CONTREPLAQUÉS

Pour clore cette première saison et cette année riche en émotions, nous avons pris des nouvelles de quelques personnalités que nous avions rencontrées. Dans un contexte de confinement, nous les avons donc questionnés sur la manière dont ils ont appréhendé à leur manière ce nouvel enfermement et surtout sur leurs nouvelles façons de créer. 
 
Pour cette deuxième interview confinée, nous retrouvons Diane, confinée chez elle dans sa colocation à Leipzig où elle a décidé de poser ses valises il y a quelques années déjà. Diane a profité de ce confinement pour travailler sur son projet Pikto3000 (on vous conseille d’ailleurs d’aller y jeter un coup d’œil ! Promis vous ne serez pas déçus !). Elle a notamment organisé un marché de noël en ligne : des pièces (sacs, t-shirts, bandeaux etc.) conçues en petites quantités et à la main ! 10 % des ventes étaient d’ailleurs reversées à l’association Women Helporg ! Le confinement lui a aussi permis de développer divers projets dont les « concerts to go » par exemple.
Les recommandations de Diane : Les podcasts Bingeaudio et Contreplaqués of course ! Et le livre « L’arabe du futur » de Riad Sattouf.

Le mot qui définit le mieux 2020 selon elle : Spontanéité ! Un mot qui définit autant cette année que Diane elle-même !
 
Crédits :
Témoignage recueilli par Léa Razy, Milena Stojilkovic, Roman Deroubaix et Clara Farcy.
Photographie : Roman Deroubaix // @roman.aldrx.
Mixage : Théo Massard.
Jingle : Orion Noiro x Tando.

Pour clore cette première saison et cette année riche en émotions, nous avons pris des nouvelles de quelques personnalités que nous avions rencontrées. Dans un contexte de confinement, nous les avons donc questionnés sur la manière dont ils ont appréhendé à leur manière ce nouvel enfermement et surtout de nouvelles façons de créer.

Pour cette première interview confinée, nous retrouvons Jan de Floride confiné dans son appartement à République dans le 3e arrondissement de Paris. Si le confinement l’a quelque peu bloqué au départ dans son élan créatif (tournages de clips, rencontres musicales, concerts…) cela ne l’a pas empêché de s’adapter à la situation pour en tirer profit. L’occasion pour lui de « créer autrement » : son clip « Très beau » a entièrement été développé sur les SIMS. L’année 2020 lui a aussi permis de gagner en confiance et en légitimité. Il a donc pris le temps de développer la plupart de ses projets aidés par un producteur.

Le mot qui définit le mieux 2020 selon lui : Désenchanté. D’après l’une des chansons préférées de son partenaire de vie, fan incontestable de Mylène Farmer. On n’aurait pas dit mieux !

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Témoignage recueilli par Léa Razy, Milena Stojilkovic, Clara Farcy et Roman Deroubaix.
Photographie : Roman Deroubaix // @roman.aldrx.
Mixage : Théo Massard.
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#25 CLARA MARTIN

05/06/2020. Nous retrouvons Clara Martin chez elle. Née en 1996, elle grandit dans les Hauts-de-Seine. Depuis le collège, elle rêve d'être designer graphique. Une passion venue en découvrant des affiches dans les théâtres et les expositions. Elle étudie donc dès le lycée le design graphique, poursuit avec une licence dans une école d'art à Orléans avant de revenir à Paris. Elle achève en 2020 son Master en parallèle de son activité en indépendante.
Dans ses projets, elle étudie la notion de signe et de graphisme dans l'espace et dans la matière. Ses projets sont multiples : de la simple identité visuelle à la création de revues en passant par la conception d'identités graphiques pour des expositions ou des éditions. Clara a une approche sociale du design graphique. Elle souhaite interagir avec un nouveau type du public autre que celui déjà connaisseur. Elle a notamment suivi des projets et des ateliers en milieu carcéral ou en milieu médical avec des personnes âgées souffrant de la maladie d’Alzheimer.
Actuellement elle travaille sur un projet en collaboration avec une céramiste mêlant illustration et objet en volume. A terme, Clara souhaite poursuivre son activité dans la création et la réflexion face à de nouveaux publics.

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Témoignage recueilli par Léa Razy, Milena Stojilkovic et Roman Deroubaix.
Photographie : Roman Deroubaix // @roman.aldrx.
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#24 LOUISE MARCAUD

23/02/2020. Nous retrouvons Louise, créatrice de mode chez @wisteriafleuriste, dans le 14ème arrondissement de Paris. Née en 1994, elle grandit en Bourgogne. Elle passe son bac STI arts appliqués en Auvergne puis elle poursuit avec un BTS métiers de la mode et du vêtement à la Martinière Diderot à Lyon. Elle achève ses études avec un Master à l'école de Condé à Lyon en direction artistique et marketing de la mode.
Avec un père artisan-menuisier, elle a développé dans son enfance une certaine créativité. Petite, elle récupérait, cousait ou peignait des morceaux de tissus qu'elle trouvait dans le grenier de sa grand-mère.
Après trois ans à travailler dans le prêt-à-porter, Louise lance sa marque éponyme d'upcycling. Elle récupère entre autres des tissus issus de maisons de couture pour créer ses vêtements. Elle qualifie le style de ses créations de "retro-futuriste": un style minimaliste avec des coupes amples et des couleurs naturelles. Louise trouve l'inspiration dans ses voyages réels ou fantasmés, dans le cinéma, mais elle est avant tout à la recherche d'un état d'esprit. À terme, Louise souhaite ouvrir sa boutique/atelier à taille humaine où elle déploierait tout son savoir-faire.

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Témoignage recueilli par Léa Razy, Milena Stojilkovic et Roman Deroubaix.
Photographie : Roman Deroubaix // @roman.aldrx.
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#23 KENIA ALMARAZMURILLO

25/11/2019. Nous retrouvons Kenia, artiste plasticienne, aux Beaux-Arts de Paris dans l’atelier de Djamel Tatah. C’est dans son espace de travail, “sa deuxième maison” qu’elle nous reçoit. Née en 1994 à Santa Cruz en Bolivie, elle y reste jusqu’à ses 11 ans avant de rejoindre sa soeur en France, d’où elle ne partira jamais.
Après des études à Paris 8 et Paris 1 en Arts Plastiques, elle entre aux Beaux-Arts de Paris, poussée par @elliottcausse, artiste, compagnon et “source de son éveil artistique”.
À ses débuts, c'est guidé par une "peur" de la couleur, qu'elle dessine, la plupart du temps, des indigènes en noir et blanc. Kenia retournera ensuite en Bolivie à 16 ans où elle découvrira les tissages colorés artisanaux de ses ancêtres. Elle s’essaiera ensuite à la sérigraphie puis à la peinture à l'huile. La peinture et le tissage deviendront ses médiums principaux et son travail sera plus largement inspiré par les textiles andins et son héritage sud américain. Elle passera également à de plus grands formats et à des fresques.
Kenia trouve l'inspiration dans son environnement, dans le visible et l’invisible, dans les vibrations qui l’entourent, dans les énergies de la nature, des planètes ou encore du cosmos. Elle tente, par le biais de son art, d’établir des liens avec les anciens en créant des ponts entre tradition et modernité: une manière pour elle de se reconnecter à ses racines.

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Témoignage recueilli par Léa Razy, Milena Stojilkovic et Roman Deroubaix.
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#22 JAN DE FLORIDE

23/02/2020. Nous retrouvons Thomas alias Jan de Floride sur les quais de la Loire non loin des célèbres salles de cinéma. Thomas naît le 3 août 1993 et grandit dans la Drôme à Valence. À 18 ans, après son baccalauréat, il poursuit ses études avec une licence professionnelle en graphisme dans les Vosges. Débordant de créativité, Thomas commence très jeune à écrire des textes, des poésies et des chansons, mais il ne prend conscience de cette profonde envie de faire de la musique que bien plus tard, notamment lors de son séjour en Australie. En véritable synesthète, il crée en associant couleurs et images, sensation et sons. Il use également de ses connaissances en graphisme en les accordant avec justesse à son univers musical. Fan de Flavien Berger et de pop au sens large, Jan de Floride ne se cantonne pas qu'à un seul style de musique pour trouver l'inspiration. Autodidacte, ils souhaite faire les choses "à sa manière" sans se coller d'étiquettes. Il diffuse d'ailleurs pour la première fois sa musique sur toutes les plateformes d'écoute (SoundCloud, Spotify…) en début d'année.

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Témoignage recueilli par Léa Razy, Milena Stojilkovic et Roman Deroubaix.
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#20 KESHIA LECONTE

28/10/2019. Nous retrouvons Keshia, artiste peintre, au bar “Chez Troquette” situé dans le 11ème arrondissement de Paris. Keshia naît et grandit à Dakar avant d’arriver à Paris à l’âge de 8 ans. A 16 ans, elle part aux Etats-Unis deux années avant de revenir à Paris.
Keshia a su, au cours de ses études en Arts Plastiques au Centre Saint-Charles à Paris 1, cultiver son goût pour les arts, mais sa passion lui vient surtout de sa famille: son père tenait une galerie d’art à Dakar et sa mère férue d’artisanat, travaillait avec de nombreux tisserands. Sa grand-mère lui a, pour sa part, transmis sa passion de la couture.
En 2018, Keshia expose pour la première fois lors de la Biennale de Dakar. Dans sa peinture, elle représente des personnages déformés, torsadés, caricaturaux, “extravagants” avec des mains disproportionnées et une exagération de l’expression faciale. Elle ajoute également des mots ironiques, drôles, parfois vulgaires, le tout en jouant avec les couleurs. En parallèle, Keshia exerce le métier de vendeuse dans le milieu de la mode, ce qui lui permet d’une certaine manière de lier sa passion pour la couture, les vêtements et les tissus.

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12/11/2019. Nous retrouvons Anatole Paput dit "Papu" dans le cadre de son exposition au Hasbeen, un bar chaleureux du 10ème arrondissement de Paris. Anatole naît dans le nord de la France puis déménage dans le sud jusqu'au lycée avant de poursuivre ses études à Lyon en création numériques et direction artistique. Il monte ensuite à Paris en 2017, pour un stage chez Konbini, où il travaille actuellement en tant que directeur artistique junior pour Snapchat et Instagram. Il est d'ailleurs également directeur artistique chez Enterxp, "une boîte qui vend des modules interactifs" pour des événements. Pudique, quand il s'agit d'aborder ses émotions, Anatole s'exprime de deux façons : par la musique lorsqu'il mixe dans les raves ou les free party, et par le dessin. Il représente la plupart du temps, des corps d'hommes ou de femmes, nus, flottants dans l'espace et fortement sexualisés. Véritable moment cathartique, le dessin est pour lui une thérapie. A terme, Anatole se voit "ouvrir un bar à vins et à tapas françaises dans un endroit pommé dans un village du Japon" par exemple.

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Photographie : Roman Deroubaix // @roman.aldrx.
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Jingle : Orion Noiro.

#19 ORION NOIRO

21/10/2019. Nous retrouvons Orion chez lui, dans son studio, "son sanctuaire" à Montreuil. Né en 1994, il grandit à porte de la Chapelle puis à Saint-Germain-en-Laye. Orion arrête rapidement l'école à la fin du collège et enchaîne les petits boulots. Au fil des années, il conçoit une "collection" de musiques de différents styles. En 2015, il fait la rencontre d'un barman qui le poussera à mixer et à faire de ses archives, de véritables projets. Orion commence donc à participer à plusieurs soirées avant de faire une date, qui sera pour lui déterminante. Il sera dès lors repéré et invité fréquemment à mixer. Habitué à travailler en équipe, il considère ses partenaires de travail comme faisant partie d'une grande famille. Il multiplie les projets en collectif avec notamment Contreplaques dont il fait partie, Le Bercail, son duo de production de musique électronique "nez", vostfr qui mélange les genres, La chaise qui mélange techno et breakbeat electro ou encore Africa Bonito qui s'inspire entre autres de musiques africaines. Du fait de son activité de DJ, le doute et la détermination font partie intégrante de la vie d'Orion et c'est dans l'incertitude qu'il trouve sa stimulation.

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Témoignage recueilli par Léa Razy, Milena Stojilkovic et Roman Deroubaix.
Photographie : Roman Deroubaix // @roman.aldrx.
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#18 ELENA DOTTELONDE

02/10/2019. Elena nous accueille chez elle, dans son salon, dans le 12ème arrondissement de Paris. Né en 1991, d’une mère restauratrice de sculpture et d’un père historien et éditeur, Elena ne s’est pas pas tout de suite destinée à une carrière artistique. C’est finalement après le lycée qu’elle se retrouve à Olivier de Serres en bts textile. Aujourd’hui designer textile, elle travaille pour une grande maison de luxe dans laquelle elle développe des tissus pour des collections haute couture et prêt à porter femme. En plus de son attrait pour l’artisanat, le textile et les techniques de tissages méconnues, Elena développe depuis quelques années sa pratique de la photographie avec pour leitmotiv la couleur, la lumière et les fleurs. Passionnée du Japon et de ses paysages depuis son premier voyage, elle a d’ailleurs présenté une sélection de ses photos lors d’une exposition il y a quelques mois.

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ANGELO FOLEY / BALANCETAPEUR

19/09/2019. Angelo nous donne rendez-vous chez lui, non loin du parc de la Villette. Fils unique, il naît en 1985 en banlieue parisienne, dans une famille d’artistes (danseurs et chorégraphes). Après de longues études en arts et lettres, en musique et en communication, c’est, poussé par la curiosité et son goût prononcé pour l’apprentissage qu’il entreprend des études en psychothérapie et en médecine chinoise entre autres choses. Passionné de musique il a notamment travaillé pour un label et il accompagne aujourd’hui divers artistes de la scène musicale aussi bien personnellement que dans leur création. Il est à la fois producteur de musique ainsi que thérapeute. Doté de plusieurs “casquettes”, il est difficile de mettre Angelo dans une case. Ses multiples activités se complètent, nourrissent ce qu’il est et, sont de fait indissociables de sa personne. Angelo est également à l’origine du podcast @balancetapeur dont la vulnérabilité, la peur ou l'authenticité en sont les thématiques principales. Aujourd’hui, les notions de la transmission, du partage et de l’éducation sont essentielles pour lui.

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SOPHIE SEXPLORER

16/07/19. Sophie (@SEXPLORER) nous donne rendez-vous à la Fondation Cartier. Née en 1995 en Allemagne d'une père franco-allemand et d'une mère americano-russe, elle grandit dans plusieurs pays. Plus jeune elle désirait être juge pour enfant et c'est plus tard qu'elle s'oriente en droit pénal. En parallèle de ses études, Sophie s'est investit dans l'associatif et plus particulièrement dans le social. Très friande de podcasts depuis des années, elle est à l'origine du podcast @sexplorer. En recueillant divers témoignages, Sophie traite le sujet de la sexualité "comme un autre", afin de libérer la parole et créer un espace de dialogue.

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ROMAN ALFONSI-DEROUBAIX

22/08/19. Roman naît et grandit à Paris en 1994. Au départ, c'est dans la musique qu'il souhaitait évoluer. Avec un père reporter-photographe, Roman à toujours "baigné dans l'image", mais c'est finalement un peu par hasard, durant ses études, qu'il s'est dirigé vers l'audiovisuel en tant que cadreur monteur. Aujourd’hui photographe, Roman couvre régulièrement des festivals de street art à plusieurs endroits dans le monde. Sa pratique est avant tout sociale. L’humain tient une place essentielle dans son travail : il fait, "du portrait dans l'environnement".

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LÉA RAZY

22/08/19. Nous retrouvons Léa, co-fondatrice de Contreplaqués, chez elle, sur son balcon dans le 20ème arrondissement de Paris. Née en 1993, c'est surtout grâce à son environnement familial qu'elle a développé son goût pour la création. Plasticienne de formation, elle a notamment construit sa pratique plastique autour des thématiques de la collection autour de l’objet du quotidien, “la répétition de l'objet et la classification des choses" à l'université. Amoureuse de musique et cultivant son goût pour l'image et le son, elle a travaillé entre autre dans le milieu de l'audiovisuel, en production de clips vidéo, de pubs et plus récemment de podcasts.

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Photographie : Roman Deroubaix // @roman.aldrx.
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MAYA COLINE

07/06/19. Nous rencontrons Maya aux Beaux-Arts de Cergy où elle étudie depuis maintenant 3 ans. Née en Bourgogne en 1992, elle a passé son adolescence aux quatre coins de la France ainsi qu'à Milan où elle a fait du mannequinat. En plus d'avoir une famille d'artistes, l'univers de la mode a construit chez elle une forme de créativité. Ainsi, Maya s'est d'abord essayée à l'acting avant de se tourner vers la performance en tentant d'inclure le spectateur. Elle travaille également en duo avec Pol au sein du collectif YCMCCC.

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KEOMANIKHONE SEYMANY

17/05/2019. Kéo nous donne rendez-vous chez Léa, lieu symbolique de leur amitié où conversations, heures de travail, bières et tasses de thé ne se comptent plus. Kéo a grandi à Lyon, mais c’est à l’âge de 19 ans qu’elle emménage à Paris pour ses études. Elle entre donc à l’école du Louvre pour obtenir une base théorique solide avant de poursuivre ses études à Paris 1. En parallèle, elle a développé une pratique artistique questionnant la matérialité et sa représentation en utilisant du papier thermique. Depuis maintenant un an, elle est professeure d’arts plastiques au collège : un moyen pour elle d’allier sa passion des arts, sa créativité et son instinctive pédagogie.

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HARMONIE NAMASTÉ

01/05/19. Nous retrouvons Harmonie Namasté au bar culture rapide à Belleville, quartier populaire et multiculturel qu'il a choisi puisque c'est là qu'il y déploie ses activités. Né en 1988 et après quatre ans d'art appliqués dans plusieurs villes de France, il a évolué en tant que designer graphique en parallèle de son activité de graffeur. Il a ensuite poursuivi ses études aux Beaux-Arts où il a davantage ouvert son esprit et pris du recul sur son activité de graphiste, pour développer des projets plus personnels. Aujourd'hui, il est animateur et enseigne à sa manière l'art urbain en collaboration avec la ville de Paris aussi bien dans des écoles avec des jeunes que des adultes.

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MARIANA BALDI

23/04/19. Mariana nous accueille dans la maison de son adolescence à Ivry sur Seine. Elle naît en 1994 en Bolivie d’une mère bolivienne et d’un père français, mais c'est à l'âge de 8 ans qu'elle déménage en France. Après des études en journalisme et un attrait certain pour le cinéma, elle travaille depuis plusieurs années maintenant à l'élaboration de documentaires socialement engagés. C'est par le biais de de ceux-ci et par la fiction qu'elle tente d'éveiller la curiosité et d’ouvrir l'esprit des gens sur des thématiques contemporaines bien précises. Mariana place également l’individu et les rencontres au coeur de son travail en liant sa double culture à l’environnement dans lequel elle évolue.

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RENÉ DANGER

23/04/2019. René Danger nous accueille dans son studio dans le 12ème arrondissement de Paris. Architecte de métier, il est également musicien. Ses cours de guitare enfant et son groupe de rock à l’adolescence l’ont amenés aujourd’hui à poursuivre sa pratique du côté de la musique électronique. En 2013, il passera un an à Montréal où il orientera sa musique vers des sonorités plus house et techno. Aujourd’hui, René Danger tire ses inspirations de l’époque folk, du “renouveau celtique” des années 70, influencé par ses origines bretonnes, et du monde qui l’entoure. Il fait également partie du collectif La Boucle, collectif de musique électronique.

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Photographie : Roman Deroubaix // @roman.aldrx.
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JORDANNE GREEN

09/04/2019. Jordanne nous donne rendez vous au Parc des Buttes Chaumont. Née en 1996, elle est aujourd’hui designer pour une grande marque de baskets écologiques. Challengeuse dans l’âme, Jordanne ne tient pas en place. Entre un cours de Kung-Fu et quelques notes de Piano, elle canalise toute son énergie dans le travail. La sérendipité est son maître mot : ce qu’elle contrôle c’est le fait de ne rien contrôler justement, que ce soit dans ses créations et ses expérimentations que dans la vie, plus largement. Née en Australie, et grande voyageuse, elle rêve de pouvoir vivre un jour près de l’Océan...

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Témoignage recueilli par Léa Razy, Milena Stojilkovic et Roman Deroubaix.
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