette aventure simplement complexe, ce n’est pas de tout repos ! Vous avez noté là l’oxymore que j’ai utilisé « simplement complexe » ? Je dirai même que c’est un paradoxe, car être parents aujourd’hui, c’est faire face à de nombreux paradoxes.   

Cet épisode s'inscrit dans une série de podcasts sur le sujet de la parentalité. 

Au cours de ces dix années en tant que psychologue, j’ai beaucoup appris de mes patients et des professionnels avec qui j’ai eu la chance de travailler. A mes débuts, je m’attachais à ce que j’avais vu de la psychologie au cours de mes stages ou à l’université. Néanmoins, avec le temps, je me suis rendue compte que la psychologie était vaste et qu'il était essentiel d'adapter sa posture et son cadre en fonction de la personne que l'on a en face de nous.

Je vous propose de vous raconter l'histoire extra-ordinaire de ma rencontre avec Julia, 13 ans qui a bouleversé ma représentation du métier de psychologue... 

« Qui peut nier le retentissement douloureux de l’annonce d’un handicap dans une famille, le
déséquilibre qu’elle entraine et la rééquilibration qu’elle provoque ? » souligne le professeur Jean-Jacques Guillarmé.
Dans ce nouvel épisode, je vous propose de vous parler du handicap et son impact sur le système familial tout entier. C’est un fait, l’arrivée d’un handicap dans la famille est un moment difficile pour les parents, pour le couple et aussi pour les autres enfants de la famille. 

Le lien vers notre dispositif numérique innovant pour lutter contre l'épuisement parental : http://unesphere.fr/