banque mondiale

Seconde partie de l'épisode en compagnie d'Ishac Diwan (enseignant à l’ENS et directeur de recherche du FinDevLab, ex-HKS, ex-Banque Mondiale).

Dans cette partie nous évoquons avec lui les conclusions de l'école de la nouvelle économie institutionnelle (North, Williamson, Olstrom, Acemoglu&Robinson) sur le rôle que jouent les institutions dans la croissance économique inclusive des pays et le contrôle de la violence.

Nous abordons ce cadre analytique à la fois d'un point de vue théorique, et en traitant d'exemples concrets : Egypte, Argentine, Tunisie, etc.

Ishac Diwan nous livre également son analyse de la situation du Liban, et sa proposition de roadmap pour une sortie de crise rapide et juste.

Dans cet épisode nous recevons Ishac Diwan, économiste libanais, enseignant à l’ENS et directeur de recherche du FinDevLab, après avoir enseigné à Harvard Kennedy School et Columbia University.

Ishac a également été "country representative" de la Banque Mondiale dans différents pays d’Afrique dont l’Ethiopie, le Ghana ou le Burkina Faso.

Nous évoquons avec lui les débats en cours sur les réformes de la Banque Mondiale et de la gouvernance financière mondiale : capital adequacy framework, participation aux restructurings, nouveau mandat incluant la lutte contre le changement climatique.

Ishac Diwan nous livre également son bilan du sommet pour un nouveau pacte financier tenu à Paris en juin dernier, ainsi que de la COP28 qui s'est tenue à Dubai en décembre dernier.

A l'occasion du sommet de Paris pour un nouveau pacte financier mondial qu'ils ont initié,  Emmanuel Macron et la Première Ministre de la Barbade Mia Mottley

appellent à une refondation du système financier international, jugé lourd et inefficace. Comment mieux diriger les fonds vers les dossiers choisis par les pays les plus touchés par le réchauffement.

Quels sont les nouveaux moyens de financement ? Quelles taxes? Comment attirer les capitaux privés,

On en débat avec :

Fati N'Zi-Hassane, directrice d’Oxfam in Africa

Yamina Saheb, Docteure en Énergétique et co-autrice du volet III du rapport du GIEC

David Baverez, investisseur, installé à Hong Kong depuis 2011
Auteur de “Chine-Europe : le grand tournant” (Ed. Le Passeur éditeur, 2021)

Pascal Saint-Amans, professeur de politique fiscale à Lausanne
Ancien directeur du Centre de politique et d'administration fiscales de l'OCDE
Auteur de « Paradis fiscaux. Comment on a changé le cours de l’histoire », Editions du Seuil (5 mai 2023)

En duplex :
Bertrand Badré, PDG du fonds d'investissement Blue Like an Orange Sustainable Capital
Ancien directeur financier de la Banque mondiale,

In this episode, we welcome Usha Rao-Monari, Under-Secretary-General of the United Nations and Associate Administrator of the UNDP.

We exchange on UNDP's technical assistance and advocacy activities, as well as on her vision for effective development in the South, built over a 40-year long outstanding career in the field.

We also discuss with our guest the specifics of the United Nations ecosystem, ways to improve development finance and the impact of Covid-19 and climate change on global development index and countries' development trajectories.

De mise à jour en mise à jour. A en juger par la toute dernière, telle que livrée le 10 de ce mois par la Banque mondiale, l’inflation des prix alimentaires intérieurs demeure élevée un peu partout dans le monde. Quoiqu’elle se manifeste de manière, plus ou moins, différenciée en fonction d’un certain nombre de déterminants à prendre en considération, qu’ils soient endogènes et/ou exogènes.

C’est, d’ailleurs, ce qui ressort des dernières données mensuelles disponibles couvrant la période allant de décembre 2022 à mars 2023.

Des chiffres qui en disent long sur l’insécurité alimentaire corrélée à l’envolée des prix et ce qu’endure le commun des mortels qui en pâtit.

Dans la quasi-totalité des pays à revenu faible et intermédiaire, sévit une forte inflation alimentaire.

Jugez par vous-même :

82,4 % des économies à faible revenu, 93 % des pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure et 89 % des économies à revenu intermédiaire supérieur ont enregistré des taux d’inflation supérieurs à 5 %.

Un grand nombre d’entre elles subissent même une inflation à deux chiffres.

Outre, le fait qu’environ 87,7 % des pays à revenu élevé affichent une forte inflation alimentaire.

Presque aucun espace économique n’est épargné et les pays les plus touchés se situent en Afrique, en Amérique du Nord, en Amérique latine, en Asie du Sud, en Europe et en Asie centrale.

A en juger, cette fois, par la mise à jour semestrielle du Rapport mondial sur les crises alimentaires 2022, le nombre de personnes en situation d'insécurité alimentaire aiguë et nécessitant une aide humanitaire d’urgence devrait atteindre 205 millions dans 45 pays.

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Dans cet épisode nous recevons Bertrand Badré, fondateur du fonds d'investissement à impact Blue like an orange sustainability capital et ancien directeur général finance de la Banque mondiale de 2013 à 2016.

Nous évoquons avec lui le développement de la finance à impact et les enjeux sous-jaçents liés à la construction d'indicateurs de quantification de l'impact, aux réglementations en vigueur et à la mobilisation de fonds suffisants dans un contexte de hausse des taux sans risque.

Nous abordons également l'action actuelle de la Banque mondiale et le rôle que l'institution pourrait avoir dans le financement des Objectifs du Développement durable (ODD).

Enfin, Bertrand Badré nous donne son sentiment sur les produits des dernières COP et l'état actuel de la coopération Nord-Sud pour le financement de la transition écologique.

Dans cet épisode nous recevons François Bourguignon, professeur d'économie, ancien président de l'Ecole d'Econonmie de Paris (PSE) et ancien chief economist de la Banque mondiale.

Nous évoquons avec lui le rapport entre le processus de développement et les structures d'inégalités au sein des pays du Sud. Nous abordons également le rôle des institutions, des IDE, de l'innovation et de l'aide multilatérale dans le processus de développement.

Enfin, nous dressons le bilan des politiques menées dans le cadre du consensus de Washington en terme de trajectoires de développement et de réduction de l'extrême pauvreté.

La Banque mondiale revoit ses prévisions à la baisse et écrit noir sur blanc qu’en 2023, la croissance mondiale tombera à 1,7 %, contre un taux de 3 % prévu il y a six mois.

Pour causes, elle renvoie via ses perspectives économiques mondiales, récemment publiées, à l’effet combiné d’une panoplie de facteurs, inflation, hausse des taux, chute des investissements et autres perturbations nées du conflit russo-ukrainien.

Ce n’est pas tout, cette institution de Bretton Woods pousse le bouchon un peu trop loin en signifiant que « compte tenu de la précarité de la situation économique, toute nouvelle évolution défavorable — comme une inflation plus élevée que prévu, une hausse brutale des taux d'intérêt pour la contenir, une résurgence de la pandémie de COVID-19 ou une escalade des tensions géopolitiques — pourrait faire entrer l'économie mondiale en récession ».

En attendant de quoi sera fait demain, la Banque mondiale anticipe un taux de croissance de l'économie mondiale de l’ordre de 2,7 % en 2024. Elle anticipe aussi un ralentissement marqué et généralisé, dans la mesure où ses prévisions sont revues à la baisse pour 95 % des économies avancées et près de 70 % des économies de marché émergentes et/ou en développement.

Lequel ralentissement affecterait, au cours des deux prochaines années, la croissance du revenu par habitant dont l’impact risque d’entraîner une augmentation de la pauvreté et freiner tout développement.

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Vous avez aimé être confinés, vous allez adorer être réinitialisés. Surveillance de masse, traçage des individus en temps réel, multiplication des restrictions sanitaires et environnementales, dictature numérique, effondrement programmé de l’économie au profit d’une élite malfaisante, la théorie du complot du Great Reset serait un plan machiavélique destiné à profiter du Covid-19 pour transformer à marche forcée nos sociétés. Dans cet épisode, Gaël et Geoffroy décryptent le code source de cette grande réinitialisation souhaitée par Klaus Schwab, le patron du Forum Économique Mondial, qui alimente toutes les psychoses. Quand l’utopie d’un monde meilleur se transforme en une dystopie du meilleur des mondes. 

Musique : Thibaud R.

Habillage sonore / mixage : Alexandre

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Contact : tousparano@gmail.com

 «Est-ce que nous voulons -sérieusement- changer le monde ? » nous interpelle BERTRAND BADRE, mon invité de la semaine, dans son dernier livre.🔥  

Bertrand Badré est un acteur et grand témoin du monde économique et politique français et international : 

- Il a été à la table du G8 et du 1er G20 où il s’est occupé des négociations pour améliorer l'accès à l'eau potable et aux vaccins en Afrique pour le gouvernement Chirac.🙌 

- Il a été aux manettes de grandes banques françaises pendant la crise de 2008, alors que le monde menaçait de s’effondrer.😱 

- Il a été à la tête de la Direction Financière de la Banque Mondiale de 2013 à 2017, assistant aux grandes avancées que représentaient la Cop 21 et les Accords de Paris. 🙏 

Aujourd'hui, Bertrand est un lanceur d'alerte. Quand il ne s’occupe pas du fond à impact qu’il a lancé en 2017, Blue Like An Orange, il nous mobilise sur les changements à réaliser pour répondre -sérieusement- aux enjeux du réchauffement climatique.  

🎤 Bertrand témoigne sans langue de bois à mon micro. 

Je lui demande pourquoi, maintenant que la cause humaine du réchauffement climatique et ses conséquences dramatiques sont clairement établies par le GIEC et communément acceptées, pourquoi les entreprises ne sont pas plus mises sous contrainte, pourquoi les règles qui régissent nos économies ne sont pas plus largement modifiées, pourquoi les Etats ne se mettent pas d'accord pour changer la donne??? 🌍 

🎤Avec beaucoup de transparence, Bertrand nous partage son expérience des négociations internationales et explique les difficultés qu'il y a à faire converger les Etats,dans un monde multipolaire où il n'y a plus de maitre du monde. Et en même temps, il insiste sur l'urgence de modifier notre système économique libéral sans plus attendre, en profitant de la série de réformes lancées pour contrer la crise actuelle. 

🎤« Il ne faut jamais gaspiller une bonne crise », comme le disait Churchill ! 

Je vous souhaite une très bonne écoute ! 🎧  

POUR SUIVRE BERTRAND
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Ca m’aide vraiment ! Bonne écoute ! 

Et pour cet épisode, un merci spécial a :

- Julie Da Costa, qui m'accompagne avec ses doigts de fée sur les réseaux sociaux
- Clara Ernoult, pour une post-prod sans pareil