eugénisme

Voici la suite de notre mini série de 2 entretiens (vraiment mini) avec des membres de l'AFT : Association Française Transhumaniste : Les enjeux de demain et la vision qu'ils promeuvent, les techno-sciences, l'éthique dans la vision transhumaniste, le post humain dans l'avenir, les inégalités et les systèmes de domination ...Dans ce second épisode nous recevons Marc Roux , Président de l'AFT et bien sûr on parle du futur ...

🔥 Le Greenletter Club est 100% indépendant, pour nous aider, c'est ici 👉 https://bit.ly/3ppLx68

Mucoviscidose, maladie de Huntington ou drépanocytose : la modification génétique à l'aide de CRISPR suscite d'immenses espoirs médicaux en promettant de guérir des maladies jusque-là incurables. Revers de la médaille, cette technique pourrait permettre de trafiquer le génome humain à peu de frais, d'où cette question : il y a-t-il un risque de dérive eugéniste ? 

Pour y répondre nous recevons Aline Richard Zivohlava, journaliste scientifique, ancienne directrice de la rédaction du magazine la Recherche, rédactrice en chef du Figaro Santé et autrice de La Saga CRISPR. 

Dans la série "interviews" de notre podcast, voici le premier épisode. Un entretien avec Jean-Michel Besnier, agrégé de philosophie et docteur en sciences politiques. J'évoque avec lui la vision technologico-capitaliste des transhumanistes, l'IA, l'eugénisme, le matérialisme, la conscience, notre place dans cet horizon post humain pas très fun.  Ces interviews viennent nourrir l'histoire du futur que je suis en train d'écrire et que vous pourrez découvrir dans la partie fiction de ce podcast.

Fervent défenseur de la cause animale, Peter Singer est également connu pour ses positions controversées en matière de bioéthique. Pour lui, tuer un nouveau-né n'est pas équivalent, sur le plan moral, à tuer une personne. Quel raisonnement lui permet d'aboutir à cette conclusion ? C'est ce que nous allons tenter de comprendre dans cet épisode.

Vous pouvez me soutenir :

★En devenant contributeur sur Patreon :  https://www.patreon.com/leprecepteurpodcast 

Vous pourrez ainsi accéder au podcast sans pub et en avant-première et surtout à mon contenu inédit !  

★Ou en faisant un don ponctuel sur PayPal :  http://paypal.me/leprecepteurpodcast 

Pensez à laisser une note et un avis sur la plateforme de podcast où vous m'écoutez. Cela prend quelques secondes, et c’est un geste très utile pour le référencement du podcast ! Et bien sûr, continuez à partager les émissions que vous préférez sur vos réseaux sociaux.

Le Précepteur Podcast a été créé pour vous et continuera d’exister grâce à vous.

(Pour toute demande : leprecepteurpodcast@gmail.com)

En 1859, Darwin publie L'origine des espèces, qui fonde la théorie moderne de l'évolution et introduit l'idée de sélection naturelle. Certains de ses partisans, trop pressés d'appliquer ces notions à l'homme, se lancent dans des interprétations dangereuses…

Le darwinisme social (terme inventé en 1880) désigne la doctrine de Herbert Spencer, en partie inspirée des idées Malthus (qui pourraient se résumer à "laissons crever les pauvres en surnombre"). Elle justifie en tous cas l'élimination des moins aptes.

Cette doctrine recommande de ne prendre aucune mesure pour protéger socialement les faibles. Darwin a défendu publiquement le contraire.

Darwin a par ailleurs combattu le racisme. Il constate que le contact culturel (pour ne pas dire la colonisation) se traduisait parfois par l'extinction des peuples dominés, à cause de la barbarie dite civilisatrice des colonisateurs.

La notion d'eugénisme viendra de Francis Galton, à la suite des idées de Spencer. Il prétend que la "civilisation", protectrice des faibles, a anéanti le pouvoir améliorateur de la sélection naturelle . Seule la sélection artificielle peut s'opposer à la dégénérescence.

En 1871, Darwin rejette cette interprétation, au nom même de la civilisation, qu'il définit en termes d'extension indéfinie de la "sympathie".

Mais c’est trop tard… Dès 1905, les États-Unis sont les précurseurs de mesures eugéniques: stérilisation de malades et de pauvres, chasse aux épileptiques, euthanasies etc. L'un des laboratoires de l'eugénisme nazi (celui du psychiatre Ernst Rüdin) est subventionné par la Fondation Rockefeller.

L'Europe connaît avec le nazisme un des plus monstrueux avatars de ce darwinisme social…

_______

Pour réécouter les 4 premiers épisodes:

https://bit.ly/darwin_1_BSG

https://bit.ly/darwin2_BSG

https://bit.ly/darwin3_BSG

https://bit.ly/darwin4_BSG
_______

🐳 Notre but est de faire connaître le Vivant, pour mieux donner envie de le protéger. 

Sous notre Gravillon vous trouverez... 4 podcasts, 1 site, 1 compte Instagram, 1 page + 1 groupe Facebook et 1 asso dédiés au Vivant :

https://baleinesousgravillon.com/liens-2

Tous ces podcasts sont réalisés par des bénévoles. Ils sont gratuits et accessibles à tous. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vivre. Vous pouvez faire un don sur Helloasso (ou sur Tipeee) ou adhérer à l’asso BSG.

Si vous aimez nos productions, partagez nos liens et abonnez-vous! Profitez-en pour nous laisser des étoiles et surtout un avis sur Apple Podcast, Spotify et les autres applis d’écoutes. Grâce à vos avis, nous serons plus visibles. Grand merci :)

Nous proposons des conférences et animons des tables rondes pour diffuser la connaissance sur le Vivant et la biodiversité dans les écoles, les universités et les entreprises.

Nous cherchons des partenaires : contact@baleinesousgravillon.com

Dans L'origine des espèces, Darwin innove par sa logique, enchaînant des faits et des déductions logiques. Alors que le transformisme de Lamarck n'était qu'une hypothèse ouverte, Darwin pose la réalité de la transformation des espèces, dont il explique le mécanisme.

La variation des animaux et des plantes est un fait prouvé par la sélection artificielle pratiquée par les jardiniers et les éleveurs.

Par ailleurs, Darwin souligne la contradiction apparente entre la tendance à un accroissement exponentiel des populations et le fait que dans la réalité, les populations sont en équilibre avec leur milieu. Un facteur de régulation éliminatoire doit donc exister.

Darwin se saisit alors du modèle de Thomas Malthus, qui prédit une lutte pour l'existence (la fameuse expression struggle for life). Les "vainqueurs" de cette lutte sont les individus les mieux adaptés (survival of the fittest, la survie du mieux adapté).

Conclusion : chaque espèce se transforme au hasard, dans toutes les directions. Les variants les mieux adaptés sont favorisés et donc retenus par l'évolution.

Le Darwinisme n’a jamais été refuté, même s’il a été affiné depuis. Il a été le point de départ d'autres théories, lesquelles ont eu une validité et un destin divers…

Dessin ©Jonathan Munoz chez Glénat

_______

🐳 Notre but est de faire connaître le Vivant, pour mieux donner envie de le protéger. 

Sous notre Gravillon vous trouverez... 4 podcasts, 1 site, 1 compte Instagram, 1 page + 1 groupe Facebook et 1 asso dédiés au Vivant :

https://baleinesousgravillon.com/liens-2

Tous ces podcasts sont réalisés par des bénévoles. Ils sont gratuits et accessibles à tous. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vivre. Vous pouvez faire un don sur Helloasso (ou sur Tipeee) ou adhérer à l’asso BSG.

Si vous aimez nos productions, partagez nos liens et abonnez-vous! Profitez-en pour nous laisser des étoiles et surtout un avis sur Apple Podcast, Spotify et les autres applis d’écoutes. Grâce à vos avis, nous serons plus visibles. Grand merci :)

Nous proposons des conférences et animons des tables rondes pour diffuser la connaissance sur le Vivant et la biodiversité dans les écoles, les universités et les entreprises.

Nous cherchons des partenaires : contact@baleinesousgravillon.com

La culture c'est comme la confiture...

Deux amis discutent de ce qui les étonne, amuse ou afflige, en s'appuyant sur des  sujets plus ou moins obscurs historiques, scientifiques, culturels...

Aujourd'hui nous retracerons la folle histoire des toqués des tests d'intelligence puis nous partirons en Iran découvrir l'histoire des Shahs et de leur déchéance.

00:00:34 - Les tests de QI

00:52:19 - L'Iran des Shahs

Il y a 20 ans, le monde était en émoi devant la publication de la première séquence d’un ADN humain. Outre l’exploit technoscientifique que cela représentait, cette première séquence a été la porte ouverte vers un nouveau monde scientifique. La science, la médecine, la justice, mais aussi et surtout le business avec les services directs aux consommateurs et la gestion des « méga données », les big data auxquelles ces millions de séquence ont donné naissance, tout ceci donc s’est emparé de la fameuse « séquence d’ADN », l’a en quelque sorte banalisée. La question se pose de savoir s’il s’agit d’un outil de libération ou d’aliénation. D'une manière générale, on comprend encore assez mal le message qui est porté par les trois milliards de lettres du grand livre de notre génome. Mais on le découvre un peu plus chaque jour.

Je pense qu'on ne peut pas réduire l'homme à son génome, à son ADN. Je crois que les notions d'environnement, les notions sociologiques, anthropologiques, psychologiques sont déterminantes pour son identité et son futur. Cet anniversaire permet de revenir sur la notion de diversité humaine, de diversité génétique. Le déterminisme génétique qui, s’il existe bien, n’est pas un absolu (nous ne sommes pas totalement déterminés par nos gènes) apparaît plus comme un « besoin » social, une réponse à la nécessité de maintenir un ordre établi, une hiérarchie sociale. On en arrive à l’invention du concept de races qu’on pourrait placer arbitrairement sur une espèce d’échelle d’humanité, une échelle de valeur d’humanité, on en arrive à l’eugénisme.

L’étude de la diversité génétique de l’humanité a encore de très beaux jours devant elle. Il est certain qu’en tant que généticien, je suis sensible à la réalité des variations génétiques qui nous permettent de nous resituer dans une logique de communauté humaine unique et diverse.

Musique générique

Titre : Boulevard Saint-Germain

Auteur : Jahzzar