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    Episodes (24)

    🔒 Dix-sept saisonniers marocains agricoles dĂ©noncent l’exploitation

    🔒 Dix-sept saisonniers marocains agricoles dĂ©noncent l’exploitation

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    Ils disent avoir dĂ» payer des milliers d’euros pour venir travailler dans le Vaucluse. LogĂ©s dans une maison sans eau ni Ă©lectricitĂ©, ils n’auraient reçu presque aucun salaire. Une enquĂȘte est ouverte pour « traite d’ĂȘtres humains » et « travail dissimulé ». Un article de MĂ©lanie Mermoz du mardi 6 fĂ©vrier lu par Christine ParĂŹs.

    La rentrée sociale, économique et politique sera chaude ou pas ! - Par Hafid FASSI FIHRI

    La rentrée sociale, économique et politique sera chaude ou pas ! - Par Hafid FASSI FIHRI

    La rentrée sera chaude pour la majorité des marocains , mais pas forcément pour le gouvernement ! A part cela, tout va bien !



    Spirale " spéculationniste " !

    La rentrée sera trÚs chaude pour les marocains avec la flambée des prix du carburant, et une cinquiÚme hausse depuis un mois , la spirale inflationniste qui menace encore et toujours, et le spectre d'une nouvelle épidémie avec une probable recrudescence des cas de covid .


    Franchement, c'est absolument la totale avec ce contingent de contingences affligeantes qu'on inflige aux marocains.


    Une bonne nouvelle pour commencer, une fois n'est pas coutume : inutile d'engager de nouvelles dĂ©penses pour des vĂȘtements d'hiver car les tempĂ©ratures ne risquent pas de baisser de sitĂŽt.


    A part cela tout va bien ou presque et advienne que pourra !


    En ce qui concerne l'exĂ©cutif, la fin des vacances coĂŻncide avec le dossier des crimes de Saidia que le gouvernement n'a mĂȘme pas pris la peine de dĂ©plorer et puis, une incroyable controverse concernant la deuxiĂšme tranche de l'augmentation du smig .


    Smig , un accord au rabais !?


    PrĂ©vue le 1er septembre, l’augmentation du SMIG de 5 % pour les salariĂ©s du privĂ© va finalement passer aprĂšs de sĂ©rieux couacs entre la CGEM et le gouvernement !  .


    En cause, l’immobilisme prĂ©sumĂ© du ministĂšre de l’Emploi dans la mise en musique des accords sociaux du 30 avril 2022 puisque ce dernier aurait nĂ©gligĂ© “nĂ©gligĂ©â€ le suivi des accords sociaux !


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    Hausse exagérée des prix d'avion : la grosse colÚre des marocains d'Amérique du Nord - Par Hafid Fassi FIHRI

    Hausse exagérée des prix d'avion : la grosse colÚre des marocains d'Amérique du Nord - Par Hafid Fassi FIHRI

    "10 mille dollars, soit plus de 10 millions de centimes pour des billets aller-retour avec une famille de trois enfants, cela commence Ă  faire beaucoup ! "


    Rentrer au Maroc beaucoup coûte trop cher 


    C'est un véritable ras-le-bol et u cri d'amertume que lancent de trÚs nombreux marocains résidant en Amérique du Nord !


    Il ne s'agit pas d'un appel isolé mais d'un sentiment profondément installé et partagé . 


    C'est peut-ĂȘtre pour caricaturer , mais dans une vidĂ©o virale qui devrait mettre la puce Ă  l'oreille des concernĂ©s au Maroc, un de ces marocains du monde rĂ©sidant en AmĂ©rique dĂ©clare que : " 10 mille dollars, soit plus de 10 millions de centimes pour des billets aller-retour avec une famille de trois enfants, cela commence Ă  faire beaucoup ! Pour une centaine de familles de marocains d'AmĂ©rique du Nord ou franchement d'amĂ©ricains d'origine marocaine, louer un avion pour n'importe quelle destination au monde devrait en principe et pourrait coĂ»ter nettement moins cher.!"


    Et d'enchainer : " De plus, on passe de merveilleuses vacances en AmĂ©rique et les sĂ©jours y sont carrĂ©ment moins coĂ»teux qu'un mois au Maroc. Alors , venir visiter sa famille et ses parents et passer quelques semaines au pays doit-il absolument couter les yeux de la tĂȘte aux marocains du monde. Y a-t-il de l'abus !? Ne serait -on pas en train d'exploiter les marocains d'AmĂ©rique en les prenant pour des poules aux Ɠufs d'or !? " 


    D'autres par contre , ont vite fait leurs calculs et préfÚrent opter pour des destinations plus abordables et se contentent souvent d'inviter leurs parents et leurs familles en Amérique pour joindre l'utile à l'agréable !


    MB , rĂ©sidant Ă  Orlando depuis trente ans n'y va pas par quatre chemins : " Cela fait dix ans que je ne vais plus au Maroc et pour cause , quatre billets pour la Colombie ou pour l'Ă©quateur ou le Costa Rica c'est Ă  peine six cent dollars et mĂȘme moins quelque fois. De plus, les services hĂŽteliers, touristiques et la qualitĂ© de vie qu'on peut s'offrir dans ces pays est certainement meilleure qu'ici en Floride, aux États-Unis et probablement mĂȘme en Europe ou au Maroc !? "


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    Visa Schengen, une arme face à laquelle le Maroc demeure désarmé - Par Aziz BOUCETTA

    Visa Schengen, une arme face à laquelle le Maroc demeure désarmé - Par Aziz BOUCETTA

    La derniĂšre dĂ©cision du gouvernement fĂ©dĂ©ral du Canada sur les visas pour les Marocains est passĂ©e inaperçue, et pourtant elle revĂȘt une importance tant pratique que symbolique. Il semblerait que pour cette question de visa, le pays d’AmĂ©rique du Nord rĂ©flĂ©chit plus, et mieux, que les Etats Schengen. Pour ces derniers, non seulement la procĂ©dure particuliĂšrement lourde est immuable, sauf dans le sens de la complication, mais le visa est aussi une arme de rĂ©torsion, de sanction, de punition des Etats « indociles ». Et cela ne changera pas tant que des pays comme le Maroc ne s’impliquent pas dans la dĂ©fense de leurs citoyens.


    En effet, face Ă  la passivitĂ© des Etats qui, comme le Maroc, ne prennent ni n’entreprennent aucune mesure de rĂ©ciprocitĂ© ou au moins d’attĂ©nuation des conditions de dĂ©livrance d’un visa, les Etats comme ceux du cartel de Schengen persisteront Ă  serrer et desserrer l’étau comme ils l’entendent.


    Et cela n’est pas fait pour mĂ©nager la dignitĂ© des populations demandeuses de visa pour bĂ©nĂ©ficier de leur droit Ă  la mobilitĂ© que leur autorise les textes juridiques internationaux.


    Autrefois, on entrait en Europe comme on le voulait, et on en revenait. Puis ce fut le commencement des tracasseries, et le visa. Au dĂ©part, les demandeurs avaient accĂšs aux diffĂ©rents consulats, avant que les Etats europĂ©ens ne dĂ©cident d’en interdire l’accĂšs aux citoyens demandeurs, priĂ©s, ou plutĂŽt sommĂ©s, de s’adresser Ă  une entreprise privĂ©e qui rĂ©colte toutes sortes d’informations personnelles. Mais tout cela, on le sait, on le regrette, on le subit, et personne n’a le choix.


    Vraiment ? Ce n’est pas si sĂ»r car un Etat qui a la volontĂ© de faire respecter ses citoyens a plusieurs moyens d’agir. Et le Maroc dispose de ces possibilitĂ©s.


    1/ D’abord la rĂ©ciprocitĂ©. On entend dĂ©jĂ  les trĂšs vives protestations des opĂ©rateurs touristiques qui objecteront, protesteront, contesteront
 une mesure qui, pourtant, s’impose. Les deux principales nationalitĂ©s de touristes restent la France et l’Espagne, mais dans les contingents comptabilisĂ©s figurent les binationaux.


    Si l’on retranche les visites familiales et les voyages d’affaires ou universitaires des Français et Espagnols vers le Maroc, pour lesquels des amĂ©nagements peuvent ĂȘtre pensĂ©s, le reste des touristes en provenance de ces deux pays devrait ĂȘtre soumis Ă  des mesures de visas Ă  l’aĂ©roport, avec paiement d’une taxe et fourniture de renseignements sur la durĂ©e du sĂ©jour.


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    A quoi servent les sondages et enquĂȘtes d’opinion au Maroc ? - Par Aziz BOUCETTA

    A quoi servent les sondages et enquĂȘtes d’opinion au Maroc ? - Par Aziz BOUCETTA


    Au Maroc, il est semble-t-il prohibĂ© de mener des enquĂȘtes d’opinion. Ce n’est certes pas franchement interdit, sauf en pĂ©riode prĂ©Ă©lectorale, mais la chose n’est pas pour autant lĂ©gale et rĂ©glementĂ©e. Or, la sociĂ©tĂ©, c’est comme la nature, elle a horreur du vide, et donc elle le remplit. Une foultitude d’enquĂȘtes d’opinion, de sondages, d’études et autres sont menĂ©s, en local ou de l’étranger et, Ă  partir de lĂ , on peut se forger une opinion sur ce que pensent les Marocaines et les Marocains. Mais qui s’en prĂ©occupe parmi nos gouvernants ? ou, autrement dit, lesdits gouvernants se soucient-ils vraiment de ce que pensent les Marocains ?

     

    A tout seigneur tout honneur, dit-on
 le Haut-commissariat au Plan publie rĂ©guliĂšrement des enquĂȘtes sur un ensemble de sujets. La plus marquante parmi les derniĂšres de ces enquĂȘtes est celle qui porte sur l’indice de confiance des mĂ©nages. Cet indice s’est effondrĂ© de 61% Ă  46,6% sur l’annĂ©e 2022, il est la moitiĂ© de ce qu’il fut en 2018 et il est le plus bas depuis la crĂ©ation de l’indicateur, jadis, en 2008. Aucun commentaire connu ou intelligible du gouvernement.

     

    Sur le plan de l’information, l’Arab Barometer a publiĂ© une enquĂȘte en dĂ©but d’annĂ©e, et les rĂ©sultats nous apprennent que 76% des Marocains donnent crĂ©dit aux influenceurs et qu’un Marocain sur cinq suit ces influenceurs en permanence et donc en toute confiance. En outre, 44% des nĂŽtres, soit prĂšs de la moitiĂ©, dĂ©clarent croire ce qu’ils lisent et voient sur les rĂ©seaux sociaux. Rien d’étonnant Ă  l’utilisation – parfois l’instrumentalisation – des influenceurs par les partis politiques, essentiellement les plus nantis, voire le plus nanti.

     

    Ce n’est pas un hasard non plus qu’un chanteur comme Dizzy Dros ait accumulĂ© prĂšs de 50 millions de vues (dont plusieurs millions en quelques jours) pour son dernier clip « M3a L3echrane », voici trois mois, et d’autres chanteurs disent tout haut ce que beaucoup pensent tout bas, et parfois mĂȘme ne pensent pas mais qu’ils apprennent Ă  penser.

     

    Par ailleurs, concernant l’émigration et sur les 5 millions de Marocains du monde, 4 millions sont partis depuis 2000 et 2 millions depuis 2010. Il est intĂ©ressant de savoir que le dĂ©sir d’émigrer est pour les trois-quarts des migrants d’origine Ă©conomique, et que l’émigration fĂ©minine, essentiellement pour les diplĂŽmĂ©es du supĂ©rieur, est en croissance rĂ©guliĂšre.

     

    Plus globalement, on apprend Ă  la lumiĂšre de diffĂ©rentes Ă©tudes locales ou Ă©trangĂšres (comme l’Arab Barometer) que les...

     

    Marocains font plutĂŽt confiance Ă  leurs organes sĂ©curitaires, accordent un crĂ©dit relatif (pour rester courtois) Ă  leurs institutions politiques Ă©lues, prĂ©fĂšrent Ă©viter la justice et ont franchement peur de tomber malades, pas pour le lĂ©gitime souhait de bonne santĂ© mais en raison de l’état calamiteux de la santĂ© publique.


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    Hausse des prix, la rue s’ébroue et l’opposition rabroue - Par Aziz BOUCETTA

    Hausse des prix, la rue s’ébroue et l’opposition rabroue - Par Aziz BOUCETTA

    La dĂ©mocratie a ceci de bon qu’elle permet aux peuples de s’exprimer et de choisir ceux qui les reprĂ©senteront et les gouverneront durant une pĂ©riode donnĂ©e. Mais Ă  l’inverse, le mauvais cĂŽtĂ© de la dĂ©mocratie est que les peuples peuvent se tromper ou que les gouvernants, une fois au gouvernail, oublient leurs promesses ou s‘oublient tout court. On l’observe aujourd’hui en France ou en IsraĂ«l, et on le voit aussi au Maroc.


    Lorsqu’un peuple en vient donc Ă  se tromper dans son choix Ă©lectoral, ce qui peut advenir, il aura quand mĂȘme et Ă  terme toujours le dernier mot. Tout dĂ©pend de la maniĂšre : violente ou pacifique.


    La grogne commence en effet par des mouvements d’humeur, puis quand cela ne prend pas, par des manifestations et si ça ne fonctionne toujours pas, l’instabilitĂ© sociale s’installe.


    Le Maroc est un pays dont l’un des atouts majeurs est la stabilitĂ© politique. Cette stabilitĂ© est due Ă  la monarchie, fĂ©dĂ©ratrice et au besoin mobilisatrice. Il serait bien regrettable que du fait d’un gouvernement incompĂ©tent, inconscient ou insouciant, la paix sociale en vienne Ă  ĂȘtre perturbĂ©e et la colĂšre exacerbĂ©e.


    Or, c’est prĂ©cisĂ©ment ce qui commence Ă  apparaĂźtre, avec deux Ă©vĂ©nements qui se produisent, et qui doivent ĂȘtre correctement lus.


    1/ Le Front social marocain monte au crĂ©neau. Regroupant les mĂ©contents de tous bords, un peu gauchistes, un peu plus syndicalistes, saupoudrĂ© d’adlistes, il rĂ©ussit Ă  drainer des centaines de gens dans les rues d’une soixantaine de villes du pays ; une poignĂ©e de manifestants ici, une ou deux dizaines lĂ , au total cela fait quelques centaines. Le motif de l’ire du Front ?


    Initialement la chertĂ© de la vie, comme Ă©lĂ©ment mobilisateur, mais aussi, avec le temps, les manifestants rappellent le chĂŽmage, Ă©voquent la carence en logements, constatent l’indigence du systĂšme de santĂ©, contestent l’inconsĂ©quence de l’éducation, et reviennent mĂȘme sur la hogra, la fameuse hogra qui Ă©nerve tant !


    La mĂ©tastase de la colĂšre commence Ă  prendre forme. Jusque-lĂ , cette colĂšre Ă©tait exprimĂ©e par chacun dans son coin ; aujourd’hui, elle menace de s’étendre Ă  tous les coins de rue, et plus difficile sera l’action du gouvernement, si action il y a.


    Jusqu’à quel point peut-on demander à une population de supporter ses conditions de vie de plus en plus dures ? Et quelles sont les facteurs qui la conduiront à supporter ?


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    Billets Qatar/examen des avocats
 ou les 50 nuances de gris au Maroc - Par Aziz BOUCETTA

    Billets Qatar/examen des avocats
 ou les 50 nuances de gris au Maroc - Par Aziz BOUCETTA

    Le temps efface bien des choses, dit-on, mais pas tout. Et surtout pas les promesses faites par un dirigeant de premier plan d’un pays se voulant et se voyant en pointe (Ă  en croire les voix officielles), concernant des comportements crapuleux (Ă  en croire ledit dirigeant), pour une affaire qui a concernĂ©, intĂ©ressĂ© et consternĂ© l’opinion publique.


    Et il y a aussi cette autre affaire, plus problĂ©matique encore, portant sur l’éthique d’un corps supposĂ© porter cette Ă©thique. Le 1er cas, c’est l’affaire de la billetterie du Qatar et le second, l’examen pour l’accĂšs Ă  la profession d’avocats.


    Commençons par le second
 Cette affaire d’examen des (futurs) avocats qui a fait couler beaucoup d’encre, de salive, de sueurs froides et de chaudes larmes 
 cette affaire qui a fait monter le ministre de la Justice Abdellatif Ouahbi au crĂ©neau, qui lui a fait dire tant de choses, puis leur contraire
 cette affaire qui semble ĂȘtre oubliĂ©e, et qui ne doit surtout pas l’ĂȘtre.


    Elle ne doit pas ĂȘtre oubliĂ©e parce que nous autres, Marocains, avons peut-ĂȘtre la faiblesse de croire que nous sommes un pays oĂč le droit n’existe pas seulement, mais qu’il est appliquĂ©, mĂȘme contre les Grands.


    Tant de choses ont Ă©tĂ© dites, sur les rĂ©seaux sociaux et dans les cafĂ©s que M. Ouahbi semble tellement mĂ©priser, mais tant de choses sont restĂ©es en suspens. Il est assez regrettable que tous les organismes, professionnels, politiques ou corporatistes, qui ont donnĂ© de la voix soient entretemps devenus muets. Le ministre n’a bien voulu rĂ©pondre qu’aux questions gentilles de personnes gentilles, mais pas Ă  des questions de fond, posĂ©es entre autres par notre confrĂšre medias24, qui n’a eu que le silence comme rĂ©action.


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    Confusion des sens Ă  Strasbourg - Par Ahmed NAJI

    Confusion des sens Ă  Strasbourg - Par Ahmed NAJI

    Une majoritĂ© de dĂ©putĂ©s du parlement europĂ©en, sis Ă  Strasbourg, ont estimĂ© qu’actuellement, le principal souci de leurs Ă©lecteurs est le dĂ©ni de souverainetĂ© du systĂšme judiciaire marocain.


    La grande surprise des Marocains a vite laissé place à leur profonde indignation, suite à la résolution sur la « situation des journalistes au Maroc », appelant à la « libération immédiate » de journalistes condamnés pour des faits de droit commun.


    Il aurait Ă©tĂ© possible de s’imaginer que le parlement europĂ©en, Ă  la crĂ©dibilitĂ© pourtant amoindrie par des scandales de corruption, a vraiment Ă  cƓur le sort des journalistes marocains, si ce n’était l’attaque directe contre l’appareil judiciaire du royaume.


    Sachant que l’un des journalistes condamnĂ©s, Omar Radi, a Ă©tĂ© poursuivi, en autres chefs d’accusations, pour « espionnage », l’appel du parlement europĂ©en Ă  sa « libĂ©ration immĂ©diate », plutĂŽt qu’une requĂȘte pour la rĂ©vision de son procĂšs, ne plaide pas du tout en sa faveur.


    Si les dĂ©putĂ©s europĂ©ens voulaient enfoncer encore plus ledit journaliste et, par extension, ses autres confrĂšres emprisonnĂ©s, ils n’auraient pas pu faire pis.


    La dĂ©marche du parlement europĂ©en Ă©tant, de toute Ă©vidence, absurde, plus on s’en approche pour l’examiner de plus prĂšs, plus en exhale une forte odeur de cuisine française putrĂ©fiĂ©e.


    De fil en aiguille, on se retrouve, dans cette affaire, face Ă  un jeu de poupĂ©es russes, avec, en dernier, un gĂ©nĂ©ral algĂ©rien portant fiĂšrement le casque d’un garde rĂ©publicain français.


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    Le régime des bananes - Par Naim KAMAL

    Le régime des bananes - Par Naim KAMAL

    On peut s’appeler Mandla Mandela, ou mĂȘme ĂȘtre un parfait homonyme de Nelson Mandela. Etre le petit fils ou le fils de l’icĂŽne sud-africaine de la lutte contre l’apartheid. Sans pour autant ĂȘtre plus signifiant qu’une spatule Ă  laquelle le rĂ©gime des colonels autopromus gĂ©nĂ©raux est rĂ©duit Ă  recourir pour racler les fonds de la marmite du travestissement de l’histoire pour se donner une contenance inexistante et Ă©gratigner au passage le Maroc voisin.


    Plus cĂ©lĂšbre pour ses frasques extraconjugales et ses dĂ©boires judiciaires, il se pointe Ă  Constantine en reprĂ©sentant d’un ANC (Africain National Congres) en dĂ©crĂ©pitude avancĂ©e sur la voie de la FLN–isation. Se prĂ©sente en lĂ©gataire universel de l’hĂ©ritage militant de son grand-pĂšre, et en mandataire du combat du peuple sud-africain oubliĂ© depuis le dĂ©mantĂšlement de l’apartheid et Ă  ce jour dans la misĂšre des Townships. Mais les choses Ă©tant ce qu’elles sont en Afrique du Sud, Mandla est, au choix, une usurpation de combat ou une captation crapuleuse de Madiba. Plus probablement les deux. DĂ©risoire et insignifiant Ă  la fois.


    Comme est dĂ©risoire et insignifiant aussi ce ‘’donnez-lui des bananes, le Marocain est un animal’’ scandĂ© Ă  gorges dĂ©ployĂ©es semble-t-il Ă  l’ouverture du CHAN 2023. Banane ça rime en arabe avec hayaouane, mais c’est une rime pauvre comme disait l’ancien prĂ©sident français François Mitterrand quand on lui hurlait ‘’Mitterrand Fous le camp’’. Sans compter que pour donner des bananes aux Marocains, il faudrait d’abord en acheter au Maroc. Car jusqu’à nouvelle ordre, ce beau et nutritif fruit du bananier, cher et rare en AlgĂ©rie, est inaccessible aux AlgĂ©riens.

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    TĂȘte " d'avocat " - Par Hafid Fassi FIHRI

    TĂȘte " d'avocat " - Par Hafid Fassi FIHRI

    Savez- vous que le coach national, Walid Regragui , avait dans le plus grand secret organisé un concours pour sélectionner les joueurs de l'équipe du Maroc ?


    Faites vos jeux mesdames et messieurs !


    Faites vos jeux mesdames et messieurs : que prĂ©fĂ©rez-vous : une tĂȘte d'avocat ou un avocat sans tĂȘte ?


    Pour ce concours , le premier critÚre retenu a été celui de l'amour des couleurs nationales, le dévouement pour le drapeau et le respect de tous les marocains.


    DeuxiÚme critÚre , jouer pour le Maroc n'est pas une rente car les joueurs sélectionnés n'auront droit à aucune pension de ministre ou de retraite de parlementaire.


    Ceci , mĂȘme s'ils procurent aux marocains une joie et un bonheur que plusieurs gouvernements et des milliers de dĂ©putĂ©s ne pourront jamais donner au peuple , et ce mĂȘme s'ils le voulaient quoique il y a de quoi faire . En comparaison, nos internationaux offrent leurs juteuses  primes , bien mĂ©ritĂ©es au demeurant, aux plus dĂ©favorisĂ©s. 


    MĂȘme si le nom du Maroc est propulsĂ© au sommet et si le monde entier parle de nous. Et pour une fois, ce n'est pas pour des faits divers.


    CritĂšre numĂ©ro trois, il n'est pas nĂ©cessaire d'ĂȘtre fils d'un ancien joueur du onze national, mĂȘme si franchement Nayef Aguerd est bien enfant de Mjid , le latĂ©ral du KAC de Kenitra .( c'est pour rigoler )


    CritĂšre numĂ©ro quatre , mĂȘme si on ne va pas tous les Ă©numĂ©rer : pas de place pour les pistonnĂ©s !


    Aussi , inutile de contacter Walid pour tenter de lui proposer un joueur, promouvoir votre ville ou votre Ă©quipe, et profiter du pouvoir que vous confĂšre votre position pour favoriser tel joueur et l'imposer au coach national.


    Rassurez-vous, je n'invente rien puisque malheureusement cette pratique a longtemps existé et sévi sous nos cieux.. Et l'on subissait sans aucun espoir de lendemains meilleurs , dans la résignation et l'impuissance, et le dégoût parfois, ces puissants , ces présidents de clubs et de la FRMF qui n'hésitaient pas à proposer quelques noms juste parce qu'ils se croyaient tout permis ! 

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    Pandémie + hausse des prix = pauvreté - Par Ahmed NAJI

    Pandémie + hausse des prix = pauvreté - Par Ahmed NAJI

    1,15 millions de Marocains sont tombés dans la pauvreté et 2 autres millions peinent désormais dans la vulnérabilité, selon les chiffres du Hcp.


    Telle que prĂ©sentĂ©e par le Haut commissariat au plan (Hcp), dans une note publiĂ©e le 12 octobre, « Évolution des inĂ©galitĂ©s sociales dans un contexte marquĂ© par les effets du Covid-19 et de la hausse des prix », l’équation est simple.


    A cause de la pandémie du Covid, à hauteur de 45%, et de la hausse des prix à la consommation, à hauteur de 55%, 3,2 millions de Marocains sont devenus soit pauvres, soit en situation de vulnérabilité.


    L’autre maniĂšre d’aborder le sujet, tel que l’a fait le Hcp, est de prĂ©ciser que ce basculement de 3,2 millions de citoyens dans la pauvretĂ© ou la vulnĂ©rabilitĂ© a rĂ©duit Ă  nĂ©ant 7 annĂ©es d’efforts et de moyens consacrĂ©s Ă  la lutte contre ces deux phĂ©nomĂšnes.


    En laissant aux Ă©conomistes le soin d’analyser ces chiffres choquants du Hcp plus en dĂ©tail, le prĂ©sent article ne se penche que sur un unique aspect de cette note, le recul des dĂ©penses alimentaires.


    Pauvreté et nutrition

    En moyenne nationale, le Marocain a réduit, en 2022, ses dépenses alimentaires de 11%. Un indicateur qui recÚle, toutefois, pas mal de disparités.

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    #12 - Un incroyable voyage, Ă  la poursuite du rĂȘve ! (avec Teddy Patou)

    #12 - Un incroyable voyage, Ă  la poursuite du rĂȘve !  (avec Teddy Patou)

    L'histoire de Patrick Kwibo Nana, Alias Teddy Patou est aussi incroyable qu'inspirante... ArrivĂ© clandestinement au Maroc aprĂšs une longue traversĂ©e pĂ©rilleuse entre forĂȘts et dĂ©serts du Cameroun, Niger et AlgĂ©rie ; il figure aujourd’hui parmi les voix qui marque la Radio Marocaine.

    Dans cet épisode, il nous raconte son aventure, riche en leçons de résilience et ambition !   

    #10 - Suivre l'appel de son instinct artistique (avec DAZ)

    #10 - Suivre l'appel de son instinct artistique (avec DAZ)

    Signées "Why so serious", les créations de Driss Benwahood ont permis à l'artiste d'ancrer son empreinte dans la sphÚre de la Street Pop Art marocaine, voire mondiale. Lors de cet épisode, il nous parle du voyage atypique de ce professionnel des assurances dont les toiles ont été exposées au musée du Louvre. La question de l'avenir du Street Art au Maroc est aussi de la partie.


    Le One-too-One, un Podcast drÎlement sérieux !  

    #9 - Quel avenir pour la Radio au Maroc ? (avec Imad Kotbi)

    #9 - Quel avenir pour la Radio au Maroc ?  (avec Imad Kotbi)

    Du jonglage au DJing en passant par la RNT, Imad nous fera voyager avec lui depuis ses dĂ©buts et sa formation, jusqu’à cette Ă©poque oĂč la Radio Ă©volue et ses mĂ©thodes aussi. Comment a-t-il dĂ©butĂ© ? Quel est l'impact des mix de passions dans la crĂ©ativitĂ© perpĂ©tuelle ? Comment se professionnaliser dans les mĂ©tiers de la radio ?... Les rĂ©ponses en un Podcast drĂŽlement sĂ©rieux !

    #6 - Chercher un travail est un Travail ! (avec Amine Khayatei)

    #6 - Chercher un travail est un Travail ! (avec Amine Khayatei)

     Lors de cet épisode Amine Khayatei nous offre une vision d'expert quant aux nouvelles tendances de recrutement, les lacunes constatées auprÚs des demandeurs d'emploi ainsi que les Best Practices à adopter. 

    À travers son expĂ©rience au sein de KWIKS, il nous explique la genĂšse du Blind Recruitement, sur lequel il a basĂ© son concept "The Choice" !

    #5 - L’apprentissage continu, secret d'une passion Ă©panouie ! (avec Mohcine Nadifi)

    #5 - L’apprentissage continu, secret d'une passion Ă©panouie ! (avec Mohcine Nadifi)

    Dans un Ă©pisode riche en storytelling, Saad Mabrouk et son invitĂ© Mohcine Nadifi (Acteur, Producteur & RĂ©alisateur) prennent l'exemple de quelques mĂ©tiers du cinĂ©ma, et principalement celui d'Acteur, pour explorer l'impact de l’apprentissage continu sur le dĂ©veloppement de la passion d'artiste ainsi que les bases d'un acting rĂ©ussi... 

    Un épisode drÎlement sérieux ! 

    #4 - Comment perpétuer sa créativité au service de la création de contenu ? (avec Youssef Ksiyer)

    #4 - Comment perpétuer sa créativité au service de la création de contenu ? (avec Youssef Ksiyer)

    Youssef Ksiyer, Comédien et Animateur de contenu multimédia, est l'invité de Saad Mabrouk dans un épisode ONE-TOO-ONE dédié à La Création de contenu et la Créativité... Depuis la définition de cette derniÚre, jusqu'aux composantes puis rÎle du "Talent" dans leur continuité, l'épisode s'annonce drÎlement sérieux !

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