La loi de l'attraction de Valérie Richard, par Gwénola Froment
Valérie Richard et la loi de l’attraction
Valérie Richard et la loi de l’attraction
Le Veau d’or est un des épisodes les plus
connus de la Bible. Dans notre imaginaire collectif, il est devenu le
symbole de l’amour des richesses, poussé jusqu’à l’idolâtrie. Le culte
que le peuple rend à l’idole, sorte d’adaptation du dieu égyptien Apis,
est généralement représenté comme une vaste scène d’orgie, achevant de
l’assimiler aux rituels païens : dans les Dix commandements de Cécile B
de Mille, comme dans le Moïse et Aaron de Schonberg ou Héritage de John
Duffy.
Le veau d’or est associé au culte de Mammon, fermement condamné par
le Christ dans le nouveau Testament, oeuvre du démon, comme dans l’air
célèbre du Faust de Gounod.
L’image du Veau d’or est complètement intégrée dans l’univers
satirique occidental pour dénoncer les dérives de la finance, comme dans
le poème symphonique satirique d’Emil von Reznicek intitulé Le
vainqueur ou l’opérette Le Veau d’or de Tikhon Khrennikov, tiré du roman
éponyme d’Illia Ilf et Evguéni Pétrov.
Témoignage et et réflexion sur la face sombre de l’éducation protestante. Henri Heinrich, auteur de « Je suis un enfant ».
Je suis un enfant est un livre autobiographique et chronologique. Il a été auto-édité par son auteur mais est disponible sur les grandes plateformes de téléchargement et de vente à distance, en format électronique ou papier.
Ce livre donne le point de vue de l’enfant qu’a été Henri Heinrich sur sa toute jeune vie et la souffrance – qu’il ne sait d’ailleurs pas nommer – qu’il a endurée. Il a été victime d’une forme particulière de maltraitance : de la violence physique mais aussi psychologique : avec les coups, il y a eu les humiliations, les dépréciations, l’absence totale de récompense etc. Cette vie, cette éducation dans une grande famille protestante (les noms de lieux et de personnes ont été changés) a entrainé chez l’auteur des troubles psychologiques, des envies de suicide, des passages néfastes.
Henri Heinrich a vaincu ces difficultés grâce à un suivi médical. Cette émission, basée sur son livre, est donc un message à l’attention des auditeurs qui se reconnaitraient dans son témoignage : non, cette vie n’est pas une fatalité, il existe des solutions pour s’en sortir et aller mieux.
Trois recueils de nouvelles, trois géographies : l’Europe, New York, Israël. L’auteur nous fait voyager au cœur de destins entremêlés, parfois seulement entr’aperçus, toujours marquants.
Chaque nouvelle est une vibration d’humanité dans laquelle se joue notre condition, de la joie d’une rencontre à la contemplation, d’une douce mélancolie à la plus profonde désespérance, en passant par l’humour. Au travers d’une culture, d’un pays, d’une rue, d’une fenêtre, d’un pas de porte, si précisément données à voir et à ressentir, qu’ils enrichissent directement nos souvenirs de voyage.
« Les grands express européens », « Kibboutz », « The great American disaster », par Shmuel Meyer, paru aux éditions Métropolis, Genève-Paris.
Il y a 150 ans, le 18 mars 1871..
Le soulèvement du 18 mars 1871 à paris conduit le gouvernement à se réfugier à Versailles, laissant la ville aux mains des insurgés. La commune dure un peu plus de deux mois, du 18 mars 1871 à la « Semaine sanglante » du 21 au 28 mai 1871.
La Commune a eu sa légende noire, sitôt après l’événement, comme elle a eu sa légende « rouge » : toutes les révolutions du XXe siècle se sont voulues fille de l’insurrection parisienne de 1871.
Et c’est cette relecture de la commune qui est à l’origine de plusieurs œuvres littéraires et musicales, en Russie (La nouvelle Babylone), en Allemagne (Die Tage der Commune) ou en Italie (Al gran sole carigo d’amore). Elle sert encore aujourd’hui de toile de fond à plusieurs spectacles musicaux, au-delà des deux célébrissimes chansons de Jean-Baptiste Clément, Le Temps des cerises et La Semaine sanglante.
Le 4 aout 1897, des ouvriers agricoles découvrent à La Alcudia, site de l’antique Ilici (Elche, au sud de la province d’Alicante) une sculpture ibérique datant du V-IVe siècle av JC, connue sous le nom de « Dame d’Elche »… Le but de cet ouvrage écrit par une anthropologue et un archéologue est de dire ce qu’elle est devenue pour les hommes et les femmes de notre époque qui l’ont admirée… et souvent réinventée.
« La Dame d’Elche, un destin singulier, essai sur les réceptions d’une statue ibérique », Marlène Albert-Llorca et Pierre Rouillard, ed Casa de Velasquez, Madrid, 2020, 19€
Le Ruy Blas de Victor Hugo (1838) s’est rapidement imposé au répertoire des théâtres en Europe et sert de livret pour un opéra confié à Filippo Marchetti en 1869. Pour la création de l’oeuvre à Leipzig en 1839, Mendelssohn reçoit la commande d’une ouverture et de la musique pour le chant des lavandières au début de l’acte 2. Le chant est mis plusieurs fois en musique, par Camille Saint Saëns (1861) ou Emmanuel Chabrier (1873). L’oeuvre de Victor Hugo a suscité un grand nombre d’adaptations et de pastiches. Le personnage picaresque de Don César devient rapidement le héros d’une pièce d’Adolphe d’Ennery et Philippe Dumanoir. Ce Don César de Bazan fournit dès la trame d’un livret pour un grand opéra de William Vincent Wallace, Maritana (1845), d’un opéra-comique confié au jeune Massenet (1873) et d’une opérette écrite par Rudolf Dellinger (1885).
Daniel Pagès est un auteur jeunesse reconnu. Après une vie de marin, d’éducateur d’adolescents en perdition, d’animateur de classes « Mer et patrimoine », il publie son 15e livre, parlant d’enfant à qui il arrive bien des aventures et, surtout, à qui on fait confiance
Garance Hayat, critique de cinéma et gourmande, a profité des confinements pour mettre au point un petit livre carré à spirale (hyper-pratique) de pâtisseries jolies, colorées et goûteuses.
Certains l’aiment light ! (et bon) / 36 recettes, 108 pages, 25€, à retrouver sur le site de Garance Hayat.
Un entretien réalisé par Marion Rouillard.
Alfred Bruneau est généralement connu pour plusieurs opéras, composés sur des œuvres d’Émile Zola. Sa seule partition religieuse, un Requiem, fut composée en 1888. Le compositeur raconte comment il puisa son inspiration en passant de longues heures dans les salles du Louvre, le conduisant à réutiliser les motifs traditionnels du Dies Irae confié à un chœur d’enfant accompagné par deux harpes et un orgue invisible, comme image d’éternel pardon.
Plus proche, dans don caractère monumental, du Requiem de Berlioz que de celui de Saint-Saëns écrit dix ans plus tôt, cette œuvre majeure dans l’histoire de la musique sacrée française de la fin du XIXe siècle est rarement jouée.
En 1734, l’empereur Charles IV commanda à Pietro Metastasio, le poète officiel de la cour impériale de Vienne le livret d’un oratorio tiré du livre deutérocanonique de Judith. Dans la première partie de l’oratorio, Judith, inspirée par Dieu, quitte la ville de Béthulie assiégée pour se rendre dans le camp assyrien accompagnée d’une seule de ses servantes. Dans la seconde partie, l’émissaire assyrien Achior discute avec Ozia sur la supériorité du Dieu unique lorsque Judith revient avec la tête du général assyrien Holopherne. Initialement mis en musique par Georg Reutter le jeune, il est utilisé par de nombreux musiciens. L’oeuvre la plus célèbre sur ce texte est celle de Mozart, composée pour Padoue en 1771. Mais le livret de Pietro Metastasio est utilisé la même année par Florian Leopold Gassmann, pour un oratorio viennois. La comparaison entre ces deux œuvres permet de mesurer l’apport de Gassmann au grand oratorio viennois.
Marion Rouillard reçoit Laurence Monroe, journaliste et réalisatrice indépendante.
« Moria, le plus grand camp de réfugiés d’Europe est devenu un gigantesque bidonville. Quand sonne l’heure du confinement, les réfugiés se sentent abandonnés. C’est le moment que choisit le p. Maurice Joyeux et son ami Mortaza Behboudi pour y retourner. Accompagnant les personnes, il soutient les forces vives, jusqu’à ce qu’un feu réduise en cendres cet enfer. »
« Tandis que Mortaza filmait pour dénoncer la situation, j’avais envie de filmer la manière de faire de Maurice et les personnes sur qui il s’appuyait dans le camp. Je me suis dit qu’il serait précieux de contempler ce qui aide à tenir dans des situations aussi extrêmes que celle de Moria. Nous avons choisi de filmer des réfugiés qui, en créant des liens, en aidant les autres, trouvaient dans cet enfer un sens à leur vie au quotidien. »
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La musique religieuse russe a été peu abondante, au moins dans la première partie du XIXe siècle, tant cette production était sévèrement encadrée par l’Eglise orthodoxe. Elève de Galuppi en Italie, Bortniansky est nommé maitre de la chapelle impériale en 1779. on lui attribue le développement du genre du concerto choral sacré, écrits sur des textes tirés du Livre des psaumes et généralement chantés en fin d’office. Ce faisant, il fonde un véritable modèle pour la composition de musique sacrée russe. Son influence est sensible sur la liturgie de Saint Jean Chrysostome, que Tchaikovsky compose en 1878, deux ans avant de diriger la publication d’une nouvelle édition de tous les concertos choraux de Bortniansky. Alfred Schnittke reprend à son tour le modèle du concerto sacré pour son Concerto pour chœur, écrit à la demande de Valéry Poliansky. Bien qu’elle ne soit pas conçue pour un usage liturgique, cette pièce se situe dans la filiation directe de la musique de l’Eglise orthodoxe russe du XIXe siècle.
Antoine de Meaux, écrivain, auteur de Miarka, paru chez Phébus.
Le démographe et l’épidémie. Avec Hervé le Bras, directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) , chaire « Territoires et populations » du CEM.
Le compositeur Vladimir Cosma sera l’invité spécial de cette émission.
Il a composé près de 1000 musiques de film dont les inoubliables « le Grand blond avec une chaussure noire », « Les aventures de Rabbi Jacob », « Le dîner de cons », « La Boum », « L’As des As » ou encore « Les Compères ».
Ses trois concerts événements au Grand Rex initialement prévus en septembre ont été reportés du 26 au 28 mars 2021.
Julia Montfort et son mari ont accueilli chez eux un jeune Afghan. L’hospitalité les a engagés dans une relation puissante et enrichissante. Julia Monfort, journaliste et auteur des Carnets de solidarité (octobre 2020 éditions Payot), a noté dans son carnet les réflexions et rencontres que cet accueil l’a amenée à vivre. Il en sort un livre passionné et passionnant, sur la vie en société et ce que nous pouvons en faire. Il n’est pas trop tard.
L'ancien président de la République, Valéry Giscard d'Estaing, est mort le 2 décembre 2020. Au lendemain de cette disparition, deux journalistes de Fréquence Protestante lui rendent hommage : campagne électorale, premières années du septennat, relations avec l'Afrique, quelques unes des nombreuses réalisations de cet homme qui fut longtemps le plus jeune président français.
Patrick Cabanel, né le 22 février 1961 à Alès, est un historien français, directeur d'études à l'Ecole pratique des Hautes études, titulaire de la chaire Histoire et sociologie des protestantismes. Ses travaux portent principalement sur l’histoire des minorités religieuses, de la construction de la République laïque et des résistances à la Shoah.
Philippe François est un théologien et pasteur luthéro-réformé d’Alsace-Moselle, spécialiste du lien entre la poésie française et le protestantisme. Il a, par ailleurs, réalisé deux grandes expositions d’art contemporain, l’une à l’occasion du jubilé de Jean Calvin en 2009, puis une autre pour les 500 ans de la publication des thèses de Martin Luther en 2017, sur le lien entre l’image et la Réforme.
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