carnet de bord

Le 11 mai, nouveau mantra social.Après deux mois de sociabilisation filtrée, et avec une pensée fortement partagée selon laquelle nous n'allons pas retrouver nos ami.e.s et nos quotidiens d'antan, comment s'imaginer singulièrement avec nos désirs et nos effervescences ?A une semaine de cette date qui occupe tant et qui charrie avec elle son lot d'incertitude, de flous et d'intox, mais aussi l’espérance d'une vie partiellement retrouvée, et avec une connaissance du Covid19 et de la façon de s'en prémunir très faible, se posent aujourd'hui plus de questions encore qu'au premier jour du confinement.Nous sommes retourné.e.s vers les premières personnes que nous avons suivies, travailleur.se.s sociaux, médecins et infirmier.e.s, pour entendre ce que pour elles cette date du 11 mai engendre.

Le COVID 19 s'est propagé comme une trainée de poudre, en quelques semaines, le virus est sorti de la zone de son recensement initial pour parcourir des milliers de kilomètres en tout sens. Il devient, à ce jour, le facteur d'un confinement plus ou moins stricte de la moitié de la population mondiale . Après s'être penché.e.s durant ce dernier mois sur diverses réalités en France hexagonale, nous sommes curieux.se.s de connaitre la vision, bien que parcellaire, de contacts ou d'ami.e.s à travers le monde. Car, fait exceptionnel, nous sommes dans une période où la majorité de la population mondiale a les yeux et l'esprit focalisés sur un même évènement, les évolutions du coronavirus.

Le COVID 19 s'est propagé comme une trainée de poudre, en quelques semaines, le virus est sorti de la zone de son recensement initial pour parcourir des milliers de kilomètres en tout sens. Il devient, à ce jour, le facteur d'un confinement plus ou moins stricte de la moitié de la population mondiale . Après s'être penché.e.s durant ce dernier mois sur diverses réalités en France hexagonale, nous sommes curieux.se.s de connaitre la vision, bien que parcellaire, de contacts ou d'ami.e.s à travers le monde. Car, fait exceptionnel, nous sommes dans une période où la majorité de la population mondiale a les yeux et l'esprit focalisés sur un même évènement, les évolutions du coronavirus.

Ce lundi 13 avril nous venons de passer un mois de confinement.Si les premières semaines nous ont tou.te.s chamboulées dans nos quotidiens, et malgré une accentuation des difficultés pour ceux et celles qui l’étaient déjà avant, de nouvelles habitudes, de nouvelles routines commencent à battre la mesure de nos existences.Alors comment faire pour ne pas s'habituer aux mesures d’exceptions et ne pas banaliser le contrôle sévère et permanent?Comment continuer à imaginer et à construire, ensemble, des mondes qui nous sembleraient plus enthousiasmants ?

Le confinement a lieu Les premières interrogations, les premières angoisses, et de nouvelles réalités surgissent Le silence va-t-il prendre place ? Déjà, des solitudes prennent forme. Qu’elles soient dans le fait de se retrouver physiquement seul.e ou de se sentir seul.e dans sa façon d’appréhender cette situation Le danger, à la fois si proche et si lointain, doit-il faire taire les critiques du monde qui nous entoure ? Ne doit-on pas trouver dans cette période où l’information plus que jamais semble nous échapper, une ou des lectures plus fines encore ? Ne pas devenir les unités humaines négligeables et drastiquement gérées pour que chacun.e reste à sa place ? Pour tenter de trouver des chemins de traverse dans un espace qu’on nous retire, nous avons choisi de suivre, à plus d’un mètre, plusieurs personnes. De chercher les petites histoires qui sont les marqueurs de cette nouvelle quotidienneté, et de nous interroger régulièrement, seul.e.s face à notre micro, sur ce que tout cela bouge en nous. Dans cette troisième semaine, nous retrouvons de nouveau les travailleurs sociaux, la médecin hospitalière et l'infirmier en psychiatrie. Cette semaine nous découvrons les témoignages d'une médecin en psychiatrie, de plusieurs enfants et d'un adolescent.