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    470

    Explore "470" with insightful episodes like "Anne Combier, femme à l’écoute", "Camille Lecointre, femme d’équilibre", "Pos. Report #91 avec Camille Lecointre, Hippolyte Marchetti et Gildas Philippe", "#51 Anne-Claire Le Berre, de l'olympisme à la Mini Transat" and "Le Club Sport en France : Fédération Française de Voile" from podcasts like ""Navigantes", "Navigantes", "Pos. Report", "Into The Wind" and "Sport en France"" and more!

    Episodes (16)

    Anne Combier, femme à l’écoute

    Anne Combier, femme à l’écoute

    A 19 ans, elle voulait goûter l’immensité du Sahara, c’est finalement celle de l’océan qu’elle va découvrir avec Florence Arthaud. Elle n’y connaissait rien, elle apprendra tant aux côtés de celle qui allait devenir la première femme à remporter la Route du Rhum, en 1990.


    La voile va aussi la remettre sur le chemin des études, « parce que mes parents n’étaient pas tellement d’accord avec mes envies d’aventures » - et sur celui de l’olympisme aussi. Elle préparera les Jeux de Séoul mais ne sera pas sélectionnée, pas grave elle va faire autre chose de cette « non sélection ». Thierry Peponnet futur champion olympique en 470 va venir la chercher pour l’aider à gérer son projet : il fera tout sur l’eau, elle fera tout à terre. Elle précise: « Mais je lui ai dit : que les choses soient bien claires, je ne suis pas là pour être ta secrétaire ! »


    Anne Combier allait inventer le concept de team manager dans la voile. En parallèle de sa carrière sportive - elle sera championne du monde de J22 à La Rochelle avec Christine Briand et son équipage en 1994 - Anne se met à porter le projet des autres et va nouer des amitiés pour la vie.


    Elle sera aux côtés de Catherine Chabaud pour son premier Vendée Globe, un tour du monde que la navigatrice sera la première femme à boucler : « J’ai vécu le tour du monde de Catherine à terre pendant 140 jours non stop, c’est quasiment 5 mois. A l’époque ça n’avait rien à voir, il fallait savoir tout faire quand on était team manager, aujourd’hui il y a des équipes techniques, des boat captains, avant ce n’était pas le cas. »


    On viendra la chercher, souvent : « J’ai un principe je laisse les gens venir me chercher comme ça je suis sûre qu’ils veulent vraiment travailler avec moi ». C’est elle, ainsi, qui porte le projet de Yannick Bestaven depuis plusieurs années, elle qui a vécu avec sa casquette de team manager l’incroyable victoire dans le Vendée Globe 2020-21.


    Quand on lui parle de la place des femmes dans la voile la réponse fuse : « J’ai toujours pensé qu’elles avaient entièrement leur place, que ce soit en mer ou dans les équipes à terre. De part mon caractère je ne me suis jamais posée la question de savoir si c’était un souci d’être une femme ».


    Mais elle se réjouit de constater qu’elles sont de plus en plus nombreuses même si « devoir parler ou imposer la parité n’est pas “normal” mais c’est nécessaire » ; heureuse aussi de constater que dans la classe Imoca on comptait 20 team managers femmes sur 38 bateaux au départ de la dernière Route du Rhum. Elle nous explique aussi ce qu’elles peuvent apporter de différents au sein d’une équipe.


    A la solidarité féminine, elle préfère la solidarité des gens de mer : « La voile c’est une histoire de solidarité ». Si à son poste il faut avoir l’œil sur tout telle une « tour de contrôle » c’est l’écoute qui est importante et elle sait faire. Logiquement, on a adoré l’écouter.


    Anne Combier, femme pilier de la voile tricolore, est l’invitée du dernier épisode de l’année 2022 de Navigantes, et comme cadeau de Noël, elle nous livre même une petite info concernant la prochaine Transat Jacques Vabre.

    Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.

    Diffusé le 14 décembre 2022

    Post production : Grégoire Levillain

    Générique : All the summer girls

    Camille Lecointre, femme d’équilibre

    Camille Lecointre, femme d’équilibre

    Un récent sondage indique que 61% des femmes athlètes de haut niveau estiment qu’il est difficile de continuer leur carrière sportive après être devenues mères… "Je pense qu’elles se mettent des freins avant même d’être enceintes, à cause de la logistique notamment", commente à ce propos l'invitée de ce 6e épisode de Navigantes, qui, elle, a décidé de concilier les deux.


    A 37 ans, Camille Lecointre dispose d'un des plus beaux palmarès de la voile olympique française : double médaillée de bronze de 470 aux Jeux de Rio avec Hélène Defrance puis de Tokyo en 470 avec Aloïse Retornaz, championne du monde, triple championne d’Europe, 4e des Jeux de Londres avec Mathilde Géron. Elle est aussi maman de deux enfants, nés entre deux échéances olympiques.


    Après la naissance de sa fille au printemps 2022, la Normande d'origine a réussi l'exploit de décrocher une médaille de bronze pour sa première grande compétition internationale au championnat du monde disputé en octobre en Israël avec son nouvel équipier, Jérémie Mion. Il lui aura fallu moins de six mois pour redevenir l'athlète et la compétitrice qu'elle était avant son arrêt et pour construire une nouvelle paire mixte - le 470 est passé à ce format après les JO de Tokyo. "Pendant ma grossesse, on a essayé de perdre le moins de temps possible, on a beaucoup travaillé à distance en prépa mentale pour apprendre à bien se connaître ; et tant que mon ventre me permettait de me pencher, j’ai bricolé sur le bateau !", sourit-elle.


    Pour mettre toutes les chances de son côté, la double médaillée olympique a quitté Brest pour s’installer à Marseille avec toute sa famille. "C’est le meilleur compromis, pour la logistique et pour partager mon temps ; le matin, je dépose les enfants à l’école ou la crèche et je pars m’entraîner, et à 16h, je peux aller les chercher. Je passe peut-être un tout petit peu moins de temps sur l’eau, mais je m’entraîne mieux." Elle reconnaît cependant que "c’est très chronophage d’organiser les déplacements, c’est un peu de la débrouille, heureusement, on a les grands-parents, mais c’est quand même un sujet !" Toujours est-il que la championne a trouvé un équilibre parce qu’elle a la flamme, encore… ce rêve de décrocher sa qualification pour ses 4e Jeux, avec l’ambition d’aller chercher l’or sur le plan d’eau marseillais qui accueillera les épreuves de voile des JO de Paris 2024.

    Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.

    Diffusé le 30 novembre 2022

    Post production : Grégoire Levillain

    Générique : All the summer girls

    Pos. Report #91 avec Camille Lecointre, Hippolyte Marchetti et Gildas Philippe

    Pos. Report #91 avec Camille Lecointre, Hippolyte Marchetti et Gildas Philippe

    Ce 91e épisode de Pos. Report est consacré au championnat du monde de 470 qui débute le samedi 22 octobre dans le nord d’Israël, à Sdot Yam, et se dispute pour la première fois dans la nouvelle configuration olympique, en équipage mixte. Notre première invitée est Camille Lecointre, double médaillée de bronze olympique (avec Hélène Defrance à Rio puis avec Aloïse Retornaz à Tokyo), qui, après avoir donné naissance en mai à une petite fille, son deuxième enfant, dispute sa première grande compétition de l'année avec Jérémie Mion. Les deux autres invités sont Hippolyte Machetti, qui fait de son côté équipe avec Aloïse Retornaz, et Gildas Philippe, coach de l’équipe de France de 470, série dont il a lui-même été sacré champion du monde en 1998.

    Nous commençons par un retour en arrière : Camille Lecointre explique pourquoi, après trois olympiades consécutives - elle avait terminé quatrième à Londres en 2012 -, elle a décidé de repartir pour une “PO” (préparation olympique), une décision liée à la “petite frustration” de ne pas avoir fait mieux que troisième à Tokyo, mais aussi au fait que les Jeux se disputent en France, “une motivation supplémentaire.” Elle s’est assez vite entendue pour faire équipe avec Jérémie Mion, avec cependant “une condition prioritaire” pour elle, celle de s’accorder une pause pour un deuxième enfant, ce que ce dernier “a très bien compris”.

    Hippolyte Machetti raconte quant à lui comment il a remplacé Kevin Peponnet, dont le recrutement au sein de l’équipe de France de SailGP devenait incompatible avec une “PO”, avec, à la clé, des débuts en fanfare pour le duo qu'il forme avec Aloïse Retornaz, deuxième de sa première compétition, la Semaine olympique française d’Hyères en avril dernier. Nos trois invités évoquent les avantages et inconvénients des configurations différentes - barreuse/équipier pour le tandem Lecointre/Mion, barreur/équipière pour Machetti/Retornaz - aucune ne semblant avoir pris le pas jusqu’à présent au niveau international.

    Camille Lecointre explique son programme de reprise, avec une installation à Marseille, un retour à la navigation en septembre, et ce championnat du monde en Israël pour lequel elle ne se fixe pas d’objectifs sportifs précis. Hippolyte Machetti revient de son côté sur sa saison, marquée par une quatrième place au championnat d'Europe en Turquie en septembre - “on voulait le podium”, commente-t-il. Nos trois invités évoquent ensuite la concurrence interne en équipe de France, qui, selon Gildas Philippe se passe en bonne intelligence. Les enjeux seront cependant plus forts en 2023 avec les championnats du monde World Sailing à La Haye et le test event de Marseille qui pourraient être décisifs pour le choix du duo tricolore pour les Jeux de Paris 2024, même si les critères et les dates de la sélection ne sont pas encore définis.

    Le coach tricolore détaille la concurrence internationale, avec jusqu’à présent une domination des Suédois et des Espagnols, tandis que Camille Lecointre explique qu’elle a tiré un trait sur l’équipe de France de SailGP, dont elle devait à l’origine faire partie sur quelques Grands Prix : “Je n’aime pas me lancer dans un projet sur lequel je ne peux pas me concentrer à fond.” 


    Diffusé le 18 octobre 2022

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain

    #51 Anne-Claire Le Berre, de l'olympisme à la Mini Transat

    #51 Anne-Claire Le Berre, de l'olympisme à la Mini Transat

    Certains ont l'eau salée qui leur coule dans les veines. D'autres ont la compétition dans le sang. Anne-Claire Le Berre, elle, semble avoir les deux !


    Et elle n'a guère eu le choix - c'est elle qui le dit. Avec deux frères aînés qui régataient, Anne-Claire Le Berre a passé ses vacances familiales sur les parkings des compétitions de voile légère. Et, inéluctablement, la native de Plouguerneau, montée à Brest, et désormais installé à Lorient, s'est mise à la régate dès son plus jeune âge.


    C'est à 17 ans, en 420, qu'elle explose, en compagnie d'une certaine Marie Riou : en 1999, elles enchaînent les titres nationaux, européens et mondiaux ! Le 470 les attend et pour Anne-Claire Le Berre, douze années de quête olympiques, trois PO qui n'aboutiront pas. En 470, d'abord, pour Athènes 2004 ; en Yngling, ensuite, pour Pékin 2008 ; en match-racing, enfin, pour Londres 2012. Jamais les Jeux ne s'ouvriront à elle, mais, les yeux brillants, elle confesse encore une passion pour ce monde si particulier.


    Diplôme d'ingénieur de l'Insa en poche, elle décide de compléter son cursus par une formation en architecture navale en même temps qu'elle attend son premier garçon. Elle  a un peu plus de 30 ans et découvre alors une autre planète, en collaborant d'abord avec le cabinet Finot-Conq puis en intégrant en 2015 le bureau d'études du team Initiatives Coeur, dont le bateau est alors skippé par Tanguy de Lamotte.


    La course au large est une révélation, tant elle ne s'en était pas approchée, concentrée exclusivement de longues années sur la voile olympiques. Au service d'un autre marin, elle plonge dans les cycles quadriennaux - qu'elle connaît bien - des Vendée Globe, avec Tanguy de Lamotte puis Sam Davies.


    Ingénieure BE, puis responsable du bureau d'études, elle est désormais directrice technique d'une équipe qui vient tout juste d'accueillir un bateau neuf pour le prochain tour du monde - et la seule femme à occuper un tel poste dans ce club fermé de la course high-tech.


    Mais l'histoire d'Anne-Claire Le Berre ne serait pas complète sans une autre révélation : celle de la Mini Transat, qu'elle a courue en 2021. Jonglant entre job, enfants, recherche de sponsors et entraînements, elle décroche une 5e place en série. En dessous de son objectif initial de podium, mais quel plaisir : "Je comprends qu’ils y retournent, et qu’ils y retournent, et qu’ils y re-retournent", explique-t-elle à l'arrivée.


    Elle aura 40 ans dans quelques semaines. Deux tables basses ornent son salon : sur la première est encore écrit au Tippex "Mini Transat 2021", histoire que les objectifs soient bien partagés avec ses deux garçons. Sur la seconde, ils ont écrit ensemble : "Route du Rhum 2026".

    Le Club Sport en France : Fédération Française de Voile

    Le Club Sport en France : Fédération Française de Voile

    Après une saison 2021 riche en émotions et en médailles, la Fédération Française de Voile rend visite au Club. La victoire de Yannick Bestaven sur le Vendée Globe 2020-2021, la médaille de bronze olympique de Aloïse Retornaz et Camille Lecointre, ou encore les multiples titres d'Hélène Noesmoen en iQFoil sont au programme, à deux ans et demi des JO de Paris 2024 sur le plan d'eau de Marseille.


    Avec : Billy Besson, Hélène Noesmoen, Aloïse Retornaz, Yannick Bestaven.

    #22 Marie Riou, performer entre trois bouées comme au large

    #22 Marie Riou, performer entre trois bouées comme au large

    Les femmes qui ont gagné quatre titres de champions du monde en voile légère tout en comptant une victoire dans la Volvo Ocean Race ne sont pas légion sur la planète voile. La Française Marie Riou, 39 ans, appartient à ce cercle très fermé.


    La native de Plougastel, au bord de la rade de Brest, tombée dans la voile toute petite dans le sillage d'un père et de deux frères passionnés, a connu un début de carrière fulgurant, devenant championne du monde et d'Europe de 420 en 1999 (avec Anne-Claire Le Berre).


    L'enchaînement s'avère ensuite plus difficile mais après quelques années de recul, la voilà de retour par le match-racing où les titres s'accumulent et l'emmènent aux JO de Londres en 2012 en compagnie de Claire Leroy, qui règne alors sur la discipline.


    Puis c'est la rencontre - les retrouvailles à - avec Billy Besson et l'enchaînement incroyable de quatre titres de champions du monde de Nacra 17 en 4 ans - ainsi qu'un titre de marins de l'année en 2015 - qui font d'eux les grandissimes favoris des jeux de Rio 2016.


    Après la blessure de Billy et l'échec de Rio, la voilà qui rebondit et embarque en 2017 sur Dongfeng pour une inoubliable campagne qui voit le projet franco-chinois remporter la Volvo Ocean Race. Et Marie Riou d'être désignée Rolex Sailor of The Year en 2018.


    Puis c'est l'aventure SailGP - seule femme de la flotte sur ces catas à foils qui se baladent à 50 noeuds -, du Diam24, une nouvelle campagne olympique avec Benjamin Schartz vers Paris 2024...


    Au fil de deux heures de discussion, on découvre la trajectoire d'une femme directe et authentique, naviguant au gré des rencontres. Tranquillement, discrètement, Marie Riou se bâtit brique par brique un palmarès incroyable sur tous les supports. Un parcours éclectique doré sur tranche, sans doute loin d'être fini.


    Diffusé le 23 octobre 2020

    Générique : In Closing – Days Past
    Post-production : Clovis Tisserand


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    #18 Camille Lecointre, de l'optimist à la médaille olympique

    #18 Camille Lecointre, de l'optimist à la médaille olympique

    Les marins de la voile olympique vivent souvent dans l'ombre médiatique de ceux de la course au large. Une injustice, tant la France recèle d'incroyables talents dans cette discipline. Parmi eux, Camille Lecointre fait figure de référence : à 35 ans, la havraise installée à Brest, évolue au plus haut niveau du 470 mondial depuis plus de 15 ans.


    Double championne d'Europe, championne du monde, 4e aux JO de Londres en 2012 et médaillée de bronze aux JO de Rio en 2016 - le tout avec 3 équipières différentes ! - celle qui se surnomme elle-même avec humour la "mamie du 470" est en lice avec Aloïse Retornaz pour décrocher l'or olympique à Tokyo dans un an.


    Au cours de ce 18e épisode d'Into The Wind, Camille Lecointre nous raconte le long chemin qui mène au plus haut niveau, depuis ses premiers bords en Optimist sur les bassins du Havre jusqu'au titre, l'an dernier, de Marins de l'Année, partagé avec Aloïse Retornaz, en passant par les changements d'équipières, les victoires, les déceptions et sa maternité.


    Un épisode exceptionnel pour comprendre comment se construisent les grandes championnes.


    Diffusé le 05 juillet 2020

    Générique : In Closing – Days Past

    Post-production : Clovis Tisserand


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