Là-bas si j'y suis - podcast version gratuite

L’historien Shlomo Sand, après avoir participé comme soldat aux combats de la « guerre des Six Jours » en 1967, a toujours dénoncé l’occupation des territoires et milité pour la création d’un État palestinien aux côtés d’Israël dans les frontières de 1967. Homme de gauche, non sioniste, c’est pourtant en relisant l’histoire du sionisme et en relisant des auteurs comme Martin Buber ou Hannah Arendt, qui redoutaient que la création d’un État juif exclusif sur une terre peuplée par des Arabes n’entraîne des conflits violents et insolubles, qu’il en arrive à suggérer la solution binationale.

Chaque mardi, Olivier Besancenot raconte les chansons de notre histoire. Dimanche 17 décembre 2023, les Chiliens sont de nouveau appelés aux urnes. Ils sont censés approuver ou rejeter le projet de constitution conçu pour remplacer la constitution élaboré par le régime de Pinochet. C’est la deuxième fois qu’un tel référendum est organisé, après le rejet d’une première version en 2022. S’il y a bien une chanson qui incarne la lutte toujours inachevée des Chiliennes et des Chiliens pour leur émancipation, c’est celle des Quilapayún : « le peuple, uni, ne sera jamais vaincu ».

Il vous avait manqué. Vous l’avez réclamé à cor et à cri. Il a fini par entendre vos appels désespérés ! Mais il fallait quand même une bonne raison pour que Gérard Mordillat accepte d’abandonner la table d’écriture de son prochain roman. Et cette raison, ça ne pouvait être que le projet de loi censé « contrôler l’immigration, améliorer l’intégration ». Quand Mordillat a entendu les sénateurs adopter ce texte en première lecture, son sang n’a fait qu’un tour ! Voilà tout le mal qu’il en pense.

L’une Palestinienne, l’autre Israélienne, chacune a perdu un enfant dans la guerre. Bushra Awad est palestinienne, Robi Damelin est israélienne. Leur amitié est née dans le sang de leurs enfants morts dans les affrontements armés. Elles font partie du Cercle des parents. Un des plus importants mouvements pacifistes né en 1994 et qui compte environ 600 familles des deux communautés. Un reportage de Giv Anquetil diffusé la première fois sur France Inter le 8 octobre 2003.

Il existe une riche histoire juive antisioniste. Ainsi les membres de l’union juive française pour la paix rejettent l’amalgame infamant des Macron, Borne et compagnie qui ignorent ou entendent effacer toute trace de la longue tradition juive, religieuse ou séculière, d’opposition à l’État-nation juif. Seconde partie de notre rencontre avec Michèle Sibony, porte-parole de l’UJFP.

Il existe une riche histoire juive antisioniste. Ainsi les membres de l’union juive française pour la paix rejettent l’amalgame infamant des Macron, Borne et compagnie qui ignorent ou entendent effacer toute trace de la longue tradition juive, religieuse ou séculière, d’opposition à l’État-nation juif. Seconde partie de notre rencontre avec Michèle Sibony, porte-parole de l’UJFP.

« Un État commun entre le Jourdain et la mer ». C’était il y a un siècle, c’était il y dix ans, sortait ce livre d’Éric Hazan et Eyal Sivan, qui envisageait la possibilité d’un État commun entre Palestiniens et Israéliens. Jamais on en a été aussi loin qu’aujourd’hui, sans doute jamais. Un entretien avec Éric Hazan et Eyal Sivan (2012).

Depuis longtemps, dans le monde juif, des voix luttent contre le chantage et l’obscurantisme. Ainsi l’UJFP (union juive française pour la paix) créée en 1994. Aussi aujourd’hui rencontre avec Michèle Sibony, qui en est porte-parole et qui est aussi co-autrice d’« Antisionisme. Une histoire juive » (Syllepse, 2023).