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    Episodes (100)

    Karaté, Courage et Nouveau Départ de Tarek Khelifi

    Karaté, Courage et Nouveau Départ de Tarek Khelifi

    Pour ce nouvel episode de Beurn Out j’ai reçu Tarek Khelifi, karatéka professionnel, qui nous a plongé dans son parcours émouvant, évoquant son déracinement à l'âge de 12 ans depuis l'Algérie vers la France. Entre passion pour le karaté, soutien familial, et les défis qu'il a surmontés, Tarek a su rester optimiste et se reprendre en main après une période très compliquée de sa vie. Ne manquez pas aussi ses réflexions sur la violence du

    mot "bledard" qu'il a dû affronter à l'école. 

    Nous avons également échanger sur l’équilibre pro/perso et combien il soutenait la carrière de sa femme, l’actrice algérienne Lilia Bouyahiaoui

    Un épisode riche en émotion et en enseignements sur la résilience. 

    [L’top] 📽️ « La Rockeuse du désert » avec Sara Nacer

    [L’top] 📽️ « La Rockeuse du désert » avec Sara Nacer

    Une fois par mois, Allô 213 vous présente L’top, une petite pastille qui revient sur une sortie, - un livre, un film, une série, une expo- avec son auteur ou son autrice. 


    À l'occasion de la projection de "La Rockeuse du désert" au Festival du film franco-arabe de Noisy-le-Sec le dimanche 26 novembre, Donia Ismail rencontre Sara Nacer. Ensemble, elles reviennent sur cette icône du gnawa, Hasna El Becharia ; sur son parcours flamboyant, ses musiques qui suscitent chez certains la transe. Première musicienne à franchir les barrières sociales de cette culture, elle donne du pouvoir aux femmes de tous âges et amène les femmes algériennes à redéfinir leur rôle et à défier les normes culturelles. 


    Bonne écoute ✨

    📧Pour nous envoyer des questions, écrivez-nous à allo213podcast@gmail.com ou par dm sur Instagram, @allo213podcast.


    Pour aller plus loin:

    👉Le concert Arte de Gnawa Diffusion

    👉L'Algérie vue du ciel, de Yann-Arthus Bertrand (France 2)


    CRÉDITS:

    Allô 213 est un podcast original indépendant. Créatrice, réalisatrice et monteuse : Donia Ismail.

    ARCHIVES:
    - Bande annonce de La Rockeuse du Désert

    - Maalem Hamid El Kasri, Moulay Ahmed / Lalla Aicha 

    - Hesna El Becharia, Jinger Mama 

    - Hesna El Becharia, Djaraïr Johara 

    - L'Algérie vue du ciel,Yann-Arthus Bertrand 


    Tartarin de Tarascon, épisode 2, chapitres 9 à 12

    Tartarin de Tarascon, épisode 2, chapitres 9 à 12

    Tartarin de Tarascon d'Alphonse Daudet.
    Episode 2 : Chez  les teurs, chapitres 9 à 12.
    Lu par Baudouin Flament.
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    Tartarin de Tarascon, épisode 2, chapitres 5 à 8

    Tartarin de Tarascon, épisode 2, chapitres 5 à 8

    Tartarin de Tarascon d'Alphonse Daudet.
    Episode 2 : Chez les teurs, chapitres 5 à 8.
    Lu par Baudouin Flament.
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    Le régime algérien donne migraine et urticaire à l’administration américaine - Par Mustapha TOSSA

    Le régime algérien donne migraine et urticaire à l’administration américaine - Par Mustapha TOSSA

    La propagande officielle a beau enjoliver la visite du ministre algérien des affaires étrangères à Washington, tentant de la présenter comme une rencontre au sommet diplomatique entre les ministres des deux pays, elle ne parvient pas à effacer ce halo de convocation lancée par le secrétaire d’Etat, Antony Blinken à Ahmed Attaf, sommé de venir s’expliquer sur les différentes postures de son pays à l’égard de nombreuses crises régionales.


    Et pour cause, le régime algérien donne migraine et urticaire à l’administration américaine. Sans aucun doute, la récente visite du président algérien, Abdelamjid Tebboune en Russie et en Chine place son pays ouvertement dans le spectre des pays antagonistes aux intérêts américains.


    Non satisfait de continuer à financer la machine de guerre russe en Ukraine à travers de gigantesques contrats d’armement, le président algérien propose de quitter le système économique mondial géré par le dollar et l’euro pour rejoindre les forces économiques concurrentes à la puissance américaine et européenne.


    Même s’il était difficile de faire la part des choses dans cette attitude entre la maladresse des ignorants et le sérieux d’une conviction politique, Abdelmajid Tebboune avait choqué l’opinion internationale par une telle légèreté. L’Algérie dont les intérêts économiques et le volume d’échanges commerciaux sont majoritairement avec l’Union européenne, ne propose ni plus ni moins qu’un gigantesque hara-kiri politique.


    Faut-il rappeler que cette rencontre entre Blinken et Attaf fut précédée par de nombreuses démarches de la part d’influents députés américains qui demandent ouvertement à l’administration Biden d’imposer des sanctions économiques à Alger à cause de son soutien financier et militaire au régime russe.


    En plus de la problématique question russe, Washington a dû serrer les vis du régime algérien sur au moins trois sujets que l’administration américaine estime importants dans sa relation avec Alger.


    Le premier est le comportement suspect de certains milieux militaires algériens avec les organisations terroristes dans la région du Sahel. Dans un contexte où il y a un risque d’intervention militaire internationale au Niger pour y rétablir l’ordre institutionnel, les relations suspectes de l’Algérie avec la mouvance terroriste régionale est à scruter avec beaucoup d’attention.


    La deuxième problématique qui intéresse au plus haut point l’agenda américain dans la région est la promotion des accords d’Abraham que Washington considère comme une précieuse rampe de lancement pour l’instauration de la paix et de la stabilité. Le régime algérien se devait d’expliquer son double discours, celui qu’il sert à la diplomatie américaine en étant favorable à la paix et à la solution de deux Etats et celui extrémiste et de propagande qu’il sert à son opinion publique sur la non reconnaissance de « l’entité sioniste », sans aucun doute le fruit de son alliance maléfique avec le régime iranien, toujours honni par les Américains.


    La troisième préoccupation américaine discutée avec le ministre algérien a été l’agressivité militaire de son régime et ses multiples menaces de déclarer une guerre contre son voisin marocain, soit directement, soit en la sous-traitant aux milices séparatistes du Polisario. D’ailleurs, le positionnement américain sur l’affaire du Sahara a fait l’objet d’une tentation de manipulation propagandiste de la part du régime algérien vite dissipée par Anthony Blinken en personne. Le message US est limpide: L’administration américaine reconnaît la souveraineté du Maroc sur son Sahara et fait confiance aux Nations unies pour incarner et inscrire dans le marbre institutionnel international cette reconnaissance.


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    La tradition du comique involontaire n’est pas nouvelle dans la gouvernance algérienne - Par Mustapha TOSSA

    La tradition du comique involontaire n’est pas nouvelle dans la gouvernance algérienne - Par Mustapha TOSSA

    Une des plus récentes et des plus célèbres incarnations fut l’ancien premier ministre Abdelmalek Sellal, actuellement en prison. Durant son mandat, il enchanta les réseaux sociaux par ses bourdes et ses maladresses. Avec le président Abdelamjid Tebboune, le comique involontaire est porté à un niveau professionnel rarement atteint. Jusqu’à devenir une marque de fabrique, un label reconnaissable du style Tebboune dans sa communication politique. Avec Tebboune, le comique devient régulier et prévisible.


    A chaque intervention télévisée, ou à chaque intervention tout courte, le président Tebboune provoque un éclat de rire général avec ses affirmations grotesques et ses certitudes approximatives, voire mensongères. Abdelamjid Tebboune parle aux Algériens et au monde comme s’il n’y avait aucune possibilité de vérification de la chose dite. Il suit la sacro-sainte règle : plus c’est gros, plus ça passe.


    Abdelmajid Tebboune avait provoqué un sarcasme mondial en traitant Vladimir Poutine d’ami de l’humanité. Dans sa stratégie de courtisan international, il cherchait à impressionner le président russe Vladimir Poutine et à manifester l’épaisseur de l’admiration qu’il lui voue. Forcer le trait a fini par produire une hilarité générale et à faire passer Tebboune pour un héros de cette comédie qui caractérise les relations entre Alger et Moscou.


    Récemment, évoquant les capacités algériennes de dessalement de l’eau, Tebboune lance des chiffres qui affolent la toile au point de devenir une mascotte rigolote des réseaux sociaux. Il l’a déjà été au moment où il avait affirmé que l’Algérie disposait du meilleur système de santé pendant la pandémie du Covid, vite démenti par sa décision personnelle ainsi que de son élite militaire d’aller se faire soigner à l’étranger chaque fois que le besoin se fait sentir. Il est définitivement entré dans le top des trends des plus comiques quand il affirme sans rire que l’Algérie est devenue une puissance efficace, alors que les nombreux échecs économiques et diplomatiques isolent le pays. Comme en témoigne de manière visuel la rareté de produits de première consommation.


    Sa sortie risible sur les lentilles et les haricots blancs et le complot ourdi contre les Algériens pour les en priver, l’a installé définitivement dans le podium des chefs d’œuvre du comique involontaire. Outre que la commercialisation de ces produits sont le monopole des entreprises de l’Etat, le président algérien invoque ici une culture du complot fantasmé pour masquer une réalité amère .


    La force clownesque des prestations du président Tebboune est augmentée par le fait que cela intervient dans des émissions de télévision enregistrées, où la censure militaire a déjà fait son œuvre. Que le visionnage de ces interventions laisse passer des postures et de chiffres aussi fantaisistes en dit long sur la compétence et l’expertise du staff qui gouverne l’Algérie.


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    Algérie du Sud et Algérie du Nord, France du Nord et France du Sud - Par Aziz BOUCETTA

    Algérie du Sud et Algérie du Nord, France du Nord et France du Sud - Par Aziz BOUCETTA

    Décidément, cette histoire entre la France l’Algérie n’en finira jamais ! 132 années d’occupation, de colonisation, d’appropriation, 8 ans de guerre et de massacres croisés et 61 ans d’indépendance formelle faite de dépendance aussi mutuelle qu’éternelle, cela laisse des traces… La France ne peut pas plus se passer de l’Algérie que l’Algérie de la France, avec le Maroc et le Maghreb comme victimes collatérales d’une identité tumultueuse.


    En 1827, le dey d’Alger reçoit le consul général de France Pierre Deval et s’énerve contre lui et contre la France, pour une sombre question d’argent.


    S’en suit le fameux soufflet… une petite gifle pour le consul Deval, une grande claque pour le Maghreb. La gifle allait servir de remplacement des Ottomans en Algérie, après 4 siècles, par les Français, pour un siècle et demi, et même plus.


    Autant d’occupations, sur tout ce temps, cela forge un caractère, que l’on retrouve aujourd’hui chez nos voisins irascibles, qui ont installé l’armée aux commandes d’à peu près tout, une armée dont les chefs se prennent pour des Ninjas et dont le peuple n’en peut plus de ne pas savoir où il en est.


    D’où la France…


    La France, donc, en 1962, est partie sans vraiment partir, restant sans tout à fait rester ; c’est certes un peu pareil pour les autres pays du Maghreb mais disons que c’est plus marquant en Algérie.


    Les Algériens, donc, entre 1954 et 1962, hurlaient à la France de s’en aller, en chœur, mais les Français natifs du coin avaient le cœur à rester, et tout cela avait créé une grosse dose de rancœur, de part et d’autre, qui est toujours là.


    Alors, pour aller vite et faire court, cela a donné cette chose appelée indépendance de 1962 mais, quelques temps après, cela a aussi abouti à l’Accord de 1968 qui, en gros, permettait et permet encore une sorte de libre-circulation, à un sens. Qui dure encore et perdure toujours.


    Et on en arrive à aujourd’hui… Une France qui ne sait plus quoi ni comment faire avec l’Algérie, laquelle ne se résout pas à couper le cordon ombilical.


    De l’énervement éternel côté sud, de l’agacement croissant versant nord. Résultat : des millions d’Algériens en France.


    On parle de 15% de la population hexagonale qui aurait peu ou prou un lien avec l’Algérie : des pieds-noirs et leurs enfants et petits-enfants, des binationaux, des descendants de Harkis, d’anciens soldats et de nouveaux immigrés, et tant d’autres, liés par des relations économiques, affectives, historiques, foncières, foncièrement profondes et singulièrement compliquées.


    Plus profondes, plus compliquées sont les relations qu’entretiennent les deux Etats, des relations faites de hauts et de bas, fondées sur l’économie et les intérêts des entreprises françaises mais aussi sur l’énergie, le gaz, oui, un peu, et surtout la sécurisation de l’uranium nigérien si proche de...


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    L’Algérie et le Sahara marocain: clap de fin! - Par Mustapha SEHIMI

    L’Algérie et le Sahara marocain: clap de fin! - Par Mustapha SEHIMI

    La presse d’Alger a multiplié les critiques à propos des déclarations d’Antonio Guterres faites à Paris. Elle dénonce ce qu’elle appelle une «volte-face» en ces termes: «Le Secrétaire général de l′ONU maîtrise-t-il le dossier de décolonisation du Sahara occidental, ou bien a-t-il rejoint la thèse de l’occupant marocain?» Insultant. Et grossier. S’il y a bien une personnalité internationale qui connaît la question nationale, c’est lui.


    Gros pavé dans la mare! On le doit au Secrétaire général de l’ONU en personne, Antonio Guterres. C’était il y a une dizaine de jours à peine, précisément le 23 juin, dans le grand amphithéâtre de «Sciences po» Paris, il séjournait alors dans la capitale française où il avait participé au «Sommet sur le climat pour un pacte financier mondial».


    Il a fait état durant une heure du tableau des questions internationales actuelles -suivi d’un débat. Et à cet égard, il n’a pas manqué de répondre à une étudiante sur le Sahara marocain.


    Il aurait pu s’en tenir à une lecture conventionnelle, «diplomatique», dira-t-on -saisine du Conseil de sécurité, mission de son envoyé personnel, résolutions de la haute instance onusienne, appel aux parties à s’engager dans la recherche d’un processus de règlement, etc. Il est allé plus loin en faisant part de son analyse et de ses convictions. Il a parlé pratiquement «cash».


    Premier cadrage: ce n’est pas l′ONU qui bloque toute solution de recherche et de mise en œuvre du règlement mais d’autres acteurs: «Ce problème est bloqué par ceux qui bloquent». C’est dit, clair et net: qui? Evidemment l′Algérie et partant le mouvement séparatiste. Il a aussi fait un retour en arrière pour rappeler l’histoire.


    Et celle-ci dit quoi? Que «le Sahara a été décolonisé en 1975 sur la base d’un accord tripartite entre l’Espagne, le Maroc et la Mauritanie»; que le «Polisario» n’avait alors aucune existence et qu’il a été créé de toutes pièces à cette date par le président algérien Boumédiène et le «guide» libyen Kadhafi. Tout cela est connu depuis toujours mais relève du déni du côté d’Alger. Les généraux de ce pays, hier comme aujourd’hui, s’obstinent et s’emploient à mettre en avant une entité fantoche baptisée «RASD» depuis février 1976.


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    L’Algérie désormais Etat vassal de la Russie - Par Jamal HAJJAM

    L’Algérie désormais Etat vassal de la Russie - Par Jamal HAJJAM

    Tout ce que le président algérien Abdelmajid Tebboune a réussi à faire lors de sa visite dite d’Etat en Russie qui n’en était pas une, est de se présenter à la face du monde comme un inféodé volontaire, un pleutre sans dignité prêt à livrer son pays à l’ours russe sans conditions, en échange d’un protectorat auquel il a appelé solenelemment car, a-t-il expliqué non sans panique apparente, “la préservation de l’indépendance de l’Algérie dépend de la Russie” (!) et que son pays “compte sur son allié russe pour l’aider à garder son indépendance et sa liberté… surtout dans le contexte très difficile que traverse la region” (!) (!).


    Le président algérien dont le pays a pris l’habitude, depuis 1962, de se rêver en puissance régionale et continentale, jouant dant la foulée aux troubles fêtes et au déstabilisateur patenté de ses voisins, semble ainsi craindre un retour très douloureux de la manivelle et chercherait désespérément à s’accrocher à la moindre épave pour rester à flot.


    Sa soumission volontaire à Moscou est de ce fait totale au nez et à la barbe du fameux “nif” algérien et surtout des principes de souveraineté et de non-alignement claironnés à n’en pas finir. Ce faisant, Abdelmajid Tebboune a scellé l’alignement total de l’Algérie sur la Russie de Poutine et tourné officiellement le dos à l’occident.


    Il l’a explicité en déclarant que son pays est “soumis à de nombreuses pressions, exercées par des pays étrangers afin d’influencer les relations d’amitié qui existent entre l’Algérie et la Russie”.


    Le plus dramatique pour Tebboune et le régime des généraux, est que cette visite présentée comme un “grand succès” par la diplomatie algérienne, n’a abouti concrètement à rien de ce que les locataires d’Al Mouradia en attendaient.


    A commencer par la question du Sahara marocain qui constitue la pierre angulaire de la politique étrangère algérienne et que Tebboune voulait, vainement, placer au centre de sa visite russe. Malgré la danse du ventre à laquelle il s’est livré et sa tentative de tirer de Poutine la moindre déclaration pouvant être exploitée par la propagande algérienne anti-marocaine, le président russe est resté impassible, évaluant parfaitement la sensibilité de la question pour les intérêts russes, le Maroc étant le premier partenaire commercial de la Russie en Afrique, qu’on ne peut donc sacrifier pour satisfaire les caprices d’un pays qui se vassalise d’ailleurs de son proper chef.


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    Les aventures d’Abdelmajid Tebboune en Russie - Par Aziz BOUCETTA

    Les aventures d’Abdelmajid Tebboune en Russie - Par Aziz BOUCETTA

    Il devait s’envoler pour Paris, mais le voilà qui change et s’en va à Moscou. Abdelmajid Tebboune, président algérien de profession, est subitement apparu à Moscou où il était visiblement enchanté d’être reçu et reconnu par Vladimir Poutine. Son souci premier, après celui de nuire au Maroc, est d’impressionner sa rue. Tous les moyens sont bons, et s’ils ne sont ni efficaces ni même intelligibles, et bien tant pis.


    Abdelmajid Tebboune vient d’en refaire la démonstration, ainsi que celle de l’opacité de la politique étrangère de son pays.


    En deux jours à Moscou, le président a proclamé un partenariat stratégique avec la Russie, ennemi actuel et pour longtemps de l’Europe, a affiché son intention de s’éloigner du système euro et dollar (même si cela est impossible) en intégrant les BRICS, a « cautionné » les relations entre la Russie et le Mali (incluant Wagner), et a confirmé l’organisation de manœuvres militaires russo-algériennes dans quelques mois, en 2023, à la frontière ouest du pays.


    De quoi cela est-il le nom ? Provocations ou inconscience ? Comment l’Algérie peut-elle imaginer une seconde que l’Europe et l’OTAN laisseront faire ce grand et éminent projet, à 200 kilomètres de l’Espagne et 700 de la France, à vol d’oiseau ou à tir de missile ?


    De pareilles manœuvres ont déjà eu lieu en septembre 2022, c’est-à-dire en pleine guerre en Ukraine, et aujourd’hui, des informations circulent quant à l’intention de la Russie de construire une base militaire dans le sud-ouest algérien.


    Pour le Polisario ou non, le plus important est que les Russes s’invitent à quelques kilomètres du Maroc et à quelques centaines de kilomètres de l’Europe ; et qui dit Russes dit aussi Iraniens, pour lesquels le Sahel représente une zone d’expansion privilégiée.


    Il ne fait aucun doute qu’il faudra s’attendre, et même attendre, de grandes manœuvres politiques des pays occidentaux (OTAN, UE ou Etats-Unis) auprès de la junte algérienne pour lui expliquer, aussi lentement qu’il le faut, que ce jeu est absolument et totalement inadmissible pour eux.


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    Conseil de sécurité de l’Onu : l’Algérie se voit déjà en puissance - Par Ahmed NAJI

    Conseil de sécurité de l’Onu : l’Algérie se voit déjà en puissance - Par Ahmed NAJI

    A en croire la présidence et les médias algériens, l’élection du pays voisin de l’Est, le 6 juin, au Conseil de sécurité des Nations Unies serait un succès diplomatique. L’absence de réalisations d’un régime en mal de légitimité peut pousser au ridicule.


    Le Conseil de sécurité des Nations Unies vient de renouveler la moitié des sièges de ses dix membres non-permanents, comme il le fait normalement chaque année, depuis 1965.


    Pour les cinq sièges à occuper pendant une période de deux ans, il n’y avait pas plus, cette année, de six candidats (République de Corée, Sierra Leone, Slovénie, Biélorussie, Guyana et Algérie).


    A l’exception de la Slovénie, qui a remporté son siège par 158 voix sur celles des 193 États membres de l’Onu, contre 38/193 pour la Biélorussie, les quatre autres candidats ont été élus sans concurrence.


    Ainsi en est-il des deux sièges réservés à l’Afrique. Le Sierra Léone a cumulé 188 voix/193, contre 128/193 seulement pour l’Algérie, ce qui est donc loin d’être un succès.


    Les puissances et les autres

    Les cinq nouveaux membres non-permanents du Conseil de sécurité de l’Onu vont rejoindre le Mozambique, le Japon, l’Équateur, Malte et la Suisse, qui ont été élus l’année écoulée.


    Outre, bien sûr, les cinq membres permanents que sont  la Chine, la France, la Russie, le Royaume-Uni et les États-Unis et qui jouissent d’un droit de veto.


    L’élection en tant que membre non permanent au Conseil de sécurité de l’Onu n’est, bien entendu, pas dénudée d’importance.


    C’est l’opportunité pour un pays de faire entendre sa voix et de soigner son image à l’international, mais il n’en devient pas pour autant l’égal des membres permanents que sont les grandes puissances nucléaires de la planète.


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    Algérie : L'endoctrinement par la théorie du complot - Par Jamal HAJJAM

    Algérie : L'endoctrinement par la théorie du complot - Par Jamal HAJJAM

    "Réunis en Israël, le Mossad israélien, la DGSE française et la DGED marocaine complotent contre l’Algérie". Ça, c'est la nouvelle trouvaille de la presse algérienne affidée dans sa quasi-totalité au régime piloté par l'armée.


    Cette affirmation abracadabrantesque référée à des "sources crédibles" -entendez par là la machine à mensonges et à propagande du Club des Pins-, en dit long sur l'état d'incertitude et d’angoisse dans lequel se trouve l'Algérie des généraux, engluée dans de graves problèmes et dissensions internes. Par un tel bobard, les "stratèges" galonnés du régime tenteraient d'attribuer d'éventuels troubles dans le pays, fort plausibles au regard de la tension qui prévaut, à cette assertion refuge qu'est la "main étrangère", ressassée à volonté.


    Les villes d'Alger, Oran, Tizi Ouzou et Béjaïa, arrêtées par les fameuses "sources crédibles" comme étant les agglomérations visées par le "complot tripartite", sont d'ailleurs celles-là mêmes qui furent le principal théâtre des manifestations du "hirak" étalé sur plus d'une année avant d'être étouffé dans la répression, crise Covid aidant. 


    Les activistes pro-hirak, avec ceux du mouvement Rachad et ceux du mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie, voir d'autres groupes ethniques aux velléités séparatistes, sont ainsi avertis. L'accusation d'intelligence avec des puissances étrangères est désormais fin prête et l'opinion publique algérienne "sensibilisée" sur le danger qui guette le pays du fait de la connivence entre des Etats "ennemis" et des "traîtres" de l’intérieur, tous pré-désignés. La technique consiste à diaboliser tout le monde pour parer au soutien et à l’adhésion populaire à un "hirak" trop préoccupant, dont la flamme ne semble pas avoir été éteinte.


    En découvrant donc ce qui se trame, les James Bond du renseignement algérien auront réalisé un exploit historique sans précédent puisqu'ils auraient réussi à infiltrer un conclave d'une si haute sensibilité, en plein Israël, placé qui plus est sous le sceau du "top secret" comme l'ont d'ailleurs précisé les fameuses "sources crédibles". Et, pour faire sérieux, on a pris le soin de préciser le nombre des éléments des services de renseignement français et marocain présents à la rencontre secrète du Mossad : quatre pour le premier et douze pour le second. Quelle précision et quelle efficacité ! Ne manquent que les noms et les grades...


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    🇩🇿 Pourquoi le Hirak est-il si historique?

    🇩🇿 Pourquoi le Hirak est-il si historique?

    En février dernier, l’Algérie a célébré le quatrième anniversaire du mouvement pacifiste et contestataire : le Hirak.


    Le hirak, qui veut dire mouvement en arabe standard, renvoie au soulèvement des Algériens contre un président immobile et invisible qui, en 2019, annonce vouloir briguer un cinquième mandat après vingt ans à la tête du pays.

    C’est la goutte d’eau pour les Algériens qui décident de manifester. Ils sont des millions à avoir battu le pavé, à coup de slogans inventifs et ingénieux. Le 2 avril 2019, Bouteflika quitte la présidence, mais les manifestations ne cessent pas.

    Quatre ans après, l’Algérie a énormément changé. Et le Hirak, qui s’est essoufflé à cause de la pandémie du Covid-19, reste un lointain souvenir. Mais parce qu’il faut rendre hommage à celles et ceux qui ont bravé la peur et marqué les esprits et l’histoire, Allô 213 revient sur quatre ans de Hirak: des victoires significatives aux désilusions.

    Pourquoi le Hirak a-t-il éclaté? Quels enjeux a-t-il pu mettre en lumière? Et pourquoi lui confère-t-on ce caractère si exceptionnel, si historique?

    Pour répondre à ces questions, Donia Ismail a rencontré Omar Benderra, économiste, chargé de la dette extérieure sous le gouvernement de Mouloud Hamrouche entre 1989-1991, consultant et membre de l’association Algeria-Watch.


    📧 Pour nous envoyer des questions, écrivez-nous à allo213podcast@gmail.com ou par dm sur Instagram, @allo213podcast.


    Bonne écoute ✨


    CRÉDITS:

    Allô 213 est un podcast original produit par Arabia Vox. Journaliste et créatrice : Donia Ismail, Monteuse : Rasha Baraka, Productrice et Réalisatrice : Amel Almia.


    Le Souverain, le dépourvu et le casque républicain - Par Ahmed NAJI

    Le Souverain, le dépourvu et le casque républicain - Par Ahmed NAJI

    L’année 2022 n’a pas été très reluisante pour nos chers partenaires de la vielle Europe. Les Russes les ont giflés en Ukraine et leurs alliés Américains ont exploité leur détresse énergétique pour leur vendre leur onéreux gaz liquéfié.


    La situation est encore pire pour la France, que les Africains n’écoutent plus, ne supportent plus.


    Paris a, donc, cherché du regard une issue de secours dans son proche voisinage. Désormais tourné vers l’Atlantique et en bonne entente avec les Anglo-saxons, il y a Rabat, qui exige désormais un ticket d’entrée, marqué « Sahara marocain », pour permettre l’accès à ses juteux marchés.


    Plus à l’Est, Alger est tellement torturée par son passé de colonisée et obnubilée par les avancées socioéconomiques et les succès diplomatiques de son voisin frère-ennemi, qu’elle accepte de se contenter d’un casque de garde républicain pour se remettre à chanter la Marseillaise.


    Le sort est jeté. Paris caresse Alger dans le sens du poil, tout en lui ôtant une journaliste de la gueule pour ne pas l’abîmer, et lâche les eurodéputés corrompus sur le Maroc, en s’imaginant pouvoir ainsi l’intimider.


    Tout y passe, des accusations portés contre le Maroc d’avoir versé des pots-de-vin à des eurodéputés, sans gêne aucune de s’avouer véreux, à celles d’espionner le chef d’Etat français, dont les services de sécurité seraient incapables de protéger le téléphone. Sans oublier le passage obligé par la sempiternelle rengaine sur les droits humains, tout en espérant que personne ne fasse attention à la situation en Algérie.


    Paris jette à nouveau un coup d’œil au Sud du détroit de Gibraltar et s’en trouve plutôt froissée. La campagne de dénigrement orchestrée contre le royaume n’a pas du tout produit les effets escomptés. Tout au contraire.


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    Le double jeu de la FIFA et de la CAF - Par Hafid Fassi FIHRI

    Le double jeu de la FIFA et de la CAF - Par Hafid Fassi FIHRI

    comment expliquer que plus d'un mois après le triste forfait d'Alger , la FIFA et la CAF gardent toujours un silence sournois et complice ?


    Il y a  quelques jours, le sieur Infantino patron de la "Zaouia" du football, ou pardon plutôt secrétaire général de la puissante multinationale qui dirige le ballon rond arrivait au Maroc pour la Coupe du Monde des clubs .


    Il se déclarait heureux de se retrouver dans son pays , une contrée passionnée par l'amour du ballon .


    Une déclaration qui flattait la fierté de nombreux officiels et médias de notre pays, sauf que Gianni Infantino , diplomatie oblige ,  fait systématiquement et carrément la même déclaration là où il atterrit.


    Mais passée la satisfaction, il y avait également de la grimace et des sourires narquois car après ce qui passé lors de l'ouverture du Chan d'Algérie en janvier, une certaine amertume s'est installée par rapport aux sanctions de la FiFA qui normalement auraient dû tomber .


    Les voisins peuvent manigancer comme ils le veulent et comploter tant qu'ils le peuvent contre notre pays , surtout  quand c'est leur passé temps favori et leur raison de vivre apparemment, mais la FIFA et la CAF n'avaient pas à cautionner cette curieuse et flagrante intrusion du discours politique au cours d'une compétition sportive continentale .


    Pour moins que cela, des pays avaient été exclus de long mois de toutes compétitions internationales, alors comment expliquer que plus d'un mois après le triste forfait d'Alger les deux instances gardent toujours un silence sournois et complice ?


    Hasard du calendrier ou simple coïncidence dans l'agenda de la FIFA, le congrès du comité exécutif de l'instance de Zurich se tient mars prochain au Rwanda avec comme ligne de mire la réélection du patron de la FIFA .


    La CAF , c'est tout de même 54 pays dont les voix vont peser lourd dans la balance pour la réélection ou non d'Infantino.


    Alors , ce dernier attend-il d'être réélu à Kigali pour sévir ?


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    Parlement européen : BASTA ! - Par Mustapha SEHIMI

    Parlement européen : BASTA ! - Par Mustapha SEHIMI

    Après la résolution du 19 janvier dernier, le Parlement européen a poursuivi sa campagne hostile contre le Maroc. C'est ainsi que cette semaine il a reçu deux séparatistes- mardi Sultana Khaia et jeudi Aminatou Haidar. Avec quel ordre du jour ?


    Pour la première, l’examen des mesures portant atteinte à ses droits et à ses libertés et, plus globalement, à toutes celles prises dans les provinces sahariennes récupérées. Elle a été présentée comme une militante "pacifiste". 


    De qui se moque-t-on ? Elle n'est rien d'autre qu'un agent subversif opérationnel au service d'Alger et du mouvement séparatiste. Dans le Maroc d'aujourd'hui, malgré tout cela, elle jouit d'une pleine citoyenneté. Elle a un passeport, il a d'ailleurs a été renouvelé, ce qui lui a permis de se déplacer et d'être présente à Strasbourg, voici trois jours. Elle a une totale liberté de circulation ; en 2021-2022, elle s'est ainsi rendue pas moins d'une quinzaine de fois à... Alger et à Tindouf ! 


    "Pacifiste" avec..Kalachnikov !

    Elle y séjourne, des semaines, pour une formation militaire et d'agitation politique. Militaire ? Maniement des armes, entre autres ; des photos qu'elle a diffusées la montrent, en treillis, avec d'autres éléments armés, une Kalachnikov à la main - comme "pacifisme", cela prête à sourire. Agitation aussi : réseautage, techniques de propagande, communication, réseaux sociaux,... Enfin, elle est appointée mensuellement 4.300 euros, sans parler des multiples filières de financement "informel" provenant de l'étranger. Les eurodéputés présents savent tous les traits de son profil mais ils veillent à les évacuer.


    L'autre séparatiste de service, Haminatou Haidar, a un long parcours d'"activiste" d'une douzaine d'années, depuis son refoulement de l'aéroport de Laâyoune, le 13 novembre 1989 et son expulsion vers l'aéroport de départ de Lanzarote (Las Palmas). Elle avait à cette occasion inscrit sur la fiche de police qu'elle était résidente au "Sahara occidental"- un déni de sa nationalité marocaine. Cela lui a valu une certaine médiatisation comme "militante" ; elle ne cesse pas d'en faire un fonds de commerce dans certains cercles associatifs et politiques connus pour leurs apparentements avec des officines aux desseins insidieux.


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    Maroc/France : ce n’est pas (encore) une rupture, mais une fracture - Par Aziz BOUCETTA

    Maroc/France : ce n’est pas (encore) une rupture, mais une fracture - Par Aziz BOUCETTA

    Au Maroc, et ailleurs aussi, on apprend qu’une personne est nommée à une haute fonction publique, mais on annonce rarement son départ, qui intervient en règle générale par son remplacement par quelqu’un d’autre. Lorsqu’on communique sur une fin de fonction, cela reste une exception, et une exception est rarement fortuite. C’est ce qui vient de se produire avec l’annonce de la fin de mission de Mohamed Benchaâboun en qualité d’ambassadeur du Maroc en France.


    Ce matin du 10 février, une information surgit dans les rédactions, venant d’on ne sait où, même si on s’en doute un peu. Le texte est aussi laconique qu’inhabituel, aussi sec qu’éloquent : « Suite aux instructions royales, il a été décidé de mettre fin à la mission de Mohamed Benchaâboun en tant qu’ambassadeur de Sa Majesté auprès de la République française, à compter du 19 janvier 2023. Ce communiqué sera publié au Bulletin Officiel ». Sur ce communiqué, les médias marocains sont inégalement divisés ; les uns, nombreux, estiment que ce texte est la subtile mais explicite manifestation d’une colère marocaine, royale, et un autre considère que cette interprétation est mauvaise et qu’il ne s’agit, selon des « sources », que d’une procédure normale.


    La procédure est sans doute normale et ordinaire, pour mettre fin à la mission d’un ambassadeur, de surcroît désigné à une autre fonction ; mais bien d’autres choses ne sont pas « normales » :


    1/ Un ambassadeur est nommé sur proposition du ministre des Affaires étrangères et du chef du gouvernement, mais la fin de mission de M. Benchaâboun est décidée sur seules « instructions royales » ; pour rappel, quand Mohamed Boussaid avait été limogé en 2018, le communiqué du cabinet royal précisait que cette décision avait été prise « après consultation du chef du gouvernement » ;


    2/ Le timing. L’annonce est faite trois semaines après l’effectivité de la décision, mais deux jours après le rappel de l’ambassadeur algérien en France. Comment, et pourquoi, ne pas faire le lien, connaissant la « triangulaire » Rabat/Paris/Alger, ou « le ménage à trois » comme le dit si élégamment l’ancien ambassadeur de France en Algérie Xavier Driencourt ?


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    Parlement européen vs Maroc : Le groupe Renaissance du président Macron en remet une couche via l’affaire Pegasus - Par Jamal HAJJAM

    Parlement européen vs Maroc : Le groupe Renaissance du président Macron en remet une couche via l’affaire Pegasus - Par Jamal HAJJAM

    La France macronienne semble décidée et déterminée à détériorer l’image du Maroc, moyennant des manœuvres pour le moins basses, orchestrées au Parlement européen, pris pour plateforme de lance-missiles contre le Maroc, par le groupe Renaissance, fondé par le président Emmanuel Macron,.


    Après le récent vote par le PE d’une résolution hostile au Royaume, accusé d’atteintes aux droits de l’Homme et de corruption de députés européens, cette fois-ci, c’est l’affaire Pegasus qui sera mise en avant, ce jeudi 9 février, pour un débat en plénière. L’initiative en revient, là encore, au groupe Renaissance via le groupe d’eurodéputés de Renew Europe.


    L’objectif en est de provoquer une enquête au Parlement européen sur la présumée implication du Maroc dans des opérations d’écoutes téléphoniques visant des personnalités européennes, dont le président français, et des journalistes européens, soupçons qui n’ont par ailleurs jamais été étayés et qui demeurent de ce fait nuls et non avenus.


    Si pour la résolution sur les droits de l’Homme, Macron a tenté de jouer aux innocents, attitude démolie par l’eurodéputé français Thierry Mariani qui avait confirmé le travail en coulisse du groupe Renaissance ayant réussi l’orientation du vote contre le Maroc, cette fois-ci les amis de Macron jouent à visage découvert. Selon Le360 qui s’appuie sur des «sources sûres», les députés macroniens « se démènent pour trouver des supposées victimes d’espionnage par Pegasus, qui accepteraient de témoigner devant le Parlement européen, même sous couvert d’anonymat ».


    L’atteinte au Maroc, à son image et à ses intérêts se poursuit donc, sous couvert de défense de valeurs et de principes, alors que la véritable raison est bien ailleurs. Elle réside d’abord dans le tropisme algérien trop intéressé et affiché du président français depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, le gaz algérien étant très convoité par un Macron aux abois, prêt à pactiser avec le diable, sans état d’âme. 


    Emanuel Macron a aussi dû comprendre qu’il suffit de taper sur le Maroc et de se plier aux caprices d’Alger pour passer de gros contrats juteux d’armement et de gaz (le cas du journaliste Rachid M’Barki suspendu par BFMTV pour avoir prononcé la phrase Sahara marocain est révélateur).  


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