histoires pour halloween

Brighton - MAI 2016. Jayne Braiden jette des regards angoissés à la pendulette posée sur la table. Le temps passe si lentement qu’il semble s’être englué...
Depuis quarante-cinq minutes, elle attend que la police vienne la sauver.
Depuis quarante-cinq minutes, elle est assise, dans une pièce minuscule, en face d’un tueur.

Un dernier signe de la main, puis Sally s’éloigne, toute frêle, ses cheveux blonds et frisés retenus sur le côté par une barrette dorée.
Nous sommes le 8 septembre 1975. Il fait beau et Sally est heureuse. Dans quelques jours, elle se rendra à l’anniversaire de sa meilleure amie, Gertie !
Il est 15h20... et il ne lui reste plus que 400 mètres à parcourir avant d’arriver chez elle. 16h30 ! Catherine Hinkley la mère de Sally, arpente nerveusement la cuisine de son appartement. Sa fille a plus d’une heure de retard !

Chaque année, en cette saison, toute la ville commence à avoir peur.
Les portes des maisons se ferment à double tour. Les enfants et les jeunes ont interdiction de sortir. Une angoisse sourde s’abat sur la ville en même temps que les premières brumes.

Betty Adams, la gérante de l’Alaskan, est habituée à ce genre de demande. Entre les couples nostalgiques, les fadas de numérologie, il n’est pas rare, dans son métier, que les clients réclament une chambre particulière.
Mais quand on dirige depuis quarante ans un hôtel hanté, on devient blasé.
A force de vivre parmi les fantômes, Bettye n’a plus peur de rien. Elle a même appris à les aimer, tous ces phénomènes inexpliqués, ces sensations bizarres.

Alors qu’il est en train de répéter au piano, Jean-Marc voit les touches du clavier se mettre à jouer toutes seules ! Au même instant, il sent une forte odeur de tabac à pipe dans son dos. Il se retourne brusquement, mais il n’y a personne dans la pièce. Son imagination lui aurait-elle joué un tour ? Non ! Assise dans le salon, Charlotte est elle aussi incommodée par l’odeur entêtante du tabac.

Les policiers sautent dans leurs véhicules et foncent vers les quartiers huppés de la petite ville côtière située à Long Island, au nord-est de New-York. Sans perdre de temps, ils s’engagent dans l’allée, lampes torches à la main dans l’obscurité tombante. Quelques secondes plus tard, les policiers pénètrent dans la maison plongée dans la pénombre.
Un silence angoissant et une atmosphère glaciale envahissent les lieux... Au rez-de-chaussée, rien à signalé. Prudemment, ils montent au premier et c’est alors qu’ils découvrent… l’horreur !

Cette nuit de tempête du printemps 1848, Kate et Maggie Fox, 14 et 11 ans, ne sont pas très rassurées. Les deux sœurs viennent d’emménager dans leur nouvelle chambre dans la maison délabrée que leur famille a acquise à Hydesville, un patelin paumé de la région des Grands Lacs américains. La pièce sent l’humidité et la moisissure. La fenêtre a du mal à fermer.
Mais ce qui les inquiète le plus, ce sont les bruits nocturnes de cette demeure étrange.
Réfugiées sous la même couverture, les deux soeurs tressautent à chaque nouveau grincement suspect.
Quand soudain des coups sourds résonnent juste au-dessus de leur tête.

Le pauvre matou tigré git innerte sur le carrelage beige de la cuisine. Lui qu’on ne laissait jamais sortir, de peur d’un accident, le voilà mort d’un coup, sans cause apparente... Mireille en est toute bouleversée. À 43 ans, cette femme ronde aux longs cheveux noirs ne travaille pas et passe beaucoup de temps chez elle. Elle était très attachée à son chat, et sa présence la rassurait.Sa disparition est un coup dur. Mais ce n’est rien à côté de ce qui se prépare...

Benjamin Briggs le capitaine du navire a une bonne raison de redouter la colère du ciel : en plus de ses sept membres d’équipage, il emmené sa femme et leur fillette de 2 ans. Pourvu que la traversée se déroule sans encombre ! En fin d’après-midi, Briggs met le cap plein Est. La Mary Celeste disparaît à l’horizon, toutes voiles gonflées dans les dernières lueurs du jour.
Le navire n’atteindra jamais l’Italie, mais il va entrer dans la légende !
Aujourd’hui encore, son nom reste associé à un des plus grands mystères de la navigation à voile...

Une fois le phénomène calmé, ils se lèvent et vont inspecter la maison. Dans toutes les pièces, des bouteilles jonchent le sol, bouchon ouvert. Dans la salle de bains, ce sont les bouteilles de shampooing et de lotion qui ont volé et se sont écrasées au sol.
Comment ces bouteilles ont-elles basculé ? Comment et par quoi ces bouchons ont-ils été dévissés ? Effrayée, Lucille se rue sur le téléphone et appelle son mari.

Une épaisse couche de neige recouvre la petite ville de Villisca, dans l’Iowa. Mais ni la brise mordante ni le froid polaire ne sauraient entamer l’enthousiasme de Buck. Les joues rouges, le jeune homme arrive à l’adresse indiquée, ses vieux parents sur les talons. Les emmener tous les deux ici, c’était son rêve ! Maintenant, il va leur prouver qu’il ne dit pas n’importe quoi. Que son nouveau métier a un sens : Buck est chasseur de fantômes !

Ce matin-là, ils sont 10 à prendre le chemin de la gare, blousons chauds, bonnets et skis de randonnées sur le dos. Neuf étudiants et étudiantes ont la vingtaine et sont accompagnés de leur professeur de sport. Ils partent pour quinze jours d’expédition en pleine nature, sous la direction de la pire tête brûlée de la bande, un certain Igor Dyatlov, 23 ans.

Robert a une drôle de tête, avec son costume de marin et son petit bachi de matelot.
Robert n’est pas un copain comme les autres… Robert est une poupée, un vulgaire morceau de chiffon. Enfin c’est ce que disent les adultes ; car Eugene, lui, sait bien que Robert est vivant.
C’est son complice, son confident.