"Paroles Diffuses"

Rencontre avec : Les éditions Òmara – Porter et mettre en valeur la création littéraire en Corseen partenariat avec l’Animu médiathèque de Porto-VecchioPour conclure nos entretiens porto-vecchiais, nous avons rencontré Marc Biancarelli avec qui nous nous sommes entretenus des éditions « Òmara », une maison d’édition étroitement liée à la revue Litteratura.Sise à Porto-Vecchio, « Òmara éditions » vise à porter et mettre en valeur la création littéraire en Corse, accompagner les auteurs insulaires et leur permettre de forger leurs premières armes, le tout en restant ouvert sur le monde. Au catalogue, figurent des auteurs tels que Nicolas REY, Jean-Michel NERI, Philippa SANTONI, Jean-François ROSECCHI ou encore Jean-Yves ACQUAVIVA.https://www.omaraeditions.com

Rencontre avec : Zia Peppa – l’école du partage – une initiative culturelle, citoyenne et solidaire à Sainte-Lucie de Porto-Vecchioen partenariat avec l’Animu médiathèque de Porto-VecchioÀ l’occasion de notre escapade porto-vecchiaise, nous avons rencontré Pierre de Cortès afin de parler de la Scola di Zia Peppa et de Praticalingua d’Avretu. Deux associations aux aspirations très similaires, partageant une certaine vision de l’éducation et de la culture, ouverte et solidaire.La première nait en 2013 afin d’animer la micro-région d’A Pian d’Avretu (et plus encore !) et faire vivre la langue et la culture corse à travers des événements, des cours, du chant, des moments d’échange et de partage, le tout accessible au plus grand nombre.Désormais labellisée Casa di a Lingua, Zia Peppa rejoint la famille Praticalingua pour continuer à faire vivre la langue et la culture insulaire dans la région du sud-est corse.

Rencontre avec : De Renava – une Biennale d’art contemporain à Bonifacioen partenariat avec l’Animu médiathèque de Porto-VecchioAujourd’hui, nous poursuivons notre tour d’horizon des initiatives culturelles dans le sud-est Corse en vous proposant une discussion autour de l’art contemporain avec Dumè Marcellesi de l’association De Renava. L’association est à l’origine de la première Biennale d’art contemporain à Bonifacio au cours de laquelle on a pu retrouver les œuvres d’artistes à la renommée mondiale, tels qu’Anish Kapoor ou Mat Collishaw aux côtés desquels on retrouvait des artistes locaux comme Ange Leccia.Au-delà de ces Biennales, De Renava vise à démocratiser l’art contemporain en le libérant des musées et en disséminant de manière méthodique des œuvres pavillonnaires en différents endroits des montagnes Corses.L’art contemporain en Corse. Comment mêle-t-on Art et patrimoine, naturel ou architectural ? L’art contemporain peut-il être populaire ? On en parle dans ce podcast.

Rencontre avec : Les ProduTrac – Une troupe de théâtre d’impro à Porto-VecchioParmi nos rencontres porto-vecchiaises, figurent les ProduTrac, une troupe de théâtre d’improvisation qui organise tout au long de l’année des spectacles, des stages et un festival de 3 jours : Impro-vecchio.Libérer l’enfant et la folie qui sommeillent en chacun de nous : tel est leur objectif ! Et c’est à l’occasion de cabarets, de matchs et de catchs d’impro que la magie s’opère, en oubliant jamais que l’on n’improvise pas les uns contre les autres, mais les uns avec les autres !Entretien avec Nathalie, François et Charly, tous trois membres plus ou moins récents de cette joyeuse troupe !En partenariat avec l’Animu, la médiathèque de Porto-Vecchio

Rencontre avec :Cinémotion – Du Cinéma dans la région de Porto-VecchioNous continuons notre excursion porto-vecchiaise avec un entretien avec Thierry Dorangeon, programmateur du cinéma Galaxy et à l’origine de l’association Cinémotion.Une association basée sur la promotion et la diffusion de films dans la région de Porto-Vecchio porteuse de plusieurs festivals de courts-métrages (Des Courts en Fête, Fest’Anima et des Courts en Hiver). En collaboration avec l’Animu, la médiathèque de Porto-Vecchio.

Aujourd’hui, nous consacrons une émission à l’association APF France Handicap, un mouvement national qui vise à défendre et accompagner les personnes en situation de handicap et leurs familles. Créée en 1933, l’association gère aujourd’hui de nombreux services et établissements sur tout le territoire national et agit à différents niveaux pour faire « bouger les lignes ».Nous nous sommes rendus dans leurs locaux à Bastia, afin de participer à une table ronde avec les usagers et les adhérents de l’APF Haute-Corse.

Aujourd’hui, nous nous sommes rendus à l’Animu, la médiathèque de Porto-Vecchio pour y découvrir l’exposition « Tisser du lien ». Depuis de nombreuses années, Anne Zimmer, artiste, metteure en scène s’interroge sur le corps et le geste, notamment à travers son association la « plateforme d’exploration du geste ». À la croisée des questions sociale et artistique, elle s’est lancée dans un projet en collaboration avec la Collectivité de Corse pour aller à la rencontre et donner la parole aux personnes en situation d’isolement dans l’extrême sud Corse et faire résonner ces témoignages avec ceux des professionnels de l’action sociale. Une exposition qui met en scène des corps porteurs d’histoires pour tisser des liens à travers le récit, le geste et la voix et sortir un temps de son isolement. http://plateforme-explorationdugeste.frEn collaboration avec l’Animu, la médiathèque de Porto-Vecchio

Aujourd’hui, nous sommes partis à la rencontre de Vannina Bernard-Leoni et Ghjacumina Acquaviva-Bosseur, toutes deux contributrices de la revue Robba, une revue mensuelle en ligne dont une première anthologie papier a été éditée en 2022 aux éditions éoliennes. Une revue qui aborde les grandes problématiques propres au territoire corse, pour poser la base d’une réflexion saine sur des questions parfois sulfureuses et favoriser ainsi les actions qui permettent d’œuvrer dans le sens commun. Une revue pour faire de la politique autrement, pour montrer la force du collectif en invoquant les grands penseurs de notre époque, de Bernard Stiegler à Bruno Latour en passant par Augustin Berque. Et derrière les mots, il y a bien sûr une équipe, A Squadra Robba, parce que les mots résonnent plus fort quand ils sont prononcés à l’unisson.

Que retient-on d’un film ou d’une série ? Des images, une histoire, quelques scènes marquantes, mais surtout une musique. Tout le monde se souvient des compositions de John Williams pour la saga Star Wars, de tous ces westerns sublimés par la musique d’Ennio Morricone ou encore de l’extrême tension du Shining de Stanley Kubrick.Ce que l’on appelle « musique à l’image » est un genre bien particulier, qui fait de la composition musicale un élément à part entière du langage cinématographique. La musique enrichit l’histoire, elle créé une émotion supplémentaire et accentue l’intensité de certaines scènes.Depuis une dizaine d’année, la violoniste bastiaise Célia Picciocchi a eu l’opportunité de participer à différents projets cinématographiques et documentaires en tant que compositrice. Elle a notamment signé la musique de « Ghjuvà est mort » de Gérôme Bouda, de documentaires de Laurent Billard, des « Flammes du Paradis » de Jean Froment ou encore de « l’Altra Strada », le documentaire de Laura Sanguinetti sur Lambert Santelli. Alors, comment utilise-t-on la musique au cinéma ? Dans quel but ? Comment compose-t-on dans ce cadre-là ? On en parle dans ce podcast !

« Deux mains applaudissent et il y a un bruit. Quel est le son d’une main » ? Telle est la nature d’un Kôan. Kôan, c’est aussi le nom d’une revue publiée aux éditions Éoliennes, une maison d’édition indépendante sise à Bastia créée il y a une trentaine d’année par Xavier Dandoy de Casabianca.Le catalogue des éditions éoliennes est vaste et varié et s’articule notamment autour de l’œuvre de René Daumal, mais on y retrouve également Luc Dietriech ou Augustin Berque, de la philosophie, du théâtre contemporain, de la poésie, et bien d’autres choses encore.Une richesse graphique, une attention toute particulière apportée au glyphe, à la mise en page, une volonté de faire de beaux objets et une immense diversité de formats et de styles, autant d’intentions qui confèrent à la maison Eolienne son originalité et sa qualité.A l’heure du numérique, le livre papier a-t-il encore un rôle à jouer ? Que signifie aujourd’hui être un éditeur indépendant ? On en parle dans ce podcast !

Il est à Bastia un festival qui a su traverser les époques. Né en 1982, en plein Riacquistu, le festival Arte Mare peut se targuer d’être le plus vieux festival de l’île. Au fil des années, il a su accompagner et mettre en lumière les différents cinémas de la Méditerranée en unissant intimement le film corse à celui de ses voisins méditerranéens. Une cinématographie encore aujourd’hui mal diffusée et pourtant si créative, porteuse de récits millénaires. Cette année le festival fête ses 40 ans et pour l’occasion, c’est plus d’une centaine de films qui sont portés à l’écran dans les différentes salles bastiaises. Retour sur une édition unique en son genre et sur cet événement quadragénaire.

Aujourd’hui, nous accueillons Philippe Romantini et Jean-Luc Chiaroni pour venir parler d’un projet naissant : l’émergence d’un Mouvement pour les Cultures Urbaines en Corse. Pour rappel, les cultures urbaines regroupent toutes les formes d’art et d’expression qui prennent place dans la Rue, le street-art, le rap, le hip-hop ou encore la break dance. Partis du constat que ces cultures étaient largement présentes sur l’Île mais manquaient de cohésion, ils décident de fonder cette association afin d’unifier les pratiques et les envies. Une idée en tête : l’union fait la force !Retrouvez l'Association MCUC sur Facebook MCUC "Mouvement pour la Culture Urbaine en Corse" et sur Instagram MCUC2B mcuc2b@gmail.com

Voilà 20 ans que l’association Ventu di Mare s’applique à mettre en œuvre la bienheureuse doctrine Shadok : « Il vaut mieux pomper d’arrache-pied même s’il ne se passe rien, que de risquer qu’il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas ». Basée à Calenzana, Ventu di Mare ponctue la saison culturelle balanine de rencontres autour de la musique, du cinéma documentaire, du conte, de la voix ou encore de la photographie. Un fil directeur : croiser les regards et favoriser les temps de partage et d’échange. Des repas, des concerts ou encore des randonnées musicales, tout est bon pour créer des occasions de rencontres et de découvertes de cultures diverses et variées. Du Burkina Faso à la Corse, il n’y a parfois qu’un pas, de danse. Quand certains s’échinent encore à construire des murs, ici, on préfère fabriquer des ponts.Entretien avec Laurent Billardhttp://www.ventudimare.orgPour aller plus loin :https://www.youtube.com/watch?v=VajcUf7xRTQ&t=8sAurélien Barreau, conférence au Shift Projecthttps://www.theatre-contemporain.net/video/Transmettre-le-vivant-grand-entretien-avec-Alain-Damasio-76e-Festival-d-AvignonAlain Damasio, Transmettre le vivanthttps://www.babelio.com/livres/Maalouf-Les-Identites-meurtrieres/4661

Quel est le point commun entre l’archéologie, l’animation, l’arithmétique et Dieu ? Le collectif π2 K2, bien évidemment !C’est l’histoire d’une bande de copains qui adorent passer leur temps à sortir des grosses vannes et imaginer des histoires barrées qui feraient des merveilles de film d’animation. Ça tombe bien, ils sont tous scénaristes, réalisateurs, dessinateurs, plasticiens, concepteurs 3D ou encore musiciens. Réunis sous la bonne étoile du festival BD à Bastia et bien décidés à se trouver des excuses pour passer le plus de temps ensemble, ils se constituent en collectif pour porter des projets axés sur les arts visuels. Du film d’animation au jeu vidéo en passant par l’organisation d’exposition avant-gardiste, rien ne les arrête ! Allez, venez découvrir ce qui se cache derrière la formule π2 K2, référence à la fameuse théorie quantique gravitationnelle du même nom. Entretien avec Thomas Silvert, Julien Véronneau et Yann Le Borgne.https://www.youtube.com/channel/UCMcFiTW0KG4zCUStQtfiMUQhttps://teamp2k2.wixsite.com/p2k2https://www.facebook.com/Pitoukaitou

Aujourd’hui, nous laissons trainer une oreille du côté de Furiani où se trouve la Recyclerie « Install’Toit », gérée par l’association ISATIS. C’est un grand hangar, où s’élèvent jusqu’au plafond meubles, ustensiles électroménagers, jouets et objets en tout genre, rénovés par des salariés en contrat d’insertion. A peine franchi le seuil, on est saisi d’une irrésistible envie de venir fouiller, chiner, en quête de trésors oubliés. Cette sensation que peu importe ce qu’on recherche, on le trouvera forcément ici.Ici, on redonne une seconde vie aux objets pour éviter le gaspillage, la surconsommation et la saturation des déchets, le tout dans une logique solidaire d’accompagnement des salariés dans leur projet professionnel, un peu comme dans le réseau Emmaüs. La Recyclerie héberge deux Chantiers d’Insertion : « Install’toit », qui concerne la partie mobilier et électroménager et l’Atelier des Fées, pour les jouets et les accessoires de puériculture. Un autre Chantier d’Insertion lié à l’association ISATIS a également été créé en milieu carcéral à destination des prisonniers de Borgo. Un Chantier d’Insertion est un dispositif prévoyant un accompagnement socio-professionnel dans le cadre d'un contrat de travail destiné à des personnes éloignées de l’emploi pour diverses raisons, afin de prévoir un retour sur le marché du travail dans les meilleures conditions. Dans ce type de contrat un peu particulier, le salarié dispose d’un accès à tout un volet de stages et de formations permettant d’affiner son projet professionnel.

Il y a dix ans, la compagnie Cap’In Scena voyait le jour à Rogliano, sous l’impulsion du comédien Nathanël Maïni. Son pari : mettre en scène une pièce par an en s’appuyant exclusivement sur une troupe de comédiens amateurs issus du village. Il y avait là l’idée de sortir le théâtre de ses carcans habituels, citadins et mondains et de le ramener au plus près de chacun, au centre de la commune, renouant ainsi avec une tradition multi-centenaire en Corse de spectacles « de rue ».Chaque année, le même rituel prend place, Nathanaël propose une pièce et accompagne ses acteurs dans toutes les étapes de mise en scène jusqu’à la première représentation, avec l’exigence du professionnel et l’énergie du passionné. Dix ans plus tard, la compagnie est rompue à l’exercice et ses comédiens n’ont désormais d’amateur que la définition qui englobe ce genre (est amateur celui qui ne vit pas pleinement du théâtre).Cette année, Cap’In Scena plonge dans l’absurde en proposant une pièce d’Eugène Ionesco : « Jacques ou la soumission » et sa suite « Jacques ou l’avenir est dans les œufs ». Deux farces qui relatent l’histoire d’un jeune homme qui, bouleversé par la finitude de son existence refuse de jouer le jeu de la vie puisque, dit-il, perpétuer la vie, c’est engendrer des « êtres pour la mort ».Une occasion d’explorer les grandes questions humaines avec l’apparente légèreté propre au genre et à venir apprécier ce ton burlesque qui parle à tous les âges et qui nous fait penser autant qu’il nous fait rire.

Aujourd’hui, nous nous rendons à Paese Novu, où les services culturels de la Ville de Bastia organisent une action autour du conte. Tout au long de la semaine, des ateliers consacrés à l’art de conter, comment construire une histoire et comment lui donner vie tout en captant l’attention d’un auditoire ont été proposés aux habitants du quartier. Ainsi, des dizaines de petits récits ont été créés, principalement par les enfants du quartier grâce aux conseils avisés du conteur Quentin Fourreau et de ses homologues de la Caravane des Conteurs. Cette année, nous avons activement participé à l’opération en proposant des ateliers d’enregistrements, d’habillage sonore et de captation vidéo des contes ainsi créés.Une opération conjointement menée par les services culturels de la Ville de Bastia, la Direction du Renouvellement Urbain et de la Cohésion Sociale, la Falep et l’association Art et Noces Troubles.

Aujourd’hui, nous consacrons une émission à la Politique de la Ville à Bastia et pour cela nous accueillons les pilotes d’un dispositif appelé le Contrat de Ville. Ce dispositif permet de financer des actions qui visent à améliorer les conditions de vie des habitants des quartiers prioritaires de la politique de la ville afin de réduire les inégalités au sein d’un territoire donné. Nous sommes allés à la rencontre des habitants de ces quartiers et avons récolté leurs impressions, leurs interrogations et leurs revendications à l’égard de ce qu’ils attendent de la vie dans leur quartier. Aujourd’hui, nous recevons ceux qui pilotent les politiques à destination de ces habitants afin de mettre en perspective les interrogations et les observations que nous avons récoltées. Rencontre avec ceux que l’on nomme les pilotes du Contrat de Ville-Laureline ROUX (Déléguée du préfet dans les quartiers prioritaires)-Marie-Hélène GIULY (Cheffe de projet Cohésion Sociale à la Ville de Bastia)

Aujourd’hui, direction Venaco, où la Fabbrica Culturale Casell’arte organise une action hors les murs avec la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ). Trois jours durant, l’artiste Florence Kutten, plasticienne originaire de la ville de Reims alors en résidence à Casell’arte a accompagné jeunes et éducateurs dans la réalisation d’une œuvre d’art urbaine : repeindre l’arrêt de bus de Venaco. Une occasion pour eux de s’exprimer autrement et participer à une action collective. Pour rappel, la PJJ est l’institution chargée d’assurer l’exécution et le suivi des mesures judiciaires prononcées à l’encontre des mineurs et des jeunes majeurs. Son rôle est avant tout d’exercer une mission d’éducation dans le cadre pénal auprès des jeunes concernés. Plus largement, il s’agit d’éduquer, de protéger et d’insérer le jeune en conflit avec la loi tout en prévenant au maximum du risque de récidive.Musique : Thomas de Pourquery & Supersonic - Back to the moon

Aujourd’hui, nous avons laissé trainer une oreille du côté du Vieux Port, où l’association Bastia Eterna organise une 2nde édition de la Fiera di Bastia. Une foire remise au goût du jour pour allier tradition et modernité à l’occasion d’un moment festif et convivial. Un lieu conçu pour déambuler parmi la trentaine d’exposants et se rencontrer toutes générations confondues. À cette occasion, nous avons assisté à une table ronde avec l’artiste Julien de Casabianca, sur le thème de « l’art dans la cité ».