Le Maroc devrait compter une vingtaine de stations de dessalement de l'eau de mer en 2030 . Une volonté accentuée d'exploiter les sources non-conventionnelles pour garantir la sécurité de l'alimentation en eau potable .
Le dessalement tous azimuts pour répondre au stress hydrique.
Produire une eau potable à un prix abordable,  et surtout soutenable socialement et économiquement, a toujours été un enjeu majeur et stratégique pour un pays semi-aride comme le Maroc .
Un pays oĂč les alĂ©as climatiques, avec des sĂ©cheresses Ă rĂ©pĂ©tition, sont combinĂ©s Ă une agriculture qui engloutit 9O% des eaux et Ă une pression dĂ©mographique soutenue .
DâaprĂšs la Banque mondiale, le Royaume est dans une situation de «stress hydrique structurel».
Pour preuve, entre 1960 et 2020, les ressources hydriques renouvelables disponibles ont diminué, pour passer de 2.560 m3 à environ 620 m3 par personne et par an .
Tirer la sonnette d'alarme n'est plus suffisant car pour mesurer l'ampleur de cette situation critique, il faut savoir que le barrage qui alimente les villes de Rabat et Casablanca est non seulement vide aux trois quarts , mais chaque jour il perd 250 mille m3 destinĂ©s Ă l'Agriculture !Â
Nonobstant le dĂ©bat sur l'irrigation qui n'est pas encore Ă l'ordre du jour, le Maroc devait trouver des solutions face Ă
l'amenuisement  des rĂ©serves des barrages en investissant tous azimuts l'immense potentiel des  ressources non-conventionnelles .Et parmi ces ressources, il y a les eaux usĂ©es qui ont cette extraordinaire qualitĂ© d'ĂȘtre produites en permanence Ă condition d'ĂȘtre stockĂ©es dans des stations d'Ă©puration au lieu d'ĂȘtre relĂąchĂ©es vers la mer .
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