agricultrice

Début 2024, des mobilisations agricoles ont eu lieu en France. Et on a pu entendre cette petite musique : l’opposition entre d’un côté les agriculteurs et agricultrices et de l’autre les écologistes.

Raison de plus dans ce nouvel épisode pour poser une autre question : pourquoi, et comment, les écologistes ne sont pas les ennemis de l’agriculture ? Pour ça, on va déplier les origines de cette caricature pour vous montrer en réalité qu’il y des intérêts convergents et des ennemis communs pour l’agriculture et l’écologie.

CRÉDIT DE L'EPISODE

20 minutes avant la fin du monde est un podcast natif et indépendant produit par Fréquence Moderne, animé par Antoine Hardy, avec Alexis Aulagnier, Sarah Grau et Rémi Noyon.

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 Pendant très longtemps, le statut des femmes à la ferme s’est résumé à celui de travailleuse invisible ou de femme de paysan.  Il leur a fallu se battre pour obtenir une égalité juridique, et attendre 2019 pour avoir le même congés maternité que les autres femmes salariées. La vie de Françoise Crété s'inscrit dans cette période de conquête. Elle est aujourd'hui à la tête de la chambre d'agriculture de la Somme.  

Jean-Baptiste a grandi sur une ferme, mais l’évidence n’était pas là. Les difficultés économiques de son père lui ont laissé le souci permanent de la rentabilité de son activité. Grâce à un passage en agriculture biologique et la création d’une unité de transformation, il a pu trouver les clés de son épanouissement. Sa fierté de faire vivre son territoire se lie dans ses yeux. Cet discussion enregistrée dans l’atelier de transformation de Jean-Baptiste vous donnera sans doute envie de soupe de légume ! Bonne écoute.

Marianne a toujours aimé l'agriculture. Elle élève, transhume, transforme, en Haute-Savoie, des vaches et des brebis lacaune. Le lait de ses vaches devient reblochon et autres fromages. Marianne affectionne autant le contact avec ses animaux que le contact avec les visiteurs de sa ferme et ses clients. Son métier la fait vibrer ! Consciente des enjeux du réchauffement climatique ou de la prédation, elle avance avec sa force tranquille. Prenons de la hauteur sur son Massif des Aravis !

Au détour du confinement, Lucile se prend de passion pour le tricot. Quelques années plus tard, la voici éleveuse de lapin angora. Pluriactive, elle a conservé son activité de salariée dans le secteur agricole et mène en parallèle la vie de son entreprise ; de l'élevage des lapins, à la fabrication et à la commercialisation des produits en laine. Comment obtient-on de la laine de lapin, comment Lucile en est arrivé là ? Cet épisode, d'une production des plus douillettes que nous ayons découvert jusqu'ici, nous ouvre à de nouvelles interrogations !

HORS-SÉRIE // Pour les 3 ans de Dans leurs bottes, nous avons rencontré François Purseigle, sociologue de la ruralité, reconnu dans le monde agricole. Il nous a semblé pertinent de soumettre les constats, les étonnements que nous faisons au travers des portraits, à une analyse scientifique. François est un personnage atypique, car il sont peu nombreux à réfléchir au question du monde rural en particulier à s'attacher à étudier les agricuteurs. Epris du monde rural, attaché lui aussi à une exploitation familiale oléicole, nous avons ensemble échanger sur la déconstruction, la transmission et la recherche, allez on essaie ses bottes !

Parisienne, scientifique, Aude se destinait à la recherche génétique humaine et pourtant, à l’autre bout du monde, en Australie, elle a pris une décision qui a donné un tournant à sa vie : poursuivre ses études à l’école d’agronomie de Montpellier. Au cours d’un stage, elle a le déclic pour le métier d’agriculteur. L’idée germe, les années passent et aujourd’hui Aude est éleveuse. Ses vaches rustiques passent l’année dehors, c’est sa façon de voir l’élevage, d’aimer son métier. Maman de deux filles, engagée, musicienne, travailleuse, elle a besoin d’être débordée ! Rencontre avec cette agricultrice entre deux tâches agricoles !  

Alexis respire la joie de vivre et l'épanouissement d'exercer son métier d'agriculteur dans la ferme où sa famille est présente depuis le XIXème siècle. S'il élève des vaches dans un cadre exceptionnel, face au Mont Blanc, il doit aussi concilier son activité avec les autres usagers de la montagne. Il nous permet de comprendre qu'une bonne tartiflette n'existerait pas sans ses prairies. Le lait qu'il produit pour la production de Reblochon et de Beaufort lui permet d'intégrer son activité dans la culture savoyarde à laquelle il est tant attaché. Bonne écoute !

Fille d'un éleveur, Marine a essayé d'autres métier, envisagé d'autres horizons avant de décider de revenir sur les terres familiales pour exercer le métier d'éleveuse avec son conjoint. Bien qu'il ait été une évidence pour elle, son choix de devenir agricultrice n'a pas été une évidence pour son entourage. Entourée de ses chiens, ses vaches, au volant de son tracteur et dans ses engagements, Marine a trouvé sa place. On part à sa rencontre, un vrai bonheur !

Noémie est devenue hélicicultrice avec sa maman. Un projet un peu fou vu de l’extérieur mais réfléchi dans les moindres détails. De la production à la transformation, chaque année leur entreprise grandit tout en conservant sa taille très humaine. Travailler en extérieur et produire ce qu’elle aime manger est ce qui plait à Noémie. Cette jeune entrepreneuse fourmille de projets. Allons découvrir sa vie d’éleveuse d’escargots !  

Nathalie a des années d’expérience et analyse avec bienveillance et humanité son parcours d’agricultrice. Souci de l’autre, engagement, importance de la vie personnelle, Nathalie a réussi à
intégrer ses valeurs sur la ferme et à instaurer les vacances en famille ! De l’agriculture biologique, à la pratique des médecines douce et de la prévention pour les agriculteurs en général, nous avons échangé avec Nathalie de ces sujets qui lui tiennent à cœur. Cette discussion, c’est cet épisode ! Très bonne écoute.  

Bienvenue en Alsace sur la ferme de Guillaume, au cœur d'un village dont seuls les Alsaciens ont le secret de la prononciation de son nom ! Ce jeune agriculteur aux multiples productions nous a presque tout appris de la culture du houblon. Avis aux amateurs de bière, voilà comment est produit la plante qui permet de fabriquer votre boisson préférée. Sur sa ferme il y aussi des vaches et des poulets. Il n'aimait pas beaucoup l'école et aujourd'hui adulte, il s'épanouit sur sa ferme dont il peut être fier. Ecoutons plutôt l'épisode pour découvrir son histoire... 

Aujourd’hui, c’est une histoire de famille et d’engagement pour la préservation du vivant, que je viens vous partager.

J’ai reçu Christelle Garnier et Elise Charme à mon micro.

Entre mère et fille, elles nous racontent comment leur ferme se transmet de génération en génération, en prenant en compte les aspirations de chacune.

👉🏼 Christelle reprend la ferme après son père avec une grande ambition, celle de nourrir les gens et prendre soin de la planète. Pour y parvenir elle pose une action forte : passer l’intégralité de l’exploitation en agriculture biologique.

Vous le découvrirez au cours de notre discussion, Christelle était avant-gardiste sur les sujets de préservation de la planète, car lorsqu’elle se lance il y a 20 ans, le bio n’est pas aussi plébiscité qu’aujourd’hui. J’ai découvert le parcours d’une femme qui s’est battue dans un monde d’hommes pour ses convictions et idéaux politiques.

👉🏼 Elise, 25 ans, a elle eu le Tilt de reprendre la ferme après sa maman, pendant le confinement. Après des études d’urbanisme, elle se rend compte que l’impact qu’elle veut avoir pour la planète sera davantage concret en s’engageant en tant qu’agricultrice sur ses terres natales.

Au cours de notre discussion, vous découvrirez :

• la réalité d’un quotidien professionnel à la tête d’une ferme d’agriculture biologique, avec les difficultés mais aussi les joies qui le composent
• leurs conseils à celles et ceux qui veulent s’engager et incarner leurs valeurs et conviction dans un métier en lien avec la nourriture et le vivant
• une immersion également au cœur d’un quotidien professionnel qui s’opère en famille depuis 6 générations
  

Je suis fière de pouvoir partager sur Le Tilt, des témoignages de personnes qui font de leur quotidien professionnel un outil d’engagement.

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Découvrir et soutenir le travail de Elise et Christelle et la Ferme de la Collerie :

INSTA : https://www.instagram.com/fermedelacollerie
SITE :  https://sites.google.com/site/fermedelacollerie/home  

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A quelques kilomètres de Namur, j’ai rencontré Sébastien pour qu’il m’explique ce que cela voulait dire être agriculteur en Belgique. Au cours de notre conversation, j’ai eu cette impression que cela ressemblait à ce que à ce que l’on connait avec un pas de côté. Il m’a parlé de son parcours, du temps qu’il a mis pour entrer pleinement dans ce métier, son métier.  

Sans cacher ses doutes et désillusions, il garde une âme d’entrepreneur dynamique et imaginatif. Jovial, bavard et fier éleveur de vaches Blanc Bleu Belge, Sébastien a pris le temps de me décrire aussi le fonctionnement de son agriculture nationale et de l’articulation entre la Wallonie et la Flandre. 

Sous une fine pluie belge, dans son village de Villers les Heest, nous avons parlé vêlage, coopérative et hectare.   

Moien alleguer, dir lauschtert an hire Stiwwelen 🇱🇺

Voici le premier épisode de Dans leurs bottes enregistré à l’étranger. J’ai eu la chance de rencontrer Charles qui vit au Luxembourg. Un matin de novembre, Charles m’a parlé de son exploitation et de son village de Canach où vit sa famille depuis 1600. Il m’a aussi raconté l’agriculture luxembourgeoise, ce qu’elle est, comment elle fonctionne. La structuration de cette dernière ressemble à notre agriculture française avec les particularités d’un pays trois fois plus petit que le département de l’Aveyron. A 22 ans, Charles est le repreneur d’une ferme pleine d’histoire et il est désireux d’inscrire la sienne au travers de ses choix et de ses envies. Après quelques biscuits traditionnels et avec la joie de vivre de Charles, nous avons parlé manifestation, circuits courts et grand-duc. 

 Le 27 novembre, Dans leurs bottes fête ses 2 ans. C’est l’occasion de vous remercier sincèrement de vos écoutes et de votre fidélité. Je profite aussi de ce moment pour dire encore une fois merci à toutes celles et ceux qui ont accepté de me recevoir et de se confier. Vous êtes tous la démonstration des valeurs du monde agricole, de son ouverture au monde, de sa diversité et de son immense richesse humaine. Pour célébrer cet anniversaire, nous vous  proposons cette semaine, un épisode hors-série. Je commence souvent mes introductions avec quelques mots de contexte sur la rencontre. Pour l’épisode de Marc, ces quelques mots vont devenir quelques phrases. Prendre l’avion, le métro, montrer son passeport, être impressionnée par la phrase « j’ai rendez-vous avec Monsieur le ministre », ce n’est pas le chemin classique vers une rencontre pour un épisode. Et pourtant j’ai rencontré Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture avec un but bien précis : ne pas parler de politique !
Marc a le parcours d’un citadin qui a répondu à l’appel de la ruralité. Redevenu parisien pour l’exercice de ses fonctions, il a le souci permanent du temps. Le prendre pour comprendre, échanger, réfléchir. L’expliquer ce temps long de l’agriculture qui justifie des délais, des adaptations. Il est attentif à ce cycle des saisons qui se répète chaque année, aux cultures qui respectent un rythme immuable. Il n’est pas dupe de la situation du monde agricole mais il se refuse à des décisions hâtives qui n’auraient pas envisager l’analyse globale des  problématiques. Un jour de novembre, dans son bureau du ministère nous avons discuté Star Wars, valeurs et responsabilité politique. Allez on essai ses bottes.   

Gabriel n'est pas tout à fait agriculteur et pourtant tous les jours il travaille à la ferme auprès des animaux ou dans les champs. Un jour des vaches, le lendemain des brebis, chèvres, porcs... Gabriel est salarié agricole au Service Remplacement ! Son quotidien est donc celui des différents éleveurs qu'il remplace, il prend le soin de s'adapter à chaque éleveur, à chaque ferme pour que son travail impacte le moins possible les animaux et leurs habitudes ! Ils étaient nombreux les agriculteurs à nous avoir parlé de ce service qui permet à la fois de prévoir des congés, d'avoir un engagement en paralèle ou encore de s'organiser en cas d'opération ou d'être remplacé au pied levé en cas d'imprévu. C'est dans l'Aveyron que nous avons rencontré ce jeune passionné d'agriculture de 24 ans qui apprécie son métier avec ce statut particulier. Bonne écoute !