Baleine sous Gravillon (BSG)

Qui sont les micromammifères ? En majorité des rongeurs tels que les Rats, Souris, Mulots, Campagnols. Mais cette appellation - qui n'est qu'une convention de naturaliste - concerne aussi ceux qu'on appelait autrefois les insectivores (Hérissons, Taupes, Musaraignes), ainsi que l'Écureuil et les gliridés (Loir, Lérot, Muscardin).

En gros, ce sont toutes les petites bêtes à faible espérance de vie, autour de 2 ans en général, et au taux de reproduction élevé. Ils sont la proie de prédilection de nombreux prédateurs, la ressource la plus abondante et la plus courante.

On dit souvent qu’un Renard consomme de 2 à 6000 micromammifères par an, surtout des campagnols. Ils sont donc vitaux pour l’équilibre écologique des milieux. Les booms et les crashes des populations de campagnols (tous les x années) sont bien connus des écologues et des naturalistes. Toute la chaîne alimentaire est affectée, puisque les populations de prédateurs dépendent directement de la ressource en proies.

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Hélène Dupuy est spécialiste des micromammifères, et membre de la SFEPM, la Société Française pour l'Étude et la Protection des Mammifères.

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On aime ce qui nous a émerveillé … et on protège ce qu’on aime.

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Découvrir tout l'univers Baleine sous Gravillon, et Mécaniques du Vivant sur France Culture :

https://baleinesousgravillon.com/liens-2

Soutenir notre travail, bénévole et sans pub :

https://bit.ly/helloasso_donsUR_BSG

http://bit.ly/Tipeee_BSG

https://bit.ly/lien_magq_lilo_BSG

Nous contacter pour une conférence, un partenariat ou d’autres prestations ou synergies : contact@baleinesousgravillon.com

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Interview : Marc Mortelmans

Rédaction en chef des articles du site https://baleinesousgravillon.com : Guillaume Lassalle et Bérénice Toutant

Rédacteurs : Julien Brethiot, Chloé Routa, Héloïse Caraty, Thomas Prat, Aurore Fayard, Rémi Trivellato

BSG dans les Festivals : François Léger

BSG sur Instagram : Audrey Tindilière

Graphisme / vidéos : Elouan Plessix

Montage / notices / programmation : Zeynab Tamoukh, Albane Couterot, Laure Davoigneau, Dorian Roulet

Qui sont les micromammifères ? En majorité des rongeurs tels que les Rats, Souris, Mulots, Campagnols. Mais cette appellation - qui n'est qu'une convention de naturaliste - concerne aussi ceux qu'on appelait autrefois les insectivores (Hérissons, Taupes, Musaraignes), ainsi que l'Écureuil et les gliridés (Loir, Lérot, Muscardin).

En gros, ce sont toutes les petites bêtes à faible espérance de vie, autour de 2 ans en général, et au taux de reproduction élevé. Ils sont la proie de prédilection de nombreux prédateurs, la ressource la plus abondante et la plus courante.

On dit souvent qu’un Renard consomme de 2 à 6000 micromammifères par an, surtout des campagnols. Ils sont donc vitaux pour l’équilibre écologique des milieux. Les booms et les crashes des populations de campagnols (tous les x années) sont bien connus des écologues et des naturalistes. Toute la chaîne alimentaire est affectée, puisque les populations de prédateurs dépendent directement de la ressource en proies.

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Hélène Dupuy est spécialiste des micromammifères, et membre de la SFEPM, la Société Française pour l'Étude et la Protection des Mammifères.

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On aime ce qui nous a émerveillé … et on protège ce qu’on aime.

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Montage / notices / programmation : Zeynab Tamoukh, Albane Couterot, Laure Davoigneau, Dorian Roulet 

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Photo : Vincent Bernard

Qui sont les micromammifères ? En majorité des rongeurs tels que les Rats, Souris, Mulots, Campagnols. Mais cette appellation - qui n'est qu'une convention de naturaliste - concerne aussi ceux qu'on appelait autrefois les insectivores (Hérissons, Taupes, Musaraignes), ainsi que l'Écureuil et les gliridés (Loir, Lérot, Muscardin).

En gros, ce sont toutes les petites bêtes à faible espérance de vie, autour de 2 ans en général, et au taux de reproduction élevé. Ils sont la proie de prédilection de nombreux prédateurs, la ressource la plus abondante et la plus courante.

On dit souvent qu’un Renard consomme de 2 à 6000 micromammifères par an, surtout des campagnols. Ils sont donc vitaux pour l’équilibre écologique des milieux. Les booms et les crashes des populations de campagnols (tous les x années) sont bien connus des écologues et des naturalistes. Toute la chaîne alimentaire est affectée, puisque les populations de prédateurs dépendent directement de la ressource en proies.

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Hélène Dupuy est spécialiste des micromammifères, et membre de la SFEPM, la Société Française pour l'Étude et la Protection des Mammifères.

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Montage / notices / programmation : Zeynab Tamoukh, Albane Couterot, Laure Davoigneau, Dorian Roulet

Qui sont les micromammifères ? En majorité des rongeurs tels que les Rats, Souris, Mulots, Campagnols. Mais cette appellation - qui n'est qu'une convention de naturaliste - concerne aussi ceux qu'on appelait autrefois les insectivores (Hérissons, Taupes, Musaraignes), ainsi que l'Écureuil et les gliridés (Loir, Lérot, Muscardin).

En gros, ce sont toutes les petites bêtes à faible espérance de vie, autour de 2 ans en général, et au taux de reproduction élevé. Ils sont la proie de prédilection de nombreux prédateurs, la ressource la plus abondante et la plus courante.

On dit souvent qu’un Renard consomme de 2 à 6000 micromammifères par an, surtout des campagnols. Ils sont donc vitaux pour l’équilibre écologique des milieux. Les booms et les crashes des populations de campagnols (tous les x années) sont bien connus des écologues et des naturalistes. Toute la chaîne alimentaire est affectée, puisque les populations de prédateurs dépendent directement de la ressource en proies.

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Hélène Dupuy est spécialiste des micromammifères, et membre de la SFEPM, la Société Française pour l'Étude et la Protection des Mammifères.

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Interview : Marc Mortelmans

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Voici les épisodes consacrés à Marc Giraud et à son livre la Nature au bord de l’eau (Delachaux et Niestlé 2022):

https://bit.ly/MG_BDE1_BSG

https://bit.ly/MG_BDE2_BSG

https://bit.ly/MG_BDE3_BSG

https://bit.ly/MG_BDE4_BSG

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La collection des "BSG selon …” s'agrandit, voici les autres :

 https://bit.ly/selon_h_thouy_PA_BSG 

https://bit.ly/selon_MA_selosse_BSG 

https://bit.ly/selon_cdion_BSG  

https://bit.ly/selon_jletienne_BSG  

https://bit.ly/selon_pwatson_BSG  

https://bit.ly/selon_fsarano_BSG  

https://bit.ly/selon_prigaux_BSG

https://bit.ly/selon_ezurcher_BSG  

https://bit.ly/selon_jmbardintzeff  

https://bit.ly/selon_lessemlali_BSG  

https://bit.ly/selon_mmrobin_BSG  

https://bit.ly/selon_bgothiere_BSG 

https://bit.ly/selon_aguillet_BSG  

https://bit.ly/selon_sbodet_BSG  

https://bit.ly/selon_jschovanec_BSG   

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BSG s’est installé dans le paysage des amoureux du vivant. Mais connaissez-vous ses petits frères? COMBATS, NOMEN et PPDP (Petit Poisson deviendra Podcast) sont hyper complémentaires.

https://bit.ly/smartlink_COMBATS

https://bit.ly/smartlink_NOMEN

https://bit.ly/smartlink_PPDP

Si vous aimez nos productions, partagez nos liens et abonnez-vous! Profitez-en pour nous laisser des étoiles et surtout un avis sur Apple Podcast, Spotify et les autres applis d’écoutes. Grâce à vos avis, nous serons plus visibles. Grand merci :)

Sous notre Gravillon vous trouverez... 4 podcasts, mais aussi 1 site, 1 compte Instagram, 1 page + 1 groupe Facebook et 1 asso dédiés au Vivant :

https://baleinesousgravillon.com/liens-2

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Tous ces podcasts sont réalisés par des bénévoles. Ils sont gratuits et accessibles à tous. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vivre. Vous pouvez faire un don sur Helloasso (ou sur Tipeee) ou adhérer à l’asso BSG.

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Nous proposons de vous accompagner pour créer votre podcast, ou de sous-traiter tout ou partie de votre projet d’émission.

Nous proposons aussi des conférences et animons des tables rondes pour diffuser la connaissance sur le Vivant et la biodiversité dans les écoles, les universités et les entreprises.

Nous cherchons des partenaires : contact@baleinesousgravillon.com

Prenez soin de vous et de ce qu’il y a autour de vous, merci à bientôt:)

La journée mondiale de l'intelligence animale est célébrée chaque année, le 4 février. BSG rediffuse à cette occasion les 12 épisodes de la série "La bête en nous" avec Jessica Serra.

Jessica Serra, spécialiste de l'étude du comportement des animaux, est l'auteure de La bête en nous en 2021. La science montre tous les jours que les animaux sont beaucoup plus intelligents qu'on ne le pensait...

De plus en plus de découvertes mettent en lumière leur inventivité, leurs émotions, leur générosité, leur solidarité, leur sagesse... Il ne leur manque au fond qu'un zest... d'humanité (car ça fait bien longtemps qu'ils ont la parole de fait;)

Mais avant de détailler ces découvertes, encore faut-il s'entendre sur la définition de l'intelligence.
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🐳 Notre but est de faire connaître le Vivant, pour mieux donner envie de le protéger. 

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La journée mondiale de l'intelligence animale est célébrée chaque année, le 4 février. BSG rediffuse à cette occasion les 12 épisodes de la série "La bête en nous" avec Jessica Serra.

Jessica Serra est spécialiste du comportement animal. Dans cet épisode, Jessica passe en revue les différents rapports que les civilisations ont entretenu avec les animaux. Il y a des échos avec les épisodes avec Gilleq Vervisch sur le même thème : 

• https://bit.ly/homme-nature3_BSG 

• https://bit.ly/homme-nature2_BSG

• https://bit.ly/homme-nature1_BSG 

Ils ont beaucoup variés : des jeux du cirque des Romains aux procès hallucinants du Moyen-Âge, qui jugeaient ou excommuniaient des truies meurtrières ou des chenilles dévastatrices, nos veaux vaches cochons n'ont jamais vraiment été gâtés, loin s'en faut, sauf les chats et les chiens, notoires exceptions...

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La journée mondiale de l'intelligence animale est célébrée chaque année, le 4 février. BSG rediffuse à cette occasion les 12 épisodes de la série "La bête en nous" avec Jessica Serra.

Jessica Serra est éthologue (étude du comportement des animaux). Elle est l'auteure de La bête en nous en 2021.

Dans cet épisode, Jessica évoque la période où se côtoyaient sur terre plusieurs espèces d'Homos. Au final, Homo Sapiens, cet espèce modeste qui s'est autosurnommé "sage" a prévalu sur toutes les autres, dont le célèbre homme de Neandertal ; Il ne reste d'eux que quelques % d'ADN dans notre génome.

Homo sapiens fut un loup pour les autres Homos, ans parler des animaux... Vers -12000 ans, des chasseurs ont commencé à domestiquer un allié précieux, qui n'est pas étranger à son succès évolutif : le loup...

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La journée mondiale de l'intelligence animale est célébrée chaque année, le 4 février. BSG rediffuse à cette occasion les 12 épisodes de la série "La bête en nous" avec Jessica Serra.

Chaque année, le 4 février est dédié à Le 4 février Le 30 juin 1860 s'est tenu à Oxford, au Royaume-Uni, un des débats les plus légendaires de l'histoire de la biologie. Un an plus tôt, Darwin a publié De l'origine des espèce. Le mythe de la création divine vacille, et l'être humain découvre avec amusement ou effroi qu'il pourrait descendre des singes.

Ce célèbre débat oppose Thomas Huxley, professeur, ami et défenseur des théories de Charles Darwin, et Samuel Wilberforce, évêque d'Oxford. Point d'orgue de la joute verbale : Wilberforce demande à Huxley s'il descend des singes du côté paternel ou maternel.

Malicieux, Huxley répond qu'il n'aurait pas honte d'avoir un singe comme aïeul, mais qu'il en aurait bien davantage à descendre d'un homme d'Église qui se permettrait de parler de science sans rien y connaître.

C'est par ce célèbre échange que notre invitée Jessica Serra débute son livre. Il fut longtemps insupportable pour l'Homme d'admettre l'idée qu'il est un Animal comme les autres. Or, il suffit d'observer les animaux pour se rendre compte que bien des "propres de l'Homme" existent chez les Animaux : l'intelligence, les émotions, l'invention d'outils...

Jessica Serra est éthologue (spécialiste du comportement des animaux). Elle est aussi écrivaine, directrice de collection "Mondes Animaux" pour la maison d'éditions Humensciences. En 2017, Jessica Serra se fait connaître à travers l'émission La Vie secrète des chats, série documentaire de TF1 qu'elle coanime aux côtés de ses collègues Laetitia Barlerin et Thierry Bedossa.

Jessica est l'auteure de La Vie Secrète des chats en 2019,  de Dans la tête d'un chat en 2020, et de La bête en nous en 2021. C'est ce dernier livre qui lui vaut d'être invitée dans BSG. Chez Larousse, Jessica a publié Le grand livre de l'intelligence animale en 2022. 

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L'épisode dédié à Ananda Guillet, le directeur de Kokopelli, les semences libres et reproductibles, fut le 2e épisode hautement symbolique de la saison 2 de BSG. Il aurait aujourd'hui sa place dans COMBATS. Car COMBATS a été créé pour parler de ces luttes difficiles, clivantes, mais essentielles...

http://bit.ly/kokopelli_BSG 

Le lien universel de COMBATS, le jumeau de BSG, qui a son propre canal de diffusion :

https://bit.ly/smartlink_COMBATS 

Et enfin, le "lien des liens" de tout l'écosystème BSG (4 podcasts, site web, dédicaces des invités célèbres …) :

https://baleinesousgravillon.com/liens-2

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Pour écouter les épisodes dédiés aux arbres avec Ernst Zürcher mentionnés par Ananda :

https://bit.ly/arbres_EZ1_BSG

https://bit.ly/arbres_EZ2_BSG

https://bit.ly/arbres_EZ3_BSG

https://bit.ly/arbres_EZ4_BSG

https://bit.ly/arbres_EZ5_BSG

https://bit.ly/arbres_EZ6_BSG

https://bit.ly/arbres_EZ7_BSG

https://bit.ly/arbres_EZ8_BSG

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La collection des "BSG selon …” s'agrandit, voici les autres :

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https://bit.ly/selon_pwatson_BSG

https://bit.ly/selon_fsarano_BSG

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https://bit.ly/selon_bgothiere_BSG

https://bit.ly/selon_sbodet_BSG

https://bit.ly/selon_prigaux_BSG

https://bit.ly/selon_mgiraud_BSG

https://bit.ly/selon_ezurcher_BSG

https://bit.ly/selon_JPerrot_Salamandre_BSG

https://bit.ly/selon_MA_selosse_BSG

https://bit.ly/selon_VNoel_BSG

https://bit.ly/selon_jschovanec_BSG

https://bit.ly/selon_h_thouy_PA_BSG

https://bit.ly/selon_jmbardintzeff

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Nous proposons de vous accompagner pour créer votre podcast, ou de sous-traiter tout ou partie de votre projet d’émission.

Nous proposons aussi des conférences et animons des tables rondes pour diffuser la connaissance sur le Vivant et la biodiversité dans les écoles, les universités et les entreprises.

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Prenez soin de vous et de ce qu’il y a autour de vous, merci à bientôt:)

Que faire de notre corps après la mort ? L'incinérer ou l'enterrer (comme les déchets ménagers au passage) est un dernier hold up fait au Vivant. Il existe pourtant une 3e voie, saine et utile, de redevenir vraiment poussière : le compostage humain.

♻️Ce procédé, légalisé dans certains états étatsuniens, se heurte aux tabous. Mais 6 Français sur 10 souhaitent en tous cas que leur mort soit “régénérative”.

💩La notion de déchet n’existe pas dans le Vivant : Tout est recyclé. les déjections des uns sont les ressources des autres. L’être humain néglige ce principe. Nous privons le Vivant de nos “déchets”. D’abord de l’urine et des fèces, recueillies dans de l’eau propre, et traitées à grands frais dans des stations d’épuration, dont une partie finit toujours par polluer.

🌱Nos riches déjections ne sont pas systématiquement réutilisées, ni recyclées dans les champs, alors qu’elles pourraient et devraient l'être. (Presque) tout est bon dans nos déjections (à part les antibiotiques), demandez aux lombrics qui recyclent les toilettes sèches ... de ceux qui en ont !

🖕🏽Le pire, c’est que même notre mort est l’occasion d'un dernier doigt d’honneur au Vivant.

✈️En moyenne, un enterrement émet 830 kg de CO2, soit 10% des émissions d’un Français moyen sur un an, ou d’1 AR Paris – New York en avion.

☠️De plus, les thanatopracteurs injectent entre 6 et 10 litres de formol et autres produits à tête de mort dans un corps (juste pour qu'il soit plus “présentable” le jour des adieux. Plus de 3 litres se retrouvent ensuite dans les égouts et les sols.

💰En 2022, il y a eu 673.000 décès en France. Soit un business florissant de 2,5 milliards. Les industriels des funérailles proposent des obsèques “vertes”. On paie cher pour avoir un arbre sur la tombe dans un cimetière-jardin. Mais au final, les corps sont toujours incinérés ou enterrés ... Greenwashing !

✝️Une crémation équivaut à 270 kilos de CO2, soit 4 fois moins. Mais les cendres en excès sont une catastrophe pour les sols.

🤢Conclusion : à l’heure du grand voyage, nous sommes obligés de choisir entre la “peste ou le choléra”.

💮Or des techniques existent pour convertir nos cadavres en compost, et servir le cycle de la Vie : Humusation, humification, terramation (compostage) et aquamation (dissoudre les corps dans une solution aqueuse).

🇺🇸Aux États-Unis, c’est déjà légal dans 5 États (Washington, Colorado, Oregon, Vermont, Californie). Tarif : 5000 euros.

🇪🇺Le comité consultatif de bioéthique belge quant à lui a choisi de se pincer le nez et de temporiser, en 2021. Nos voisins ont estimé que l’humusation est en conflit avec l'éthique.

🇫🇷En clair, au 21e siècle, à l’heure de la science triomphante et de chat GPT, nous avons (toujours) peur d’être mangés par des petits vers (!) Pour faire avancer ce schmilblick jusqu’alors tabou, un collectif s’est organisé en France (Humo Sapiens, pour une mort régénérative).

🔬Pour les indécis, en attendant, il est toujours possible de faire don de son corps à la science. Ce qui est moins cher, mais pas très écolo non plus.
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🔎Plus d’infos sur l’humusation, le processus initié par Francis Busigny

🔎Plus d’infos sur Humo Sapiens le collectif français

🎧Série Humusation, complémentaire, dans Combats, avec Francis Busigny

🎧Série Safari dans la bouse, de Baleine sous Gravillon

🎧Série Ver de terre :

🎧Série Sols avec Marc-André Sélosse :

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Merci à Radio Circulab 

Que faire de notre corps après la mort ? L'incinérer ou l'enterrer (comme les déchets ménagers au passage) est un dernier hold up fait au Vivant. Il existe pourtant une 3e voie, saine et utile, de redevenir vraiment poussière : le compostage humain.

♻️Ce procédé, légalisé dans certains états étatsuniens, se heurte aux tabous. Mais 6 Français sur 10 souhaitent en tous cas que leur mort soit “régénérative”.

💩La notion de déchet n’existe pas dans le Vivant : Tout est recyclé. les déjections des uns sont les ressources des autres. L’être humain néglige ce principe. Nous privons le Vivant de nos “déchets”. D’abord de l’urine et des fèces, recueillies dans de l’eau propre, et traitées à grands frais dans des stations d’épuration, dont une partie finit toujours par polluer.

🌱Nos riches déjections ne sont pas systématiquement réutilisées, ni recyclées dans les champs, alors qu’elles pourraient et devraient l'être. (Presque) tout est bon dans nos déjections (à part les antibiotiques), demandez aux lombrics qui recyclent les toilettes sèches ... de ceux qui en ont !

🖕🏽Le pire, c’est que même notre mort est l’occasion d'un dernier doigt d’honneur au Vivant.

✈️En moyenne, un enterrement émet 830 kg de CO2, soit 10% des émissions d’un Français moyen sur un an, ou d’1 AR Paris – New York en avion.

☠️De plus, les thanatopracteurs injectent entre 6 et 10 litres de formol et autres produits à tête de mort dans un corps (juste pour qu'il soit plus “présentable” le jour des adieux. Plus de 3 litres se retrouvent ensuite dans les égouts et les sols.

💰En 2022, il y a eu 673.000 décès en France. Soit un business florissant de 2,5 milliards. Les industriels des funérailles proposent des obsèques “vertes”. On paie cher pour avoir un arbre sur la tombe dans un cimetière-jardin. Mais au final, les corps sont toujours incinérés ou enterrés ... Greenwashing !

✝️Une crémation équivaut à 270 kilos de CO2, soit 4 fois moins. Mais les cendres en excès sont une catastrophe pour les sols.

🤢Conclusion : à l’heure du grand voyage, nous sommes obligés de choisir entre la “peste ou le choléra”.

💮Or des techniques existent pour convertir nos cadavres en compost, et servir le cycle de la Vie : Humusation, humification, terramation (compostage) et aquamation (dissoudre les corps dans une solution aqueuse).

🇺🇸Aux États-Unis, c’est déjà légal dans 5 États (Washington, Colorado, Oregon, Vermont, Californie). Tarif : 5000 euros.

🇪🇺Le comité consultatif de bioéthique belge quant à lui a choisi de se pincer le nez et de temporiser, en 2021. Nos voisins ont estimé que l’humusation est en conflit avec l'éthique.

🇫🇷En clair, au 21e siècle, à l’heure de la science triomphante et de chat GPT, nous avons (toujours) peur d’être mangés par des petits vers (!) Pour faire avancer ce schmilblick jusqu’alors tabou, un collectif s’est organisé en France (Humo Sapiens, pour une mort régénérative).

🔬Pour les indécis, en attendant, il est toujours possible de faire don de son corps à la science. Ce qui est moins cher, mais pas très écolo non plus.
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🔎Plus d’infos sur l’humusation, le processus initié par Francis Busigny

🔎Plus d’infos sur Humo Sapiens le collectif français

🎧Série Humusation, complémentaire, dans Combats, avec Francis Busigny

🎧Série Safari dans la bouse, de Baleine sous Gravillon

🎧Série Ver de terre :

🎧Série Sols avec Marc-André Sélosse :

🐳Découvrir tout l'univers Baleine sous Gravillon et Mécaniques du Vivant sur France Culture :

💚Soutenir notre travail, bénévole et sans pub :

https://bit.ly/helloasso_donsUR_BSG

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📞Nous contacter pour une conférence, un partenariat ou d’autres prestations ou synergies : contact@baleinesousgravillon.com

_______

Merci à Radio Circulab

Que faire de notre corps après la mort ? L'incinérer ou l'enterrer (comme les déchets ménagers au passage) est un dernier hold up fait au Vivant. Il existe pourtant une 3e voie, saine et utile, de redevenir vraiment poussière : le compostage humain.

♻️Ce procédé, légalisé dans certains états étatsuniens, se heurte aux tabous. Mais 6 Français sur 10 souhaitent en tous cas que leur mort soit “régénérative”.

💩La notion de déchet n’existe pas dans le Vivant : Tout est recyclé. les déjections des uns sont les ressources des autres. L’être humain néglige ce principe. Nous privons le Vivant de nos “déchets”. D’abord de l’urine et des fèces, recueillies dans de l’eau propre, et traitées à grands frais dans des stations d’épuration, dont une partie finit toujours par polluer.

🌱Nos riches déjections ne sont pas systématiquement réutilisées, ni recyclées dans les champs, alors qu’elles pourraient et devraient l'être. (Presque) tout est bon dans nos déjections (à part les antibiotiques), demandez aux lombrics qui recyclent les toilettes sèches ... de ceux qui en ont !

🖕🏽Le pire, c’est que même notre mort est l’occasion d'un dernier doigt d’honneur au Vivant.

✈️En moyenne, un enterrement émet 830 kg de CO2, soit 10% des émissions d’un Français moyen sur un an, ou d’1 AR Paris – New York en avion.

☠️De plus, les thanatopracteurs injectent entre 6 et 10 litres de formol et autres produits à tête de mort dans un corps (juste pour qu'il soit plus “présentable” le jour des adieux. Plus de 3 litres se retrouvent ensuite dans les égouts et les sols.

💰En 2022, il y a eu 673.000 décès en France. Soit un business florissant de 2,5 milliards. Les industriels des funérailles proposent des obsèques “vertes”. On paie cher pour avoir un arbre sur la tombe dans un cimetière-jardin. Mais au final, les corps sont toujours incinérés ou enterrés ... Greenwashing !

✝️Une crémation équivaut à 270 kilos de CO2, soit 4 fois moins. Mais les cendres en excès sont une catastrophe pour les sols.

🤢Conclusion : à l’heure du grand voyage, nous sommes obligés de choisir entre la “peste ou le choléra”.

💮Or des techniques existent pour convertir nos cadavres en compost, et servir le cycle de la Vie : Humusation, humification, terramation (compostage) et aquamation (dissoudre les corps dans une solution aqueuse).

🇺🇸Aux États-Unis, c’est déjà légal dans 5 États (Washington, Colorado, Oregon, Vermont, Californie). Tarif : 5000 euros.

🇪🇺Le comité consultatif de bioéthique belge quant à lui a choisi de se pincer le nez et de temporiser, en 2021. Nos voisins ont estimé que l’humusation est en conflit avec l'éthique.

🇫🇷En clair, au 21e siècle, à l’heure de la science triomphante et de chat GPT, nous avons (toujours) peur d’être mangés par des petits vers (!) Pour faire avancer ce schmilblick jusqu’alors tabou, un collectif s’est organisé en France (Humo Sapiens, pour une mort régénérative).

🔬Pour les indécis, en attendant, il est toujours possible de faire don de son corps à la science. Ce qui est moins cher, mais pas très écolo non plus.
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♻️Ce procédé, légalisé dans certains états étatsuniens, se heurte aux tabous. Mais 6 Français sur 10 souhaitent en tous cas que leur mort soit “régénérative”.

💩La notion de déchet n’existe pas dans le Vivant : Tout est recyclé. les déjections des uns sont les ressources des autres. L’être humain néglige ce principe. Nous privons le Vivant de nos “déchets”. D’abord de l’urine et des fèces, recueillies dans de l’eau propre, et traitées à grands frais dans des stations d’épuration, dont une partie finit toujours par polluer.

🌱Nos riches déjections ne sont pas systématiquement réutilisées, ni recyclées dans les champs, alors qu’elles pourraient et devraient l'être. (Presque) tout est bon dans nos déjections (à part les antibiotiques), demandez aux lombrics qui recyclent les toilettes sèches ... de ceux qui en ont !

🖕🏽Le pire, c’est que même notre mort est l’occasion d'un dernier doigt d’honneur au Vivant.

✈️En moyenne, un enterrement émet 830 kg de CO2, soit 10% des émissions d’un Français moyen sur un an, ou d’1 AR Paris – New York en avion.

☠️De plus, les thanatopracteurs injectent entre 6 et 10 litres de formol et autres produits à tête de mort dans un corps (juste pour qu'il soit plus “présentable” le jour des adieux. Plus de 3 litres se retrouvent ensuite dans les égouts et les sols.

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✝️Une crémation équivaut à 270 kilos de CO2, soit 4 fois moins. Mais les cendres en excès sont une catastrophe pour les sols.

🤢Conclusion : à l’heure du grand voyage, nous sommes obligés de choisir entre la “peste ou le choléra”.

💮Or des techniques existent pour convertir nos cadavres en compost, et servir le cycle de la Vie : Humusation, humification, terramation (compostage) et aquamation (dissoudre les corps dans une solution aqueuse).

🇺🇸Aux États-Unis, c’est déjà légal dans 5 États (Washington, Colorado, Oregon, Vermont, Californie). Tarif : 5000 euros.

🇪🇺Le comité consultatif de bioéthique belge quant à lui a choisi de se pincer le nez et de temporiser, en 2021. Nos voisins ont estimé que l’humusation est en conflit avec l'éthique.

🇫🇷En clair, au 21e siècle, à l’heure de la science triomphante et de chat GPT, nous avons (toujours) peur d’être mangés par des petits vers (!) Pour faire avancer ce schmilblick jusqu’alors tabou, un collectif s’est organisé en France (Humo Sapiens, pour une mort régénérative).

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C’est peu de dire que Victor a la fibre, le cœur et les tripes naturalistes… Un vrai petit Prince du Vivant. Victor n’utilise jamais le mot “nature”, qui est beau (Nature = “ce qui est à naître”) mais qui sépare de fait l’homme du Vivant.

Divorce encouragé par Descartes et son funeste “se rendre comme maître et possesseur de la nature” (Discours de la méthode, 1637).

Tous nos COMBATS visent au contraire à (re)mettre en évidence que nous ne faisons qu’un avec ce Vivant maltraité et exploité, rejeté aux marges. Pas celui qu’on va voir au zoo ou qu’on gratouille le soir en regardant netflix, mais ce Vivant sauvage, qui disparaît dans l’indifférence autour de nous.

Dès l’âge de 9 ans, Victor Noël s’engage auprès de plusieurs associations de protection de l’environnement (LPO notamment) tout en essayant d’éveiller les consciences et d’inviter à l’action. En 2019, le  grand public découvre Victor Noël, un ado de 14 ans qui est à l’initiative d’une marche pour la biodiversité à Metz (Moselle).

En 2020, Victor signe Je rêve d’un monde… (Delachaux et Niestlé, 2020), un plaidoyer militant en faveur du respect de la biodiversité. Fasciné par son jeune âge (plus que par la justesse de son propos malheureusement), il est l’invité de nombreux médias, plateaux TV et radio. Il est apparu dans l’émission “Sur le front” d’Hugo Clément dédiée aux oiseaux qui disparaissent.

En septembre 2022, Victor publie Sur les chemins du vivant. Carnet de route d'un jeune naturaliste engagé (aquarelles de Sophie Bataille, Delachaux et Niestlé)

Des rives de la Moselle, aux friches industrielles de Rombas , en passant par la forêt, la ville ou la campagne uniformisée, cette balade naturaliste questionne notre système de valeur, notre rapport au Vivant.

Au fil des pas et des pages, Victor nous rappelle que la beauté et l’habitabilité du monde résident dans l’équilibre de sa biodiversité.

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Attention, les épisodes avec Victor ne sont dispos dans BSG, mais dans son jumeau "sur le front" Combats : 

https://bit.ly/VN1_prez_CBT

https://bit.ly/VN2_busd_ca_stn_CBT

https://bit.ly/VN3_appro_frich_mycor_CBT

https://bit.ly/VN4_chs_pollum_CBT

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La collection des "BSG selon …” s'agrandit, voici les autres :

https://bit.ly/selon_cdion_BSG

https://bit.ly/selon_jletienne_BSG

https://bit.ly/selon_pwatson_BSG

https://bit.ly/selon_fsarano_BSG

https://bit.ly/selon_prigaux_BSG

https://bit.ly/selon_mgiraud_BSG

https://bit.ly/selon_ezurcher_BSG

https://bit.ly/selon_jmbardintzeff

https://bit.ly/selon_lessemlali_BSG

https://bit.ly/selon_mmrobin_BSG

https://bit.ly/selon_bgothiere_BSG

https://bit.ly/selon_aguillet_BSG

https://bit.ly/selon_sbodet_BSG

https://bit.ly/selon_jschovanec_BSG

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Connaissez-vous ses petits frères? COMBATS, NOMEN et PPDP (Petit Poisson deviendra Podcast) sont hyper complémentaires.

Si vous aimez nos productions, partagez nos liens et abonnez-vous! Profitez-en pour nous laisser des étoiles et surtout un avis sur Apple Podcast, Spotify et les autres applis d’écoutes. Grâce à vos avis, nous serons plus visibles. Grand merci :)

Sous notre Gravillon vous trouverez... 4 podcasts, mais aussi 1 site, 1 compte Instagram, 1 page + 1 groupe Facebook et 1 asso dédiés au Vivant :

https://baleinesousgravillon.com/liens-2

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Tous ces podcasts sont réalisés par des bénévoles. Ils sont gratuits et accessibles à tous. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vivre. Vous pouvez faire un don sur Helloasso (ou sur Tipeee) ou adhérer à l’asso BSG.

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Nous proposons de vous accompagner pour créer votre podcast, ou de sous-traiter tout ou partie de votre projet d’émission.

Nous proposons aussi des conférences et animons des tables rondes pour diffuser la connaissance sur le Vivant et la biodiversité dans les écoles, les universités et les entreprises.

Nous cherchons des partenaires : contact@baleinesousgravillon.com

Prenez soin de vous et de ce qu’il y a autour de vous, merci à bientôt:)
 

Connaissez-vous les 8 espèces d'ours ? 4 sont très connues :

• L'Ours brun (Ursus arctos) est présent dans une grande partie de l'hémisphère nord, en Europe, en Asie et dans l'ouest des États-Unis, en Alaska et au Canada. avec une douzaine de sous-espèces différentes (dont le fameux Grizzly). Parmi les poids-lourds, l'Ours Kodiak. L'Ours brun européen, pourtant mastoc, est le plus petit des "brownies".

• L'Ours noir (Ursus americanus) a presque disparu de la plupart des États-Unis et du Mexique. Il se maintient au Canada et en Alaska, où sa population est même en hausse. Il vit principalement dans les forêts tempérées et boréales,

• L'Ours polaire (Ursus maritimus) ou Ours blanc s'est séparé de l'ours brun il y a 35 millions d'années. Il vit dans les régions arctiques, qui portent son nom (arktos = ours en grec, référence à la constellation de la Grande Ourse, visible et typique de l'hémisphère Nord). Sa fourrure est translucide et creuse, pleine d'air, ce qui constitue un excellent isolant. C'est l’un des plus gros ours (record : 800 kg.) C’est l’un des Ours les plus carnivores. Il mange surtout des phoques. Les Ours polaires sont aussi ceux qui se reproduisent le moins souvent. Ils ont leur première portée entre 5 et 8 ans. Les ourses donnent généralement naissance à deux petits qui passeront environ deux ans avec la mère.

• Le Panda (Ailuropoda melanoleuca)est le seul herbivore strict de la famille. Il vit dans les forêts tempérées des montagnes de Chine, et se nourrit de bambou.

  
  

Mais dans cet épisode, nous vous racontons les 4 espèces beaucoup moins connues :

• L'Ours malais ou Ours des cocotiers (Helarctos malayanus) vit en Asie du Sud-Est. Ce sont les poids-plumes de la famille : moins de 50 kg. Leur fourrure est noire et rase, adaptée au climat chaud.

• L'Ours lippu ou Ours à miel, ou Ours paresseux (Melursus ursinus, en photo de vignette) vit en Inde, au Sri Lanka et au Népal. Sa longue fourrure est noire et pelucheuse. Ses oreilles sont en forme de plumeau. Il a une tache blanche en forme de « V » sur la poitrine. Il est insectivore et frugivore.

• L'Ours à lunettes (Tremarctos ornatus) est endémique des Andes tropicales : Venezuela, Colombie, Équateur, Bolivie et Pérou. Principale caractéristique : les taches blanchâtres autour de leurs yeux, d'où son nom.L'Ours noir d'Asie ou Ours à collier ou Ours du Tibet (Ursus thibetanus) vit de l’Iran à la Thaïlande. Ils ont une petite tache blanche en forme de croissant sur la poitrine et donnent l’impression d'avoir une crinière.

• L'Ours noir d'Asie ou Ours à collier ou Ours du Tibet (Ursus thibetanus) vit de l’Iran à la Thaïlande. Ils ont une petite tache blanche en forme de croissant sur la poitrine et donnent l’impression d'avoir une crinière. Il est proche, génétiquement, de son cousin américain. Il est malheureusement chassé pour sa bile, précieuse dans la pharmacopée traditonnelle chinoise. 

  
  

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NB : L'Ours brun (Ursus arctos) sera traité dans une prochaine série.

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3 épisodes de Nomen racontent les Ours, côté culture : 

https://bit.ly/ours1_NMN

https://bit.ly/ours2_NMN

https://bit.ly/ours3_NMN
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Interview : Marc Mortelmans

Rédaction en chef des articles du site https://baleinesousgravillon.com : Guillaume Lassalle et Bérénice Toutant

Rédacteurs : Julien Brethiot, Chloé Routa, Héloïse Caraty, Thomas Prat, Aurore Fayard, Rémi Trivellato

BSG dans les Festivals : François Léger

BSG sur Instagram : Audrey Tindilière

Graphisme / vidéos : Elouan Plessix

Montage / notices / programmation : Zeynab Tamoukh, Albane Couterot, Laure Davoigneau, Dorian Roulet

Le Panda est une superstar mais aussi le plus bel instrument du "soft power" chinois depuis 60 ans : Il est prêté à de rares zoos (une vingtaine dans loe monde) moyennant ... une fortune.

🐼Son nom vient du népali Nigalya ponya, le “mangeur de bambous”.

🐼Ailuropoda melanoleuca ("le pied de chat noir et blanc") est l'une des 8 espèces d'ours. Veggie à 80% dans le sauvage, à 99% dans les zoos. Il fait étonnamment partie de l'ordre des carnivores.

🐼Cette pratique de cadeau diplomatique ne date pas d'hier. Sous la dynastie Tang (618-907), les Empereurs chinois offrent un Panda pour sceller un traité de paix ou rapprochement avec un pays voisin.

🐼Mao Zedong réinstitue la diplomatie du panda dans les années 50. Mais en 1984, son successeur Deng Xiaoping siffle la fin de la récré ... ou plutôt affine la notion de cadeau. À cette époque, il ne reste que 1600 individus en Chine. Face à son opinion publique consciente de leur rareté, la Chine transforme le don en prêt à long terme, accordé à des zoos étrangers. Des prêts sonnants et trébuchants. Le zoo de Beauval débourserait par exemple 800.000 euros par an pour “la loc” de leur couple ! L’argent sert à financer des centres de sauvegarde.

🐼Les spécimens “offerts” aux zoos sont issus d'élevages situés dans leurs réserves naturelles (Sichuan, Gansu et Shaanxi). Un de mes amis journalistes nous en raconte plus sur ces centres secret-défense dans cet épisode spécial de Baleine sous Gravillon : https://bit.ly/reportage2_panda_BSG.

🐼Le Panda devient une star mondiale. La fameuse association WWF-France (World Wild Foundation), fondée en 1961 en fait son célébrissime logo. L'occasion de saluer leur travail de conservation au passage.

🐼Actuellement, 2500 pandas vivent à l'état sauvage ... Et près de 600 végètent en mastiquant du bambou en captivité, pour le plus grand bonheur des foules. Mais, avec ses effectifs en hausse, le Panda est classé vulnérable et non plus menacé.

🐼Aujourd’hui dans le monde, une vingtaine de zoos accueillent des Pandas chinois. Ces parcs paient sans compter : les Pandas sont hyper bankables.

🐼🐼En 2011, la France en obtient un couple : Yuan Zi et Huan Huan. Les dirigeants français viennent de signer un accord commercial avec leurs homologues chinois (20 milliards d'euros, concernant entre autres la fourniture d'uranium). Yuan Zi et Huan Huan sont hébergés au Zooparc de Beauval, dans le Loir-et- Cher paumé chanté par Michel Delpech.

🐼🐼🐼Le 25 juillet 2023, le premier panda géant à être né en France, Yuan Meng, est reparti dans le Sichuan pour brasser les gènes des élevages. Bien que né en France, les rejetons, si difficiles à faire naître, restent propriété chinoise. Après Yuan Meng en 2017, les jumeaux Yuandudu et Huanlili ont suivi en 2021.

Photo : Biosphoto / Sylvain Cordier
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3 épisodes de Nomen racontent les Ours, côté culture : 

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On aime ce qui nous a émerveillé … et on protège ce qu’on aime.

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Connaissez-vous les 8 espèces d'ours ? 

• L'Ours brun (Ursus arctos) est présent dans une grande partie de l'hémisphère nord, en Europe, en Asie et dans l'ouest des États-Unis, en Alaska et au Canada. avec une douzaine de sous-espèces différentes (dont le fameux Grizzly). Parmi les poids-lourds,  l'Ours Kodiak. L'Ours brun européen, pourtant mastoc, est le plus petit des "brownies".
• L'Ours noir (Ursus americanus) a presque disparu de la plupart des États-Unis et du Mexique. Il se maintient au Canada et en Alaska, où sa population est même en hausse. Il vit principalement dans les forêts tempérées et boréales,
• L'Ours polaire (Ursus maritimus) ou ours blanc s'est séparé de l'ours brun il y a 35 millions d'années. Il vit dans les régions arctiques, qui portent son nom (arktos = ours en grec, référence à la constellation de la Grande Ourse, visible et typique de l'hémisphère Nord). Sa fourrure est translucide et creuse, pleine d'air, ce qui constitue un excellent isolant. C'est l’un des plus gros ours (record : 800 kg.) C’est l’un des Ours les plus carnivores. Il mange surtout des phoques. Les Ours polaires sont aussi ceux qui se reproduisent le moins souvent. Ils ont leur première portée entre 5 et 8 ans. Les ourses donnent généralement naissance à deux petits qui passeront environ deux ans avec la mère.
• Le Panda (Ailuropoda melanoleuca)est le seul herbivore strict de la famille. Il vit dans les forêts tempérées des montagnes de Chine, et se nourrit de bambou. 
• L'Ours malais ou Ours des cocotiers (Helarctos malayanus), en photo sur la vignette du podcast, vit en Asie du Sud-Est. Ce sont les poids-plumes de la famille : moins de 50 kg. Leur fourrure est noire et rase, adaptée au climat chaud.
• L'Ours lippu ou Ours à miel, ou Ours paresseux (Melursus ursinus) vit en Inde, au Sri Lanka et au Népal. Sa longue fourrure est noire et pelucheuse. Ses oreilles sont en forme de plumeau. Il a une tache blanche en forme de « V » sur la poitrine. Il est insectivore et frugivore.
• L'Ours à lunettes (Tremarctos ornatus) est endémique des Andes tropicales : Venezuela, Colombie, Équateur, Bolivie et Pérou. Principale caractéristique : les taches blanchâtres autour de leurs yeux, d'où son nom.
• L'Ours noir d'Asie ou Ours à collier ou Ours du Tibet (Ursus thibetanus) vit de l’Iran à la Thaïlande. Ils ont une petite tache blanche en forme de croissant sur la poitrine et donnent l’impression d'avoir une crinière.

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Il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir ... raconté.

L'ours est un des animaux les plus proches de l'Homme dans tous les sens du terme.

La grotte du Bichon (Suisse), fut le théâtre d’un drame émouvant de la Préhistoire. On y a trouvé deux squelettes entrelacés d'un homme et d'une ourse, à la suite d'un accident de chasse.

L'homme et l'ours vivant sur des territoires proches, les rencontres sont nombreuses, surtout autour des troupeaux. La chasse à l'ours jusque vers 1950. Il a failli être exterminé. Les petits d'ourses tuées étaient dressés par des « montreurs d'ours » dans les foires et les fêtes.

Sa réintroduction ne va pas sans problèmes... Aujourd'hui il y a moins de 100 ours en France, dans les Pyrénées.

Chez les Indiens d’Amérique du Nord comme dans les Pyrénées, l’ours fut considéré comme l’ancêtre de l’homme ou encore comme un homme sauvage, parfois comme un dieu. L'ours ressemble à l'Homme, encore plus quand il se dresse...

L’Église a diabolisé cet animal durant le Moyen Âge afin de combattre les cultes païens. De chasses à l'ours en diabolisation, ce roi des animaux en Europe a cédé sa couronne au lion, animal chéri du christianisme.

La Panda est un symbole mondial de choupinerie, trop kawai le gros nounours...  Le Grizzly (Ursus arctos horribilis une des 12 sous espèces d'Ours brun) porte quant à lui la terreur jusque dans son nom scientifique : Ursus arctos horribilis.

Le Grizzly est commun au Nord des États-Unis (Alaska) et au Canada. Le nom grizzli est emprunté à l'anglo-américain “grizzly”,  grisâtre  (en anglais, grizzle est une perruque de cheveux gris). Un vieux mot anglais grisly, signifie par ailleurs “féroce”.

Malgré son nom inquiétant, son poids (400 kg maximum) est assez faible comparé à celui de l'Ours kodiak (Ursus arctos middendorffi) qui peut dépasser la tonne.

Le Grizzly peut courir à 66 km/h. Il est moins bon grimpeur que l’Ours noir, mais excellent nageur. Vif comme l'éclair, il chope les saumons, qui remontent pour frayer.

Le Grizzly, omnivore, est non seulement un chasseur confirmé de grands animaux mais aussi un voleur de carcasses qui n’a peur de rien. Il n'hésite absolument pas à aller disputer aux loups leurs proies.

Mais cette force de la nature, surnommée “frère des hommes” par les Amérindiens, sait aussi être subtil et cueillir des fleurs délicatement. Il connaît très bien les plantes et leurs vertus médicinales.

Le Grizzly peut s'hybrider avec l'ours blanc. Le résultat de cette hybridation est appelé grolar ou pizzly (ours polaire se disant polar bear en anglais).

Last but not least : la légende du Yéti trouve en partie son origine dans un crâne d'Ours bleu du Tibet, encore une sous-espèce d'Ours brun (Ursus arctos pruinosus)

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NB : L'Ours brun (Ursus arctos) sera traité dans une prochaine série. 

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3 épisodes de Nomen racontent les Ours, côté culture : 

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Interview : Marc Mortelmans

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Rédacteurs : Julien Brethiot, Chloé Routa, Héloïse Caraty, Thomas Prat, Aurore Fayard, Rémi Trivellato

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Photo : Alexander Perov

BSG selon… Julien Perrot

En octobre 1983, à l’âge de 11 ans, Julien Perrot, l’ami suisse au sourire si vaste, écrit le premier numéro de la revue qui va devenir La Revue Salamandre. 40 ans plus tard, ce biologiste passionné est toujours aussi convaincu par la nécessité de réconcilier l’homme avec la vie sauvage… comme nous.

Julien n’est pas sans nous rappeler, par son intuition et son érudition, Pierre Déom, le créateur d’une autre revue célèbre, la Hulotte “le journal le plus lu dans les terriers”, et plus récemment, par sa précocité et son talent, Victor Noël “Je rêve d’un monde”.

Depuis l’été 2022, la Baleine fricote avec la Salamandre, en lui concoctant des bonus et des épisodes pour la saison 04 (2022-2023) de BSG.

Nos frères du Vivant disparaissent dans l’indifférence générale. Les efforts d’une Chouette, d’une Salamandre et d’une Baleine, l’émerveillement dans les yeux des naturalistes ne suffira pas s’il reste individuel et résigné.

Chacun.e (avec et auprès de ses ami.e.s,  de nos cercles plus ou moins intimes) peut et doit faire sa part. De la tondeuse au pesticides, des gourmand.e.s de barbaque aux passionné.e.s de la gachette, de la piscine individuelle au p’tit voyage touristique en avion, il ne tient qu’à nous, chacun.e, d’être un exemple, d’abord par nos actes, nos habitudes et notre souci de l’Autre …

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La collection des "BSG selon …” s'agrandit, voici les autres :

https://bit.ly/selon_h_thouy_PA_BSG

https://bit.ly/selon_MA_selosse_BSG

https://bit.ly/selon_h_thouy_PA_BSG

https://bit.ly/selon_cdion_BSG

https://bit.ly/selon_jletienne_BSG

https://bit.ly/selon_pwatson_BSG

https://bit.ly/selon_fsarano_BSG

https://bit.ly/selon_prigaux_BSG

https://bit.ly/selon_mgiraud_BSG

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https://bit.ly/selon_jmbardintzeff

https://bit.ly/selon_lessemlali_BSG

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https://bit.ly/selon_aguillet_BSG

https://bit.ly/selon_sbodet_BSG

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