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    Explore "logement " with insightful episodes like "Crise du logement, les nouvelles pistes du gouvernement - 13 février 2024", "Radio VCE! - 18/12/2023 - Logis et bijoux" and "Véronique Bédague - 20 novembre 2023" from podcasts like ""L'info s'éclaire", "Radio VCE!" and "Les 4 Vérités"" and more!

    Episodes (3)

    Crise du logement, les nouvelles pistes du gouvernement - 13 février 2024

    Crise du logement, les nouvelles pistes du gouvernement - 13 février 2024

    Nos invités

    • Olivier Marin, journaliste spécialiste des questions de logement et d’immobilier pour Le Figaro 
    • Séverine Amate, spécialiste des questions de logement, fondatrice de Amate Reseaunuance et membre des Experts France 
    • Henry Buzy-Cazaux, président-fondateur de l’Institut du Management des Services Immobiliers, membre du Conseil national de l’habitat 


    Revoir et simplifier les diagnostics de performance énergétique : telle est la directive du gouvernement qui ne parvient pas à atteindre ses objectifs en la matière. Est-ce le signe d’un abandon écologique ou au contraire, une solution de repli pour faire face à la crise du logement ? C’est en tout cas l’une des grandes annonces faites ce week-end par le gouvernement. Christophe Béchu, ministre de la Transition énergétique,  a déclaré ce lundi 12 février 2024 corriger en profondeur les DPEC. Si cette annonce peut faire grincer des dents les Écologistes, elle a cependant été bien accueillie par les propriétaires. Grâce au nouveau calcul, les biens immobiliers classés F pourraient changer de catégorie et rester en location pendant plusieurs années. Un bonus accordé aux propriétaires qui devrait pouvoir leur permettre de souffler avant d’effectuer les travaux nécessaires. Jusqu’ici, le DPE était évalué en fonction des fenêtres, de l’isolation des murs, du chauffage et de la climatisation ainsi que de la capacité du ballon d’eau chaude. Souvent  surdimensionné dans les petits appartements, c’est ce dernier critère qui sera désormais assoupli pour ne plus les pénaliser. 140 000 logements pourraient ainsi rester en location soit 15% des biens classés F ou G. Pourtant, la feuille de route ministérielle de ne prévoyait pas un tel recul,  bien au contraire. En effet, il souhaitait à partir du premier janvier en finir avec les mono gestes pour accélérer la rénovation énergétique. Une nouvelle version de MaprimRénov devait d'ailleurs entrer en vigueur au 1er janvier. Au programme ? Une aide financière plus généreuse mais surtout plus exigeante sur les performances à atteindre. Pour être financée, une rénovation devait combiner au minimum deux travaux. Pour les ménages les plus modernes, l’État devait rembourser jusqu’à 90% pour des travaux de 70 000€ maximum permettant ainsi d’évoluer de deux classés sur l’étiquette de performance énergétique. En revanche, pas de subvention pour effectuer les travaux au compte goutte. Pour les entreprises du bâti, cette réforme jugée maladroite et contraignante interrogeait déjà. Alors, ce geste du gouvernement suffira-t-il à résoudre la crise du logement ? La réponse avec nos invités. 

    Radio VCE! - 18/12/2023 - Logis et bijoux

    Radio VCE! - 18/12/2023 - Logis et bijoux
    Bonjour Chaville !Au programme cette semaine, radioVCE! vous parle des problèmes de logement et du parcours d'une joaillère chavilloise00:08 : sommaire01:07 : Dans “Dossiers du quotidien”, Monique Couteaux présente d'une traite le rapport d'Oxfam intitulé "Logement : Inégalités à tous les étages" paru le 4 décembre dernier. Le constat est implacable sur l'augmentation des inégalités, et quelques propositions y sont également formulées.Pour en savoir plus :https://www.oxfamfrance.org/rapports/logement-inegalites-a-tous-les-etages/07:41 : Alain Defrémont accueille cette semaine en interview Sandra Bérété ; cette créatrice chavilloise de bijoux évoque son parcours, son rapport à l'art et à Chaville dans ce qu'il y a de plus particulier.Pour en savoir plus :https://sandra-berete.com/---Cette émission vous est proposée par l’association Vivons Chaville Ensemble!Vous pouvez nous retrouver sur notre page facebook : https://www.facebook.com/vivonschavilleensembleet bientôt sur notre site : www.vce-asso.frcontact : vivonschavilleensemble@outlook.frNous remercions les personnes suivantes pour leur implication à divers titres dans la préparation de cette émission, depuis les premières réflexions de préfiguration jusqu’à son aboutissement :Jonathan Baur, Bruno Cailler, Véronique Cornu, Monique Couteaux, Jonathan Denuit, Alain Defrémont, Jean-Aubert Dufaux, Alain Grumberg, Diane Lafront, Marie-Line Lanaspeze, Hector Lièvre, Julie Prodhomme, Loïc Rossi, Mounia Sayah.Les génériques de l’émission sont produits sur Aiva.ai.

    Véronique Bédague - 20 novembre 2023

    Véronique Bédague - 20 novembre 2023

    Beaucoup de Français n'arrivent pas à se loger. En effet, ils ne parviennent ni à acheter ni à louer. Comment qualifier la crise immobilière que traverse la France aujourd’hui ? Pour Véronique Bédague, PDG du groupe immobilier Nexity, c’est un vrai problème qui touche tous les nouveaux entrants, notamment les jeunes actifs sur le marché du travail et les étudiants dont l’accès au logement est devenu pratiquement mission impossible : « Il n’y a pas vraiment de solution pour eux ». Premier symptôme de cette crise sans précédent, une hausse des prix constante sur le marché immobilier pour une raison simple : « Les prix ne baissent pas car au fond dans ce secteur il y a une donnée qui dure depuis longtemps : il n’y a pas assez d’offres de logement dans ce pays. Tant qu’il n’y aura pas assez d’offres, les prix ne baisseront pas » souligne notre invitée qui traduit le driver essentiel de cette crise. Autre facteur sous-jacent qui gangrène le secteur immo ? L’augmentation des taux d’intérêt depuis le début de la guerre en Ukraine, ce qui entraîne une baisse significative pour ne pas dire gargantuesque du pouvoir d’achat qui atteint les moins 25% en seulement 18 mois à cause de l’augmentation des taux de crédit passant de 1% début 2022 à 4,2%, et ce sans les frais d’assurance. La première responsabilité reviendrait-elle aux banques qui grippent le système ? Le problème est plus complexe : « C’est les taux d’intérêt de la banque centrale qui augmentent. Il y a moins de financements dans l’économie et donc effectivement il y a moins de prêts disponibles » explique Véronique Bédague qui souligne l’ampleur des dégâts atteignant les moins 44% depuis l’année dernière. Cela fragilise foncièrement le secteur de l’immobilier qui vise déjà une perte de 30% sur la vente de logements neufs par rapport à l’année passée : « Cela se traduira vraiment pour les Français dans leur vie quotidienne à la rentrée 2025-2026 qui sera encore plus tendue que la rentrée qu’on vit aujourd’hui ». Une crise qui devrait perdurer sur le long terme et qui devrait retarder sérieusement les délais de livraison. 


    Crise de l’immobilier : l’anti jeu des banques


    Le prêt à taux 0 qui devait être supprimé à la fin de l’année va néanmoins être prolongé jusqu’en 2027. Est-ce de nature à assouplir le marché ? Cette disposition s’adresse exclusivement aux primo-accédants avec un plafond de 100 000 euros. « C’est une vraie décision du gouvernement Borne ces dernières semaines. Ça va aider une partie de cette population. Ça ne fonctionnera plus dans le neuf dans les zones appelées détendues et dans l’ancien » ce qui devrait rebooster le marché dans les zones tendues. Malgré tout, cette aide instiguée par le gouvernement exclut les maisons individuelles, qu’il n’estime pas conformes aux nouvelles règles écologiques. Pour la PDG du groupe Nexity, cette décision est absurde : « C’est une erreur » sur laquelle elle appelle l’exécutif à corriger le tir et à lâcher du lest aux agents sur le terrain. 

    Mi novembre, Élisabeth Borne a annoncé un coup de pouce d’un milliard, deux cents mille euros pour financer des logements sociaux. La Première ministre veut construire 35 000 logements étudiants et doubler la construction des logements locatifs intermédiaires, passant de 15 000 à 30 000 par an. Est-ce enfin une prise de conscience politique que Véronique Bédague appelait de ses vœux depuis un moment ? « Je trouve que les lignes bougent […] depuis sept ans, j’entends économie et développement durable mais je n’entends pas les aspirations des Français. On peut aussi accepter de traiter ce troisième volet » souligne notre invitée qui rappelle la priorité numéro des Français : accéder à la propriété, à la location et aux logements sociaux quand il y ont droit. 

    La météo immo n’est pas non plus au beau fixe pour la location. En effet, la situation a encore empiré depuis ces derniers mois. Comment expliquer une telle paralysie ? « Les promoteurs produisent beaucoup moins de logements neufs ce qui permet la mobilité » explique notre invitée qui pointe également du doigt la loi climat et résilience qui interdit de louer dans le temps en fonction de la performance énergétique des bâtiments. « Le marché locatif se réduit alors qu’il y a beaucoup de personnes qui n’ayant plus accès à la priorité ont envie de rentrer sur ce marché » ajoute l’ancienne haut-fonctionnaire. Néanmoins, elle souhaite réellement s’attaquer à ce patrimoine existant et ces passoires thermiques, en accompagnant davantage les propriétaires sur le terrain de la rénovation énergétique du bâti pour améliorer la performance de ces logements. Bruno Le Maire s’interroge lui aussi sur la pertinence de ce calendrier. De son côté, Véronique Bédague appelle à réviser ces délais.

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