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    13 novembre 2015

    Explore "13 novembre 2015" with insightful episodes like "Throwback Series #3 - Victor Rouart (rescapé du Bataclan)", "#67 - Bruno Poncet - 13 Novembre 2015, Syndrome Du Survivant et La Joie Comme Vengeance", "Bada # 117 : les questions du public (procès des attentats du 13 novembre) / 29 décembre 2021", "Thématique : le procès des attentats du 13 novembre 2015 (avec Georges Salines) / n°225 / 26 décembre 2021" and "Après l'assassinat de nos deux filles par les terroristes, notre témoignage d'espérance et d'amour" from podcasts like ""Fortitude", "Cadavre Exquis", "Le Nouvel Esprit Public", "Le Nouvel Esprit Public" and "Zeteo"" and more!

    Episodes (5)

    Throwback Series #3 - Victor Rouart (rescapé du Bataclan)

    Throwback Series #3 - Victor Rouart (rescapé du Bataclan)

    En ce jour du 13 novembre, j'ai souhaité diffusé un extrait du témoignage de Victor Rouart (épisode 15), rescapé du Bataclan.

    « Quelle injustice ! L’odeur de poudre, de sang, toutes ces vies perdues ou sur le point de l’être autour de moi me donnaient l’impressio d’être un soldat à l’agonie sans avoir combattu. Je n’étais qu’un simple citoyen français, à l’affût d’un plaisir banal, rattrapé par la triste réalité du monde. Paris était ce soir plongée dans les ténèbres. »

    Cet extrait de son livre, intitulé « Comment pourrais-je pardonner », illustre parfaitement la violence du drame subi par Victor et tant d’autres lors de cette soirée du 13 novembre 2015.

    Cette phrase exprime notamment comment une journée comme les autres, riche de plaisirs ou d’évènements que l’on tient trop souvent pour évident ou acquis, peut se transformer en un enfer et transformer ceux qui la vivent.

    C’est ce que Victor a partagé avec moi : cette transformation si violente et si soudaine, entre la personne qu’il était le matin du 13 novembre et celle qu’il est devenu à l’aube du jour suivant.

    Victor nous raconte les heures interminables passées à souffrir sans bruit, pour survivre, puis les mois passés à souffrir, pour se reconstruire.

    Il nous livre un témoignage sincère et poignant qui doit nous rappeler, à tous, la fragilité de notre existence et l’importance de la cultiver, le mieux possible, chaque jour.

    Comme l’a dit Sénèque : « Ne remettons rien à plus tard. Soyons quitte chaque jour avec la vie ».

    Réf.

    Comment pourrais-je pardonner ?  Victor Rouart, avec Luc-Antoine Lenoir – Éditions de l’Observatoire.

    Lettres à Lucilius, Sénèque – Flammarion 2017.

    Ils avaient tout compris , Nicolas Lisimachio – La Maison Hachette.

    #67 - Bruno Poncet - 13 Novembre 2015, Syndrome Du Survivant et La Joie Comme Vengeance

    #67 - Bruno Poncet - 13 Novembre 2015, Syndrome Du Survivant et La Joie Comme Vengeance

    🎙 Bonjour à tous, vous écoutez Cadavre Exquis, le podcast qui décompose un parcours inspirant. Pour ce nouvel épisode, je reçois un survivant de l'attentat du Bataclan survenu le 13 novembre 2015. Dans son livre "La joie comme vengeance", il nous raconte sa reconstruction aux lendemains des événements. De la sidération à la violence, en passant par la peur de l'autre, il nous montre qu'il est possible de traverser l'indiscible. Je reçois aujourd'hui Brunot Poncet.

    👉  13 novembre 2015. « Ça va, je suis vivant », c’est le premier texto que Bruno Poncet adresse à sa compagne lorsque le Raid l’exfiltre enfin du Bataclan. Coincé à l’étage durant toute la prise d’otages, à quelques mètres à peine des terroristes, Bruno Poncet est resté une heure et demie caché sous son siège, recroquevillé sur lui-même, priant pour ne pas mourir sous le feu des balles. Mais il n’est pas seul. Il y a Édith, cette jeune femme surgie du chaos, qu’il maintient contre lui, hors de la vue des assaillants, et canalise. Ensemble, ils sortent vivants de l’enfer, deviennent des amis liés par le sang, chacun persuadé de devoir sa vie à l’autre…

    Mais l’histoire commence réellement au lendemain de l’attentat. Quand les médias, la lumière, l’intérêt médiatique s’essoufflent. Lorsque chacune des victimes – car les survivants sont aussi des victimes – se retrouve seule avec ses démons, ses peurs et ses angoisses. Bruno Poncet trouve son salut en se battant pour les autres, il prend la parole pour qu’on n’oublie jamais les victimes du 13 novembre 2015 ; s’investit plus encore dans le syndicalisme et les causes qui lui semblent justes. Mais il ne peut éternellement taire ses propres maux qui le rattrapent. Comment continuer sa vie ? Comment transformer le pire en quelque chose de beau et de concret ? La nécessité de raconter s’impose. De la sidération à la violence, en passant par la peur de l’autre et par l’angoisse que cela puisse recommencer, Bruno Poncet livre un témoignage fort, cru mais lumineux, pour montrer qu’il est possible d’en sortir, de s’en sortir, et de continuer à construire, à vivre pleinement.

    📚 Références:
    Attentats du 13 novembre 2015 en France
    Eagles Of Death Metal
    Josh Homme
    La joie comme vengeance (Livre)
    Vous n'aurez pas ma haine d'Antoine Leiris
    Paris Match
    SNCF:  un journaliste parle de "prise d'o tage" en cas de grève, un syndicaliste "ancien otage du Bataclan" lui répond
    François de Closets
    Procès des attentats du 13 novembre 2015
      

    📝 Contacts: 
    https://www.instagram.com/cadavreexquispodcast/

    https://www.facebook.com/cadavreexquispodcast

    cadavreexquispodcast@gmail.com  

    Bada # 117 : les questions du public (procès des attentats du 13 novembre) / 29 décembre 2021

    Bada # 117 : les questions du public (procès des attentats du 13 novembre) / 29 décembre 2021

    Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.fr


    Une émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l’École alsacienne le 5 décembre 2021.

    Avec cette semaine : 

    • Georges Salines, dont la fille a été assassinée au Bataclan et qui suit quasiment toutes les séances du procès. 
    • Jean-Louis Bourlanges, président de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée Nationale.
    • David Djaïz, essayiste et enseignant à Sciences Po.
    • Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique Le Temps


    Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d’analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l’actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr

    Thématique : le procès des attentats du 13 novembre 2015 (avec Georges Salines) / n°225 / 26 décembre 2021

    Thématique : le procès des attentats du 13 novembre 2015 (avec Georges Salines) / n°225 / 26 décembre 2021

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    Une émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l’École alsacienne le 5 décembre 2021.

    Avec cette semaine :

    • Georges Salines, dont la fille a été assassinée au Bataclan et qui suit quasiment toutes les séances du procès.
    • Jean-Louis Bourlanges, président de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée Nationale.
    • David Djaïz, essayiste et enseignant à Sciences Po.
    • Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique Le Temps



    LE PROCÈS DES ATTENTATS DE 2015

    Thématique avec Georges Salines

    Georges Salines, avec votre épouse, Emmanuelle, comme vous médecin de santé publique, vous avez eu trois enfants, deux garçons et une fille. Le 13 novembre 2015 votre fille Lola a été assassinée au Bataclan. Quelques temps plus tard, vous avez fondé l’association 13/11/15 Fraternité et vérité. Vous avez ensuite publié au Seuil « L’Indicible de A à Z », journal d’une douleur, d’une absence, d’un souvenir, d’un amour, chronique des répercussions d’un événement monstrueux. La densité, la vérité et la dignité de ce livre, sa capacité à faire comprendre et à transmettre vous ont valu une invitation inattendue : Azdyne Amimour le père de Samy, l’un des terroristes abattus le 13 novembre, a souhaité rencontrer le père de Lola. D’un premier contact organisé par Sébastien Boussois, spécialiste de la prévention du radicalisme, est né un dialogue retranscrit dans un livre, « Il nous reste les mots ». Depuis le 8 septembre, vous assistez presque chaque jour au procès des attentats de novembre 2015 et vous y avez témoigné, comme l’ont fait votre épouse et votre fils Clément.

    Que juge-t-on, qui juge-t-on et comment juge-t-on ?

    Le 13 novembre 2015, peu après 21h, trois commandos mènent des attaques à quelques minutes d’intervalle aux abords du Stade de France, sur plusieurs terrasses des 10e et 11e arrondissements de Paris et dans la salle du Bataclan. Ces attentats à l’arme de guerre, revendiqués le lendemain par l’État Islamique, seront les plus meurtriers jamais perpétrés en France : 131 personnes y perdent la vie et plusieurs centaines sont blessées. Aux séquelles physiques s’ajoute l’impact traumatique des attentats, profond chez beaucoup des rescapés, des proches de victimes, des sauveteurs et des forces de l’ordre. Dans les jours puis les mois suivant l’attaque, les arrestations se multiplient en Belgique et en France, de sorte que dès avril 2016, quatorze personnes attendent d’être présentées à la justice. Parmi elles, le dernier membre du « convoi de la mort », Salah Abdeslam, est interpellé le 18 mars 2016 à Molenbeek-Saint-Jean.

    Le procès des instigateurs, du dernier exécutant en vie et des complices présumés des attaques du 13 novembre 2015 s’est ouvert le 8 septembre 2021, devant la Cour d’Assises spéciale de Paris. La salle d’audience, baptisée « Grands Procès », a été spécialement conçue et installée au Palais de Justice, afin d’accueillir les 335 avocats des 1 800 victimes s’étant constituées parties civiles, les 15 experts, 131 témoins, et les centaines de journalistes présents chaque jour.

    Selon Jean-Louis Périès, président de la cour d’Assises, le procès devrait durer 9 mois, durant lesquels le parquet, les parties civiles, la défense, et finalement la cour s’efforceront de remonter le fil des attaques, de définir le parcours des terroristes, notamment à travers les témoignages d’enquêteurs, de chercheurs, de personnalités politiques, mais aussi de savoir si ces attentats auraient pu être déjoués et pourquoi ils ne l’ont pas été.

    La fin de l’automne a été consacrée à l’interrogatoire des enquêteurs français et belges. A partir de février 2022, le procès s’intéressera à la logistique des attentats et examinera le rôle de chacun des accusés. Viendront ensuite réquisitoire et plaidoiries, avant que justice ne soit rendue fin mai 2022, si le calendrier prévu s’avère tenable. A l’ouverture des débats, à la fin de l’été, les premiers à monter à la barre ont été les victimes et les proches de victimes. Pour Pascale Robert-Diard, couvrant le procès pour Le Monde, « En témoignant si nombreux à l’audience, ils déposent cette solitude que ni le soutien de leurs proches, ni les séances de psychothérapie, ni même l’écoute et la solidarité des associations […] n’a permis de vaincre ».

    Georges Salines, à la barre de la Cour d’Assises spéciale, après que votre femme a décrit ce qu’ont été pour votre famille les heures et les jours qui suivirent l’attentat, après que votre fils Clément a brossé le portrait de sa sœur, vous avez déclaré à la Cour : « Je vais vous parler de mes attentes vis-à-vis de ce procès. Ma principale attente était probablement d’entendre les parties civiles, et plus particulièrement celles qui, contrairement à moi et à quelques autres, ne s’étaient jamais exprimées dans la presse, dans des documentaires ou dans des livres. ». Cette attente a-t-elle été comblée ? Que tirez-vous d’autre de ce procès, aujourd’hui, trois mois après son ouverture et sans doute six mois avant que le jugement ne soit rendu ?

    Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d’analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l’actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr

    Après l'assassinat de nos deux filles par les terroristes, notre témoignage d'espérance et d'amour

    Après l'assassinat de nos deux filles par les terroristes, notre témoignage d'espérance et d'amour

    Érick et Sylvie Pétard-Lieffrig sont les parents de Marion et d’Anna qui ont toutes les deux été assassinées par les terroristes, le soir des attentats du 13 novembre 2015 qui ont ensanglanté le Bataclan et les rues de Paris.

    Marion, âgée de 27 ans, alors étudiante en musique à Paris, donnait des cours de flûte traversière. Anna, âgée de 24 ans, était graphiste à Barcelone. Elle venait de rejoindre sa soeur, pour faire la surprise à leur mère à l'occasion de son anniversaire. 

    Marion et Anna étaient belles, pleines de vie, d'humour et de projets. Elles étaient tout le bonheur d'Érick et de Sylvie qui goûtaient les fruits d'une vie heureuse après de longues années d'effort.

    Au micro de ZeteoÉrick et Sylvie offrent un témoignage exceptionnel et bouleversant : celui de parents qui ont vécu l’impensable et l’indicible, dans la perte si violente et brutale de leurs deux filles. Ils racontent comment, en quelques heures, leur vie a été anéantie. Et ils disent aussi comment la foi chrétienne leur a permis, petit à petit, de vivre et de surmonter leur tragique épreuve au point, quelques années plus tard, de pouvoir témoigner et donner un message d’espérance et d’amour.

    Aujourd’hui, à quelques jours seulement de l’ouverture du procès des attentats du 13 novembre 2015 , Érick et Sylvie Pétard-Lieffrig livrent leur vérité. Celle-ci est sévère envers les hommes et les défaillances de l’État responsable, selon eux, de n’avoir pu empêcher les attentats. Elle est lumineuse et rayonnante dès qu’ils parlent de Marion et d’Anna que leur foi chrétienne leur a permis de retrouver aux côtés du Christ ressuscité, et de Marie.

    Érick et Sylvie témoignent de leur foi : celle qui n’avait jamais quitté Érick pendant toute sa vie, grâce à laquelle il a tout de suite compris que ses filles avaient été rappelées auprès du Seigneur. Celle que Sylvie n’avait pas mais qu’elle a trouvé au cœur de la tourmente, une foi qui depuis ne cesse de grandir et de transformer ce couple admirable.

    Un moment exceptionnel à vivre qui marque la rentrée pour Zeteo par un évènement si fort. L’occasion pour nous d’exprimer notre immense gratitude à Érick et à Sylvie qui ont accepté de prendre le temps et de se confier à nous pendant plus d’une heure, ainsi qu’à Marion et Anna qui, certainement, étaient présentes près de nous lors de l’enregistrement.

    Vous pouvez aussi écouter ce 111ème épisode de Zeteo avec Érick et Sylvie Pétard-Lieffrieg sur notre site en cliquant ici

    Pour lire L’espérance qui nous fait vivre, le livre qu’Érick et Sylvie Pétard-Lieffrig viennent de publier aux éditions Artègecliquer ici.

    Zeteo aborde la rentrée non sans inquiétude...

    Cet été, après des récoltes de dons fructueuses au mois de juin, les dons ont très fortement baissé.

    Nous abordons la rentrée avec espérance et confiance, mais il nous est difficile de ne pas être inquiets...

    Si le Seigneur le veut, l'aventure de Zeteo continuera.

    Mais comme le Seigneur a besoin de ses ouvriers, Zeteo a besoin de ses donateurs.

    Nous ne pouvons nous réduire à attendre et espérer. D'où cet appel que nous lançons à ceux d'entre vous qui apprécient Zeteo et qui peuvent faire un geste. Il s'adresse particulièrement à ceux d'entre vous qui, si vous avez jugé nécessaire de nous soutenir et souhaité faire un don, ne l'avez pas encore fait !

    Nous renouvelons aussi notre appel auprès de ceux qui hésitent, ou encore ceux qui peuvent nous aider seulement par des petits montants : C’est l’addition de tous qui nous permettra d’y arriver.

    Pour faire un don, vous pouvez cliquer ici pour vous rendre sur le site de paiement en ligne sécurisé de HelloAsso. D'avance un grand merci pour tous vos gestes !

    Ceux qui préfèrent payer par chèque le peuvent en l’adressant à Zeteo, 116 boulevard Suchet – 75016 Paris.

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    Bethesda, notre nouveau podcast

    Bethesda, le podcast de la guérison et de la conversion. Chaque semaine, le témoignage d'une personne qui a vécu l'extraordinaire de la guérison et de la conversion dans la rencontre avec le Christ.

    Pour découvrir Bethesda, cliquer ici.

    Cet été, Bethesda continue de diffuser un épisode par semaine.

    Pour écouter la rencontre avec Marie-Laure, qui témoigne de son adoption difficile, de son parcours de vie jalonné par les épreuves, dès sa jeunesse, jusqu'à son mariage qui a connu une crise très grave, au point de perdre tout contact avec ses trois enfants. (rediffusion), cliquer ici.

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