janka zoller

La Corée, celle du sud bien sûr, celle du Nord beaucoup moins… La Corée du Sud donc est en train de devenir un endroit prisé pour les candidats à l’expatriation… Quelle que soit la forme que prenne cette expatriation.

C’est ce qui ressort des observations les plus récentes faites par le site web pvtistes.net… Alors déjà pour comprendre un petit mot d’explication… si il y en a parmi vous qui ne le connaissent pas… un petit mot sur le PVT, le permis vacances travail.

C’est un visa qui permet aux jeunes à partir de 18 ans de partir un an au moins dans un pays … pour le visiter… pour y travailler… ou les deux. Les pays concernés sont ceux qui ont passé des accords avec le gouvernement français…

Alors le truc qui monte c’est donc la Corée du Sud… 940 français y sont partis l’an dernier grâce au PVT… deux fois plus qu’en 2019… 3 ans plus tôt. Devant le succès de ce pays, la fourchette permettant l’accès à ce permis vacances travail a été élargie. La limite d’âge maximale est passée de 30 à 32 ans…

Et c’est vrai que, nous génération disons vieillissante, sommes un peu surpris par l’engouement que suscite la Corée du Sud… En fait les jeunes occidentaux sont, paraît-il, fascinés par la Pop Culture Coréenne… Ca fait drôle de dire ça… pop culture qu’ils ont découvert au travers des mangas, des animés et autres formations musicales qui envahissent les réseaux sociaux…

Et aujourd’hui ils veulent à tout prix toucher du doigt les contrastes de ce pays… aussi connu pour ses temples bouddhistes que pour la modernité de ses plus grandes villes. Enfin avant de vous renvoyer pour plus de détails sur le site pvtistes.net, un mot sur le prix du visa… 60 euros… Moitié haute du classement mondial.

60 secondes EXPAT par Eric Gendry (Décembre 2023) produit par www.FrancaisDansLeMonde.fr , 1ère plateforme multimédia d’aide à la mobilité internationale. Ecoutez nos radios et nos podcasts "Expat" en installant l'application mobile gratuite. 

Ou envoyer ses enfants en pension à l’étranger, cette question le quotidien allemand die Zeit se la pose… Et la pose à une des meilleures spécialistes de la question en Europe.

Janka Zoller, pensionnaire elle-même depuis l’âge de 10 ans jusqu’à la fin de sa scolarité… elle a travaillé ensuite à l’étranger pendant quelques années… et ce sont ces deux expériences cumulées… du pensionnat et de l’étranger… qui l’ont amenée il y a quelques années à ouvrir son agence de placement en internat, dénommée Töchter und Söhne (Filles et fils).

Elle conseille et oriente les enfants de familles souvent très aisées vers des pensionnats au Royaume-Uni, aux États-Unis, au Canada, mais aussi en Allemagne… Alors pourquoi une telle dépense quand on vit dans un pays, et ils sont très nombreux en Europe, ou l’école est très peu nchère… Voire le plus souvent gratuite…

Pourquoi privilégier la dépense et l’éloignement au détriment de l’économie et de la proximité… Pour Janka Zoller, la première réponse tient dans la crise de l’école publique. “Les problèmes dans les écoles publiques se sont aggravés, explique-t-elle, notamment pendant la pandémie, avec pour maître mot la pénurie d’enseignants”.

Dans les pays anglo-saxons, où le secteur public est moins développé, le privé est souvent un choix plus évident, et il est d’ailleurs fréquent que les parents s’endettent pour payer la scolarité de leurs enfants. Les classes y sont plus petites… Donc meilleures… Alors pourquoi le choix de l’étranger maintenant ? Eh bien parce-que c’est là… poursuit Janka Zoller… que l’enseignement supérieur prépare le mieux à la vie professionnelle… et il existe même des passerelles nombreuses entre les grands pensionnats et les grandes universités, qu’elles soient anglaises ou américaines.

Ces endroits au sein desquels on se crée un réseau que l’on gardera toute sa vie… En fait c’est juste une question de moyens. Si on peut le faire, alors il faut le faire.

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