Les Récits du Figaro

Sur un banc de bois vert, au milieu des gros soupirs des locomotives à vapeur, Theo Van Gogh sourit. Il est heureux. Dans quelques minutes, Vincent descendra du train d'Arles. Il vient de quitter définitivement le Midi. Theo attend Vincent sur un quai de la gare de Lyon, à Paris. Il est loin de se douter qu'il ne reste à son frère que 74 jours à vivre.

Dans ce dernier épisode des Récits du Figaro consacré à Van Gogh, Isabelle Schmitz, rédactrice en chef adjointe au Figaro Hors Série, vous raconte le retour de Vincent Van Gogh à Paris et ses derniers jours à Auvers-sur-Oise.

Vous pouvez retrouver les Récits du Figaro sur Figaro Radio, lefigaro.fr et toutes les plateformes d'écoute.

Texte original : Jean-Marie Tasset

Montage et mixage : Astrid Landon

Après seize heures de voyage, le train s'arrête. Il est aux alentours de midi, le 20 février 1888. Quelques voyageurs descendent. L'un d'eux fait quelques pas. Il s'ébroue et contemple le paysage. Vincent Van Gogh vient d'arriver à Arles !

Dans ce deuxième épisode des Récits du Figaro consacré à Van Gogh, Isabelle Schmitz, rédactrice en chef adjointe au Figaro Hors Série, vous conte son arrivée à Arles, sa fièvre créatrice en pleine lumière, puis l'arrivée de Gauguin et la descente aux enfers.

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Texte original : Jean-Marie Tasset

Montage et mixage : Astrid Landon

Vincent Van Gogh n'est pas Mozart. Rien, absolument rien, ne laisse présager dans ses œuvres de jeunesse qu'il sera l'un des plus grands peintres de la fin du XIXe siècle et l'histoire de l'art. De son arrivée à Arles en février 1888 jusqu'à sa mort à Auvers-sur-Oise en juillet 1890, Van Gogh réalise en seulement deux ans et demi une œuvre d'une harmonie universelle. Son travail avide de sensations chromatiques se révélera d'une importance capitale pour Matisse, les fauves et l'expressionisme. 

Dans ce nouveau podcast des Récits du Figaro, Isabelle Schmitz, rédactrice en chef adjointe du Figaro Hors Série, vous plonge dans cette jeunesse troublée qui façonnera le rapport à la peinture de l'artiste.

Vous pouvez retrouver les Récits du Figaro sur Figaro Radio, lefigaro.fr et toutes les plateformes d'écoute.

Texte original : Jean-Marie Tasset

Montage et mixage : Astrid Landon 

Dans ce nouveau podcast des Récits du Figaro, Isabelle Schmitz, rédactrice en chef adjointe du Figaro Hors Série, vous raconte l'expérience mystique de Blaise Pascal lors de sa «nuit de feu», la révélation de son talent de polémiste et la découverte des Pensées, après sa mort.

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Montage et mixage : Astrid Landon 

En juin 1492, ­Antoine de Ville, capitaine du roi Charles VIII, s'attaque à l'ascension du Mont Aiguille dans le Vercors. Taillée dans la roche calcaire et détachée du plateau du Vercors par l'usure du temps, la montagne, et les gigantesques murailles qui la défendent, a été baptisée par les hommes qui osent prononcer son nom : le «mont Inaccessible». 

Une série sur une idée originale de Mayeul Aldebert contée par Alban Barthélemy. 

Cet épisode est issu d'un article écrit dans Le Figaro par Mayeul Aldebert.

Coordination : Aude Sérès

Réalisation : Chloé Wibaux

Sound design : Léo Wesphal    

Dans ce nouveau podcast des Récits du Figaro, Isabelle Schmitz, rédactrice en chef adjointe du Figaro Hors Série, nous conte l'enfance de Blaise Pascal et de ses soeurs et sa grande rencontre avec la foi. 

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Montage et mixage : Astrid Landon 

En 1877, tous les membres distingués du Club alpin français observe une montagne du bassin de l'Oisans, plus connue sous son nom occitan : "La Meije”. Qui aura ce satané Grand Pic, haut de 3983 mètres ? Plus de vingt tentatives ont déjà échoué. Ses pentes sont irrégulières, dangereusement affaissées, avec un à-pic vertigineux au nord et, sur le versant sud, une pente plate comme une guillotine. Parmi ces gentlemens, le jeune Emmanuel Boileau de Castelnau veut vaincre ce sommet. Sa confiance et son âge l'ont amené à "jurer de réussir".

Dans cette série de podcasts, Le Figaro retrace les grandes ascensions qui ont marqué l’histoire de l’alpinisme, de la conquête des plus hautes montagnes jusqu’à la performance sportive. 

Ce cinquième épisode est issu d'un article écrit dans Le Figaro, écrit par Luc-Antoine Lenoir.

Retrouvez les épisodes de la Conquête des Alpes sur lefigaro.fr mais aussi sur Apple Podcast, Spotify, Deezer, Amazon Music et toutes les plateformes d'écoutes. 

Une série sur une idée originale de Mayeul Aldebert, contée par Alban Barthélemy. 

Coordination : Aude Sérès

Réalisation : Chloé Wibaux

Sound design : Léo Wesphal   

C'est un monde vertical de pierre grise et de glace bleuâtre. D'ombre et de froidure : dans cette face nord des Grandes Jorasses, le soleil ne franchit presque jamais les six pointes acérées qui couronnent l'immense muraille granitique. 

En février 1971, René ­Desmaison et Serge Gousseault sont restés bloqués ici, attendant désespérément les secours, et tenant la France en haleine. 

C'est leur histoire que nous racontons 

Une série sur une idée originale de Mayeul Aldebert contée par Alban Barthélemy. 

Cet épisode est issu d'un article écrit dans Le Figaro par Jim Jarrassé

Coordination Aude Sérès

Réalisation : Chloé Wibaux

Sound design : Léo Wesphal   

En décembre 1956, deux jeunes étudiants, Jean Vincendon et François Henry se promettent de passer Noël en haut du Mont Blanc. Cette aventure va tourner à la tragédie. 

L'histoire de leur sauvetage fera date dans l'histoire de l'alpinisme : deux ans plus tard, en 1958, une circulaire instaurera la gratuité des secours en montagne, désormais pris en charge par l'État. 

Dans ce  troisième épisode, le Figaro conte la tragique equipée en haut du MontBlanc où périrent deux jeunes étudiants.

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Une série sur une idée originale de Mayeul Aldebert contée par Alban Barthélemy. 

Coordination Aude Sérès

Réalisation : Chloé Wibaux

Sound design : Léo Wesphal   

Sur le col de la Vanoise, à 2517 mètres d’altitude, on trouve aujourd’hui une étrange stèle. On peut y lire ces mots : « À la mémoire du lieutenant Porcher / et de l’adjudant Rozier ». 

Et en-dessous, une date : le 3 juillet 1892. Ces deux hommes sont morts, ce jour-là, sur ces flancs de montagne.

Ce que cette stèle ne raconte pas, c’est l’incroyable histoire de leur ascension, et surtout comment leurs coéquipiers, ont survécu.
Ce que cette stèle ne dit pas non plus, c’est le courage de ces soldats. Le 3 juillet 1892, quatre d’entre eux sont partis conquérir la grande Casse, la plus haute montagne du massif de la Vanoise. Seulement deux, en sont revenus.

Dans cette série de podcasts, Le Figaro retrace les grandes ascensions qui ont marqué l’histoire de l’alpinisme, de la conquête des plus hautes montagnes jusqu’à la performance sportive. 

Dans ce deuxième épisode, le Figaro conte la conquête de la Grande Casse dans la Vanoise
où périrent deux chasseurs alpins français. 

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Une série sur une idée originale de Mayeul Aldebert contée par Alban Barthélemy. 

Coordination : Aude Sérès

Réalisation : Chloé Wibaux

Sound design : Léo Wesphal  

Sur le fil d'une arête édentée, de roche sèche, sept alpinistes progressent, ­lentement, en direction d’un sommet tout proche. Nous sommes en juillet 1865. Le ciel est sans nuage. La montagne devant eux, c’est le Cervin. Il est là, plus proche que jamais ! Un pic qui s'élève à presque 4500 mètres, au-dessus des mers. Un colosse intimidant et indompté. C’est le dernier sommet invaincu des Alpes.
 

Au fil des siècles, les pics, aiguilles, pointes et dômes des Alpes ont été apprivoisés par de nombreux alpinistes, dans des ascensions glorieuses et parfois tragiques.

Dans cette série de podcasts, Le Figaro retrace les grandes ascensions qui ont marqué l’histoire de l’alpinisme, de la conquête des plus hautes montagnes jusqu’à la performance sportive. 

Dans ce premier épisode, le Figaro conte la conquête légendaire du Mont Cervin qui fut aussi l'une des grandes tragédies de l'alpinisme. 

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Une série sur une idée originale de Mayeul Aldebert contée par Alban Barthélemy. 

Coordination Aude Sérès

Réalisation : Chloé Wibaux

Sound design : Léo Wesphal  

Dans ce deuxième épisode de notre podcast sur le peintre Vermeer à l’occasion de la grande rétrospective du Rikjmuseim d’Amsterdam, Isabelle Schmitz, rédactrice en chef adjointe du Figaro Hors Série, vous décrypte la Laitière, la Dentellière et d’autres grands tableaux du peintre. 

Montage : Astrid Landon

A l'occasion de la rétrospective du siècle sur le peintre hollandais Vermeer qui a ouvert vendredi 10 février au Rijkmuseum d'Amsterdam, le Figaro Hors-Série consacre un numéro de 160 pages sur l'artiste et ses peintures. 

Dans cet épisode des Récits du Figaro, Isabelle Schmitz, rédactrice en chef adjointe au Figaro Hors-Série, vous conte les débuts de Johannes Vermeer à Delft et vous détaille ses premières oeuvres.

Vous pouvez retrouver ce podcast sur lefigaro.fr, Apple Podcast, Spotify, Deezer et toutes les plateformes d'écoute. 

Montage et mixage : Astrid Landon

En 1482, Sandro Botticelli reçoit de Laurent Le Magnifique la commande du Printemps. Auteur d'un tel chef-d'œuvre, le peintre toscan incarne désormais à lui seul toute la Renaissance. Deux ans plus tard, en 1484, Botticelli puise dans les vers de Politien la matière d'une nouvelle allégorie. À trente-neuf ans, en mettant la dernière touche à La Naissance de Vénus, Sandro ne sait pas encore qu’il est devenu immortel, en créant une oeuvre d’une telle splendeur.  

Dans ce nouvel épisode des Récits du Figaro, Isabelle Schmitz, rédactrice en chef adjointe au Figaro Hors Série, vous conte la grande période créatrice du peintre de la Renaissance, protégé des Médicis.  

Cette histoire est à l’origine un article écrit par Maxime Deurbergue dans Le Figaro Hors-Série du 9 septembre 2021.

De son vrai nom Alessandro Filipepi, Botticelli est né en 1445 dans une modeste famille de tanneurs, citoyens de Florence. 

Dans cet épisode des Récits du Figaro, Isabelle Schmitz, rédactrice en chef adjointe du Figaro Hors Série, vous fait voyager au cœur de l’Histoire dans l’Italie de la Renaissance à la découverte du protégé des Médicis et de ses plus grands chefs d’œuvres. Dans ce premier épisode sur les pas de cet artiste toscan de génie aux madones si délicates, nous vous contons l’enfance de Sandro Botticelli, l’influence des Médicis dans sa carrière et ses premières commandes de Florence à Rome.  

Cette histoire est à l’origine un article écrit par Maxime Deubergue dans Le Figaro Hors-Série
du 9 septembre 2021. 

En 2016, au large de Cap Canaveral en Floride, les plongeurs font une drôle de découverte. Sous la vase des fonds marins, gisent trois lourds canons de bronze à l’effigie de la fleur de lys, une immense ancre et des boulets de canons. Leur provenance stupéfie le petit monde des archéologues franco-américains. Il s’agit du fameux trois-mâts, la Trinité disparu en 1565 à l’issue d’une expédition désastreuse : celle de Jean Ribault.

70 ans seulement après Christophe Colomb, le fameux corsaire avait implanté une colonie française sur le sol américain. L’histoire aurait en effet pu être tout à fait différente : la Floride aurait pu suivre l'émergence de la Nouvelle-France et fonder un empire français sur ces terres inconnues. De leur côté, les Anglais n'ont pas encore eu l'idée de s'intéresser à ces territoires de l’Ouest. Le but de l’entreprise de Ribault est clair : rompre le monopole espagnol sur les richesses du Nouveau Monde. À l’époque, Ribault embarque 600 colons pour consolider la position de la France à Fort Caroline: des hommes, des femmes, des soldats, des marins. Mais une escadre espagnole les attend. Elle a reçu l’ordre de traquer et de tuer les Français, jusqu’au dernier. 

L’histoire est à l’origine un article écrit par Maurin Picard dans le Figaro du 22 août 2019. Il a été adapté et raconté par Anne-Emmanuelle Isaac. Thibaut Gauthier et Justine Lambert ont aimablement prêté leur voix.

Montage : Ben Dely

Depuis 1945, les rumeurs les plus folles courent à Walbrzych, une ville de Basse-Silésie en Pologne. Les nazis y ont fait creuser des tunnels, des galeries assez vastes pour accueillir une gare. Mais l’avancée de l’Armée rouge et la fin de la guerre en ont décidé autrement. En 1945, quand tout est perdu, les Allemands évacuent leurs biens et leur or. Impossible de retrouver la trace de ces richesses qui ont, pour beaucoup d’entre elles, été volées aux victimes juives. À Walbrzych, des mineurs et des tunneliers disent qu’ils ont aperçu des trains s'enfoncer sous la terre… Et que l'un d'eux aurait emporté le trésor avec lui. 

Un chiffre fait tourner les têtes : 10 milliards d’euros, en or. Car les chercheurs de trésor estiment que le train blindé aurait pu transporter jusqu’à 300 tonnes d'or. Fascinés par le mystère, deux hommes croient tellement en la légende qu’ils y investissent leurs économies. Même les autorités polonaises y croient. Le train mesurerait plus de cent mètres de long. En 2015, nos deux chercheurs de trésor font une découverte. Bientôt ébruitée, elle affole l’attention des médias qui accourent de toute l’Europe. Comme le dit le patron de la télévision locale : «Des nazis et de l’or, ça fonctionne toujours»  

L’histoire est à l’origine un article écrit par Nicolas Barotte dans le Figaro du 20 août 2019. Il a été adapté et raconté par Anne-Emmanuelle Isaac. Thibaut Gauthier a aimablement prêté sa voix, Stefan Foltzer a prodigué de précieux conseils pour la prononciation des noms en polonais.
 

Montage : Ben Dely

Notre histoire de trésor se déroule en Pologne dans la forêt de Mamerki, une région de bouleaux, de lacs et de marécages. Elle est connue pour avoir abrité le quartier général du front de l’est. On l’appelle la Tanière du Loup. Hitler y convia Mussolini trois fois. Cette région pourrait également receler un trésor : un merveilleux cabinet d’ambre, huit splendides panneaux d’ambre. Mais le cabinet a mystérieusement disparu lors de la débâcle allemande sur le front russe. Depuis le trésor fait tourner bien des têtes. Certains pensent qu’il a été enfoui au fin fond d’un bunker par les nazis, d’autres qu’il a péri dans l’incendie du château de Königsberg en avril 1945.

Les Soviétiques se lancent sur sa trace, en vain. Encore aujourd'hui, des amateurs continuent de fouiller les sous-sols de Wuppertal ou de Thuringe, à l’ouest et au centre du pays. Eux se basent sur des archives allemandes, qui témoignent du fait que les nazis voulaient rapatrier le trésor à la maison. Mais aucune trace du cabinet. Pour retrouver cette splendeur considérée comme l’équivalent de la Joconde, les Russes ont une idée…   

L’histoire du mystère du cabinet d’ambre est à l’origine un article écrit par Pierre Avril dans le Figaro du 18 août 2019. Il a été adapté et raconté par Anne-Emmanuelle Isaac. 

Montage : Ben Dely

En ce petit matin du 8 juin 1708, le soleil se lève sur la jolie péninsule de Baru, au large de Carthagène des Indes, en Colombie. Un décor de carte postale aux plages blanches et aux eaux turquoises. Rien ne saurait troubler ce petit paradis des Caraïbes – si ce n’est la gigantesque bataille navale qui se prépare entre Espagnols et Anglais. 

Une vingtaine de navires de guerre sont impliqués. Parmi eux, le San José, le galion de la couronne d’Espagne, un puissant vaisseau amiral équipé de 64 canons, commandé par le capitaine Santillan. À son bord, une cargaison extraordinaire : 200 tonnes d'or, d'argent et de pierres précieuses. La flotte anglaise patrouille depuis plusieurs semaines dans la mer des Caraïbes. Son but ? Empêcher les Espagnols de rapporter chez eux les richesses fabuleuses qui viennent des colonies du nouveau monde. Quand la bataille se déclenche au large de Carthagène, les Anglais prennent très vite le dessus sur les Espagnols. Soudain, alors qu’un vaisseau anglais s’apprête à l’abordage, la poudrière du San José explose.

Les planches et les éclats de bois pleuvent, les grandes voiles s’enflamment. Le puissant trois-mâts sombre rapidement. Démarre alors la légende du Graal des chasseurs d'épaves. Les années défilent, les siècles passent et aucun chercheur d’or, aucun aventurier ne met la main sur le trésor. La mer des Caraïbes ne livre pas son secret. Jusqu’au jour où…  

L’histoire de La fabuleuse cargaison du San José est à l’origine un article écrit par Patrick Bèle dans le Figaro du 28 août 2019. Il a été adapté et raconté par Anne-Emmanuelle Isaac. Thibaut Gauthier et Maxime Lorry ont amicalement prêté leur voix.   
 

Montage : Ben Dely

Forrest Fenn est un drôle de personnage, un excentrique.

Ancien du Vietnam où il a combattu comme pilote de chasse – 328 missions en 348 jours –, il s’est juré, qu’après la guerre, il s’installerait au Nouveau-Mexique, le pays des cow-boys et des Indiens. Hors de question pour lui de finir sa vie en costume cravate ! Passionné par la conquête de l’Ouest et les peuples autochtones, il ouvre dans le courant des années 70 une galerie d’art et d’antiquités à Santa Fe. Le succès est au rendez-vous et les clients, dont des stars telles que Steven Spielberg ou Robert Redford, s’arrachent ses trouvailles.

En 1988, frappé par un cancer, Forrest décide d’aller attendre la mort dans la montagne sous un pin. Il emmène avec lui son trésor : un coffre rempli de joyaux. Saphirs, rubis, émeraudes, diamants bruts, pièces d'or, pépites aussi grosses que des œufs de poule, bijoux et objets d'art amérindiens… Le tout aurait une valeur d’au moins 1 million de dollars et pèserait une vingtaine de kilos. Mais, cette fois encore, la mort ne veut pas de lui et Forrest reprend le cours de sa vie. Son trésor est mis à l’abri dans un coffre-fort. Les années passent et, en 2010, lui vient une drôle d’idée : cacher son coffret dans la montagne et lancer une vraie chasse au trésor à travers le pays avec, pour seul indice, un poème écrit de sa main. Dans tout le pays, c'est la ruée sur la piste du mystérieux coffre aux joyaux. Plus de 300 000 Américains se lancent à la poursuite du trésor, quatre y laisseront la vie. Personne ne le trouve pendant dix ans et soudain un jour de juin 2020…

L’histoire de la ruée sur la piste d’un mystérieux coffre empli de joyaux dans les Rocheuses est à l’origine un article écrit par Philippe Gélie dans le Figaro du 20 août 2019. L’article est adapté et raconté par Anne-Emmanuelle Isaac. Philippe Gélie, Thibaut Gauthier et Brune Daudré ont amicalement prêté leur voix.   
 

Montage : Ben Dely