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    4ème de couverture

    Natalie David-Weill présente « 4ème de couverture », une émission littéraire d’une demi-heure sur Radio Judaïca. (90.2 à Bruxelles) Qu’il s’agisse de romans, d’essais, de blogs ou de films, un écrivain confie ses secrets, ses sources d’inspiration comme ses doutes, en un mot il va dévoiler les dessous de la création.  (A partir de l'épisode 109) Jusqu'à l'épisode 108,  un lecteur - de tous les horizons - parle d'un roman qui l’a marqué, ému ou amusé. Une occasion de découvrir des oeuvres souvent oubliées.
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    179. Paloma de Boismorel "La fin du sommeil" (Editions de l'Olivier)

    179. Paloma de Boismorel "La fin du sommeil" (Editions de l'Olivier)

    Paloma de Boismorel "La fin du sommeil" (Editions de l'Olivier)

    « Dormir, c’est ce que j’avais fait depuis le début. »

    Devenu malgré lui un architecte à la mode, Pierre-Antoine est le père de trois enfants indifférents et l’époux d’une galeriste surmenée. Au milieu d’une insomnie, ses yeux s’ouvrent sur une étrange révélation. La réalité lui apparaît désormais sous un jour nouveau. Le visage de sa fille, l’éclairage de sa cuisine, les mails de ses clients, le sourire de sa femme, les œuvres qu’il regarde… tout a changé. Alors qu’une simple allergie lui est diagnostiquée, le narrateur annonce à son entourage souffrir d’un cancer de la gorge.
    Cette ruse devrait lui laisser le temps d’écrire un roman, de retrouver l’amour de sa femme, la considération de ses enfants ainsi que le sens de cette existence burlesque.

    Comédie absurde et pleine d’esprit, le premier roman de Paloma de Boismorel se joue avec vivacité de la tyrannie du bien-être, des vanités et des faux-semblants.

    Musique:   "Dans le noir" de Juniore 
    « Pêcheur de perle » de Georges Bizet. « Je crois entendre encore » interprété par Nicolai Gedda

    178. Jeroen Olysaegers "La femme sauvage" Traduit du néerlandais (Belgique) par Françoise Antoine (Stock)

    178. Jeroen Olysaegers "La femme sauvage" Traduit du néerlandais (Belgique) par Françoise Antoine (Stock)

    Jeroen Olysaegers "La femme sauvage" (Stock)


    Août 1577. Installé depuis dix ans à Amsterdam où il tient une auberge, Beer vit avec sa fille adoptive Marie qui supporte de plus en plus mal son mutisme et sa mélancolie. Ces derniers soirs, comme chaque année au mois d’août, il s’isole dans sa chambre pour se remémorer sa vie passée à Anvers, ses trois épouses mortes en couches et son dernier amour, la Femme Sauvage, décédée durant leur fuite vers le nord. Il replonge dans la ville bruissante d’Anvers au XVIe siècle aux côtés des intellectuels éclairés de l’époque – cartographes, imprimeurs, commerçants, astrologues, peintres, etc. – qui fréquentent son auberge et y tiennent les réunions secrètes de leur confrérie, baptisée la Famille de l’Amour. Au retour d’une expédition maritime, des explorateurs lui demandent d’héberger une « femme sauvage » et sa petite fille, toutes deux vêtues de peaux de phoque. Pour ne pas déplaire à ces hommes qu’il admire, Beer accepte à contrecœur. Il les enferme dans une chambre qu’il munit de barreaux et commence à faire payer les curieux qui veulent découvrir « les créatures ». Ce comportement obtus et barbare lui aliène progressivement la sympathie de ses proches, à commencer par Margreet, la sage-femme qui vit avec lui, et son fils Ward, qui prend ses distances en lisant des livres ésotériques interdits par la censure.Alors que le pays est en proie aux luttes religieuses et aux révoltes ourdies contre l’occupant espagnol, que les exécutions publiques, les tortures, les destructions d’églises, les incendies et les massacres se multiplient, un félon du nom de Jan Grauwels tente de manipuler Beer pour infiltrer la Famille de l’Amour…
    « Le nouveau livre de Jeroen Olyslaegers est comme Game of Thrones dans l'Anvers du XVIe siècle » Trouw Traduit du néerlandais (Belgique) par Françoise Antoine


    Lecture de Thibault de Montalembert

    Musique : Josquin, the Undead : Laments, Deplorations & Dances of Death. Grain de la Voix et Björn Schmelzer

    "Nymphes des bois" et "Plusieurs regretz"

    177. Jérémie Claes "L'horloger" (Editions Héloïse d'Ormesson)

    177. Jérémie Claes "L'horloger" (Editions Héloïse d'Ormesson)

    Jérémie Claes "L'horloger" (Editions Héloïse d'Ormesson)


    La tête de Jacob Dreyfus est mise à prix depuis qu'il a participé au démantèlement d'une milice suprémaciste sévissant jusqu'au Capitole. Mais c'est sa femme qui est prise pour cible. Après cet assassinat, Jacob est exfiltré sous une nouvelle identité dans un petit village de Provence, où il tente de se reconstruire. Dix ans plus tard, alors qu'il coule enfin des jours apaisés dans une bastide des gorges du Loup, son passé le rattrape. La seule vengeance peut-elle expliquer la chasse à l'homme acharnée dont il est la proie ? En compagnie de Solane, le vieux flic français chargé de sa protection, Jacob se lance dans une traque obsessionnelle de la vérité.
    Thriller étourdissant qui nous entraîne de la Louisiane à Bruxelles, de la Patagonie à Paris.


    Musique : « Ah que la vie est belle » par Zaho de Sagazan

    Et « It’s Alright » par The Big Push.

    176. Julia Malye "La Louisiane" (Stock)

    176. Julia Malye "La Louisiane" (Stock)

    Julia Malye "La Louisiane" (Stock)


    " Pour la première fois depuis trois mois, elles discernent enfin le sable que leur cachait l’eau lors de la traversée de l’Atlantique, ce fond de l’océan qu’elles ont brièvement aperçu ce matin en débarquant de La Baleine. Personne ne leur a expliqué où elles seraient logées ce soir, dans combien de temps elles seraient fiancées. On ne dit pas tout aux femmes. "


    Paris, 1720. Marguerite Pancatelin, la Supérieure de la Salpêtrière, est mandatée pour sélectionner une centaine de femmes « volontaires » qui seront envoyées en Louisiane afin d’y épouser les colons français. Parmi elles, trois amies improbables : une orpheline de douze ans à la langue bien pendue, une jeune aristocrate désargentée et rejetée par sa famille ainsi qu’une femme condamnée pour avortement. Comme leurs compagnes à bord de La Baleine, Charlotte, Pétronille et Geneviève ignorent tout de ce qui les attend au-delà des mers. Et n’ont pas leur mot à dire sur leur avenir. Ces étrangères réunies par le destin devront braver l’adversité – maladie, guerre, patriarcat –, traverser une vie faite de chagrins d'amour, de naissances et de deuils, de cruauté et de plaisirs inattendus. Et d’une amitié forgée dans le feu.
    Un roman d’une profondeur et d’une émotion saisissantes, qui nous transporte au cœur d’une terre impitoyable, aux côtés d’héroïnes animées d’une extraordinaire soif d’amour et de vie.


    Musique:

    Queen “Cool Cat” et Beach House “Silver Soul”

    175. Emmanuelle de Boysson "Un coup au cœur" (Calmann-Levy)

    175. Emmanuelle de Boysson "Un coup au cœur" (Calmann-Levy)

    Emmanuelle de Boysson "Un coup au cœur" (Calmann-Levy)


    "Il était 17 h 20 lorsque mon cœur s’est arrêté. Je ne me suis aperçue de rien.
    Ça s’est passé comme si je m’endormais. C’était doux, presque un soulagement."

    Emma est morte le 7 février 2022. Son cœur a cessé de battre pendant trente minutes. Un coup au cœur raconte la bataille qu’elle a dû mener pour revenir à la vie, de la réanimation à la rééducation. Pour se remémorer aussi où elle est partie quand tout le monde la pensait disparue.
    Au fil de cette traversée, Emma explore ses sensations, les images qui lui viennent – certaines d’une beauté à couper le souffle, d’autres, plus inquiétantes, qui interrogent son rapport à la mort, entre attirance et répulsion – puis célèbre, avec un enthousiasme contagieux, ces petits riens qui font notre bonheur quotidien.
    Une plongée dans l’au-delà.


    Lecture de Thibault de Montalembert

    Musique : "Paradis blanc" de Michel Berger

    "I will survive" de  Gloria Gaynor. 

    174. Dominique Missika "L'affaire Bernard Natan" (Denoël)

    174. Dominique Missika "L'affaire Bernard Natan" (Denoël)

    Dominique Missika "L'affaire Bernard Natan; les années sombres du cinéma français" (Denoël)


    À la tête de la firme Pathé-Natan, Bernard Natan règne sur le cinéma français des années 1930. Victime d’une campagne de presse, il est lynché, lâché, emprisonné et disparaît en 1942.
    Qui était Bernard Natan ? Un capitaine d’industrie, un visionnaire, un fou de cinéma ? En 1929, il succède à Charles Pathé à la tête de la firme qu’il fait prospérer. Moderniser, produire, distribuer, rien ne lui résiste. Bernard Natan est de toutes les révolutions du septième art : le parlant, la couleur, les premiers dessins animés de Walt Disney…
    Mais dans la France des années 1930, l’extrême droite se déchaîne contre ce Juif roumain né Nahum Tanenzaph. Sous l’Occupation, l’ancien combattant de la Grande Guerre est la cible de la presse collaborationniste. Emprisonné pour une affaire financière, il est déchu de sa nationalité par Vichy à la suite d’un procès fantoche, déporté et assassiné à Auschwitz.
    Celui qui fut l’un des pionniers du septième art a été effacé. En puisant dans les archives, Dominique Missika braque les projecteurs sur celui qui est devenu une « légende noire ». Elle en tire un récit poignant qui remet le nom de Bernard Natan à sa juste place au générique de l’histoire du cinéma français.
    Une légende oubliée du cinéma français enfin réhabilitée.


    Musique : Glenn Miller « In the Mood »

    « Le pêcheur de perles » de Bizet

    173. Virginie Linhart "Une sale affaire" (Flammarion)

    173. Virginie Linhart "Une sale affaire" (Flammarion)

    Virginie Linhart "Une sale affaire" (Flammarion)


    Ce livre est le récit d’un procès littéraire et des interrogations qu’il a fait naître en moi. Intentée par ma mère et mon ex-compagnon, la procédure visait à empêcher la parution de mon précédent ouvrage, L’Effet maternel.
    Depuis le jugement et la publication de L’Effet maternel, quatre ans se sont écoulés. Et je n’ai cessé de m’interroger sur l’écriture autobiographique.
    À qui appartient l’histoire ?
    C’est à cette question que tente de répondre Une sale affaire.


    Musique : "Tant de nuits" Alain Bashung et "Sympathy for the devil" Rolling Stones

    172. Charles Dantzig "Paris dans tous ses siècles" (Grasset)

    172. Charles Dantzig "Paris dans tous ses siècles" (Grasset)

    Charles Dantzig "Paris dans tous ses siècles" (Grasset)


    Que peuvent avoir en commun Victor, écrivain vieillissant qui ne publie plus et devient un commentateur d’actualité grincheux, son amie Gabrielle, galeriste quinquagénaire éprise d’un homme beaucoup plus jeune, le fils de Victor, la mère et la fille de Gabrielle, des étudiants qui tentent de devenir artistes, des provinciaux qui rêvent de se faire une place, un escort brésilien, le chat Xanax et le teckel Guillaume, un cadavre qui disparaît, un éléphant qui s’échappe et tant d’autres personnages de cette ronde qui efface les frontières entre les espèces, les espaces et les temps  ? 

    Tous vivent à Paris, cette scène du jugement perpétuel. Or, «  Paris est un combat ». Certains cherchent la clef pour conquérir la capitale, d’autres croient l’avoir, d’autres l’espèrent, d’autres pensent qu’elle n’existe pas. Qu’adviendra-t-il des ambitions de chacun  ?

    Parmi les mille inventions de ce roman qui fourmille de trouvailles, de traits d’esprit, de brio et de profondeur, soulignons quelques surprises  :
    Au début de chaque chapitre, un animal parle, animal domestique ou symbolique du personnage qui va suivre, et traité à égalité avec lui. De temps à autre, les rues de Paris se complètent de « déroulés historiques »: leur bitume est retiré, des rambardes s’élèvent et les passants assistent, comme du balcon d’un théâtre, à des scènes du passé, celles de la Libération aussi bien que des conversations des «précieuses» de l’hôtel de Rambouillet.
    En bas de page, quand les personnages se trouvent dans la rue, sont notées des bribes de phrases qui forment la bande passante de conversations saisies au vol en marchant. On n’est pas plus obligé de les lire que de les écouter, mais elles contribuent à donner sa tonalité à la capitale.

    Une façon nouvelle de raconter des vies nouvelles, dans un Paris désordonné, vivace, imprévisible, créatif. Sous les auspices de l'Ulysse  de Joyce, du Berlin Alexanderplatz de Döblin et du Petersbourg de Biély, une histoire à la fois contemporaine et mythologique, un grand roman de la ville.


    LECTURE : Thibault de Montalembert

    Musique : Juniore "A la plage" et Miley Cyrus "Flowers"

    171. Jean-Louis du Roy "Fais descendre le Polonais" (Le Cri)

    171. Jean-Louis du Roy "Fais descendre le Polonais" (Le Cri)

    Jean-Louis du Roy "Fais descendre le Polonais" (Le Cri)


    Trois condisciples d'université aux parcours de vie contrastés se retrouvent mêlés, quelques dizaines d'années plus tard, à un crime survenu dans un bar montant bruxellois.Quels sont les liens entre le riche et célèbre pénaliste, le patron pervers de la boîte de nuit et l'auteur de fiction en mal de succès ?

    À la veille de sa mort, l'avocat confie à l'écrivain le manuscrit de ses mémoires. Il y manque une cinquantaine de pages. Étrangement, celles-ci parviennent au romancier au compte-gouttes et dans le désordre. Peu à peu, en y lisant les témoignages d'un nain au passé douteux, homme lige du propriétaire du bar, du voyou recruteur et de la tenancière, l'écrivain découvre des informations sur le crime. Pris au jeu, il mène l'enquête, accompagné par une jeune entraîneuse qui travaille dans la boîte depuis peu et le séduit. Profitant de l'aubaine, l'écrivain se saisit de l'histoire pour la transformer en fiction. Il comprend alors avec effroi qu'il est lui-même lié de très près au cold case qu'il raconte. De fictionnel, son roman dérive vers la chronique d'une réalité à laquelle il ne pourra échapper.

    Roman noir haletant qui embarque le lecteur dans l'univers glauque de la nuit, "Fais descendre le Polonais" tient le lecteur en haleine et ne le lâche qu'une fois l'affaire élucidée.


    Musique : Bach "Variations Goldberg"

    Mozart "La flûte enchantée" (La Reine de la nuit)

    170. Stéphanie Hochet "William" (Rivages)

    170. Stéphanie Hochet "William" (Rivages)

    Stéphanie Hochet « William » (Rivages)


    Que s’est-il passé dans la vie de William Shakespeare entre 1585 et 1592, de ses vingt et un à vingt-huit ans ? Personne ne le sait. Ce sont ces « années perdues » que Stéphanie Hochet se plaît ici à imaginer.
    William, marié prématurément et père de trois enfants, étouffe dans le carcan familial. Il ne rêve que d’une chose: devenir acteur. Il se joint alors aux Comédiens de la Reine qui cherchent un remplaçant. Dans une Angleterre où sévit la peste, son sort bascule et sa vocation de dramaturge s’affirme. Ses rencontres avec le ténébreux Richard Burbage, qui lui inspirera le personnage de Richard III, et le fascinant Marlowe seront décisives. Elles dicteront son destin.
    Avec un art subtil du portrait, l’autrice évoque aussi en écho les thématiques et les passages de sa propre vie qui justifient son attachement à la figure de Shakespeare : l’androgynie, l’emprise des aînés, le désir de fuite, l’idée du suicide… Une forme inédite du roman d’apprentissage.


    Musique : « My funny Valentine » Chet Baker

    169. Corine Jamar "Les aimantes" (Zellige)

    169. Corine Jamar "Les aimantes" (Zellige)

    Corine Jamar "Les aimantes" (Zellige)

    Avoir un ami et penser que c'est pour la vie, nous avons tous connu cela...
    Delphine, Anne, Noémie et Eléonore ont toujours cru que le lien qui les unissait était indestructible.
    La mort brutale du fils de l'une d'entre elles, dont Delphine se sent coupable, va faire vaciller leur amitié, exacerbant les tensions et alimentant les incompréhensions.
    Et puis, il y a les aléas de la vie, et le temps qui passe, tout simplement. Delphine, prête à tout pour préserver l'unité de leur petit groupe, jusqu'à sacrifier l'amour.
    Un roman poignant sur l'amitié et sa vulnérabilité. On y parle aussi d'amour; de sororité et de mort.

    Musique : Louis Amstrong « Saint James infirmary »

    Georges Brassens « Les passantes »

    168. Bernard Werber "Le temps des chimères" (Albin Michel)

    168. Bernard Werber "Le temps des chimères" (Albin Michel)

    Bernard Werber "Le temps des chimères" (Albin Michel)

    Que deviendrait le monde si l’être humain changeait de forme ?

    C’est le projet fou d’Alice Kammerer, jeune et brillante scientifique, qui parvient, au lendemain de la troisième guerre mondiale, à inventer de nouvelles espèces hybrides : des chimères, mi-homme mi-animal.
    Tandis qu’elle assiste, fascinée, à l’évolution de ces bébés pourvus d’ailes, de griffes ou de nageoires, un monde différent se construit.

    Il est à la fois porteur d’alliances et de conflits, de passion et d’espoir…
    Mais quelle place l’ancienne humanité pourra-t-elle conserver face à ces nouveaux « voisins » ?


    Avec ce roman d’aventures haletant, Bernard Werber nous entraîne dans un monde où les frontières de la réalité sont repoussées, vers un avenir peut-être pas si lointain.

    Musique : Maurane « Pour les âmes et pour les hommes » Richard Gotainer « Halleluya »

    167. Aysegul Savas « Transparence de la lumière » Traduit de l'anglais par Ana Samaka (Bouquins)

    167. Aysegul  Savas « Transparence de la lumière » Traduit de l'anglais par Ana Samaka (Bouquins)

     Aysegul Savas « Transparence de la umière » Traduit de l'anglais par Ana Samaka  (Bouquins)  


    L'art dévoile-t-il ou dissimule-t-il le créateur ?Une étudiante en histoire de l'art loue la maison d'un professeur dont elle suit les travaux de recherche. Il la prévient simplement que sa femme Agnes, qui est peintre, viendra occuper quelques jours l'atelier du premier étage.
    Lorsque celle-ci arrive, une intimité se noue entre les deux femmes : au fil de leurs rencontres dans l'escalier, dans l'atelier ou au café, Agnes se confie sur sa jeunesse, sa famille, son mariage, ses enfants et son rapport à l'art. Il apparaît petit à petit qu'Agnes n'a plus d'autre endroit où aller. Les moments de sa vie racontés avec frénésie trahissent une personnalité dispersée et mouvante. Sa créativité, qui reste à l'état d'une peinture blanche sur une toile blanche, s'en ressent.
    Dans ce roman empreint d'une atmosphère trouble et sensuelle, Ayşegül Savaş, d'une plume précise et subtile, plonge son lecteur dans le monde inquiétant de la création et interroge la figure de l'artiste: l'art dévoile-t-il ou dissimule-t-il le créateur?


    Musique:  Bach: Concerto for 4 pianos BWV 1065
    III. Allegro (D. Fray, J. Rouvier, E. Christien, A. Vigoureux)  


    166. Natasha Fraser "Harold ! Ma jeunesse avec Harold Pinter" (Grasset)

    166. Natasha Fraser "Harold ! Ma jeunesse avec Harold Pinter" (Grasset)

    Natasha Fraser "Harold ! Ma jeunesse avec Harold Pinter" (Grasset) Traduit de l’anglais par François Rosso.


    Harold Pinter (1930-2008), prix Nobel de littérature 2005, est un des plus grands dramaturges du XXe siècle. Né dans une famille juive de l’Est de Londres, fils d’un tailleur pour hommes, élevé dans un quartier pauvre et populaire, il est devenu une célébrité mondiale par la seule force de son talent. En janvier 1975, il rencontre la fameuse biographe Antonia Fraser, éminente membre de l’aristocratie britannique. Ce coup de foudre les entrainera en effet à quitter leurs conjoints respectifs. 

    A l’âge de onze ans, Natasha Fraser, voit sa vie bouleversée par l’arrivée dans sa famille de ce génie. Elevée dans « les meilleures écoles », apprenant à « bien se tenir », elle découvre qu’une autre vie existe, consacrée à l’art.
    Dans la garde-robe d’Harold Pinter, c’était le noir qui dominait. Et pourtant, il n’écrivait ses chefs-d’œuvre que sur des grandes feuilles de couleur paille. Sportif, il adorait tout de blanc vêtu, jouer au cricket. Sa Mercedes décapotable couleur argent éclipsait toutes les autres. Et il y avait surtout la magie du théâtre  : le regarder absorber le déroulement d’une pièce, c’était regarder quelqu’un qui embrassait toute la scène à 360°.
    Un Pinter intime comme on ne l’avait jamais montré.


    Musique : "Falling in love again" Marlène Dietrich  

    Mozart « Clarinet concerto en A major" K.622 adagio. Sabine Meyer 232   

    165. Olivia Elkaïm « Fille de Tunis » (Stock)

    165. Olivia Elkaïm « Fille de Tunis » (Stock)

    Olivia Elkaïm: « Fille de Tunis »  (Stock)


    « D’elle, il me reste un foulard bleu, une bouteille vide de son parfum et ce cliché sépia, conservé dans un cadre rouge : la vingtaine resplendissante, chignon laqué, bustier soulignant le galbe de sa poitrine, Arlette trône sur la cheminée de mon salon. Mais je ne sais presque rien d’elle, quelques dates, mes souvenirs d’enfance. Je fouille ma mémoire, gratte le passé. Comment la saisir, elle qui ne s’est jamais laissé attraper par personne ? »

    Entre Tunis et Marseille, Olivia Elkaim nous entraîne dans le sillage de sa grand-mère maternelle, une femme libre et magnétique au destin percuté par la guerre, la décolonisation et l’exil, dont elle livre un portrait incandescent.


    Musique :Eminem “Cleaning out my closet” et  Dalida "Love in Porto Fino" 

    164. Emmanuelle Favier « Le livre de Rose » (Les Pérégrines)

    164. Emmanuelle Favier « Le livre de Rose » (Les Pérégrines)

    1940 : les nazis s’installent au musée du Jeu de Paume, et Rose Valland entre dans l’Histoire. Attachée de conservation, elle note secrètement – et au péril de sa vie – la provenance et la destination de toutes les œuvres d’art spoliées qui transitent par le musée au bénéfice d’Hitler et de Goering. Après la guerre, elle jouera un rôle essentiel dans leur récupération. Issue d’une classe sociale modeste, femme dans un monde d’hommes, homosexuelle assumée, Rose Valland incarne à elle seule le dépassement de bien des déterminismes.
    Quatre-vingts ans plus tard, une réalisatrice découvre ce mystérieux personnage de résistante et décide de lui consacrer un documentaire. Sous la forme d’un journal d’enquête, elle retrace peu à peu son parcours et y mêle bientôt ses réflexions intimes, ses peurs et ses incertitudes, notamment sur la question de la transmission, en un jeu de miroirs qui la confronte à ses propres contradictions.


    Musique:  Paco Ibañez "Cancion de Jinete", sur un texte de Federico Garcia Lorca  

    Haendel, "Ombra mai fu" (Serse), par Philippe Jaroussky 

    163. Gilles Paris « Les 7 vies de Mlle Belle Kaplan » (Plon)

    163. Gilles Paris « Les 7 vies de Mlle Belle Kaplan » (Plon)

    Gilles Paris « Les 7 vies de Mlle Belle Kaplan » (Plon)


    Belle Kaplan est aussi adulée qu'insaisissable. Ses films sont des succès planétaires, mais elle reste énigmatique et discrète sur sa vie. Des lettres anonymes lui parviennent, dont l'expéditeur, lui, n'ignore rien de sa sulfureuse trajectoire d'autrefois.
    Du présent au passé, de Paris à la Floride en passant par San Francisco, tandis que Belle Kaplan est sur le point de réaliser son plus grand rêve, celui de tourner à Hollywood aux côtés des plus grands, le destin va la rattraper. Un amour de jeunesse s'invite, pour le meilleur et pour le pire.
    Gilles Paris livre ici un roman poignant sur la quête d'identité, la force de volonté et le destin qui unit les âmes.


    Musique : Senso Fonseca "La piu bella del mondo" et Leo Sayer  "Easy to love"

    162. Joséphine Tassy « L’indésir» (L'Iconoclaste)

    162. Joséphine Tassy  « L’indésir» (L'Iconoclaste)

    Joséphine Tassy  « L’indésir» (L’Icononoclaste) 


    Ce matin, Nuria s'est réveillée avec une impression d'hier. Dans la nuit, son téléphone a sonné : sa mère est morte. Elle ne ressent rien, aucun chagrin pour cette étrangère qu'elle n'a pas vue depuis huit ans. Avec Abel, un garçon croisé en boîte, elle part à la rencontre des drôles d'individus qui ont connu sa mère. Nuria cherche des réponses sans poser de questions. Sauf une, qu'elle garde pour elle. Le souvenir de cette femme qui n'a jamais voulu d'elle la renvoie à l'indésir qui lui colle à la peau.


    Musiques :  "L’amour à la plage" de Niagara et  "What a Wonderful World" de Louis Armstrong.  


    161. Jean-Philippe Toussaint "L'échiquier" (Editions de Minuit)

    161. Jean-Philippe Toussaint "L'échiquier" (Editions de Minuit)

    Jean-Philippe Toussaint "L'échiquier" (Editions de Minuit)


    "Je voudrais que ce livre soit l'échiquier de ma mémoire"

    « Je voulais que ce livre traite autant des ouvertures que des fins de partie, je voulais que ce livre me raconte, m’invente, me recrée, m’établisse et me prolonge. Je voulais dire ma jeunesse et mon adolescence dans ce livre, je voulais débobiner, depuis ses origines, mes relations avec le jeu d’échecs, je voulais faire du jeu d’échecs le fil d’Ariane de ce livre et remonter ce fil jusqu’aux temps les plus reculés de mon enfance, je voulais qu’il y ait soixante-quatre chapitres dans ce livre, comme les soixante-quatre cases d’un échiquier. »


    Musique :  Romance oubliée, Liszt  et « Karma man » David Bowie  

    160. Fabrice Roger-Lacan "Encore un instant"

    160. Fabrice Roger-Lacan "Encore un instant"

    Fabrice Roger-Lacan "Encore un instant" au théâtre des Galeries jusqu’au 12 novembre 


     Suzanne est une actrice adulée du public. Une adoration qui, parfois, va jusqu'au fétichisme de son jeune locataire Simon. Pour son retour sur les planches, elle hésite à jouer dans la nouvelle pièce de Max spécialement écrite pour elle. Ce que veut Suzanne, c’est être seule, encore un instant, avec Julien. 

    Julien qu’elle aime et qui l’aime, Julien qui râle et qui rit, Julien qui vit mais que personne ne voit ni n’entend. Sauf Suzanne… En fait, elle a du mal à vivre (et à retravailler) depuis que son mari est mort et elle préfère rester avec lui, du moins avec son fantôme.  


    Musique:  Serge Reggiani « L’absence » 

    Frank Sinatra “The shadow of your smile”