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    le pèlerin

    Explore "le pèlerin" with insightful episodes like "Que vont chercher les pèlerins sur le chemin de Compostelle ?", "Bande annonce : Des lieux pour changer nos vies", "Jour 24 - Mettre un beau vêtement", "Jour 23 - Se laver les mains" and "Jour 22 - Allumer une quatrième bougie" from podcasts like ""Au-delà des murs", "Des lieux pour changer de vie", "24 gestes pour vivre l'Avent avec l'hebdomadaire Le Pèlerin", "24 gestes pour vivre l'Avent avec l'hebdomadaire Le Pèlerin" and "24 gestes pour vivre l'Avent avec l'hebdomadaire Le Pèlerin"" and more!

    Episodes (40)

    Que vont chercher les pèlerins sur le chemin de Compostelle ?

    Que vont chercher les pèlerins sur le chemin de Compostelle ?

    Que vont chercher les pèlerins sur le chemin de Compostelle ?  C'est à Cahors, étape du chemin de Saint-Jacques de Compostelle, que Flo' et Steph enregistrent cette première émission de la saison 3 d'Au-Delà des murs pour Allô la Planète. Une émission spéciale avec plusieurs pèlerins rencontrés au gite-relais des Jacobins.

    • Anne et Benoît ont déjà parcouru les chemins de Compostelle à vélo. Ils ont décidé de le faire cet été en partant, une semaine, de Decazeville. Ils racontent les raisons qui les ont poussés à parcourir le chemin à pied et leur ressenti après avoir parcouru 130 km.
    • Corinne et Ariane vivent à Amiens. C'est une première pour Corinne. Ariane, elle, parcourt pour le chemin la 3e fois. Toutes les deux racontent la joie des rencontres ensemble et le bonheur de la re-connection à la nature.
    • Léa de Bordeaux, arrive de Fijeac après une marche d'une semaine sur les chemins. Elle avait, auparavant, beaucoup marché dans d'autres pays. Cette fois, Léa avait envie de découvrir les chemins de France et, surtout, la magie de Compostelle dont elle avait tant entendu parler.
    • Marielle de Vendée, est actuellement sur la 2e partie de son voyage. Après avoir réalisé le tronçons Puy-Conques et Conques-Cahors, elle poursuivra le chemin en direction de Roncevaux. Elle parle du strict nécessaire à apporter dans le sac à dos. Elle raconte également la rencontre entre pèlerins dans un gîte, comme le gîte-relais des jacobins.
    • Jean-Clair reçoit les pèlerins depuis deux ans dans son gite-relais des Jacobins. Il évoque "son" Compostelle et sa rencontre marquante avec Serge, l'ancien propriétaire du gîte et celle avec  Mahdi du Camino à Cahors. Les chemins de Compostelle ont changé sa vie.
    • Mahdi raconte son histoire en tant que marcheur sur les chemins et son parcours Jérusalem-Compostelle. Il témoigne également des rencontres marquantes qui l'ont amené à gérer la boutique CaminoLoc en 2017 où il accueille chaleureusement les pèlerins de passage.

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    Jour 24 - Mettre un beau vêtement

    Jour 24 - Mettre un beau vêtement

    S’habiller fait partie de notre aventure quotidienne. Et si aujourd’hui, puisque Noël approche, je trouvais une occasion pour revêtir un habit nouveau, inattendu ? Un bel habit, une écharpe, une chemise blanche ? Le jour de mon baptême, ne m’a-t-on pas revêtu d’un habit blanc ? Car « vous tous que le baptême a unis au Christ, vous avez revêtu le Christ », (Gal 3, 27.) En revêtant cet habit, rendons grâce à Dieu  pour sa manière de nous embellir.

    Jour 23 - Se laver les mains

    Jour 23 - Se laver les mains

    Préparez un broc rempli d’eau. Laissez-le reposer. Posez sur votre table une belle coupe (en terre par exemple). Décorez, avec soin, la table de quelques fleurs. Posez les quatre bougies. Prenez un moment en silence pour repenser aux gestes de votrequotidien qui vous font du bien, qui vous aident à aimer les autres. Puis, versez l’eau dans la coupe, lentement. Et trempez vos mains. Ou lavez les mains d’une autre personne. Laissez monter en vous les mots de la prière. Peut-être en commençant par « merci » ?

    Jour 22 - Allumer une quatrième bougie

    Jour 22 - Allumer une quatrième bougie

    Tout petit, nous avons appris à dire bonjour. Mais avons-nous appris  à saluer, vraiment ? Quel geste pourrait être le nôtre pour exprimer en silence notre joie d’accueillir ? Incliner notre tête ? Poser les mains jointes devant notre visage ? Lever la main en signe de bienvenue ? Poser celle-ci  sur notre cœur, humblement ?  Un geste qui peut en dire bien plus  que des paroles lancées rapidement.

    Jour 21 - Saluer

    Jour 21 - Saluer

    Tout petit, nous avons appris à dire bonjour. Mais avons-nous appris  à saluer, vraiment ? Quel geste pourrait être le nôtre pour exprimer en silence notre joie d’accueillir ? Incliner notre tête ? Poser les mains jointes devant notre visage ? Lever la main en signe de bienvenue ? Poser celle-ci  sur notre cœur, humblement ?  Un geste qui peut en dire bien plus  que des paroles lancées rapidement.

    Jour 19 - Prendre dans ses bras

    Jour 19 - Prendre dans ses bras

    La langue française nous a un peu perdus quand elle assimile le geste d’embrasser quelqu’un avec celui des amoureux. Car « embrasser », c’est d’abord « prendre quelqu’un dans les bras » : un père qui attrape son enfant contre lui, une personne âgée qui se laisse guider par un visiteur. Ou deux amis qui se retrouvent après une longue séparation. En nous prenant dans les bras, nous accueillons l’autre tel qu’il est. Le geste est à la fois intime et ne l’est pas. Il peut convenir quand les larmes coulent ou que l’épreuve est trop rude. Il peut aussi être la reconnaissance d’un moment important.

    Jour 18 - Bénir avant, après

    Jour 18 - Bénir avant, après

    Bénir, c’est d’abord « dire du bien » d’autrui. Un chemin permanent de conversion. Il peut s’accompagner, dans un couple, une famille, une communauté, par le geste simple d’une croix dessinée sur le front ou dans le creux d’une main, avant un voyage, un examen, au moment des retrouvailles. Notre cœur ne se souvient-il pas de la vieille bénédiction biblique : « Que le Seigneur te bénisse et te garde ! Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage, qu’il te prenne en grâce ! Que le Seigneur tourne vers toi son visage, qu’il t’apporte la paix ! » (Nb 6, 24-26.)

    Jour 17 - Laisser couler les larmes

    Jour 17 - Laisser couler les larmes

    Bien sûr, les larmes, ça ne se commande pas. Tant mieux. Mais parfois, notre éducation ou la vie nous ont fait croire que les larmes seraient un signe de faiblesse.  Le pape François nous aide à revenir à une attitude plus juste : celle des larmes comme un don. « N’ayez pas peur de pleurer au contact  de situations dures : ce sont  des gouttes qui irriguent la vie. Les larmes de compassion purifient le cœur et les sentiments.

    Jour 16 - Apprendre un pas de danse

    Jour 16 - Apprendre un pas de danse

    Danser n’est pas qu’affaire de jeunesse. Mais une disposition du cœur. « Tu as changé mon deuil en une danse, mes habits funèbres en parure de joie » (Ps 29), chante déjà le psalmiste, en rendant grâce à Dieu d’avoir fait revenir notre vie vers la légèreté des temps qui dansent. Et si j’apprenais à un plus jeune de mon entourage un pas de danse qui m’a toujours réjoui ? Et si j’osais dans mon quotidien retrouver la joie simple de faire danser mon corps, comme mon esprit ?

    Jour 15 - Allumer une troisième bougie

    Jour 15 - Allumer une troisième bougie

    Avec la troisième bougie, c’est un petit candélabre qui s’ébauche. Dans la tradition juive, des chandeliers à sept ou neuf branches accompagnent les grandes fêtes liturgiques et familiales. Rappelant les grands chandeliers du Temple de Jérusalem et surtout la fidélité de Dieu pour le peuple avec qui il a fait alliance. Le roi David en a bénéficié tout au long de sa vie, dans les heures de gloire  de sa jeunesse et dans les échecs qu’il a connus. Lui aussi a dû réapprendre à allumer sa flamme, année après année. Car la foi est comme un bel olivier qui, sans cesse, redonne de nouveaux rejetons pleins de vitalité, malgré les tempêtes ou les temps difficiles.

    Jour 14 - Faire une procession

    Jour 14 - Faire une procession

    Au travail, j’ai un colis à déposer à un collègue. À la maison, ces draps pliés qu’il faut ranger dans la chambre. Et en famille, la cruche d’eau, le panier à pain, les couverts et les assiettes. Quand on y pense, on passe beaucoup de temps à porter des choses,  des objets, de la nourriture. Dans nos célébrations aussi, le pain et le vin sont apportés avec respect. Et si notre quotidien redevenait une procession ? Plutôt que de vivre ce geste comme une contrainte, lui donner un sens nouveau change tout. Et d’oser prier intérieurement : « Seigneur, ce que je porte, c’est mon travail, mes relations, mes soucis. Aide-moi à te les offrir. » Peut-être que notre geste sera  alors l’occasion de vivre la beauté  de chaque instant ?

    Jour 13 - Dessiner une croix sur notre corps

    Jour 13 - Dessiner une croix sur notre corps

    « Le signe de la croix de Bernadette se caractérisait par sa lenteur, son amplitude et le grand recueillement avec lequel elle l’effectuait. Ainsi, en prenant tout son temps, Bernadette élevait sa main droite jusqu’à ce que ses doigts touchent la partie supérieure de son front. Puis elle abaissait sa main et ses doigts effleuraient alors sa ceinture. Aussitôt elle remontait sa main et touchait, de ses doigts, son épaule gauche, puis son épaule droite. De fait, la jeune enfant donnait l’impression de s’envelopper dans le signe de la croix comme on s’enveloppe dans un châle, comme on revêt un vêtement. »Père Horacio Brito, ancien recteur du sanctuaire de Lourdes.

    Jour 12 - Égrener le chapelet

    Jour 12 - Égrener le chapelet

    La pratique du chapelet est à découvrir, surtout quand nos vies sont trop pleines, de travail, de soucis, de difficultés. Grain après grain, nos mains trouvent ce geste délicat et discret pour accompagner la progression de la prière répétitive du chapelet. Chaque grain peut aussi être porteur d’espérance, surtout si, à chaque passage, je confie dans ma prière une personne différente au Seigneur. Laissons ce petit collier, si discret, soutenir notre vie intérieure.

    Jour 11 - Se mettre à genoux

    Jour 11 - Se mettre à genoux

    Un geste de soumission. Le signe d’une prière humble. Se mettre à genoux nous met en état de faiblesse. D’abord parce que nos genoux sont parfois usés par le travail ou l’âge. Ils nous rappellent, peut-être  plus encore que nos pieds, tout  le chemin déjà parcouru. Quant  aux genoux “jeunes” ou en meilleure forme, ils peuvent aussi apprendre cette attitude. À genoux, nous partageons l’expérience terrible de tant de personnes exploitées, torturées, humiliées. Et nous apprenons aussi  à attendre. À attendre que quelqu’un nous relève. Qu’une parole de pardon nous libère. Que le regard plein d’amour du Père nous remette debout.

    Jour 10 - Lever les mains vers le ciel

    Jour 10 - Lever les mains vers le ciel

    Les psaumes nous le rappellent : depuis la nuit des temps, la prière s’exprime aussi par le corps. Et l’un des gestes les plus naturels est de se tenir debout, en laissant lentement ses mains se lever vers le ciel. Dans le silence d’une église ou le secret d’une chambre. Même assis ou allongé sur un lit. Calmement, fermez les yeux en vous tournant intérieurement vers le Christ. Puis laissez vos mains s’élever. Un peu ou beaucoup, comme il vous semble bon, dans un geste serein, sans exagération. Et laissez le psaume prier en vous : « Que ma prière devant toi s’élève comme un encens, et mes mains, comme l’offrande du soir. » (Ps 140.)

    Jour 9 - Se prosterner

    Jour 9 - Se prosterner

    S’incliner vers le sol. Ou même  s’y allonger. Face contre terre. Tout  le poids du corps accueilli, déposé.  Se prosterner est un geste d’une grande intensité, un lâcher-prise qui ressemble à un sommeil réparateur pour le corps comme pour l’âme. « Ceux qui étaient dans la barque se prosternèrent devant Jésus, et ils lui dirent : “Vraiment tu es le Fils de Dieu”. » (Mt 14, 33.)

    Jour 8 - Allumer une deuxième bougie

    Jour 8 - Allumer une deuxième bougie

    Voici le temps de la deuxième bougie. La première, consumée, est déjà bien fatiguée. La deuxième vient prendre le relais. Le feu de l’une passe à l’autre. Comme une nouvelle étape dans la vie. Dans la liturgie chrétienne, cette deuxième bougie nous rappelle que nous sommes les descendants d’une longue histoire, membres d’une grande famille de pèlerins,  dont le premier est Abraham. Combien de bougies, de lampes à huile, de feux de camp a-t-il dû allumer tout au long de son chemin vers la Terre promise ? Avec lui, laissons cette deuxième bougie nous inviter à la confiance.

    Jour 7 - Se regarder dans les yeux

    Jour 7 - Se regarder dans les yeux

    Tentez l’expérience, un jour, avec un membre de votre famille, un ami. Asseyez-vous face à face. En silence. Et regardez-vous dans les yeux simplement. Pendant deux, trois ou cinq minutes. Toujours en silence. Sans bouger. Puis prenez le temps de parler de ce que vous avez vécu. Cette plongée dans le regard de l’autre est aussi une invitation au respect, à la contemplation, à la pudeur. À la joie. Une porte ouverte à la sincérité.