MA RADIO

Quelle merveille que d’aller habiter le cœur des autres… et ces autres je les ai choisis pour vous parmi mes amis » Facebook… On lit de si belles choses sur Facebook… Bien sûr ce réseau social vaut son pesant de critiques parfois, ses pièges et ses oreilles nous hérissent souvent mais on ne peut lui enlever cette ouverture sur le monde qu’il aura permis, ceux-là qu’il aura sauvés d’une solitude à pleurer ou d’autres qu’il plongera dans le désarroi de s’apercevoir que ce ne sont « que » des amis Facebook pour la plupart… Pourtant qui n’a pas croisé ici et là, une vidéo souvenir qui enchante, un anniversaire qui fait chaud au cœur, un partage qui comble, un ami qui vous accepte et qui fait votre bonheur, un autre qui vous quitte mais on ne s’en rend pas vraiment compte, un moment de vie et de partage avec le monde face à l’horreur, un sentiment d’appartenir à son temps, à son époque, à une communauté que l’on n’aima pas uniquement pour ses qualités mais malgré ses défauts ! Alors, j’ai eu envie de vous faire partager les mots, les poésies, les élans, les appels, les remerciements, les partages les plus beaux que j’ai croisés parce que Facebook.

Un proverbe basque (oui il y en a !!!) dit que « La maladie du corps est la guérison de l'âme. » A proprement parler la maladie n’est pas une émotion, mais elle est beaucoup plus qu’un mot, j’ai donc choisit de la classer dans la Saison 3 de ma Radio « les émotions »…et vous allez comprendre pourquoi.

“Il y a une chose plus triste à perdre que la vie, c'est la raison de vivre, plus triste que de perdre ses biens, c'est de perdre son espérance, plus amère que d'être déçu, et c'est d'être exaucé.” Paul ClaudelEt quelle plus grande tristesse que celle de la détresse face à laquelle nous nous sentons comme une fourmi sous le pied d’un géant ! Voilà à quoi me fait penser le monde en ce moment.

« Il faut, autant que possible, dépenser ses peines au jour le jour, et économiser ses joies pour le lendemain ; la peine que l'on dépense ne revient plus, la joie que l'on économise dure toujours. » Alfred Auguste Pilavoine ; Pensées, mélanges et poésies (1845) Décider de parler des émotions, c’est inévitablement parler de sentiments, de familles de sentiments et/ou d’émotions… d’aucuns en définissent 7…émotions, d’autres 6, d’autres encore plus scientifiques 4… Mais quelle importance puisque aujourd’hui, nous nous plongeons dans la joie et à coup sûr la joie est une émotion, une des plus belles !

« La nuit tous les chats sont gris… »C’est une bien drôle expression que celle-ci… Pour la saisir dans tous ses sens, Il faut tout d’abord comprendre comment fonctionne notre vision… Au fond de nos yeux, de notre rétine, il y a des cônes et des bâtonnets… Les cônes sont des cellules sensibles aux couleurs, et les bâtonnets, sensibles à la luminosité. Comme les cônes ne sont pas aussi sensibles que les bâtonnets, dès que l'éclairage baisse, les cônes n'arrivent plus à réagir normalement, mais les bâtonnets, eux, continuent leur travail, même avec une très faible lumière. Donc, à la nuit tombée, notre vision n'est plus la même qu'en plein jour et l'on a plus tendance à confondre les couleurs. Ainsi, quand nous apercevons un chat gris ou roux en pleine nuit, les bâtonnets nous permettront de bien voir que c'est un chat, mais nos cônes ne distingueront que très mal la couleur et nous penserons que ce chat est gris.

Impossible d’échapper à l’actualité…Les débuts d’année scolaires s’entend nous apporte pléthores de prix ici et là, prix littéraires bien sûr et également prix Nobel ! Par curiosité, je suis allée me pencher sur ces fameux prix ce qui nous amène à reprendre l’idée du jour, l’idée NOBEL : Alors déjà, un détail sur le créateur de ce Prix que je ne connaissais pas et qui a sa petite importance !

Difficile d’échapper à l’actualité… Un attentat à New-York – le procès d’Abdelkader Merah – la fin de l’Etat d’urgence… Il y a de quoi alimenter une idée et pourtant ce n’est pas ce qui a retenu mon attention, non… En écrivant un texte sur mon ordinateur, j’ai vu apparaître de drôles de corrections de la part de mon logiciel Word…. Alors que j’écrivais cette phrase « La balle pour la Paix a pour vocation de voyager dans le monde et de faire le lien entre tous les passeurs de paix ». Et bien le correcteur souligne en pointillés « tous les passeurs », je clique sur le mot pour voir ce qu’il en est et là, en face d’un intitulé « langage inclusif », je lis « Evitez cette expression dénigrante pour les femmes » et juste en dessous, le correcteur me propose d’écrire « entre toutes les passeuses et tous les passeurs » ! Je suis un peu surprise, je me dis que Microsoft surfe sur la vague de la place des femmes, je souris mais quelques jours plus tard, dans une de mes chroniques, je tape une citation de Jacques Prévert dans laquelle il y a le mot « connerie » et là je suis semoncée par un « évitez ce mot grossier ou vulgaire » suivi d’une proposition de le remplacer par « bêtise »… Je décide alors de me renseigner et d’en savoir plus sur ce « phénomène »… et je m’aperçois que l’idée en question fait déjà polémique et pas n’importe où à l’académie française !

Difficile d’échapper à l’actualité… Heure d’été, heure d’hiver…C’est un immense brouhaha pour la plupart d’entre nous qui se posent chaque année les mêmes questions…On serait stupide ou quoi ? Mais oui, c’est vrai, c’est un peu comme s’il était nécessaire de nous indiquer que l’été est fini et que l’on va entrer dans le tunnel hivernal !!! Alors la première question que l’on se pose « on avance ou on recule l’heure… ? » On se pose cette question alors que chaque année nous faisons pivoter nos aiguilles exactement aux mêmes périodes à savoir, le dernier dimanche d’octobre pour le passage à l’heure d'hiver et le dernier dimanche de mars pour le passage à l’heure d’été. …Cette année, heureusement LE CHAT de Mr Geluck nous a aidé « En octobRE on REcule et en AVril on AVance »…C’est tellement simple !!! Sauf que c’est un peu en mars mais bon Chuut !!! Deuxième question… «Il sera quelle heure déjà ? », mais en fait non, à 3h il sera 3 h…. S’il est 3h il ne peut pas être 2h… C’est stupide ! Ou alors il faudrait dire « si nous étions hier il serait 3 heures, comme nous sommes aujourd’hui il est 2 heures » ? Non, ce n’est pas clair du tout !

Difficile d’échapper à l’actualité… Il est vrai qu’en la matière, nous avons le choix…Dommage que ce choix ne nous soit plus offert pour ce qui concerne les 11 vaccins obligatoires pour les enfants qui naîtront à partir du 1er janvier 2018 ! Vous n’aviez pas noté ce détail ? Reprenons l’Idée Politique : En fait pour tous les enfants nés avant 2018, pas de soucis, ils vont pouvoir faire leur quelques 10 années de scolarité tranquilles, aucune obligation donc… En revanche les enfants nés à partir du 1er janvier 2018… Pas de vaccins, pas d’école et pire que ça…Pas de vaccins, attention, écoutez bien ce que dit la loi « Un enfant qui contracterait une de ces 11 maladies, alors que ses parents auraient refusé de le faire vacciner, pourrait porter plainte contre eux et leur faire encourir une peine de 2 ans d'emprisonnement et jusqu'à 30.000 euros d'amende. » ! Comme peut le faire d’ailleurs déjà actuellement et il y en a qui l’ont fait, un médecin par exemple qui vous dénoncerait pour avoir refusé de faire vacciner vos enfants !… La culpabilisation des parents poussée à l’extrême en donnant aux enfants le droit d’attaquer ses parents… Comme aux Etats-Unis, où les enfants peuvent prendre un avocat pour « divorcer » de leurs parents ! Et oui…

Difficile d’échapper à l’actualité… En ce moment la stratosphère est électrisée par un hashtag qui fait autant parler que le sujet qu’il défend, maladroitement peut-être, mais qu’il défend ! #balancetonporc. Et vous savez quoi, j’ai balancé au moins 3 « porcs » qui ne méritent pas d’autre nom que celui-ci… sans vouloir manquer de respect au porc, l’animal devenu sale, repoussant et reniflant par sa domestication par les hommes (oui il y a peut-être des femmes aussi !!!) mais qui, à l’origine, je parle du porc, et même encore maintenant dans la nature, est un animal délicat, propre, certes un peu reniflant mais bon, pas de quoi en l’espèce libérer un hashtag !

Il y a tellement de personnes auxquelles on devrait dire « merci »… Il y a dans nos vies des rencontres, des mots dits, des mots lus, des moments qui méritent un « merci » simplement pour avoir existé. Il m’est arrivé plus d’une fois d’avoir envie de remercier une personne qui a croisé ma route en disant ou faisant quelque chose qui, sans le savoir a apporté une réponse, soulagé une inquiétude, apaisé une crainte, parfois même changé ma vie : Un directeur de radio, une caissière au supermarché, un homme dans le métro, un ami, un employeur, un auteur, un film… Evidemment il n’est pas toujours possible de dire « merci » car souvent on ne prend conscience de l’importance qu’ont eu les personnes et les instants que longtemps après, à la faveur d’un moment de vie particulier qui fait remonter le bienfait comme une odeur bienveillante du passé…

C’est une question que l’on pose souvent et même que l’on se pose souvent : Ce en quoi l’on croit ! Pourtant au bout du compte l’important n’est pas tant ce en quoi l’on croit mais est-ce que l’on croit en quelque chose, en quelqu’un, en soi-même, en ce que l’on fait, en ce que l’on dit, en ce que l’on pense… ? Croire, c’est avoir confiance et la confiance c’est l’autre face de l’amour, ainsi nous pourrions considérer que si l’on est disposé à croire l’on est prêt à aimer. Il y a d’ailleurs dans le mot « croyance » une jolie contraction de croire et de confiance !

Ce matin j’ai envie de vous parler du temps, le temps qui passe, le temps qu’il fait, le temps que l’on perd, celui que l’on gagne. Pourquoi le temps ? Parce que c’est sans doute la notion la plus étrange qui soit…ou plus exactement qui n’est pas, car le temps n’existe pas…Le temps et l’espace ne sont que de notions qui nous permettent de nous situer dans cet univers tellement immense que sans ces « limites » nous nous sentirions tellement perdus !

Il est monté en moi une bouffée d’enfance, ce temps béni de l’innocence, de l’imaginaire et de la pureté. Un sage a dit « Joue avec eux 7, éduque les 7, sois leur ami 7 »… Autrement dit de 0 à 7 ans, c’est le temps du jeu, des rires et de l’innocence face au monde. De 7 à 14 ans, c’est le temps de l’éducation, de la mise en place des repères parfois des barrières qui le préparent au monde à venir, le monde adulte, le monde sans innocence. De 14 à 21 ans, c’est l’âge où peu à peu le papa fait place au père, la maman à la mère, l’exigence à la compréhension, l’éducation se termine en silence, la vie prend le relais.

Mouvement intérieur associé à un mouvement extérieur. Non violente et possible à adapter à tous les esprits et à tous les pieds, à tous les rythmes, à tous les lieux…La marche est un onguent puissant et une ouverture incroyable sur notre vie intérieure, notre perception du spirituel et notre capacité de dépassement. En allemand, le « Ça va ? » des français, se dit en fait « ça marche ? » et ça n’est pas un hasard…La bonne « marche » de la vie, des choses est intimement liée à ce mouvement simple et complexe à la fois, naturel mais souvent perdu : la marche !

Difficile de traiter du thème du silence… en parlant mais bon ! Tout d’abord est-ce que le silence existe ? on parle de quel silence, le silence intérieur ou le silence extérieur ? Chuuut, taisez-vous, silence !!! si je fais ça………………………………Est-ce du silence ? Est-ce que le silence dit quelque chose ou ne dit rien ? Le silence juste une absence de bruits ? le silence qui apaise ou celui qui rend fou ? Le silence de Henry David Thoreau pour qui le silence n’existe qu’au travers des minuscules bruits de la nature ? Le silence oraison intérieure selon Alain Corbin* ou l’unité spirituelle du silence d’Ignace de Loyola ? Silence de la peinture et des peintres qui ont fait du silence une source d’émotion pour qui les contemple ? Silence prudent du courtisan ou L’Art de se taire de l’abbé Dinouart et sa distinction de onze silences, rhétorique corporelle de la prudence et de la retenue ? Silence du cinéma muet pour des émotions plus fortes ou silence insoutenable du film Le Chat, avec Gabin et Signoret où quand le silence verse dans un mutisme qui énonce à la fois la haine et la connivence. Le silence du désert égale t’il celui de la forêt ? Silence, langage d’un corps maitrisé ou absence de paroles éloquentes ? Silence, art de la modération ou forme laïcisé de la prière ? Silence de l’amour, de la paix, silence de la haine, silence de l’effroi, de l’agonie, de l’ennui, silence de la mort, de l’absence…. Le silence c’est tout cela et encore bien plus mais il n’est pas de mots pour le définir !

Et si on parlait de ce qui fâche, de ce qui se cache, de ce qui fait tâche…de ce dont on n’ose pas parler, de ce dont on ne voudrait pas parler… De ce qui est presque un « défaut » dans notre société… de ce qui est un point commun à toute l’humanité sans distinction de race, de sexe ou de croyances…L’inévitable… Si l’on parlait de l’âge et plus précisément de la vieillesse dans une société qui compte aujourd’hui plus de personnes de + de 60 ans que de jeunes gens de 20 ans…

Cette nuit, j’ai refait le rêve que j’ai commencé à l’âge de 10 ans et qui continue encore aujourd’hui avec cette particularité que je me parfais de rêve en rêve !!! Je m’explique : Je rêve que je vole !! Ce qui est magique c’est qu’au début, quand j’étais petite, je volais avec peine, peur et pas très longtemps mais au fil du temps j’ai « appris à voler », de rêve en rêve, j’ai parfait mes gestes, la peur a disparu et je ne pars plus maintenant du sol pour m’envoler, je pars de grandes hauteurs et je m’élance dans le vide à la découverte aérienne de paysages, montagnes, mers et forêts et ce que je vois est magnifique !!!

Comment parler de l’éloignement sans parler de l’absence, du manque, du temps, de l’amour et des souvenirs…Autrement dit de tous les sujets évoqués dans mes premières rubriques ? Et bien c’est impossible… Parce que celles et ceux qui vivent loin de leur pays, de leur famille, de leurs amis ont chacun une « bonne » raison d’être partis : l’envie d’aventure, la fuite loin d’un problème, la peur de rester et de devoir supporter, le travail et ses opportunités, l’argent, la colère envers un pays, ses dirigeants, l’épuisement à force de ne pas s’en sortir…Bref, laquelle de ces raisons n’est pas bonne…Aucune !

Aujourd’hui, je suis d’humeur guillerette, d’humeur tango… parce que la vie est belle, parce que le soleil brille…Parce que le ciel est bleu , parce que j’aime …Quel sentiment merveilleux que l’amour…Comment réussir à définir ce sentiment, je devrais dire LE sentiment…Ce mot « sentiment » est trop petit pour définir un état, une émotion, une pensée, une attention, un geste, une image, un envahissement, un sourire, une main qui frôle, un cœur qui bat, un cœur qui saigne, une arrivée, un départ, une explosion de joie, une explosion de colère, un remerciement, un anniversaire, un regard, un ami, un mari, un enfant, un frère, une sœur, une main qui donne, une qui reçoit, un papillon, un oiseau, un nid, une caresse, une naissance, un cri, un coucher de soleil, le reflux des vagues, une attente, une venue, une croyance, un engagement, un espoir, un rêve, la bienveillance, la gentillesse, un rire d’enfant, la confiance… et tant et tant encore !!! Comment voulez-vous qu’un seul petit mot comme « sentiment » puisse contenir tout ça et bien plus encore…