aide alimentaire

En raison d’une inflation galopante, Le comité de l'Isère du Secours Populaire accompagne de plus en en plus de familles en situation de précarité notamment grâce à la mise en place d’une aide alimentaire. 

Pour répondre à une demande de plus en plus forte, l'association doit actionner plusieurs leviers pour accroître sa rentrée d’argent dont les dons de particuliers.

Au cours de sa recherche-action, Bénédicte Bonzi s'est intéressée à ce que faisait le système de l'aide alimentaire aux personnes qui y ont recours en nommant l'invisible.

Dans cet extrait, elle nous décrit ce qu'elle appelle les "violences alimentaires".

Retrouvez l'épisode intégral au www.filantropio.com  ou sur votre plateforme d'écoute de podcasts préférée :

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Hello à tous ! 

Peut-être avez-vous entendu en septembre dernier le cri d’alerte des Restos du Coeur accusant un déficit de 35 millions d'euros et qui va devoir refuser au moins 150 000 bénéficiaires. Cette actualité qui nous rappelle que notre société d’abondance n’est pas en mesure de nourrir tout le monde, coïncide à quelques mois près avec la sortie du livre de l’anthropologue Bénédicte Bonzi, La France qui a faim, le don à l'épreuve des violences alimentaires aux éditions Seuil. 

J’ai l’honneur de la recevoir aujourd’hui pour poser un regard critique sur le fonctionnement de l’aide alimentaire après une recherche-action de 5 ans aux côtés des bénévoles de l’association.

En la lisant, j’ai vraiment pris la mesure de l’interconnexion entre notre système de production, le don et les lois du commerce. J’espère que vous la prendrez aussi en l’écoutant à mon micro. 

Nous avons abordé :

👉 La confusion par nos politiques entre droit à l'alimentation et aide alimentaire et ses conséquences désastreuses de la graine à l'assiette

👉 En quoi l'alimentation est une marchandise comme les autres et comment nous en sommes arrivés à évoluer dans un marché de la faim

👉 Le concept de "violences alimentaires"

👉 Le bon usage de l'éthique et de la terminologie du mot "don"

👉 L'expérience du bénévolat de longue durée aux Restos du Coeur

👉 Le projet de sécurité sociale de l'alimentation en remplacement d'un modèle à bout de souffle

Disclaimer : il est possible que vous entendiez quelques gazouillis de bébé pendant notre interview. En effet, Bénédicte a accueilli son deuxième enfant l’été dernier. Alors, souhaitons-lui le meilleur pour sa vie à venir !

Cet épisode a été rendu possible grâce à mon sponsor Altruwe.

Bonne écoute ! 

Charlène

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Crédits:

Production et animation : Charlène Petit

Musique libre de droit : Cool Chillhop par Phil Larson

Générique : Charlène Petit et Yannick Bisson

Montage et mixage : Simon Lauris

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Les associations La Cloche, Cœurs Résistants, les Cols Verts Rennes et la Cantine de la Famille Nomade ont organisé le samedi 26 novembre un événement autour du film La Part des Autres dans le cadre du festival Alimenterre. Le film questionne l’accès pour tous à une alimentation de qualité et durable.

L’un des objectifs de cet événement était de donner la parole à celles et ceux qui connaissent l’aide alimentaire pour en avoir bénéficié au cours de leur vie. Parce que nous pensons qu’il est primordial d’entendre, d’échanger et de débattre avec les personnes directement concernées par le sujet nous avons donc organisé cet événement en deux temps :

• Un plateau radio diffusé en direct sur la web radio R22 Tout monde, co-animé par Samia, Jordan, Julien, Jérome et Mathis, tous.tes bénéficiaires de l’aide alimentaire.
• Puis une diffusion du film, suivie d’un échange avec le public

Pour préparer le plateau radio, les participants se sont retrouvés lors d’ateliers animés par Mathieu, coordinateur de l’association Coeurs Résistants et Manon, coordinatrice de l’Association La Cloche. L’objectif de ces ateliers était d’échanger et de décortiquer le système de l’aide alimentaire en France : situation des agriculteurs, gaspillage alimentaire, mondialisation, FEAD, condition d’accès, qualité des produits, capitalisme, Loi Garot (...) sont autant de sujets qui ont été abordé lors de ces rendez-vous avec pour appui une fresque sur le système de l’aide alimentaire. Lors du dernier atelier, Alexis Fichet, auteur et metteur en scène rennais, nous a donné les clés pour la prise de parole en radio, exercice difficile que personne au sein du groupe n’avait alors expérimenté.

Durant cette émission, les participants s’expriment à tour de rôle sur ce qu’ils connaissent de l’aide alimentaire, pour en avoir bénéficié. Ils évoquent le gaspillage alimentaire, l’agriculture, les aspects positifs et négatifs de l’aide alimentaire, son côté stigmatisant.

Les participants soulignent l’importance de l’aide alimentaire et des associations qui la portent parce qu’elle «  permet de se sentir moins seul, de se soulager du poids de la faim et se concentrer sur les autres problèmes quotidien », «  elle permet de payer ses factures  » et peut également constituer une aide ponctuelle quand «  à la fin du mois c’est compliqué de faire les magasins tout le temps  ».

Nous évoquons également les limites de ce système d’aide alimentaire qui n’est juste pour personne. «  Comment faire pour que l'Etat se mobilise face à cette décadence, que ce soit au niveau des agriculteurs ou des consommateurs? Comment faire pour les sensibiliser? ».

À la suite du plateau radio, nous avons organisé, dans les locaux de Cœurs Résistants une diffusion du filmLa Part des Autres. Toutes les personnes impliquées de près ou de loin dans le système de l’aide alimentaire (bénéficiaires, bénévoles, associations, élus, …) étaient invitées à échanger autour du film. Une quarantaine de personnes a répondu présent, ce qui a permis de beaux échanges et témoignages lors du «  débat  » co-animé par Hélène Brethes, directrice des Cols Verts Rennes et Manon, coordinatrice de l’association La Cloche.

Nous avons clôturé ces échanges autour d’un délicieux buffet préparé par l’association La Cantine de la Famille Nomade, ainsi que quelques bénévoles des Cols Verts Rennes. Une délicieuse façon de terminer cette belle journée d’échanges, de partages et de témoignages.

Co-animé par Samia, Julien, Jordan, Mathis, Jérome et Manon
Enregistré le 26 novembre 2022, à Cœurs Résistants (Rennes)
Support technique par Nat et Célian

Matériel d'enregistrement et diffusion : r22.fr
Film  "La Part des Autres" écrit et réalisé par Jean-Baptiste Delpias et Olivier Payage
Musiques :
"La faim" de Léo Ferré
"La faim de leur monde" d'Akhenaton 

Entregistré au Quai des Savoirs, ce nouveau podcast de la série BorderLine s'intéresse à la Sécurité Sociale de l'Alimentation, cette initiative expérimentée en plusieurs territoires français qui vise notamment à lutter contre la précarité alimentaire. Le principe : intégrer l’alimentation dans le régime général de la sécurité sociale, en proposant une carte vitale de l’alimentation qui donnerait accès à des produits conventionnés, pour un montant de 150€ environ.  

Au micro, Dominique Paturel, chercheuse INRAE en sciences de gestion, membre du collectif Démocratie alimentaire et Franck Le Morvan, inspecteur général des affaires sociales qui a piloté le groupe de concertation du Conseil National de l’Alimentation « Prévenir et lutter contre la précarité alimentaire » évoquent les enjeux de cette question de la précarité alimentaire. Respectivement coordinatrice de Caissalim-Toulouse et membre du Collectif Acclimat'action, Sarah Cohen et David Fimat témoignent de l'esprit qui anime les caisses qui se structurent pas à pas à Toulouse et Bordeaux. Dernier à prendre la parole, Nicolas Da Silva, chercheur au Centre d'économie de l'Université Paris 13, rappelle que, si nous en avons dorénavant l'image d'un projet consensuel, l'histoire de la Sécurité sociale est, avant tout, une histoire conflictuelle. 

Pour aller toujours plus loin dans l'analyse et la mise en débat, chaque séquence est suivie d'un temps d'échange avec la salle. Où l'on analayse notamment les conditions de mise en oeuvre d'une véritable démocratie alimentaire, représentative et partagée. 

Qu’est-ce qu’une démocratie alimentaire ? Pourquoi associer ces 2 mots : démocratie et alimentaire ? 

La démocratie alimentaire est une notion récente en science politique. Elle part du constat qu’il faut manger pour vivre. Puisqu’il faut manger pour vivre, la question alimentaire devrait être centrale. Elle devrait être l’une des bases de la définition du système politique. Les citoyens devraient pouvoir retrouver les moyens d’orienter l’évolution de leur système alimentaire à travers leurs décisions et pas uniquement leurs actes d’achat. En filigrane, il y a la question de l’accessibilité pour tous à une alimentation de qualité. La démocratie alimentaire questionne l’accès des plus précaires à l’alimentation et va même jusqu’à remettre en cause notre modèle actuel d’aide alimentaire.

Alors comment parvenir à cet idéal de démocratie alimentaire ? Quelles sont les clés ? Quelles réponses institutionnelles peuvent être apportées pour assurer l’accès à une alimentation saine et de qualité ? 

Pour parler de toutes ces questions, Fanny Giansetto a interrogé 3 invités lors du Festival Omnivore le 10 septembre 2022:

• Boris Tavernier, cofondateur et Délégué général de Vrac qui est un groupement d’achat qui distribue des produits alimentaires bio et locaux dans les quartiers populaires, à prix accessible.
• Magali Ramel, Docteure en droit. Elle a soutenu récemment une thèse portant sur le droit à l’alimentation et la lutte contre la précarité alimentaire en France.
• Damien Conaré, ingénieur agronome et Secrétaire général de la Chaire UNESCO, Alimentations du monde. 

Cet épisode est une retranscription de la table ronde animée lors du festival.

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Ce podcast est produit par Ecotable. Ecotable est une entreprise dont la mission est d’accompagner les acteurs du secteur de la restauration dans leur transition écologique. Elle propose aux restaurateurs une palette d’outils sur la plateforme https://impact.ecotable.fr/. 

Écotable possède également un label qui identifie les restaurants écoresponsables dans toute la France sur le site https://ecotable.fr/fr et un podcast qui sensibilise le grand public aux enjeux de l'alimentation. 

Dans cet extrait, Boris Tavernier, Secrétaire Général du réseau VRAC et Damien Conaré, Ingénieur agronome expliquent ce qu'est que la sécurité sociale de l'alimentation et pourquoi c'est un levier important pour atteindre la démocratie alimentaire.

Cet épisode est un extrait de [#62 - La démocratie alimentaire: faut-il changer de système ?]. N'hésitez pas à l'écouter en entier et à laisser votre avis sur votre plateforme d'écoute préférée.  

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Aujourd'hui, de plus en plus de personnes sont en difficulté pour se nourrir alors que notre système alimentaire entraîne un gaspillage de près d’⅓ de ce que nous produisons. Pour lutter contre cela, de nombreuses associations se sont structurées pour proposer de l’aide alimentaire. Selon l’INSEE, entre 2 et 4 millions de personnes se tourneraient en métropole vers ces associations.

Mais l’une des questions qui se posent est notamment celle de la qualité des repas. En effet, en étant fondée sur les invendus, la structuration de l'aide alimentaire ne permet pas aux associations de choisir ce qu’elles récupèrent. Ainsi, on y trouvera des produits déclassés, hors saison, peu de bio, de produits frais et de qualité.

Or, pouvoir accéder à des produits sains et nourrissants est - peut être - encore plus important quand on est confronté à une situation de vie difficile (vivre à la rue, avoir des enfants à nourrir dans un foyer de famille nombreuse etc). En toute hypothèse, cela est cruciale d’un point de vue de la dignité des personnes. A l’heure où manger durable, de qualité, sain est une préoccupation grandissante, tout le monde devrait pouvoir y avoir accès. 

Dès lors, comment concilier aide alimentaire et alimentation durable? Et quelle place l’alimentation durable a et devrait avoir dans l’aide alimentaire ? 

Pour répondre à ces questions, Fanny Giansetto est partie à la rencontre de plusieurs acteurs de l’aide alimentaire. Tout d’abord l’association La Chorba qui distribue des repas aux plus démunis. Fanny a rencontré Chloé Léost, responsable communication La Chorba et Anca Mohamed, bénéficiaire de l’aide alimentaire.

Ensuite, Fanny Giansetto est allée voir Vigdis Gosset. Vigdis est Coordinatrice Sécurité Alimentaire chez Action contre la faim. Avec elle, nous avons discuté des politiques mises en place mais surtout les solutions pour lutter contre la faim et donner à toutes et tous accès à une alimentation de qualité. 

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Dans cet extrait, Chloé Léost, Responsable communication chez La Chorba, et Anca Mohamed, bénéficiaire de l’aide alimentaire, nous racontent le quotidien de l'aide alimentaire: côté association, comment La Chorba essaye de donner accès à des produits qualitatifs, côté bénéficiaires de l'aide, l'importance d'avoir des produits qualitatifs pour la santé et le moral, même si leur situation ne leur permet pas de choisir.

Cet épisode est un extrait de [#61 - Quelle place pour l’alimentation durable dans l’aide alimentaire?]. N'hésitez pas à l'écouter en entier et à laisser votre avis sur votre plateforme d'écoute préférée.  

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Anne-Marie Vincent Girod, est la présidente d'Oasis d'amour, une association humanitaire originaire de Vaulx-en-Velin qui fait de l'aide alimentaire, à l’enfance en difficulté et de l’hébergement d’urgence. Invitée du Grand Direct ce vendredi 5 février, elle explique les actions d'Oasis d'Amour envers les étudiants en précarité.

Le mardi 1er decembre, journée mondiale de la générosité, Alexandre Geai Directeur RSE vie coopérative et communication de la Banque Populaire Grand Ouest témoigne sur ce que signifie concrètement la générosité chez Bpgo. Il sera accompagné d’Adrien Perino Directeur de la Halte du Cœur, association du Maine et Loie (49) qui œuvre sur l’aide alimentaire, Michel, un bénéficiaire de Toit à Moi, une association Nantaise qui reloge et réinsère des sans domicile fixe et de Benoît Thierry, dirigeant engagé de Thierry Immobilier.

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