maxime gueugneau

Maxime la sent monter la bête.
Il le sent qu’il devient de droite, lui, le Che Guevara rhodanien, le Marie-Georges Buffet de la Guillotière.
Elle grossit, grossit et l’attachement se fait de plus en plus fort.
Ce qui lui rappelle l’homoncule toxique de l’excellente BD d’Aurélien Maury, Oh, Lenny, sortie chez Tanibis et dont il a fait sa BD de la semaine.  

Maxime a pas vraiment le temps de niaiser aujourd’hui car il doit foncer au stade de foot de l’OL voir son équipe de cœur jouer le quart de finale de la Coupe de France.
C’est pour cette raison qu’il a choisi, comme BD de la semaine, deux mini-livres de la collection Patte de Mouche des éditions L’Association : Saint-Malo à Vélo de Tofépi et La Vérité sur les OVNIS de Philippe et Jean-Luc Coudray.  

Maxime est une très vieille personne et il en est conscient.
Il en profite alors pour bougonner sur le monde actuel tout en cherchant maladroitement un premier coup de rétroviseur sur son existence.
Simon Lamouret, lui, porte un regard subtil sur la vie et ses possibilités dans L’Homme-Miroir de Simon Lamouret, la BD de la semaine de Maxime. 

Pour obéir à Tatiana, Maxime a décidé de nous parler de Bob Marley.
Et il a beaucoup de choses à dire. Et voilà.
Et sinon, il a ramené sa BD de la semaine : Tut, recueil de strips de Pauline Lecerf, paru aux éditions Magnani. 

Maxime sent la mort lui frôler les côtes alors qu’il revient d’un Festival d’Angoulême particulièrement coûteux en points de vie.
Heureusement, la lecture de Today’s Special de Melek Zertal & Christina Svenson, paru chez Fidèle éditions, le sauvera, tout simplement car il parle d’amour (et de nourriture).  

Maxime en est conscient : il passe souvent pour un connard.
Sans doute est-ce sa façon de mépriser les gens qui lui cause du tort.
Et ce truc qu’il a de toujours dire qu’il lit des gros livres, des très gros livres parce qu’il est vachement intelligent.
Sa BD de la semaine, par exemple, Les Derniers Jours de Robert Johnson de Franz Duchazeau, fait plus de 200 pages.