Logo

    être heureux

    Explore "être heureux" with insightful episodes like "#70 - Sébastien Perron - Médecin et Conférencier - Ton médecin ne te guérira pas", "#33 Pourquoi faut-il quitter les villes ? Avec Guillaume Faburel, géographe", "#32 La poésie, inutile comme la pluie, indispensable comme l'eau avec Jean Lavoué", "#31 Réconcilier les humains, cesser domination et kyriarchie avec Deva Broncy" and "#30 Peut-on vraiment libérer l’entreprise ? Thibaud Brière, philosophe" from podcasts like ""Génération QANOPÉE", "Entrelacs, le podcast pour grandir, s'épanouir et se réjouir", "Entrelacs, le podcast pour grandir, s'épanouir et se réjouir", "Entrelacs, le podcast pour grandir, s'épanouir et se réjouir" and "Entrelacs, le podcast pour grandir, s'épanouir et se réjouir"" and more!

    Episodes (83)

    #70 - Sébastien Perron - Médecin et Conférencier - Ton médecin ne te guérira pas

    #70 - Sébastien Perron - Médecin et Conférencier - Ton médecin ne te guérira pas

    Ton médecin ne te guérira pas !

     

    Aujourd’hui, un nouvel épisode avec un voisin québécois !

     

    J’ai nommé Dr Sébastien Perron !

     

    Médecin spécialiste en médecine interne et chargé d’enseignement clinique de l’Université de Montréal, Sébastien est également conférencier, membre de plusieurs comités scientifique et l’auteur du livre « Ton médecin ne te guérira pas ! ».

     

    Comme vous vous en doutez, nous allons parler bien-être, santé et surtout comment vivre longtemps sans maladie chronique, sans médicament et bien dans sa peau !

     

    Merci infiniment Sébastien et à vous, qui nous écoutez, likez et partagez ! :-)

     

    Bonne écoute !

     

     

    ------------------------------

     

    Notes de l’épisode :

     

    Instagram : https://www.instagram.com/ton.medecin.ne.te.guerira.pas

     

    Facebook : https://www.facebook.com/sebastien.perron.370

     

    Livre : https://www.amazon.fr/Ton-m%C3%A9decin-gu%C3%A9rira-S%C3%A9bastien-Perron/dp/2898274178/ref=sr_1_1?crid=SFGEZWVIB5E9&dib=eyJ2IjoiMSJ9.7J0C6M3OSaHr5kEVG5JRzLSkVdHxeO60Ktari8MWeJZE70PdeRfoefIA3auK2yymB9E2IfvKtDU_ct7aMV1PWx80lK9X6aBykrYrEfB2st4.SGVjQM9MwqMUF6upFlCAyQ2sDHB0RF1_HXmX8S3nttU&dib_tag=se&keywords=ton+medecin+ne+te+guerira+pas&qid=1709304391&sprefix=ton+medecin+ne+te+guerira+pa%2Caps%2C122&sr=8-1

     

    Site web : https://npisociety.org/  

     

    Contact : generation@qanopee.com

     

    Site Web « Génération QANOPEE » : https://www.qanopeegeneration.com

    #33 Pourquoi faut-il quitter les villes ? Avec Guillaume Faburel, géographe

    #33 Pourquoi faut-il quitter les villes ? Avec Guillaume Faburel, géographe

    L’idée que vivre en ville serait plus écologique, au motif que nous pourrions nous passer de voiture et limiter les coûts de chauffage en habitat collectif m’a longtemps semblé insuffisante. En ville, on peut difficilement produire ce qu’on mange et il faut importer, souvent de loin, tout ce qui est nécessaire pour couvrir nos besoins. En ville, nous sommes hyper sollicités et stimulés, nous sommes pris par l’accélération, dont parle Harmut Rosa.

     

    "La ville nous arrache, nous met en surplomb, nous déconnecte du vivant", explique Guillaume Faburel. Si nous voulons continuer à habiter la terre, "il va falloir l’habiter autrement. Autrement et ailleurs".

    Avec Guillaume Faburel, vous allez voir, nous allons regarder les phénomènes avec une certaine hauteur de vue puis plonger dans des expériences proches de nos territoires. Voilà de quoi décider à quoi et comment vous voulez vous relier pour créer le monde qui vient, dont nous sommes tous les acteurs.

    Car l’absence de réaction et d'action collective est aussi un problème d’attention, une sorte d’effacement d’une sensibilité qu’il nous faut retrouver, un lien avec la fragilité du monde vivant et notre propre vulnérabilité, en lien avec notre propre finitude, qu'il s'agit de réintégrer. C’est très concret, vous allez voir, ce ne sont pas que des mots, loin s’en faut.

     

    Pour en savoir + sur Guillaume Faburel

    Ses livres les plus récents :

    Ses travaux et domaines de recherche sur le site de l'ENS Lyon

     

     

    Cet épisode peut être relié, entre autres

    • à celui d’Olivier Frérot (#3 du podcast entrelacs), qui nous parle de changement de civilisation.

    • A celui de Jérémy Dumont (#14 du podcast entrelacs) qui nous explique comment changer les humains pour changer de monde

    • A ceux sur l’écoparentalité avec Daliborka Milovanovic (#12 et #13 du podcast entrelacs

    • A celui sur le changement (#22 du podcast entrelacs) sur « qu’est ce qui fait qu’on change »

    • A celui de Dominique Brochet (#23 du podcast entrelacs) sur la biodiversité végétale

    • … et en fait avec tous selon votre sensibilité.

     

    Musique : Tella, Amel Brahim Djelloul, avec l’autorisation de la SACEM.

    Pour me contacter https://www.linkedin.com/in/gaelle-brunetaud-2431792/

    #32 La poésie, inutile comme la pluie, indispensable comme l'eau avec Jean Lavoué

    #32 La poésie, inutile comme la pluie, indispensable comme l'eau avec Jean Lavoué

    Aujourd’hui, je vous invite à voir que vie pro et vie perso se tissent aussi en poésie. Vous trouvez ça étrange ? Vous allez voir que ça ne l’est pas tant que ça. Lire ou écrire de la poésie, vivre en poète, c’est une manière joyeuse d’habiter le monde : ouvert aux surprises, au miracle et au mystère. La poésie nous fait voir la beauté, nous donne la souplesse d’aller vers le meilleur. « L’esthétique précède l’éthique »… L’esthétique poétique est une sorte de boussole qui, non seulement fait de la vie un joyeux enchantement, mais, aussi, et c’est encore mieux, nous permet de nous relier aux autres avec curiosité et humilité. Et cela fait advenir des merveilles.

    Avec Jean Lavoué, nous allons lire un peu de poésie et en parler surtout. Pourquoi la poésie inutile comme la pluie est en fait aussi indispensable que l’eau. Comment elle nous oxygène et nous redonne du souffle. Comment, avec elle, nous pouvons nous enraciner dans l’audace. Comment elle nous invite à une forme d’écologie régénératrice. Jean Lavoué nous parlera aussi de Christian Bobin, avec qui il a longuement échangé, et de François Cheng. Enfin, puisque Jean a choisir de partager ses poèmes sur facebook et instagram, nous parlerons de la place de la poésie sur les réseaux sociaux.


    Pour contacter Jean Lavoué, découvrir son oeuvre et sa maison d'édition http://www.enfancedesarbres.com/ https://www.editionslenfancedesarbres.com/ et https://www.facebook.com/jean.lavoue.9

    Pour me contacter https://www.linkedin.com/in/gaelle-brunetaud-2431792/


    Musique avec l'autorisation de la SACEM

    Tella, Amel Brahim Djelloul,

    Gabriel Faure, In Paradisum, Requiem,

    Triskell, Plangstigh Ewen

    #31 Réconcilier les humains, cesser domination et kyriarchie avec Deva Broncy

    #31 Réconcilier les humains, cesser domination et kyriarchie avec Deva Broncy

    Je venais de commencer à lire le livre Réinventer l’amour de Mona Chollet quand j’ai rencontré Deva Broncy. J’ai eu envie de vous la faire rencontrer pour évoquer non pas la lutte des femmes contre les hommes, ou des hommes contre les femmes, mais leur réconciliation dans la coopération et la gouvernance partagée. Voilà ce dont il va être question aujourd’hui : comprendre les conditionnements qui  nous  limitent et nous amènent à vivre des situations très éloignées de celles auxquelles nous aspirons, pour choisir ce que nous voulons vivre et le vivre, faire l'expérience que l'amour et le respect fonctionnent et la sororité aussi. Résolument féministe, Deva sait expliquer très simplement ce qu’elle a acquis et compris intellectuellement autant que dans son corps grâce, entre autres, au tantra. C’est à une conversation lumineuse que je vous invite, que vous pouvez écouter sans craintes si vous êtes un homme, car il est ici question de libérer et respecter tout le monde sans limiter personne.


    Pour en savoir + sur Deva Broncy ou pour la contacter https://www.tantra-deva.fr/l-equipe/

    Musique : Tella, Amel Brahim Djelloul et Respect, Aretha Franklin, avec l'autorisation de la SACEM.

    Pour me contacter https://www.linkedin.com/in/gaelle-brunetaud-2431792/

    #30 Peut-on vraiment libérer l’entreprise ? Thibaud Brière, philosophe

    #30 Peut-on vraiment libérer l’entreprise ? Thibaud Brière, philosophe

    #30 Peut-on vraiment libérer l’entreprise ? Thibaud Brière, philosophe

    Dans ce 30è épisode, nous poursuivons notre échange avec Thibaud Brière.

    Nous l’avons vu dans l’épisode de la semaine dernière, le 29e du podcast entrelacs, l’esprit critique est essentiel non seulement pour favoriser l’intelligence collective, la créativité, la performance, la pérennité, mais aussi pour éviter les pratiques et dérives toxiques. Dans la suite de notre conversation, Thibaud explicite ses trois principes d’une organisation saine.

    Cet échange sur la liberté d’expression et de cocréation nous a menés tout droit aux entreprises libérées. Il y a entre elles et les autres une différence de nature, une liberté politique, une liberté de moyens et d’objectifs. Une entreprise ne peut être qualifiée de libérée que si elle permet à ses salariés de se fixer leurs objectifs. Elle n’est libérée que si leur consentement n’est pas arraché de haute lutte et si il est plein et entier.

    De telles organisations existent-elles vraiment, dont les pratiques ne sont pas torpillées ? Et qu’est ce qui les rend ou les rendrait possibles ? Voilà ce que dans cet épisode, nous vous proposons d’explorer ensemble.


    Pour contacter Thibaud Brière : https://www.linkedin.com/in/thibaud-brière-3b520b55/

    https://www.thibaud-briere.com/

    https://twitter.com/ThibaudBriere

    Ses livres : Toxic management, Thibaud Brière, publié le 28 octobre 2021, éditions Robert Laffont

    10 clés pour préparer mon entreprise au travail à distance, Thibaud Briere et Caroline Del Torchio, janvier 2021, éditions Eyrolles

    Pour me contacter https://www.linkedin.com/in/gaelle-brunetaud-2431792/

    Musique : Tella, Amel Brahim Djelloul, avec l’autorisation de la SACEM

    #29 L'esprit critique, une pratique philosophique contre les dérives et pratiques toxiques en entreprise avec Thibaud Briere, philosophe

    #29 L'esprit critique, une pratique philosophique contre les dérives et pratiques toxiques en entreprise avec Thibaud Briere, philosophe

    Aujourd'hui, je vous invite à rencontrer Thibaud Brière, qui a un double cursus de philosophe et d'école de commerce. Dans cet épisode, nous explorons l’intérêt de la philosophie en entreprise. Toute organisation a sa propre philosophie. Apporter de la clarté et formaliser la raison d’être apporte une fluidité et une puissance que nous sommes nombreux à observer. Ensuite, nous abordons avec Thibaud l’esprit critique, la confiance et la méfiance, l’intérêt de la méfiance pour garder les yeux ouverts. « Préférez les vérités qui blessent aux illusions qui réconfortent », propose Thibaud Brière. A l’heure de l’Intelligence Artificielle générative, savoir discerner le vrai du faux est tellement important !  

    L’esprit critique permet aussi de détecter les risques de toxicité qui peuvent se cacher dans les pratiques, derrière de bonnes intentions de bienveillance, de transparence, de positivité et de participation active des salariés.

    Pour que l’épisode ne dure pas trop longtemps, j’ai scindé notre entretien entre deux épisodes. Dans le prochain, le numéro 30, nous poursuivrons et approfondirons cette exploration en abordant, entre autres les entreprises libérées, la décision et le consentement.


    Pour contacter Thibaud Brière : https://www.linkedin.com/in/thibaud-brière-3b520b55/

    https://www.thibaud-briere.com/

    https://twitter.com/ThibaudBriere

    Ses livres : Toxic management, Thibaud Brière, publié le 28 octobre 2021, éditions Robert Laffont

    10 clés pour préparer mon entreprise au travail à distance, Thibaud Briere et Caroline Del Torchio, janvier 2021, éditions Eyrolles

    Pour me contacter https://www.linkedin.com/in/gaelle-brunetaud-2431792/

    Musique : Tella, Amel Brahim Djelloul, avec l’autorisation de la SACEM

    #28 Faut-il en finir avec le leadership ? Suite de notre entretien avec Eric Delassus, philosophe

    #28 Faut-il en finir avec le leadership ? Suite de notre entretien avec Eric Delassus, philosophe

    Qu’est ce qui donne à notre travail son sens ? Le but visé ? Pas sûr que ça suffise.

    Il n’y a qu’à voir les remises en cause et démissions en masse dans le milieu hospitalier qui a pourtant un sens dont on ne peut pas douter. Les moyens comptent, la fin ne justifie pas tout, et tous les moyens ne permettent pas toutes les fins.

    Il y a une dissonance qu’on rencontre souvent, certains disent de plus en plus, qui brise le sens, interrompt sa construction, crée un décalage entre les valeurs des individus et les actions qu’on leur demande d’exécuter. Cet écart quand il augmente fait l’effet d’un élastique qu’on tend jusqu’à ce qu’il se rompe. Jusqu’à ce que le contrat moral soit brisé.


    Alors dans un monde dissonant, chaotique, plein d’incertitudes, qu’est ce qui permet d’aller de l’avant, un leader ? Pas si sûr. Eric Delassus nous propose d’en finir avec le leadership, de rompre avec cette notion, pour permettre à l’intelligence collective d’émerger et de se déployer vraiment.


    Nous allons voir comment tout cela se tisse dans ce 2e épisode qui est la suite de l’interview d’Eric que vous pouvez écouter ou re écouter dans l’épisode 27.


    Eric Delassus est professeur agrégé de philosophie. Il a étudié en profondeur l’éthique de Spinoza. Eric est un philosophe de l’action, au sens où ce qui l’intéresse, c’est que la pensée fasse évoluer les manières d’être, l’éthique qui est un autre mot pour dire notre manière d’être au monde.


    En préparant cet épisode, j’ai souvent pensé à Harmut Rosa, à sa philosophie et sa sociologie de la résonance. Pour lui, ces moments de coïncidence, de bienheureuse résonance avec le monde, ces moments où quelque chose se passe qui vaut vraiment la peine d’être vécu, ces moments là ne sont pas des moments de fusion, d’harmonie totale, de consonance. Ce sont des moments entre la consonnance et la dissonance, ce sont des moments entre l’identité et l’altérité, de sont des moments de rencontre et de dialogue. C’est à ce dialogue qu’aujourd’hui je vous invite.


    --------------------------

    Professeur agrégé et docteur en philosophie (PhD), Eric Delassus a étudié en profondeur l’éthique de Spinoza. Il a longtemps enseigné à des lycées et des étudiants, ainsi qu’à des adultes en formant à l’éthique médicale. Il est membre du groupe d'aide à la décision éthique du CHR de Bourges. Il intervient auprès des organisations dans le cadre de formations consistant à améliorer les relations humaines par une réflexion sur les concepts qui guident leurs pratiques et leur mode de fonctionnement.

    Son blog philosophique http://cogitations.free.fr/

    Pour le contacter https://www.linkedin.com/in/éric-delassus-a7b33532/

    Pour me contacter https://www.linkedin.com/in/gaelle-brunetaud-2431792/

    Musique : Tella, Amel Brahim Djelloul, avec l’autorisation de la SACEM.

    #27 Comment la vulnérabilité peut augmenter notre pouvoir d'agir ? Une philosophie pour se relier au monde avec Eric Delassus, philosophe

    #27 Comment la vulnérabilité peut augmenter notre pouvoir d'agir ? Une philosophie pour se relier au monde avec Eric Delassus, philosophe

    On parle beaucoup de la vulnérabilité. Il faudrait la montrer. Ne pas en avoir honte. Il faudrait la révéler. Faire son comeback. Être authentique. Pourquoi, comment, ça n’est pas toujours clair.

    Pour bien comprendre en quoi la vulnérabilité nous permet d’habiter le monde et de nous relier aux hommes dans des conditions qui sont bonnes pour tous, j’ai souhaité interroger pour vous Eric Delassus. Eric est philosophe. Il a beaucoup étudié cette notion, son lien avec notre pouvoir d’action, avec l’expression de notre singularité, avec notre créativité et avec l’éthique. Il porte la vision qu’être vulnérable, c’est être conscient de notre dépendance vis-à-vis des autres. C’est en cela, tout simplement, qu’être conscient de notre vulnérabilité nous rend fort. On n’est jamais aussi vulnérable que quand on se croit invulnérable, ou, autrement dit, quand on perd toute conscience de notre dépendance.

    Vous allez voir, vous allez tout comprendre, et j’espère que cela va vous éclairer. Cette interview est scindée en deux épisodes. Dans le second, qui viendra juste après, nous parlerons de leadership, de joie au travail…. Et d’autres chosess à découvrir bientôt.

    Professeur agrégé et docteur en philosophie (PhD), Eric Delassus a étudié en profondeur l’éthique de Spinoza. Il a longtemps enseigné à des lycées et des étudiants, ainsi qu’à des adultes en formant à l’éthique médicale. Il est membre du groupe d'aide à la décision éthique du CHR de Bourges. Il intervient auprès des organisations dans le cadre de formations consistant à améliorer les relations humaines par une réflexion sur les concepts qui guident leurs pratiques et leur mode de fonctionnement.


    Son blog philosophique http://cogitations.free.fr/

    Pour le contacter https://www.linkedin.com/in/éric-delassus-a7b33532/

    Pour me contacter https://www.linkedin.com/in/gaelle-brunetaud-2431792/


    Musique : Tella, Amel Brahim Djelloul, Oscarine, Ballaké Sissoko et Vincent Segal, avec l’autorisation de la SACEM.

    #26 En musique, nous relier à l'universel. Conversation avec Amel Brahim Djelloul, chanteuse lyrique

    #26 En musique, nous relier à l'universel. Conversation avec Amel Brahim Djelloul, chanteuse lyrique

    Amel Brahim Djelloul est une chanteuse lyrique qui sait relier les mondes, les genres, fait des mariages heureux entre les styles musicaux et les cultures.

    Les artistes comme les professionnels qui osent franchir les frontières, tenter d’autres voies d’action ne sont pas si nombreux. Ils savent qu’ils prennent le risque de ne pas être compris et qu’on les oublie dans le registre dans lequel ils ont d’abord été reconnus. Amel Brahim Djelloul a pris ce risque et bien lui en a pris.

    J’avais très envie de l’inviter sur le podcast entrelacs parce que sa musique me touche et que je fais l’hypothèse qu’elle vous touchera aussi ; parce que l’une de ses chansons a porté la création du podcast entrelacs et en constitue le générique ; parce que j’avais l’intuition qu’Amel aurait beaucoup de très belles choses à nous partager.

    Vous allez voir, c’est bien le cas : dans cet épisode, Amel nous raconte la façon dont elle a relié les mondes, fait son apprentissage du chant lyrique grâce à de belles rencontres et à un énorme travail qui a permis de développer tout son potentiel.

    Nous avons parlé ensemble du sentiment d’imposture, de la façon dont elle s’en est libérée ; de comment elle a pu aller au-delà des catégories pour passer d’un genre musical à un autre et de comment ces pas de côté ont nourri et enrichi ses différentes pratiques… puis d’autres choses que vous découvrirez au fil de l’interview…

    Bonne écoute !

    Pour en savoir + sur Amel Brahim Djelloul : https://www.amelbrahimdjelloul.com/fr/

    Pour me contacter https://www.linkedin.com/in/gaelle-brunetaud-2431792/

    Musique d'Amel Brahim Djelloul avec l'autorisation de la SACEM : Tella, Chanson mauresque de Tunis, Postouro, sé tu maymo avec Nicolas Jouve

    Photo : Aliénor Perrard

    #25 Eduquer pour empêcher le trafic d'enfants avec Rasha Hammad, Directrice de Youth Underground

    #25 Eduquer pour empêcher le trafic d'enfants avec Rasha Hammad, Directrice de Youth Underground

    #25 Eduquer pour empêcher le trafic d'enfants avec Rasha Hammad, Directrice de Youth Underground


    Dans notre vision idéale, les enfants représentent l’innocence et l’enfance, l’insouciance. Dans la vraie vie, de très nombreux, de bien trop nombreux enfants vivent l’inverse : l’abus, l’esclavagisme, la prostitution forcée, le viol, l’inceste. La terreur constante. Aucune protection, aucune défense. Une période en mode survie qui marque profondément ceux qui en sortent vivants. On parle d’un enfant sur 8, voire un enfant sur 5. Ces situations dramatiques se retrouvent dans tous les pays, pas seulement dans les régions les plus pauvres du monde, et dans tous les milieux sociaux. 

    Rasha Hammad est la fondatrice et la directrice de l’association Youth Underground. 

    Loin des stéréotypes, elle partage avec nous l’expérience qu’elle a tiré de ses années d’engagement. La pédocriminalité et l’esclavagisme touchent tout le monde partout dans le monde, en particulier au Etats Unis qui semblent être les champions du monde, et dans tous les milieux : notamment dans les familles fortunées qui ont les moyens de se payer les meilleurs avocats et le soutien des journalistes.  

    Youth Undergroung agit pour lutter contre ce fleau en éduquant les jeunes. Encore une fois, une affaire de liens et d’entrelacs. Pour que les adolescents évitent de tomber dans les pièges posés par les prédateurs sur les réseaux sociaux. Pour que les adultes soient capables d’évaluer les signaux d’un enfant en danger. Pour que les enfants et les adolescents puissent s’entraider. Pour que ces drames cessent et que l’enfance puisse, un jour, être pour tous la période d’innocence et d’insouciance dont tout le monde rêve.   


    Pour en savoir + sur  Youth Underground et contacter Rasha Hammad

    https://youth-underground.com/ et https://www.linkedin.com/in/rashahammad/ 

    Pour me contacter https://www.linkedin.com/in/gaelle-brunetaud-2431792/

    Musique : Tella, Amel Brahim Djelloul avec l'autorisation de la SACEM.

    #24 Terrorisme, féminicides : soutenir les victimes, prévenir les violences avec Chérifa Kheddar, cofondatrice de Djazairouna,

    #24 Terrorisme, féminicides : soutenir les victimes, prévenir les violences avec Chérifa Kheddar, cofondatrice de Djazairouna,

    Terrorisme, féminicides : soutenir les victimes, prévenir les violences avec Chérifa Kheddar, cofondatrice de l’association Djazairouna, en Algérie. 

    Civiles ou pas, les périodes de guerres sont aussi des périodes de chaos et de non droit pendant lesquelles viols, rapts et tortures de femmes et d’enfants se multiplient. On en parle encore trop peu, on les punit rarement. 

    Au début des années 1990, l’Algérie a basculé dans un déchaînement de violence brutale et massive. Le terrorisme de ces années là a fait plus de 200 000 morts, un million de personnes déplacées, des milliers de disparus, des dizaines de milliers d’exilés. 

    Le frère et la sœur de Chérifa Kheddar ont été tués par les terroristes à cette période là. Toute sa famille était ciblée, elle-même a évité la mort de justesse. Son énergie, son engagement sont inspirants. A l’écouter, on comprend que notre engagement en Europe est important aussi, tout comme notre responsabilité : toute évolution positive dans un pays pourra favoriser une amélioration dans un autre et, ainsi, faire boule de neige. La pression internationale a un impact. A écouter Chérifa, on comprend aussi qu’il est des batailles qui nécessitent une persévérance opiniatre.
    Il y a d'une part la nécessité de l'écoute et de la mémoire, en écoutant Chérifa vous comprendrez combien c'est important. Et en cela, la musique du générique du podcast entrelacs dit exactement cela : "Tella, tamkant deg ull-iw., tu auras toujours une petite place dans mon coeur"

    Il y a, ensuite, la nécessité d'aider à se reconstruire, d'empêcher que cela se reproduise, pour la victime et pour toutes les autres, pour empêcher qu'elles le deviennent.

    C’est long, ce n’est jamais définitif, mais malgré tout, c’est absolument nécessaire. 


    En effet, impossible d’imaginer forger un monde fraternel si les femmes n’ont pas les mêmes droits que les hommes et si les violences faites aux femmes ne suscitent qu’indifférence ou mépris. D’après l’ONU, dans le monde, 736 millions de femmes - soit près d’une sur trois - ont subi au moins une fois des violences physiques et/ou sexuelles de la part d’un partenaire intime, et/ou des violences sexuelles de la part d’une autre personne (30 pour cent des femmes de plus de 15 ans). Ce chiffre ne tient pas compte du harcèlement sexuel. Les violences faites aux femmes touchent de manière disproportionnée les pays et régions à faibles et moyens revenus. Selon les Nations unies, 47 000 femmes ont été tuées en 2020 par un partenaire intime ou un membre de leur famille, soit une femme toutes les 11 minutes. Très souvent, ces feminicides sont l’aboutissement de violences graves, de véritables tortures. 

    Je vous ai partagés quelques chiffres, mais en Algérie comme ailleurs, il est très difficile d’obtenir des données exhaustives : les femmes ne connaissent pas toutes leurs droits, rares sont celles qui osent porter plainte, et même quand elles le font, encore faut-il que la plainte soit enregistrée et que le processus aboutisse. Comment, dans ces conditions, défendre ses droits ? Et comment être féministe dans un pays comme l’Algérie encore très marqué par le patriarcat et la domination des hommes, tant dans les familles qu’au niveau du système juridique et politique ? 

    Voici quelques unes des questions que nous allons aborder avec Chérifa Kheddar, juriste, co-fondatrice et présidente de l’association Djazairouna. Féministe depuis son adolescence, dans le sillage du mouvement des femmes, elle est engagée dans la lutte pour l’égalité des droits, la prise en charge des féminicides et la lutte contre les violences faites aux femmes.   


    Pour contacter Chérifa Kheddar et l'association Djazairouna https://www.djazairouna-dz.com

    Pour me contacter https://www.linkedin.com/in/gaelle-brunetaud-2431792/

    Musique : Tella, Amel Brahim Djalloul, avec l'autorisation de la SACEM.


    #23 Que faire pour la biodiversité végétale ? Balade dans nos jardins avec Dominique Brochet

    #23 Que faire pour la biodiversité végétale ? Balade dans nos jardins avec Dominique Brochet

     Alors que la sixième extinction de masse de la biodiversité est en cours, que plus de 320 espèces de vertébrés terrestres ont totalement disparu, que des milliers d’autres sont menacées, j’ai eu envie de savoir dans quelle situation étaient les végétaux – qui sont, d’ailleurs, pour beaucoup de vertébrés leurs source de nourriture et d’abri, et comment il
    conviendrait d’agir avec eux : les préserver du mieux qu’on peut, les aider à s’adapter, faire autrement ?  

    Pour répondre à cette question, j’interroge dans cet épisode Dominique Brochet. Dominique est botaniste, pépiniériste, spécialiste de plantes alpines, auteur de plusieurs
    livres. 

     

    Le règne végétal est étonnant car si les plantes ne se meuvent pas elles memes, elles voyagent et se déplacent autrement. Ainsi, les conifères sont montés en altitude quand les arbres à feuilles caduques se sont multipliés tellement qu’ils n'avaient plus de place en plaine. Nos déplacements et nos interventions humaines, conscientes ou pas, ont accéléré le phénomène pour le meilleur et pour le pire. Le réchauffement climatique s’amplifiant, faut-il préserver au maximum les plantes qui ont peuplé les jardins, les prairies et les bois de nos grands-parents ?  

    Alors que Gilles Clément préfaçait le livre de Dominique consacré aux plantes indigènes en affirmant malicieusement que les plantes indigènes n’existaient pas, un autre question s’est posée : cette préservation à tout prix a-t-elle un sens ? Il ne s’agit pas du tout de nier l’impact qui peut être très négatif de l’action humaine sur la nature, mais de porter un autre regard pour agir autrement. De faire un pas de côté, comme l’épisode 22 de la semaine dernière vous le proposait.  

    Les migrations sont le lot de tout organisme, être et population vivante. Les races furent notre norme parce ces groupes restaient entre eux. maintenant que tout bouge plus vite, les végétaux s’hybrident plus vite également.  

    La situation est très différente selon les régions du monde. Il y a celles où des populations locales ont été préservées grâce aux barrages naturels, comme les iles ou l’Afrique du
    Sud. Il y a celles où des milliers de plantes de toutes sortes ont été importées depuis des siècles et où la notion d’espèce endémique a peu de sens, mais où il s’agit plutôt de protéger flore et faune d’une trop forte standardisation et d’un trop plein d’artificialisation. Il y a des régions, en Afrique centrale, au Brésil par exemple, qui souffrent autrement plus du réchauffement climatique ou de la déforestation, et c’est un tout autre problème.  

    Plutôt que d’apporter une nième théorie, Dominique partage le regard concret d’un amoureux des jardins qui les a beaucoup pratiqués, depuis sa région natale en champagne, près de Reims et des vignes, jusque dans les Alpes. C’est à partir de ce regard "de terrain" qu’il s’exprime, pour nous inviter à renouer avec le végétal, à observer, à jardiner, à échanger des graines et à partager de proche en loin.  


    J'espère que cette balade vous oxygènera autant qu'elle vous incitera à regarder autrement ces fleurs, ces plantes et ces arbres qui vous entourent.
    Cher auditeur, cet épisode d'entrelacs est pour toi, entre-là ! 


    Pour contacter Dominique Brochet : www.pepiniere-brochetlanvin.com  

    Pour découvrir ses ivres : 

    • Son livre topo-guide, teinté de botanique, publié aux éditions GAP,
      issue de son trek "Haut Tour de Savoie".  
    • "Les plantes indigènes, pour un jardin nature aussi beau que simple d'entretien", a
      reçu le Prix « Emile Gallé » en septembre 2021 
    • "Toutes les plantes pour sols calcaires", récompensé du « prix pratique » Redouté 2019  
    • "Le saule, la plante aux mille pouvoirs" a été élu coup de cœur de l’automne 2016 du prix ST Fiacre décerné par l’AJJH (association des journalistes  horticoles).

    Pour me contacter : https://www.linkedin.com/in/gaelle-brunetaud-2431792/
    Musique : Tella, Amel Brahim Djelloul, avec l'autorisation de la SACEM.  

    #22 Qu'est ce qui fait qu'on change ? Le pas de côté qui permet de se transformer et se trouver...

    #22 Qu'est ce qui fait qu'on change ? Le pas de côté qui permet de se transformer et se trouver...

     On vous le répète à tort et à travers. Il faut sortir de votre zone de confort. En finir avec vos biais cognitifs. Vous reinventer. Faire votre révolution. Cet engagement à être toujours différent peut être excitant ou épuisant. Il peut vous faire croire que vous n’êtes jamais assez bien, assez valable et que pour faire votre place dans ce monde, il va falloir vous transformer, de l’extérieur comme de l’intérieur. Vous vous en doutez, ce n’est pas du tout à cela que je vous invite. Je crois que vous êtes très bien comme vous êtes.
    Je crois aussi que ce qui nous permet de changer, c’est d’être accepté comme nous sommes. Reste que le changement arrive parfois de biais, il nous prend par surprise et c’est une bonne surprise. C’est de ça que j’aimerais parler avec vous aujourd’hui. De ce qui fait qu'on change. De ce qui nous fait changer sans effort. De ce qui fait changer les autres sans effort. 

    De ce pas de côté qui peut être aussi simple et joyeux qu’un pas chassé d’enfant qui observe le monde avec curiosité, se demandant, plein de confiance, quelle belle surprise le monde va lui présenter.  


    Pour me contacter https://www.linkedin.com/in/gaelle-brunetaud-2431792/

    Musique : Tella, Amel Brahim Djelloul et Avantime, Agnès Obel, avec l'autorisation de la SACEM.  

     

    #21 Excellence Décisionnelle : quand et comment susciter l'intelligence collective ? Avec Olivier Zara

    #21 Excellence Décisionnelle : quand et comment susciter l'intelligence collective ? Avec Olivier Zara

    Comment prenez-vous vos décisions ? Connaissez-vous les approches les plus efficaces et les plus adaptées en fonction du contexte dans lequel vous vous trouvez ? En particulier, quand la décision implique d'autres personnes, quand elle semble devoir être prise collectivement, savez-vous qui impliquer, quand impliquer les autres, et comment ? 

    Voilà les sujets que nous vous proposons d'explorer ensemble avec Olivier Zara. 

    De quoi repartir avec les idées claires sur l'intelligence collective, ce qui la permet, ce qui la suscite, quand et comment la mettre en oeuvre. 

    De quoi vous aider aussi à discerner qui, selon les circonstances, doit décider. Et s'il y a lieu de distinguer la réflexion collective de la décision collective, ou, dit autrement, s'il est pertinent de distinguer la conception de la décision de la prise de décision.

    Dites-nous, à l'issue de cette écoute, ce que vous en aurez pensé ?

    D'ici là, nous vous souhaitons une très bonne écoute !


    Pour joindre Olivier Zara, en savoir davantage sur l'intelligence collective et l'excellence décisionnelle  sur LinkedIn https://www.linkedin.com/in/olivierzara/ ou sur le site http://www.axiopole.com/  et l'e-mail axiopole@gmail.com. Vous trouverez tous ses livres sur axiopole et dans vos librairires habituelles. 


    Pour me contacter https://www.linkedin.com/in/gaelle-brunetaud-2431792/  

    Musique : Tella, Amel Brahim Djelloul, avec l'autorisation de la SACEM. 

    #20 Multi-potentiels : Relier art et yoga pour déployer ses ailes avec Gioia Albano, artiste peintre

    #20 Multi-potentiels : Relier art et yoga pour déployer ses ailes avec Gioia Albano, artiste peintre

    Aujourd'hui je vous propose d'explorer nos multiples potentiels ; de voir comment, les uns les autres, ils se font écho, se nourrissent et s'entretiennent.

    Gioia Albano a toujours su qu'elle voulait être peintre. Elle a fait les beaux arts, mais jusqu'à la naissance de son premier enfant, sa vocation est restée éteinte. Quand sa fille a eu un an, tout s'est soudain débloqué. Ensuite, en développant sa pratique et en enseignant le yoga, elle est passée à une autre étape, quittant la peinture du maternage pour l'abstraction.


    L'expérience de Gioia nous montre que ces ruptures apparentes s'opèrent en fait dans une forme de continuité. Elle nous montre aussi que nous n'avons pas à choisir : bien entendus, nos appétits et désirs multiples  se stimulent et s'amplifient les uns les autres. 

    La vie est finalement bien plus simple que ce que nous croyons parfois !


    Cet épisode fera tout particulièrement du bien à tous ceux qui se vivent comme "multi-potentiels" (écho au think tank out of the box que nous avions créé avec Ingrid Bianchi en 2017) et évoquera sans doute beaucoup de choses à tous ceux qui s'intéressent à la création et la créativité.

    Bonne écoute !


    Pour contacter Gioia Albano https://www.albanogioia.com 

    Pour me contacter https://www.linkedin.com/in/gaelle-brunetaud-2431792/
    Musique : Tella, Amal Brahim Djelloul avec l'autorisation de la SACEM

    #19 Penser long terme dans un monde coincé sur le court terme

    #19 Penser long terme dans un monde coincé sur le court terme

    Cette semaine, je vous propose une réflexion basée sur la lecture d'un livre que j'ai trouvé inspirant et que je partage avec vous.

     Un confrère me disait ce matin : les gens ne maîtrisent plus rien, même pas leur agenda. 

    Dans des contextes qui restent finalement très hiérarchiques, où une priorité pousse l’autre, les gens auraient tendance à suivre, toujours en mode réactif. Une cliente me disait « ici, ils courent comme des poulets sans tête ». 

    Nous avons tous, à un moment ou un autre, cette impression d’être plongés, ou de voir les autres plongés dans une course infernale. 

    Infernale parce que ce n’est pas juste un 100m et que personne ne sait quand elle finit et pas même qui décidera qu’elle prend fin. 

    Infernale parce que si on se demande pourquoi on court, cette question apparaît tellement vertigineuse qu’elle plonge dans la panique … le moins inconfortable consiste à reprendre la course. Infernale parce qu’on connaît tous quelqu’un qui a fait un burn-out. 

    Infernale parce qu’au fond, courir ainsi ce n’est pas vivre, c’est survivre. Et c’est bien dommage de se cantonner à un mode de survie quand on n’est pas en danger de
    mort. Pas encore.  

    Aujourd’hui, je vous propose une réflexion sur le temps long et le court terme - sur la capacité et l’intérêt que nous avons à penser le temps long dans un monde où tant de personnes autour de nous semblent centrées sur le très court terme. Je vous partage quelques idées et vous me dites, quand vous voulez, par le moyen de votre choix, ce que vous en pensez. Cet épisode s’appuie sur un livre, celui de Dorie Clark, auteur du « Long game ».  


    Pour me contacter : Gaëlle Seïltane https://www.linkedin.com/in/gaelle-brunetaud-2431792/

    Musique Tella, Amel Brahim Djelloul – New York, Riopy – Attraction, Riopy, avec l’autorisation de la SACEM.  

    #18 Créer ensemble une oeuvre qui nous relie, avec Marc Dannaud, artiste plasticien

    #18 Créer ensemble une oeuvre qui nous relie, avec Marc Dannaud, artiste plasticien

     Faire œuvre, ensemble, qu’est ce que cela peut vouloir dire ? Et faire une œuvre d’art, ensemble, qu’est ce que cela peut donner ? Plein de choses … et c’est ce que je vous propose de voir aujourd’hui avec Marc Dannaud. Marc est artiste plasticien. Son travail consiste à faciliter la création d’une œuvre d’art par un ensemble des salariés qui ne sont ni peintres ni artistes de sorte qu’ils puissent exprimer, de leur tout leur être, la singularité qui est la leur, leur culture et leur expérience collective. Comment fait-il ? Vous allez le voir, ou du moins l’entendre, il met au point un dispositif, chaque fois différent, qui va permettre à ce groupe particulier de créer, tisser, peindre ce qui les relie, les tient ensemble, ce qui fait corps entre eux. Ça doit être une très belle expérience à vivre. C’est déjà une très belle expérience à entendre. 

    S’exprimer, retrouver notre légitimité et nos facultés de créateurs, souvent enfouies en nous depuis des décennies, fait un bien fou et permet beaucoup. Des liens comme nous les aimons, des facultés et des changements qui deviennent possibles. Hum … Voyez plutôt…  

     

    Pour en savoir plus sur Marc Dannaud, voir les oeuvres évoquées au fil de cet épisode https://www.marcdannaud.fr/

    Pour contacter Marc Dannaud https://www.linkedin.com/in/marc-dannaud-148b8718/

    Pour me contacter https://www.linkedin.com/in/gaelle-brunetaud-2431792/

    Musique : Tella, Amel Brahim Djelloul, avec l'autorisation de la Sacem

    20. La recherche constante du bonheur (et les problème que ça cause)

    20. La recherche constante du bonheur (et les problème que ça cause)

    On a souvent tendance à voir le bonheur comme un objectif à atteindre, une quête à laquelle nous devons consacrer tous nos efforts.

    Mais le bonheur ne peut être atteint sans traverser des moments de malheur, sans apprendre à équilibrer nos émotions. Et en dating/dans notre vie amoureuse, c'est pareil.

    Construire une relation épanouie (et épanouissante) ça demande des efforts et du travail ... et malheureusement aujourd'hui on voit encore trop de personnes quitter une relation dès qu'elle ne nous rend plus "heureux".

    —————————————

    🩷 Instagram : https://www.instagram.com/touslescoups.podcast/ 

    💙 TikTok : https://www.tiktok.com/@touslescoups.podcast ⚫ Abonnez-vous à la chaîne YouTube : https://www.youtube.com/@touslescoups.podcast 

    #17 S'ouvrir au autres et travailler avec le monde entier : richesse des différences culturelles avec José Degli Esposti

    #17 S'ouvrir au autres et travailler avec le monde entier : richesse des différences culturelles avec José Degli Esposti

     Je vous propose aujourd’hui de rencontrer José Degli Esposti pour parler d’ouverture aux différences culturelles. Nous allons voir ensemble comme s’ouvrir à ces différences constitue une formidable opportunité pour soi et pour le monde. Un formidable moyen de faire œuvre d’amour et de paix. Ceux d’entre vous qui me connaissent savent combien il est important pour moi de porter la joie, l’amour et la paix sur la terre. Je suis donc toujours en quête de personnes qui partagent cet objectif et le vivent au quotidien. 

    Jose a fait la majeure partie de sa carrière chez BNP Paribas Cardif, de 1995 à 2023. Il a dirigé plusieurs filiales et entités du groupe, un peu partout dans le monde. Depuis 2017, il était jusqu'à cet été secrétaire général et membre du comité exécutif de BNP Paribas Cardif. 

    Dans cet épisode, il nous partage l’expérience qu’il a vécu au Japon, en Inde et en Italie, ainsi que ce qu’il en a tiré. Entre autres choses, vous verrez que le pays le plus proche n’est pas celui où la différence a été moindre…. Son regard sera utile à tous ceux qui travaillent avec des personnes d’autres cultures. Son regard intéressera aussi tous ceux qui cherchent à comprendre le monde et les comportements humains.  

    Sur cet épisode comme sur les autres, votre feedback m’intéresse beaucoup. Je suis curieuse de vous entendre ou de vous lire. Je vous souhaite une très bonne écoute.  


    Pour contacter Jose Degli Espositi https://www.linkedin.com/in/josé-degli-esposti/

    Pour me contacter https://www.linkedin.com/in/gaelle-brunetaud-2431792/

    Musique : Tella, Amel Brahim Djelloul, avec l'autorisation de la SACEM.

    #16 Une expérience du Travail qui relie - Le long souvenir

    #16 Une expérience du Travail qui relie - Le long souvenir

    Aujourd'hui, j'aimerais vous faire découvrir le Travail qui Relie de Joanna Macy* en vous partageant l'une des expériences qu'elle propose. 

    Les spiritualités affirment que nous ne sommes jamais seuls. Mais c’est une expérience que peu d’humains font quand ils ne sont pas avec d’autres humains qu’ils aiment suffisamment. Tant de femmes et d’hommes souffrent d’être incompris, rejetés, abandonnés, non reconnus, mis à l’écart. Quand ce sentiment d’isolement se mêle à la pensée que les humains sont en train de détruire la beauté et la diversité de notre magnifique planète terre, le désespoir est proche. Il est justifié. Les éléphants, les baleines, les grands mammifères jusqu’aux plus petits insectes disparaissent en masse. Les chiffres sont vertigineux. Les territoires des panthères et des grands félins sont partout brûlés, accaparés. Les grands félins sauvage sont tous en train de s’éteindre. C’est dramatique. Quelle solution ? 

    Plutôt que de nous laisser submerger par le désespoir et l’impuissance, Joanna Macy propose le travail qui relie. Je l’ai expérimenté plusieurs fois avec une joie infinie. C’est un travail profond et salvateur... qui permet de sortir de l'impuissance et de transmuter notre douleur pour agir avec justesse dans le monde. L'un des textes qu'elle met à notre disposition vous est proposé ici, en support de réflexion, de relaxation ou de méditation, propice à faire émerger des solutions, des options, des stratégie nouvelles et vertueuses. Bonne écoute !   


    Ecopsychologie pratique et rituels pour la terre, Joanna Macy et Molly Young Brown, Revenir à la vie, éditions Le souffle  d'or, 2021

    Pour me contacter  
    Musique : Tella, A mel Brahim Djelloul avec l'autorisation de la SACEM.