Faut bien commencer quelque part

Dans ce dernier épisode de la saison, Myriam nous fait entendre la voix silencieuse de «Faut bien commencer quelque part», Philippe Collard, qui est le réalisateur de ce balado et qui est aussi écrivain et baladeur numérique à ses heures. En plus de nous faire découvrir l’auteur à travers ses premiers écrits, cet épisode lève le voile sur l’origine de «Faut bien commencer quelque part» puisque l’animatrice et son invité nous parlent de l’inspiration qu’ils vont allègrement puiser dans d’autres balados comme «This American Life», «Heavyweight», «Love+Radio», «Where Should We Begin» et «Grownups Read Things They Wrote as Kids».

Éditrice et auteure, Marie-Noëlle Gagnon a publié trois oeuvres de fiction à ce jour. Son premier roman, «L’Hiver retrouvé», est paru en 2009. Il a été suivi en 2013 d’un album jeunesse intitulé «Petit Panda préfère le jaune» et d’un deuxième roman, «Le Grand Galop», qui a été publié à l’automne 2015 et lui a valu le prix Jacques-Poirier. Dans cet épisode, Marie-Noëlle partage des extraits de ses premiers écrits et discute de la mémoire, du rêve et de l’imaginaire comme matières premières de l’écriture. Au fil d’une conversation libre et passionnée avec Myriam, elle retrace le chemin parcouru depuis ses premiers journaux d’enfance jusqu’à son plus récent projet de roman qui est en cours d’écriture.

Patrick Senécal est souvent décrit comme le maître de l'horreur au Québec. Or, malgré ses influences gore, il a donné une couleur unique à son oeuvre en repoussant la limite de ce qui peut engendrer la peur chez ses lecteurs. Il a aussi exploré d’autres genres comme l’humour et l’érotisme, notamment dans les collectifs «Nu» et «Des nouvelles du père». Dans cet épisode, Patrick partage un extrait de son premier roman, «La vengeance», édité à 50 exemplaires alors qu’il était étudiant au CÉGEP. Il répond aussi à la question que se pose tous ses fans: qu'est-ce qui fait peur à Patrick Senécal?

Le premier roman d’Audrée Wilhelmy, «Oss», a été finaliste aux Prix du Gouverneur général du Canada. Son deuxième roman, «Les Sangs», a été finaliste aux Prix des libraires du Québec et a remporté ex æquo le prix Sade 2015. Son troisième roman, «Le corps des bêtes», est paru en août 2017. Elle a également signé un texte dans «Pulpe», le recueil de nouvelles érotiques dirigé par Stéphane Dompierre. Dans cet épisode, Audrée partage un extrait d’un conte écrit à la fin du secondaire et discute de son processus créatif ainsi que de ses sources d’inspiration.

Myriam reçoit le romancier François Racine qui a publié trois titres depuis 2014 : «Truculence», «Tabagie» et «Turbide». François est professeur de littérature au Cégep André-Laurendeau. Et c’est justement un travail scolaire qu’il a choisi de partager dans le cadre de cet épisode. Il nous propose donc une saga rocambolesque en dix parties qu’il a écrit en toute liberté lorsqu’il était à l’école primaire.

Caroline Allard est auteure et enseignante à l’École nationale de l’humour. Depuis la publication de son recueil «Les Chroniques d’une mère indigne», elle s’est aventurée dans le roman et la bande dessinée. Elle a aussi collaboré au recueil de nouvelles érotiques «Travaux manuels» et à «L’Abécédaire du plaisir solitaire». Dans cet épisode, Caroline partage des extraits de sa correspondance d’adolescence avec son amie Barbara.

Isabelle Laflèche, l’auteure de «J’adore New York», «J’adore Paris» et «J’adore Rome», partage avec Myriam un texte de jeunesse dont l’intrigue surprenante lui a sûrement été inspiré par les polars jeunesse et les sitcoms américaines qui alimentaient son imaginaire lorsqu’elle a inventé cette histoire à l’âge de huit ans. Elle nous parle aussi des étapes qui l’ont menée de l’exercice du droit à des cours de création littéraire et de l’écriture de romans à des expériences de publications en ligne sur Wattpad.

Cette édition spéciale, enregistrée dans le cadre de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur, est animée par Antoine Ross Trempe, directeur général des Éditions Cardinal. Au programme : l’humour, l’intelligence, les réflexions et les premiers écrits de Carolane Stratis et Josiane Stratis, blogueuses et auteures de «Ton Petit Look» et «Ton Petit Look II - Les filles sont elles folles?»

L’invité de Myriam est le chroniqueur, scénariste, auteur et directeur littéraire Stéphane Dompierre. Il nous fait le plaisir de partager avec le public une oeuvre de jeunesse unique en son genre: un roman graphique de 26 pages qu’il a écrit et illustré lui-même vers l’âge de 14 ans. L’oeuvre en question s’intitule «Pour sauver sa peau».

Myriam reçoit Chloé Varin, une auteure qui a publié un texte dans l'ouvrage collectif «Nu» en 2014. Chloé nous fait la lecture de «Ma voisine est une sorcière», un conte d'Halloween écrit alors qu'elle était en deuxième année du primaire.