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    UN TRUC DE FOOT

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    Un éléphant assiste aux matches de Monaco et devient la mascotte du club

    Un éléphant assiste aux matches de Monaco et devient la mascotte du club

    De nombreux stades ont leur histoire. Que dire du stade Louis-II à Monaco ? Plus précisément, de la spécificité de l’ancien stade.


    Sur demande du prince Louis-II, il est construit en 1939 sur le flanc sud du Rocher, au bord de mer. Le stade d’une capacité de 13.000 places accueille les matches de l’AS Monaco devenue une équipe professionnelle en 1948.


    Cette enceinte a une particularité : un zoo est fondé juste à côté en 1954. 


    Bouba, l’éléphant du zoo derrière le but de Monaco


    Dans ce Jardin Animalier – celui de Monaco demeure l’une des dernières ménageries royales du monde – on y trouve des dizaines d’animaux dont un qui ne passe pas inaperçu : un éléphant.


    Son nom : Bouba.


    Et le pachyderme a donc une place de choix pour assister aux matches des Rouge et Blanc : son emplacement légèrement surélevé se trouve juste derrière l’un des buts du stade !

    Durant les matches de l’ASM, il prend l’habitude de se montrer et de se faire entendre. La légende raconte même qu’il barrit à chaque but de Monaco. 


    Bouba l’éléphant devient la mascotte de l’ASM


    La drôle de cohabitation dure jusqu’en 1985, date de l’inauguration du nouveau stade Louis-II situé à 1km de l’ancienne enceinte qui est rasée. Mais le zoo reste au même endroit.


    Bouba, lui, n’est plus là mais les supporters ont l’idée de faire de l’éléphant la mascotte du club.


    Malgré une absence dans les années 2000, la mascotte “Bouba” fait son retour en 2016 pour encourager les Monégasques au stade Louis-II les jours de match. Un symbole comme l’explique le patron du club Vadim Vasilyev, au site Monaco Channel :

    “Il y a une belle histoire derrière Bouba, c’est un lien idéal entre le club et nos supporters mais également  pour conserver l’identité du club. C’est important de trouver de nouvelles idées et de continuer à avancer.” 


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    Volée en 1966, la Coupe du monde est retrouvée par un chien dans un buisson

    Volée en 1966, la Coupe du monde est retrouvée par un chien dans un buisson

    La Coupe du monde est LE trophée convoité par les joueurs mais pas seulement : il attire également les voleurs.


    Nous sommes en 1966 quatre mois avant le coup d’envoi de la 8e édition du Mondial en Angleterre.


    La Coupe du monde exposée au public


    Le trophée Jules-Rimet – c’est le nom de la première coupe du monde – est exposé au public à Londres dans le Westminster Central Hall. Faite en or et représentant Niké, la déesse grecque ailée de la Victoire, elle est placée dans une vitrine verrouillée avec des gardes à côté pour la surveiller jour et nuit.

    Mais le dimanche 20 mars 1966, l’impensable arrive : la Coupe du monde est volée !


    Rançon et course-poursuite


    Dans la foulée, une rançon est demandée à Joe Mears, le président de la Fédération Anglaise (Football Association) : 15.000 livres sterling en petites coupures pour récupérer la précieuse statuette de presque 4 kilos. Le message anonyme dit : “Sans doute voyez-vous avec une très grande inquiétude la perte de la Coupe du monde mais pour moi ce n’est qu’un tas d’or. Donc si vous voulez la revoir je vous suggère de faire comme je dis et suivez mes instructions. (…) Si je n’ai pas de nouvelles de vous le jeudi ou le vendredi au plus tard, elle est bonne pour être fondue.”


    La menace est prise au sérieux et le deal est accepté. Une réponse au maître-chanteur est passée via une petite annonce du journal “London Evening News” du jeudi : “Disposé à faire affaire. Signé : Joe”.


     

    Sur le lieu de l’échange, Scotland Yard est évidemment de la partie. Après une course-poursuite, la police anglaise interpelle le maître-chanteur mais sans la Coupe du monde. Edward Betchley, c’est son nom, assure qu’il n’est que l’intermédiaire et qu’il ne sait pas où se trouve le précieux trophée. Le malfaiteur est d’ailleurs condamné à deux ans de prison uniquement pour la demande de rançon, et non pas pour le vol du trophée.


    Le trophée retrouvé grâce à un chien


    Alors que l’on désespère de ne jamais revoir la Coupe du monde et qu’une réplique est en cours de fabrication, elle est miraculeusement retrouvée grâce… à un chien !

    Une semaine après le rapt, dans la soirée du dimanche 27 mars 1966, David Corbett – un marin de 26 ans, qui trime sur une péniche de la Tamise – sort dans son quartier au sud de Londres avec Pickles, son chien, un colley noir et blanc. La suite, il la raconte à plusieurs médias britanniques :


    “J’allais justement à la cabine téléphonique parce que la femme de mon frère attendait un bébé (…) J’ai pris le chien pour lui faire faire un peu d’exercice et il a continué à courir au pied d’un buisson situé sur le côté de la voiture de mon voisin (…) Il reniflait un paquet près de la roue avant. Il était très bien emballé dans du journal – l’IRA (l’Armée républicaine irlandaise, ndlr) était en action à cette époque et je me suis dit que c’était une bombe. Alors je l’ai ramassé. Posé. Je l’ai ramassé, reposé. Et puis finalement j ‘ai arraché un peu le fond et j’ai vu un socle où il était écrit Brésil, Allemagne, Uruguay (les vainqueurs des précédentes éditons, ndlr). J’ai arraché l’autre extrémité et c’était une dame qui tenait un plat au-dessus de sa tête. Je l’ai tout de suite reconnue et j’ai pensé “Ça y est, c’est la Coupe du monde !””


    Le trophée Jules Rimet est aussitôt remis aux autorités anglo-saxonnes. Et c’est cette statuette que soulève quatre mois plus tard – à domicile – l’Angleterre de Bobby Moore après la finale gagnée le 30 juillet 1966.


    Brièvement suspecté, le maître du chien est mis hors de cause et on se souvient plus de Pickles que de lui pour avoir sauvé l’honneur du pays inventeur du football. En effet, le lendemain du sacre de l’Angleterre, l’animal à quatre pattes est invité à la soirée de célébration en guise de récompense. Il est porté au balcon par le capitaine Bobby Moore pour le montrer à la foule et il pose même dans les bras de l’attaquant Bobby Charlton pour la photo.

    Pickles, chouchou des médias


    Pickles devient le chouchou des médias. Il reçoit une médaille, il est nommé “chien de l’année”, obtient un an de nourriture gratuit, devient une star de la télévision et joue même son propre rôle au cinéma dans un film d’espionnage “The Spy with a Cold Nose”.
     

    A sa mort, David Corbett enterre son chien dans le jardin de sa maison qu’il a pu acheter avec l’argent de la récompense. Une plaque commémorative est posée à l’endroit où l’animal repose. On peut y lire : ”Pickles, le découvreur de la Coupe du monde 1966”. 


    Pour l’anecdote, le trophée Jules Rimet est remporté définitivement par le Brésil de Pelé en 1970 après avoir gagné la Coupe du monde pour la troisième fois. Il est de nouveau volé en 1983 au siège de la confédération brésilienne à Rio de Janeiro. Cette fois, il n’a jamais été retrouvé. 


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    Kaiser le plus grand footballeur à n'avoir jamais joué

    Kaiser le plus grand footballeur à n'avoir jamais joué

           

    Passer par plusieurs clubs professionnels et parvenir à ne jamais jouer. C’est l’histoire improbable du footballeur brésilien Carlos Henrique Raposo, plus connu sous le nom de Kaiser.


    Kaiser, un surnom pour sa ressemblance supposée selon certains avec la star allemande Franz Beckenbauer ; et pour d’autre il serait dû à son embonpoint le faisant plutôt ressembler à une bouteille de Kaiser, une marque de bière.


    Bref, vous avez déjà cerné le personnage : difficile de connaître la vérité avec lui et c’est comme cela tout le long de son parcours atypique.


    Farce footballistique


    Tout commence au Brésil en 1979. Alors âgé de 16 ans, Kaiser semble prometteur avec les jeunes de Botafogo et de Flamengo à tel point qu’il signe au Mexique avec le club du FC Puebla. Mais après des débuts galères, il revient au Brésil où commence, ce qu’on peut appeler, la “farce footballistique”.

    Passé par les quatre grands clubs de Rio : Botafogo, Flamengo, Fluminense, Vasco de Gama, il use de plusieurs stratagèmes pour faire en sorte de ne jamais jouer.


    Son objectif : avoir les avantages d’un grand joueur de foot, la vie qui va avec, plaire aux femmes… et tout ça sans jamais toucher le ballon car il n’a pas le niveau d’un pro. Alors comment s’y prend-il ?


    Fausses blessures, faux coups de fil, faux clubs… mais vrai culot


    Très bon physiquement, Kaiser fait illusion lors des exercices de préparation durant les entraînements.


    Ensuite, il simule des blessures comme il le raconte lui-même dans le documentaire de Louis Myles qui lui est consacré en 2018 et diffusé par Canal+. Comme les IRM n’existaient pas à l’époque, il passe à travers les mailles du filet avec un mot d’ordre qu’il résume ainsi : “Je veux rester blessé toute ma vie”.

    Autre ruse : des faux certificats médicaux comme ce jour où un dentiste le dispense de sport pour… une douleur aux dents. Sans parler de sa grand-mère qu’il a fait mourir plusieurs fois pour s’en servir d’excuse.


    Mais son mensonge préféré : le téléphone. Quand ses coéquipiers et les membres du staff sont près de lui, il s’invente des conversations avec un faux interlocuteur qui aimerait le recruter en Europe, histoire de se faire désirer. Du grand art !

    Il sait aussi entretenir son réseau avec des stars de l’époque qui l’apprécient humainement mais qui ne sont pas dupes footballistiquement comme Renato Gaucho ou encore Bebeto, champion monde avec le Brésil en 1994.


    En 1986, Kaiser dit avoir été recruté en France par le Gazélec Ajaccio – en deuxième division – ce que le club corse dément. Mais cela ne l’empêche pas de raconter sa prétendue arrivée sur l’île de beauté lors de sa présentation aux supporters : “Je ne savais pas quoi faire, alors j’ai dégagé tous les ballons dans les tribunes et je me suis mis à embrasser l’écusson du club. Les fans étaient hystériques. Je n’allais pas me faire griller le premier jour…”


    Une bagarre pour éviter d’entrer en jeu


    Autre astuce : il se lie d’amitié avec des journalistes brésiliens pour avoir des articles élogieux sur sa personne. L’un d’eux le présente comme le meilleur buteur d’Ajaccio depuis huit saisons ! Un mensonge bien sûr mais qui lui permet de retrouver un club au Brésil à Bangu.

    Là-bas, sous la menace du patron du club et mafieux notoire, il est contraint de jouer après plusieurs (fausses) excuses. Mais pour éviter d’entrer en jeu, il se bagarre avec un supporter et est exclu par l’arbitre sans avoir foulé la pelouse.


    “Les clubs faisaient la fête deux fois : à mon arrivée et à mon départ”


    Kaiser est lucide sur sa carrière fictive. Il l’avoue lui-même : “Les clubs faisaient la fête deux fois : à mon arrivée et à mon départ”.


    Une “carrière” d’une vingtaine d’années sans avoir quasiment jamais joué. On lui prête 30 apparitions au poste d’attaquant pour 0 but. Carlos Henrique Raposo – dit Kaiser – est bien, à sa façon, une légende. 


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    Un joueur est vendu 100 euros par le Real Madrid

    Un joueur est vendu 100 euros par le Real Madrid

    Connaissez-vous Marcos Tébar Ramiro ? Non ? Eh bien c’est tout à fait normal. Formé au Real Madrid, le joueur évolue avec l’équipe réserve du club espagnol entre 2003 et 2010.


    Le milieu de terrain ne joue qu’une seule fois avec l’équipe première, une petite demi-heure, qui ne marque pas l’histoire madrilène. Prêté à Gérone, ce club de 2e division espagnole souhaite acheter ce joueur de 24 ans à l’été 2010.

    Le Real Madrid, qui n’a pas besoin de liquidités à ce moment-là, décide de vendre Marcos Tébar Ramiro pour la modique somme de… 100 euros ! Oui vous avez bien lu : 100 euros ! 


    Clause spécifique dans le contrat


    Un montant symbolique donc pour ce transfert avec un contrat qui contient une clause particulière : le Real Madrid se garde le droit de racheter ce joueur à chaque fin de saison au cas où il deviendrait génial.


    Une façon d’assurer ses arrières. Et vous vous en doutez, le club madrilène – qui a vu passer depuis son transfert les Mesut Özil, Gareth Bale et autres Eden Hazard – n’a jamais eu besoin de racheter Marcos Tébar Ramiro. Sans doute le joueur le moins cher de l’ère moderne.


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