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    route du rhum

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    Episodes (100)

    [REDIFFUSION] - Pos. Report #119 avec Loïs Berrehar, Gaston Morvan et Pauline Courtois

    [REDIFFUSION] - Pos. Report #119 avec Loïs Berrehar, Gaston Morvan et Pauline Courtois

    Chaque mardi du 25 juillet au 15 août, Tip & Shaft vous propose de ré-écouter 4 épisodes de Pos Report qui ont marqué la saison. Troisième volet sur la Transat Paprec, courue pour la première fois en double mixte, en compagnie de Loïs Berrehar (vainqueur avec Charlotte Yven sur Skipper Macif), Gaston Morvan (deuxième avec Anne-Claire Le Berre à bord de Région Bretagne-CMB Performance), et Pauline Courtois (troisième sur Mutuelle Bleue avec Corentin Horeau). Écoutez-les dans Pos Report #119, enregistré le 23 mai 2023.



    Après avoir commenté  leurs résultats respectifs, ils reviennent trois semaines en arrière, expliquant chacun dans quel état d’esprit ils étaient au départ de Concarneau le 30 avril, avec pour Pauline Courtois quelques interrogations sur la durée, elle qui n’avait jusqu’ici pas passé plus de deux nuits en mer. Interrogations vite levées, en raison de l’intensité de la course, les bateaux de tête ayant passé une grande partie des 3 890 milles très proches les uns des autres.


    Nos invités déroulent le fil de la course, avec une descente vers les Canaries en trois phases, puis un passage à La Palma redouté car souvent très venté, ce qui avait été le cas il y a deux ans. Pas de grande stratégie par la suite, mais des petits coups, comme celui tenté avec succès par Gaston Morvan et Anne-Claire Le Berre, que le premier explique. Il raconte ensuite le choc avec un ofni ayant endommagé un safran et son choix assumé de continuer, malgré les doutes de sa co-skipper.


    Ils finissent par évoquer le sprint final, favorable finalement au duo de Skipper Macif en raison d’un coup de la dernière chance tenté par Loïs Berrehar qui s'avérera payant. Au moment de tirer le bilan de cette première transat courue en double mixte, nos trois invités l’estiment très positif, Pauline Courtois ayant visiblement apprécié le jeu du large, même si son avenir proche passe par du match-racing et la première Coupe de l’America féminine.


    Première diffusion le 23 mai 2023 

    Rediffusé le 8 août 2023

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain

    [REDIFFUSION] - Justine Mettraux, navigatrice engagée

    [REDIFFUSION] - Justine Mettraux, navigatrice engagée

    Chaque mercredi du 2 au 16 août, Tip & Shaft vous propose de ré-écouter 3 épisodes de Navigantes, le podcast des femmes en course et des femmes de la course. Celles qui régatent, au large comme entre trois bouées, mais aussi celles qui œuvrent à terre, sous les projecteurs ou non. Première invitée : Justine Mettraux, la navigatrice engagée. Écoutez-la dans Navigantes #5, enregistré le 16 novembre 2022.


    Justine Mettraux est une femme engagée. D’abord engagée dans ses projets et dans la recherche de la performance. Sa progression parle pour elle : première femme sur la deuxième marche du podium de la Mini Transat (2013), elle enchaîne quatre participations à la Solitaire du Figaro, avec une 7e place à la clé en 2017, deux à la Volvo Ocean Race, des courses en Class40 et Imoca, et prendra le départ du prochain Vendée Globe pour la première fois.


    Engagée, la skipper de Teamwork l’est aussi en faveur de la mixité et de la cause des femmes de la course au large. Elle fait partie des premières à avoir porté en France le Magenta Project, association anglo-saxonne qui a pour but d’aider les navigatrices à faire leur place dans le monde de la voile. Elle a été mentor de jeunes navigatrices espagnoles et italiennes dans ce large réseau mondial qui se met en place. « La sororité, c’est primordial », estime-t-elle.


    A 36 ans, Justine Mettraux, polyvalente et très talentueuse, a longtemps été l’équipière idéale, celle qu’on allait chercher – et c’est encore le cas puisqu’elle fera partie de l’équipage américain 11th Hour Racing Team sur la prochaine Ocean Race -, mais aujourd’hui, elle entame un parcours sur SON Imoca, Teamwork, l’ancien Charal 1 de Jérémie Beyou. « Ça arrive peut-être un peu tard dans ma carrière, mais je suis riche de toutes les expériences passées », analyse la Suissesse dans cet épisode enregistré moins d’une semaine avant le départ de sa première Route du Rhum en Imoca.


    Malgré la fatigue et un emploi du temps hyper chargé, elle a pris le temps de raconter son cheminement vers l’excellence, mais également de parler de sa famille, notamment de ses quatre frères et sœurs tous marins professionnels aujourd’hui. « On n’était pas du tout destinés à la voile… et puis on a déménagé près du lac et mon père a acheté un bateau… ». Voilà comment Justine Mettraux est devenue navigante…

    Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.

    Première diffusion le 16 novembre 2022

    Rediffusé le 2 août 2023

    Post production : Grégoire Levillain

    Générique : All the summer girls

    [REDIFFUSION] - Pos. Report #100 avec Charles Caudrelier et Cyril Dardashti

    [REDIFFUSION] - Pos. Report #100 avec Charles Caudrelier et Cyril Dardashti

    Chaque mardi du 25 juillet au 15 août, Tip & Shaft vous propose de ré-écouter 4 épisodes de Pos Report qui ont marqué la saison. Un deuxième volet avec Charles Caudrelier, vainqueur de la 12e édition de la Route du Rhum-Destination Guadeloupe, et Cyril Dardashti, directeur général du Gitana Team. Écoutez-les dans Pos Report #100, enregistré le 20 décembre 2022.


    Ce 100e épisode de Pos. Report reçoit Charles Caudrelier, vainqueur de la 12e édition de la Route du Rhum-Destination Guadeloupe à bord du Maxi Edmond de Rothschild, ainsi que le directeur général du Gitana Team, Cyril Dardashti, pour revenir sur la saison en Ultim et évoquer le Trophée Jules Verne à venir.


    Après avoir raconté comment ils ont vécu la finale de la Coupe du monde de football entre la France et l’Argentine, nos deux invités commencent par revenir sur la manière dont ils ont préparé et planifié cette saison 2022. Charles Caudrelier explique que sa “priorité était d’engranger de l’expérience en solo” car il était “le bizuth des favoris” sur la Route du Rhum. D’où le choix d’effectuer l’an dernier le retour de la Transat Jacques Vabre en “faux solo”. A côté de ça, il a “mis un gros coup de collier physique” pour répondre au défi de piloter un Ultim en solitaire, suivi une préparation mentale avec Gilles Monnier, tout en parlant de “rencontre décisive” avec l’apnéiste Arnaud Jerald, avec lequel il a travaillé “la concentration et la respiration”.

    Cyril Dardashti revient quant à lui sur le pari d’installer de nouveaux foils sur le Maxi Edmond de Rothschild l’été dernier - “on se devait d’élever le niveau de jeu” - ce qui aurait dû être fait plus en amont, mais l’équipe a mis du temps à trouver la bonne configuration, d’où plusieurs modifications sur ces appendices qui, finalement, ont donné satisfaction à Charles Caudrelier.

    Arrivé à Saint-Malo pour le départ de la Route du Rhum-Destination Guadeloupe avec l'étiquette de favori, ce dernier explique qu’il a "étonnamment bien vécu” cette pression, qu’il a ressentie davantage à mi-course, quand il était sous la menace de François Gabart : “J’ai fait quelques bêtises à cause de ça”, confesse-t-il. Malgré ça, il y a eu la victoire au bout, “une délivrance”, que le skipper reconnaît avoir célébrée sans exubérance, notamment parce qu’il est arrivé de nuit - “J’avais l’impression que personne ne me voyait”. Cyril Dardashti évoque de son côté “un moment incroyable, la concrétisation de six ans de travail.”


    Interrogé sur son palmarès, un des plus beaux de la voile française, le skipper estime que s’il en est là, c’est parce qu’à un moment, “on m’a donné ma chance”, ajoutant : “Ce n’était pas ma quête absolue, mais aujourd’hui, il n’y a que la victoire qui m’intéresse, j’ai besoin de gagner sinon je souffre.” Il évoque ensuite l’Arkea Ultim Challenge-Brest dans un an (course autour du monde en Ultim en solitaire) - “On va être des pionniers, ça me plaît bien” -, expliquant que cette course va le "consoler" de n’avoir jamais fait le Vendée Globe, un de ses grands objectifs depuis toujours.


    Le directeur général du Gitana Team raconte ensuite pourquoi l’équipe a décidé de lancer la conception d’un nouvel Ultim: “Quand nous avons fait ce bateau (le Maxi Edmond de Rothschild), il y a des points de développement que nous n’avons pas poussés.”

    Nous finissons par le Trophée Jules Verne, Charles Caudrelier annonçant que l’équipe - en plus de lui, Franck Cammas, Erwan Israel, Morgan Lagravière, David Boileau, Yann Riou - sera en stand-by avant la fin de cette semaine, avant d’expliquer que les bonnes fenêtres sont difficiles à trouver car “il faut arriver à l’équateur en moins de six jours puis devant une dépression au large de l’Argentine, il faut beaucoup d’enchaînements favorables.”


    Première diffusion le 20 décembre 2022

    Rediffusé le 1 août 2023

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain

    [REDIFFUSION] - Pos. Report #98 avec Jean-Baptiste Bernaz et Guillaume Chiellino

    [REDIFFUSION] - Pos. Report #98 avec Jean-Baptiste Bernaz et Guillaume Chiellino

    Chaque mardi du 25 juillet au 15 août, Tip & Shaft vous propose de ré-écouter 4 épisodes de Pos Report qui ont marqué la saison. Premier volet avec le marin de l’année 2022, alias Jean-Baptiste Bernaz, le lasériste premier champion du monde français de l’histoire, et le directeur technique national de la Fédération française de voile, Guillaume Chiellino. Écoutez-les dans Pos Report #98, enregistré le 6 décembre 2022.



    Ce 98e épisode de Pos. Report reçoit celui qui a été élu vendredi 2 décembre Marin de l’Année 2022, Jean-Baptiste Bernaz, premier champion du monde français de l’histoire en Laser (ILCA 7, l’appellation officielle), en mai dernier au Mexique, et le directeur technique national de la Fédération française de voile, Guillaume Chiellino.


    Ce dernier, qui faisait partie du jury du Marin de l’Année, explique que les débats ont été intenses, avec un vote serré entre Jean-Baptiste Bernaz, pour “son titre historique”, derrière lequel il courait depuis des années (il avait été vice-champion du monde en 2016), et Charles Caudrelier, récent vainqueur de la Route du Rhum, “un exploit remarquable.”


    Finalement, à une voix près, le jury a désigné Jean-Baptiste Bernaz, “une vraie surprise” pour lui dans la mesure où il n’avait pas été prévenu avant, et une récompense dont il se dit très honoré, tant il a à coeur de “marquer son sport”. Le marin originaire de Sainte-Maxime revient ensuite sur son championnat du monde au Mexique, confiant : “C’était plus une victoire sur moi-même que sur les autres.” Avant de mettre en avant le travail réalisé en amont, mais également pendant la compétition, avec son nouveau coach, Nicolas Le Berre, “la tête froide” du duo qu’ils forment.


    Dans la foulée de son titre, il a été sacré champion du monde militaire match-racing à Brest, a remporté les Jeux Méditerranéens en ILCA 7 avant de signer une belle campagne estivale, de nouveau en match-racing, sur quatre épreuves américaines du World Match racing Tour, ce qui lui vaut d’être invité du 13 au 18 décembre pour la grande finale à Sydney.


    Guillaume Chiellino explique que la direction technique nationale et le directeur de l’équipe de France, Philippe Mourniac, encouragent les spécialistes de l’olympisme à s’ouvrir à d’autres supports, ce qui ne peut que les enrichir, à condition dans le même temps de “faire le volume nécessaire” dans leurs séries respectives. Il dresse par ailleurs le bilan de l’année olympique, qu’il juge “excellent” avec quatre médailles sur les championnats du monde, pour Jean-Baptiste Bernaz, Lauriane Nolot (argent, kite), Axel Mazella (bronze, kite) et le duo Camille Lecointre/Jérémie Mion (bronze, 470).


    Le DTN évoque la saison à venir avec une grande priorité, le test-event olympique de Marseille sur le plan d’eau des Jeux (9-16 juillet). “C’est capital de montrer qu’on est les meilleurs à un an des Jeux, il faut que notre équipe de France fasse peur.” Jean-Baptiste Bernaz explique qu’il a organisé sa préparation en fonction de ce rendez-vous, il s’installera ainsi à Marseille au retour de Sydney, “l’objectif est de se sentir à la maison”, confie-t-il.


    Guillaume Chiellino conclut en évoquant l’objectif de Paris 2024 : “Trois médailles comme à Rio et Tokyo, c’est déjà vraiment beau, si on peut améliorer un peu ce score, on va le faire, on travaille pour ça, l’objectif est aussi que l’on puisse jouer dans les dix disciplines.”


    Première diffusion le 6 décembre 2022 

    Rediffusé le 25 juillet 2023 

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain

    Pos. Report #122 avec Benjamin Dutreux et Benjamin Schwartz

    Pos. Report #122 avec Benjamin Dutreux et Benjamin Schwartz

    Ce 122e épisode est consacré à The Ocean Race avant le départ le 15 juin de la septième et dernière étape entre La Haye et Gênes, avec deux marins qui seront de la partie, Benjamin Dutreux, skipper de Guyot Environnement-Team Europe, et Benjamin Schwartz, à la barre de Holcim-PRB.


    Ce dernier explique d’abord comment il a pris le relais au dernier moment de Kevin Escoffier aux commandes de l’Imoca suisse avec un équipage remodelé, tandis que le premier détaille le défi technique, logistique et financier auquel a dû faire face l’équipe de Guyot Environnement-Team Europe pour être au départ de la sixième étape à Aarhus.


    Une étape que les deux marins racontent, avec notamment un passage mémorable dans le fjord de Kiel devant des milliers de personnes, puis un finish qui a tourné de peu à l’avantage de 11th Hour Racing Team devant Holcim-PRB et Team Malizia. Benjamin Schwartz termine en présentant les enjeux de la dernière étape vers Gênes.  


    Diffusé le 13 juin 2023 

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain 

    Pos. Report #120 avec Erwan Le Roux, Thibaut Vauchel-Camus et Pierre Quiroga

    Pos. Report #120 avec Erwan Le Roux, Thibaut Vauchel-Camus et Pierre Quiroga

    Ce 120e épisode est consacré au Pro Sailing Tour, qui s’est terminé lundi 29 mai à Brest par le postlogue et a été remporté par Koesio (Erwan Le Roux) devant Solidaires en Peloton-Arsep (Thibaut Vauchel-Camus) et Viabilis (Pierre Quiroga). Les trois skippers sont justement nos invités. 


    Pierre Quiroga, qui a été sélectionné en mars par l’écurie malouine BE Racing pour prendre la barre de Viabilis (ex Leyton), raconte d’abord comment il a rapidement dû prendre en main le trimaran et ses repères dans un environnement nouveau pour lui, Thibaut Vauchel Camus détaille la course contre la montre l’hiver dernier pour remettre en état Solidaires en Peloton-Arsep après son démâtage lors de la Route du Rhum 2022. Il a d’ailleurs participé au Pro Sailing Tour avec un mât prêté par BE Racing, en attendant son nouveau. 


    Les trois marins expliquent ensuite comment ils ont constitué leurs équipages respectifs pour la saison 3 du circuit, nous rentrons ensuite avec eux dans le détail des trois étapes. Une première entre La Seyne-sur-Mer terminée en match race entre Koesio et Viabilis, une seconde, entre Corse et Sardaigne, une nouvelle fois dominée par Koesio. 


    Avant un Final Rush mouvementé de 1650 milles à destination de Brest, entre vents forts en Méditerranée, rencontre avec des orques, avarie de chariot de grand-voile pour Viabilis contraint d’effectuer un pit-stop à Vigo, conditions musclées au cap Finisterre et traversée du golfe de Gascogne dans du vent fort au près, la victoire revenant à l’équipage de Thibaut Vauchel-Camus. 


    Les trois invités dressent ensuite le bilan de ce Pro Sailing Tour, dont le format a dû être revu à la baisse cette saison pour des questions budgétaires, ils évoquent enfin la suite du programme, avec dès cette semaine un parcours Saint-Nazaire-Saint-Malo dans le cadre de The Arch, puis la saison 2024, entre Pro Sailing Tour et nouvelle Route des Terre-Neuvas.

    Diffusé le 30 mai 2023 

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain

    Caroline Muller, le plein d'énergie

    Caroline Muller, le plein d'énergie

    Caroline Muller est depuis 26 ans une figure connue et reconnue dans monde de la voile, son métier : la communication. Pourtant, sa double maîtrise de droit public et pénal ne la prédestinait pas vraiment à arpenter les pontons. "Ça part d’un échec, j’ai raté le barreau d’un rien et derrière, j’ai eu la chance de faire des rencontres, j’ai découvert un univers dans lequel j’ai plongé aux côtés de gens fabuleux."


    La première est avec Laurent Bourgnon et sa bande de copains suisses pour la Route du Rhum 1998, suivront Philippe Facque, ancien navigateur et surtout créateur du circuit Orma, “hyper visionnaire”, Franck Cammas, Roland Jourdain, Marc Guillemot, Mike Horn ou Ellen MacArthur, qu’elle accompagnera lors de son record du tour du monde en solitaire en 2005. "L’arrivée, quel bonheur ! C’étaient aussi des moments de stress et d’intensité professionnelle parce qu’il ne fallait pas décevoir les nombreux journalistes venus l’accueillir, c’était dingue, on a vécu un tunnel médiatique complètement fou."


    Pendant dix ans, Caroline Muller a formé un tandem de choc avec Vincent Borde au sein de l’agence Welcome On Board, en charge notamment de la communication de Groupama et de Franck Cammas, dont elle dit : "Il a un degré d’exigence et une curiosité incroyables et une force de boulot hors du commun, vous ne pouvez que progresser à ses côtés."


    La collaboration durera jusqu’à la Coupe de l’America en 2017, "une autre dimension, très internationale, le graal, c’est différent de notre milieu de la course au large très français". « Caro », comme on surnomme dans le milieu cette femme énergique, s'occupe ensuite de Yannick Bestaven en vue du Vendée Globe 2020-21, que le skipper de Maître CoQ remporte, nouvelle effervescence médiatique à la clé pour sa communicante.


    Si l’aventure se poursuit avec ce dernier, avec dans le viseur le prochain Vendée Globe, Caroline Muller a pris en charge récemment la communication d’Orient Express Racing Team, le défi français pour la 37e Coupe de l’America, qui s'alignera également sur la Youth et la Women America’s Cup, une grande première pour l’épreuve féminine. Ce qui lui fait dire : "Être au commencement d’une équipe, c’est fantastique, ce sont des femmes inspirantes, qui donnent vraiment envie de se défoncer pour elles." 


    Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft .


    Diffusé le 10 mai 2023

    Post production :  Grégoire Levillain

    Générique : All the summer girls

    Anne-Claire Le Berre, multi-cartes

    Anne-Claire Le Berre, multi-cartes

    Régatière, ingénieure, architecte, responsable technique, ministe, figariste, maman, Anne-Claire Le Berre est tout ça à la fois, plutôt du genre à vouloir sortir de sa zone de confort. A 41 ans, après avoir notamment enchaîné trois préparations olympiques et été une des rares femmes à intégrer le bureau d’études d’une équipe Imoca, celle d’Initiatives Cœur, dont elle est ensuite devenue directrice technique, elle a décidé de vivre sa passion à fond et de devenir navigatrice professionnelle. 


    « Ce n’est pas une décision qui s’est prise sur un coup de tête, surtout quand on a deux enfants », confie celle qui, au fil de ses différentes expériences, a pu se rendre compte de la difficulté, parfois, pour les femmes de s’imposer dans la voile. « L’accès au haut niveau et au professionnalisme est difficile depuis longtemps, parce qu’elles sont peu nombreuses et que les bateaux sont de plus en plus physiques. Et pendant longtemps, les places dans les équipages étaient réservées aux hommes parce qu’on ne considérait que le physique et pas le reste. » 


    Lentement mais sûrement, les mentalités évoluent cependant : « Avec toutes les courses mixtes qui sont mises en place, il y a beaucoup d’opportunités données aux navigantes par les organisateurs de course qui imposent la mixité, je trouve ça très bien. » Ce qui est le cas de la Transat Paprec, dont Anne-Claire prend le départ le dimanche 30 avril aux côtés de Gaston Morvan. 


    Quand on lui a aussi parlé maternité et sport de haut niveau et que le sujet Clarisse Crémer est venu dans la conversation, l’ancienne spécialiste de match-racing a fait part de son expérience : « Sur le circuit féminin de match-racing, la solution a été trouvée il y a très longtemps : geler les points pendant 12 mois le temps des grossesses, pour que les femmes enceintes ne soient pas pénalisées. Il y avait même des femmes qui venaient avec leurs enfants et qui les allaitaient entre deux matchs ! La course au large en France n’a jamais été vraiment confrontée au sujet, mais aujourd’hui, les solutions vont être trouvées, elles ne sont pas très compliquées à mettre en œuvre. »


    Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.


    Diffusé le 26 avril 2023

    Post production :  Grégoire Levillain

    Générique : All the summer girls

    Pos. Report #115 avec Sébastien Delasnerie et Damien Guillou

    Pos. Report #115 avec Sébastien Delasnerie et Damien Guillou

    Ce 115e épisode est consacré à la Golden Globe Race 2022, en compagnie de son directeur de course, Sébastien Delasnerie, et de Damien Guillou, qui a participé à cette deuxième édition sous les couleurs de PRB mais a été contraint de jeter l’éponge au Cap.


    Le directeur de course commence par faire un point de situation après 225 jours de course, avec un duel pour la victoire à un peu plus de 1 000 milles de l’arrivée aux Sables d’Olonne entre la Sud-Africaine Kirsten Neuschäfer et l’Indien Abhilash Tomy. Duel perturbé, comme sur le dernier Vendée Globe, par le jeu des compensations liées aux malheurs de Tapio Lehtinen dans l’Indien (35 heures en faveur de la première, 12 heures pour le second), mais aussi par le Britannique Simon Curwen qui pourrait bien couper la ligne en tête, mais ne pas gagner la course. Il a en effet été reversé en Chichester Class pour s’être arrêté au Chili. “Ce n’est pas impossible qu’il arrive le premier, ça va peut-être brouiller le message pour le grand public, mais le règlement est très clair”, explique Sébastien Delasnerie, qui salue “la remontada” de Simon Curwen et prévoit une ETA des premiers le dernier week-end d’avril.

    Damien Guillou a bien l’intention d’y être, “par respect pour les concurrents”, lui qui explique que même s’il a eu une longue coupure de 55 jours puisqu’il a ramené son bateau par la mer après son abandon au Cap, il a continué à suivre la Golden Globe Race avec passion. Il revient par ailleurs sur les raisons qui l’ont poussé à jeter l’éponge après un peu plus de deux mois de course, en l'occurrence des ennuis répétés avec son régulateur d’allure. D’où une “grosse déception”, d’autant que, après avoir dû rebrousser chemin une première fois aux Sables pour repartir avec six jours de retard sur la flotte, il était revenu au contact, “prêt à l'attaque” sur un “bateau en parfait état”.


    Sébastien Delasnerie explique que les avaries les plus fréquentes ont été justement liées aux régulateurs d’allure, il raconte également le sauvetage récent, le lundi de Pâques, de l’Anglais Ian Herbert-Jones, secouru par un bateau de pêche taïwanais au large de l’Argentine. Un des moments chauds pour la direction de course, qui a dû également gérer la récupération dans l’Indien de Tapio Lehtinen, dont le bateau “a coulé en 5 minutes”.


    Damien Guillou évoque ensuite l’avenir, n’écartant pas une participation à la troisième édition de la Golden Globe Race, lui qui confie ne pas avoir souffert de la solitude. “La seule chose qui m’a dérangé, c’est de ne pas avoir du tout des nouvelles de mes enfants”. En attendant la prochaine édition, il va participer à bord de Pen Duick VI, mené par Marie Tabarly, aux deux premières étapes de l’Ocean Globe Race, “revival” de la première Whitbread, dont le départ sera donné le 10 septembre de Southampton. Et dont le directeur de course sera encore Sébastien Delasnerie, qui annonce un plateau de 15 bateaux, dont 5 ayant participé à l’une des trois premières éditions de la Whitbread. 


    Diffusé le 18 avril  2023

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain

    Charlotte Yven, "Chacha" la terrible

    Charlotte Yven, "Chacha" la terrible

    Charlotte Yven connaît tous les cailloux de la baie de Morlaix et pour cause, c’est là qu’elle a découvert la voile, sur le bateau familial, mais également en Optimist, avant de passer au Laser puis au match-race… A 17 ans, elle décroche un titre de vice-championne du monde de 420 au Japon, “un souvenir incroyable”, elle enchaîne ensuite avec le 470 et une préparation olympique en vue des Jeux de Tokyo. Qui sonne la fin de son parcours en voile légère : “Quand on a appris que le 470 passait mixte pour les Jeux de Paris, je me suis vraiment posé la question, il fallait repartir avec un garçon, en soi ce n’était pas un problème, parce que le côté mixte m’a toujours plu, mais il y avait aussi cette envie de faire du large.”


    Il faut dire que dans sa chambre d’adolescente, il y avait des posters de stars de la voile, “le plus grand, c’était celui de Sam Davies à bord de Roxy pour le Vendée Globe, mais il y avait aussi Michel Desjoyeaux, Armel Le Cléac’h…” En parallèle de ses études d’ingénieur à l’Insa, elle saisit dès lors toutes les opportunités de découvrir le large et se présente à toutes les sélections possibles. Avec succès, puisque la Finistérienne intègre le Team Vendée Formation. “C’était une sélection mixte, j’étais la seule femme, mais ça ne m’a pas dérangée ; que ce soit dans les études ou dans mon sport, j’ai souvent été entourée d’hommes.”


    Deux saisons sur le circuit Figaro Beneteau plus tard, Charlotte Yven postule à la sélection Skipper Macif, pour la première fois 100% féminine, qu’elle remporte en octobre 2022. “Nous étions six finalistes, j’avais préparé cette sélection, je m’étais renseignée sur les épreuves, j’avais surtout bien bossé mon grand oral final. J’étais vraiment super contente d’être choisie, c’est exactement ce qu’il me fallait pour continuer mon parcours, c’est une énorme opportunité.”

    Déterminée mais sans pour autant être du genre à brûler les étapes, la Morlaisienne ne cache pas, à 26 ans, avoir plein de rêves et d’envies : “The Ocean Race, par exemple, est une course à laquelle j’adorerais participer, je trouve le format génial… Bien sûr, il y a aussi le Vendée Globe dans un coin de ma tête mais avant, j’ai encore beaucoup à apprendre.”

    Fin avril, elle prendra ainsi, aux côtés de Loïs Berrehar, Skipper Macif 2022, le départ de sa première traversée de l’Atlantique, la Transat Paprec, passée en double mixte. “C’est bien qu’il y ait des quotas, parce que c’est un cercle vertueux qui va ouvrir plus de portes aux femmes et permettre à celles qui sont très talentueuses de s’exprimer”, commente-t-elle. 


    Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.


    Diffusé le 12 avril 2023

    Post production :  Grégoire Levillain

    Générique : All the summer girls

    Pos. Report #113 avec Mathilde Géron, Matthieu Salomon et Charles Dorange

    Pos. Report #113 avec Mathilde Géron, Matthieu Salomon et Charles Dorange

    Ce 113e épisode est consacré aux ETF26 Series qui débutent le week-end de Pâques à l’occasion du 45e Spi Ouest-France Banque Populaire Grand Ouest, et auxquels participeront nos trois invités, Mathilde Geron, skipper de l’équipage 100% féminin de Lady Team Pro, Matthieu Salomon (Entreprises du Morbihan) et Charles Dorange (Youth Foiling Team).


    Tous les trois expliquent comment ils sont arrivés sur ce circuit : Matthieu Salomon et Charles Dorange dès son lancement en 2018, incités par le créateur de la série, Jean-Pierre Dick (qui l’a depuis cédée à Pierre Picot), Mathilde Geron la saison dernière lorsque David Vaidy, patron de Proclim, partenaire de Team Pro, et Laurent Simon, manager de la classe ETF26, ont fait le pari de lancer un équipage 100% féminin.


    Ce qui les attire sur ce circuit ? “Le moteur premier pour nous, c’est le niveau”, répond Matthieu Salomon qui évoque aussi “un budget raisonnable pour des bateaux à foils”, de l’ordre pour lui de 120 000 euros cette saison, même s’il vise plutôt 150 000. Mathilde Geron raconte quant à elle la découverte du catamaran à foils la saison dernière et le fonctionnement à bord avec, pour des raisons de poids, quatre équipières, contre trois pour les équipages masculins. Pour Charles Dorange, “le bateau est top, on peut toucher à pas mal de réglages, comme la profondeur et le rake des foils, l’équilibre latéral de la plateforme est super intéressant.”


    Autre intérêt du circuit selon nos invités, la parité hommes/femmes et un plateau très international, notamment parce que le support sert de plateforme d’entraînement pour les équipes de SailGP ou de la Coupe de l’America. Tous évoquent ensuite leurs objectifs pour la saison qui s’ouvre, “progresser et faire des petits coups” pour Mathilde Geron, gagner le circuit pour Matthieu Salomon, vainqueur en 2021, et Charles Dorange, deuxième l’an dernier.


    Nous finissons par évoquer leurs autres projets respectifs : Mathilde Geron, sitôt le Spi Ouest-France terminé, rejoindra l’ENVSN de Quiberon pour participer aux sélections de l'équipage féminin du défi Orient Express Team pour la Women’s America’s Cup 2024, sélections dont s’occupe justement Charles Dorange, ce dernier effectuant cette année son stage de fin d’études au sein du challenger tricolore. Il confie d’ailleurs qu’un ETF26 féminin aux couleurs du défi s’alignera fin juin sur la Foiling Week, troisième des cinq étapes des ETF26 Series.


    Matthieu Salomon espère quant à lui continuer à naviguer sur le Pro Sailing Tour en Ocean Fifty aux côtés de Sébastien Rogues. 


    Diffusé le 4 avril 2023

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain

    Pos. Report #111 avec Ian Lipinski et Axel Tréhin

    Pos. Report #111 avec Ian Lipinski et Axel Tréhin

    Ce 111e épisode reçoit deux marins qui, le 1er avril, prendront le départ du Défi Atlantique, course en Class40 en équipage (ou en double) entre Pointe-à-Pitre et La Rochelle via une escale à Horta, aux Açores, à savoir Ian Lipinski (Crédit Mutuel) et Axel Tréhin (Project Rescue Ocean).


    Nos deux invités commencent par expliquer pourquoi, après la Route du Rhum, ils ont fait le choix de laisser leur bateau aux Antilles et de le ramener par la mer à l’occasion du Défi Atlantique, Axel Tréhin en ayant d’ailleurs profité pour courir la Caribbean 600 dont il a pris la troisième place.


    Nous faisons ensuite avec eux le bilan de la dernière Route du Rhum. Ian Lipinski, 13e, raconte comment il a été handicapé au bout de quatre par une succession de petits pépins qui l’ont contraint à une route sud pénalisante, avant d’abîmer sa quille dans un choc avec un ofni. A l’arrivée, “beaucoup de déception” pour celui qui était présenté comme un des favoris, mais “la fierté d’avoir été au bout” et “l’envie de recommencer”, même si “on en bave”.

    10e, Axel Tréhin n’a pas été épargné par les problèmes non plus, avec un départ volé, une avarie de barre de flèche qui l’a obligé à s’arrêter aux Açores où Mathieu Perraut, contraint à l’abandon, lui a prêté son mât, ce qui lui a permis de finir en trombe. Faisant dire à Ian Lipinski que sur ce Rhum, le skipper de Project Rescue Ocean doit détenir le record du nombre de places remontées !


    Les deux marins évoquent ensuite les différences de performances entre les scows construits depuis quatre ans, entre leurs Max 40 signés David Raison, les Lift V2 (Lombard), Pogo S4 (Verdier), Musa 40 (Guelfi), Mach 40.5 (Manuard)... Ian Lipinski poursuit en expliquant pourquoi il a choisi de repartir avec son partenaire pour un cycle de quatre ans en Class40 et avec un bateau neuf, dont il disposera début 2024, encore sur plans Raison .


    Axel Tréhin se verrait bien, lui aussi, lancer une construction, à horizon 2025, sa priorité étant actuellement de trouver des partenaires pour boucler un budget annuel de l'ordre de 450 000 euros, communication comprise. Les deux marins finissent par évoquer leurs objectifs sur le Défi Atlantique, que Ian Lipinski courra avec Rémi Fermin et Antoine Carpentier, Axel Tréhin avec Arno Biston, et commentent la Globe40, course autour du monde en double qui vient de se terminer, estimant que les scows ne sont pas adaptés aujourd'hui pour faire un tour du monde. 


    Diffusé le 21 mars 2023

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain

    Marine Derrien, polyvalente et bosseuse

    Marine Derrien, polyvalente et bosseuse

    « A la maison, on avait le droit à la télé pour regarder du sport. » Voilà comment, enfant, Marine Derrien s’est prise de passion pour le sport, au point, confie-t-elle, d’avoir « tout fait pour être dans les coulisses ». Avec réussite, puisque, à 38 ans, elle peut se targuer d’un parcours riche et varié, tant en France qu’à l’étranger.


    Diplômée de commerce international, elle effectue ainsi son premier stage outre-Manche auprès du tandem constitué d’Ellen Mac Arthur et de Mark Turner, deux personnalités qui vont la marquer pour toujours. « Ellen a été un modèle, elle ne se posait pas de question et mettait tout en œuvre pour réussir ce qu’elle avait décidé, Mark, c’est mon mentor. »


    Ce dernier l’embauche comme responsable logistique sur les Extreme Sailing Series, elle passe ensuite par Luna Rossa sur la Coupe de l’America 2013 à San Francisco, puis devient bras droit de Bruno Dubois au sein de l’équipe Dongfeng Race Team, engagé sur la Volvo Ocean Race 2013-2014. « Un des souvenirs les plus forts de toute ma carrière restera le démâtage du bateau et tout ce qu’il a fallu mettre en œuvre pour que l’équipe puisse repartir ensuite. »


    Marine Derrien revient ensuite en France, directrice des opérations événementielles pour OC Sport Pen Duick, oeuvrant sur des courses comme la Solitaire du Figaro ou la Route du Rhum : « Le retour a été rude ; à l’étranger, je n’avais jamais ressenti que le fait d’être une femme puisse être une entrave, on me choisissait pour ce que je savais faire, en France, c’était différent. » Elle prend un nouveau virage en 2020, choisissant de réintégrer des équipes professionnelles.


    D’abord au sein de TR Racing, la structure de Thomas Ruyant, sur le Vendée Globe 2020, ensuite, depuis mai 2021, en tant que team manager de Holcim PRB, l’équipe de Kevin Escoffier, actuellement en tête de The Ocean Race. Là encore, elle a dû s’imposer : « Au départ, il a fallu assoir mon autorité au sein de l’équipe et autour, bien faire comprendre que c’était moi le chef. » Avant d’ajouter : « Je pense que j’apporte de la rondeur, j’aime mener une équipe dans la bienveillance. »


    Marine Derrien estime pour finir que si la féminisation a progressé dans l’univers de la voile de compétition, « il faut des femmes à des postes à grosses responsabilités ! » 


    Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.

    Diffusé le 15 mars 2023.

    Post production : Grégoire Levillain

    Générique : All the summer girls

    Pos. Report #110 avec Luke Berry et Fabrice Cahierc

    Pos. Report #110 avec Luke Berry et Fabrice Cahierc

    Ce 110e épisode est consacré à la classe Ocean Fifty, que va découvrir cette année à la barre de Le Rire Médecin-Lamotte, mis à l’eau jeudi dernier à Lorient, Luke Berry, tandis que le deuxième invité, Fabrice Cahierc, disposera fin mai d'un nouveau plan VPLP, baptisé Réalités.


    Luke Berry commence par expliquer pourquoi, après cinq ans de Class40, lui et ses partenaires ont décidé de se lancer en Ocean Fifty, évoquant “le bon moment pour évoluer vers autre chose” et notamment cette classe des multicoques de 50 pieds “en pleine expansion”, même s’ils ont aussi regardé du côté de l’Imoca.

    Fabrice Cahierc détaille quant à lui son parcours, d’entrepreneur et de régatier (Dart, F18, FVO, F28, Orma, F40…), qui l’a conduit, la cinquantaine passée, à vouloir se consacrer à 100% à la voile de compétition dans une classe Ocean Fifty qui l’a séduit, car elle propose un double programme inshore et offshore, reste dans des budgets raisonnables et forme selon lui “une famille”.

    Après avoir lancé en 2020 un premier bateau, Planet Warriors, plan VPLP finalement vendu à Erwan Le Roux (l’actuel Koesio), l’ancien chef d’entreprise justifie sa décision, partagée avec son partenaire Réalités, d’en construire un nouveau, dans les mêmes moules, avec l'objectif d'en faire une plateforme encore plus performante. Luke Berry explique de son côté pourquoi il a racheté l’ancien Primonial de Sébastien Rogues, entre “budget plus raisonnable” et, vu son peu d’expérience du multicoque, choix d’un bateau “reconnu pour avoir une marge de sécurité plus élevée du fait de ses gros flotteurs”.

    Les deux skippers évoquent ensuite leurs budgets respectifs et la troisième saison d’un Pro Sailing Tour qui, selon Fabrice Cahierc, va vivre “une année de transition”, en raison notamment d’un mercato important après la Route du Rhum et de l’arrivée de nouveaux bateaux, qui ne seront pas prêts pour participer à ce Pro Sailing Tour. Nous finissons par parler d’avenir, Luke Berry, engagé pour deux ans pour l’instant avec ses partenaires en Ocean Fifty - Fabrice Cahierc jusqu’en 2027 compris - confiant garder le Vendée Globe "dans un coin de la tête”. 


    Diffusé le 14 mars 2023

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain

    Pos. Report #109 avec Hugo Dhallenne, Charlotte Yven et Maël Garnier

    Pos. Report #109 avec Hugo Dhallenne, Charlotte Yven et Maël Garnier

    Ce 109e épisode est consacré au circuit Figaro Beneteau, au moment où s'apprête à débuter la saison 2023 par la traditionnelle Solo Maître CoQ qui réunira 30 solitaires aux Sables d’Olonne du 9 au 19 mars, dont les trois invités, Hugo Dhallenne (YC de Saint-Lunaire), qui débute cette année sur le support, Charlotte Yven (Skipper Macif) et Maël Garnier (Ageas-Ballay-Cerfrance-Baie de Saint-Brieuc), pour lesquels ce sera la troisième saison en Figaro.


    Tous racontent comment ils ont préparé cette saison, du côté de Port-la-Forêt pour Charlotte Yven, à Lorient pour Hugo Dhallenne et Maël Garnier, ce dernier expliquant par ailleurs qu’il a choisi en fin d’année dernière de partir un mois en Thaïlande pour un gros bloc d’entraînement en vélo. Ils évoquent ensuite leurs objectifs respectifs sur la Solo Maître CoQ, avant de revenir sur les raisons qui les ont poussés à se lancer sur le circuit Figaro Beneteau et à détailler comment ils ont structuré leur projet.


    Maël Garnier raconte ainsi comment il a bénéficié du soutien du Team Saint-Brieuc dès l’âge de 18 ans et de partenaires, comme Ageas, engagé jusqu’à fin 2026, ce qui lui a permis de se lancer sur le circuit en 2021. Il table cette année sur un budget de 200 000 à 250 000 euros. De son côté, Hugo Dhallenne navigue cette année “sur fonds propres”, grâce notamment à la vente de son ancien Mini, mais cherche des partenaires, tandis que Charlotte Yven revient sur ses deux premières années en Figaro au sein du Team Vendée Formation et sur son choix de postuler l’an dernier à la sélection Skipper Macif, pour la première fois 100% féminine, qu’elle a remportée.


    Elle raconte ses premiers pas au sein de ce dispositif par lequel sont passés de prestigieux marins - François Gabart, Paul Meilhat, Yoann Richomme, Charlie Dalin… - d’où forcément un peu de pression au moment d’attaquer la saison. Chacun évoque d’ailleurs ses objectifs de l’année, notamment sur la Transat Paprec, pour la première fois courue en double mixte, qu’ils disputeront tous les trois, Charlotte Yven avec Loïs Berrehar, Hugo Dhallenne avec Chloé Le Bars, Maël Garnier aux côtés de Julia Courtois. Ce dernier, dont l’objectif est de courir en Figaro jusqu’en 2024 avant de viser le Vendée Globe 2028, explique pour finir qu’il espère disputer en fin d’année la Transat Jacques Vabre en Class40, avis aux amateurs ! 


    Diffusé le 7 mars 2023

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain

    Alexia Barrier, la fonceuse

    Alexia Barrier, la fonceuse

    Surtout ne pas se fier aux apparences : derrière son petit gabarit, Alexia Barrier cache une détermination et une passion pour la voile qui vous emportent facilement. Pourtant au début, son truc, c’est le basket, et son rêve, la WNBA, la ligue nord-américaine. N’ayant pas le physique de l’emploi, elle doit y renoncer, "une énorme déception", pour celle qui reste alors persuadée que son avenir, "c’est le sport de haut niveau ou rien". 


    Et c’est en regardant le Vendée Globe à la télé, que la voile entre dans sa vie. "De ce jour, je n’ai plus rien lâché", confie Alexia qui, dans le sud de la France, saisit dès lors chaque opportunité de naviguer. Et si elle ne suit pas le parcours classique d’une apprentie navigatrice, elle ajoute : "Je trace ma route et je pense être sur le bon chemin, même si peut-être ce n’est pas le plus court." 


    Une route qui va lui faire croiser celle de grands noms, dont Florence Arthaud, une véritable inspiration, "une femme libre sans compromis", ou la légende de la Coupe de l’America, Dennis Conner. Et puis à force d’abnégation et de démarches, elle parvient en novembre 2020 à réaliser son rêve en prenant le départ de son premier Vendée Globe, qu’elle termine après 111 jours de mer. 


    Sans sponsor pour le suivant, la Niçoise décide de lancer The Famous Project, projet de Trophée Jules Verne avec un équipage 100% féminin, et de marcher ainsi sur les traces de la mythique Tracy Edwards, qui avait tenté pareil défi en 1998. "Il y a eu tellement peu d’opportunité pour les femmes auparavant que pour moi, il était inenvisageable que je laisse une place à un garçon sur le bateau ; ça suffit !"


    Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.

    Diffusé le 1 mars 2023. 

    Post production : Grégoire Levillain

    Générique : All the summer girls

    Pos. Report #108 avec Thomas Gavériaux et Alan Roura

    Pos. Report #108 avec Thomas Gavériaux et Alan Roura

    Imoca au programme de ce 108e épisode en compagnie de deux invités en pleine préparation de la saison 2023 : Thomas Gavériaux, directeur général de l’équipe TR Racing, qui, à partir de cette année, héberge le projet Vendée Globe de Sam Goodchild, en plus de celui de Thomas Ruyant, et le Suisse Alan Roura. 


    Nous commençons cet épisode par l’actualité “chaude” du moment, The Ocean Race, nos deux invités confiant qu’ils ont songé à y participer, pour finalement faire d’autres choix. “On l’a mis au programme en montant le projet, mais ce n’était franchement pas jouable”, explique Alan Roura, à la fois financièrement, mais aussi, parce que son projet était “trop jeune” pour se lancer dans une telle aventure. Même intérêt du côté de TR Racing qui a préféré concentrer tous ses efforts sur le double programme Vendée Globe de Thomas Ruyant et Sam Goodchild. 


    Nos deux invités font ensuite le bilan de la saison 2022, forcément très positif pour l’équipe TR Racing, puisque conclu par une victoire de Thomas Ruyant sur la Route du Rhum, jugé “satisfaisant” par Alan Roura car s’il a connu “des hauts et des bas” sur l’ancien Hugo Boss d’Alex Thomson (mis à l’eau en 2019), il estime avoir beaucoup appris et donc avoir énormément de pistes d’amélioration pour la saison à venir. D’où un “plan d’action” qu’il détaille, qui passe notamment par des optimisations sur le plan VPLP pour le rendre plus polyvalent, un mois et demi d’entraînement au Portugal avec l’appel à des compétences extérieures, l’accent mis sur le mental, la nutrition, la préparation physique… 


    Thomas Gavériaux explique ensuite comment l’équipe TR Racing a choisi d’intégrer Sam Goodchild, l’objectif prioritaire étant de “préparer les saisons 2023 et 2024 dans une dynamique très axée sur la performance”, d’où ce choix de double projet et du Britannique. Les détails sur les partenaires et les noms des bateaux seront prochainement dévoilés, l’équipe s’étant quant à elle étoffée, avec aujourd’hui 25 permanents. Le directeur général de TR Racing évoque dans la foulée le nouveau bateau de Thomas Ruyant, qui sera mis à l’eau le 16 mars, et notamment le choix de travailler avec un design team inédit, composé notamment d'Antoine Koch et du cabinet Finot-Conq. 


    Pour finir, Thomas Gavériaux revient sur la course aux milles en vue du Vendée Globe, qui concerne particulièrement Sam Goodchild, la participation de ce dernier à The Ocean Race sur Holcim PRB répondant en partie à cette “nécessité d’engranger des milles”.


    Diffusé le 28 février 2023

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain

    Pos. Report #107 avec François-Xavier de Crécy, Stéfan L’Hermitte et Frédéric Pelatan

    Pos. Report #107 avec François-Xavier de Crécy, Stéfan L’Hermitte et Frédéric Pelatan

    Ce 107e épisode de Pos. report reçoit trois journalistes spécialisés, François-Xavier de Crécy, rédacteur en chef de Voile Magazine, Stéfan L’Hermitte, grand reporter à L’Équipe, et Frédéric Pelatan, rédacteur en chef du Journal de Nautisme, pour revenir sur l’actualité voile de ces dernières semaines, particulièrement riche. 


    Nous commençons par “l’affaire Clarisse Crémer” qui inspire divers commentaires à nos invités : si Frédéric Pelatan comprend l’attitude du Vendée Globe de “défendre un règlement qui a été décidé de manière collégiale” et parle d’une sorte de “crise de croissance de la course au large, un peu victime de son succès”, François-Xavier de Crécy évoque “le pire crash de communication dans l’histoire de la voile”, ajoutant ne pas comprendre comment Banque Populaire n’a pas pu mesurer la portée de sa décision de se séparer de Clarisse Crémer. 


    Stéfan L’Hermitte, après avoir fait remarquer que c’est un “crash” de plus pour la voile après l’affaire Gabart l’an dernier, rappelle qu’au départ, l’idée était de donner trois wild cards, au lieu d’une, ce qui aurait pu faciliter les choses, même si, ajoute-t-il, les cas particuliers sont finalement assez nombreux et ne se limitent pas à celui de Clarisse Crémer. 


    Nous parlons ensuite de la décision de Stan Thuret d’arrêter la course au large “pour raison écologique”, saluée par Frédéric Pelatan : “On n’en peut plus du green washing, la voile investit le sujet environnemental depuis quinze ans mais les actes sont inversement proportionnels aux prises de parole.” François-Xavier de Crécy évoque de son côté “le côté radical bienvenu” et “un moment de sincérité sympa et précieux”, que Stéfan L’Hermitte compare à la démarche d’Arthur Le Vaillant sur la dernière Route du Rhum. Et ce dernier d’ajouter : “Le grand public ne s’est pas encore aperçu que la voile n’est pas verte, il pourrait y avoir un retour d’affection.” 


    Nos trois invités commentent dans la foulée l’officialisation début février du défi français Orient Express Team pour la 37e Coupe de l’America, qui a séduit Frédéric Pelatan : “Ce rendez-vous presse était emprunt de “french intelligence", l’équipe m’a beaucoup plu.” Si reconnaît qu’il faut bien “de la folie de temps en temps”, Stéfan L’Hermitte se demande quant à lui si la Coupe, avec ses budgets astronomiques, a encore sa place aujourd’hui. Nous finissons par The Ocean Race, François-Xavier de Crécy estimant que “le pari de l’Imoca est en train d’être validé”, Frédéric Pelatan ajoute cependant qu’il faut attendre la longue troisième étape dans le Grand Sud pour tirer plus de conclusions.


    Diffusé le 21 février 2023

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain

    Elodie Bonafous, la guerrière

    Elodie Bonafous, la guerrière

    C’était chanteuse comme Lorie ou navigatrice comme Ellen Mac Arthur ! Voilà l’avenir que s’était imaginé, toute petite, Elodie Bonafous au milieu des posters de ses idoles sur les murs de sa chambre. Pour ce qui est de la voile, elle a mordu dedans dès son plus jeune âge : “Quand le vent était fort, mon père se disait qu’il n’allait pas m’emmener naviguer, mais moi, j’allais chercher mes bottes et mon ciré et je me cachais dans la coffre de sa voiture.”


    Au lycée à Brest, elle combine études et 420 sans cependant “trouver une équipière qui ait la même motivation”, ce qui la pousse à se tourner vers l’équipage. J80, match-race, elle fédère autour d’elle des équipages entièrement féminins et devient championne du monde universitaire. Elle décroche son Master 2 Activité physique adaptée et santé et commence à travailler dans un Ehpad. Mais l’appel de la mer, et plus particulièrement du Figaro reprend le dessus : “Je suivais à fond la Solitaire du Figaro en 2019, je me suis dit que ma place était sur l’eau et j’ai quitté mon travail.”


    Ça tombe bien, puisqu’au même moment, la filière de formation Bretagne-Crédit Mutuel de Bretagne, qui a vu éclore les Cammas, Le Cléac’h, Gabart et autres, crée une voie spécifique pour les femmes. Elodie Bonafous met tous les moyens de son côté pour se préparer et remporte la sélection, devenant la première skipper Bretagne-CMB Océane. Première Solitaire en 2020 à 24 ans (25e), deuxième l’année suivante, avec une 12e place à la clé, ce qui lui permet d’attirer l’attention du groupe Quéguiner qui la choisit pour succéder à Tanguy Le Turquais. “Mon sponsor ne m’a pas choisie parce que j’étais une femme, mais plutôt parce que j’avais prouvé ma volonté et mes capacités sur l’eau.”


    Et il ne le regrette pas, puisque sur la Solitaire 2022, la navigatrice de la baie de Morlaix devient la deuxième femme de l’histoire - et première Française - à monter sur un podium d’étape. Elle reçoit aussi le prix de la combativité, ce qui sied plutôt bien à celle qui se définit comme “une guerrière” quand elle est sur l’eau. Si elle se pose des questions sur le bien fondé des quotas qui, sur certaines courses, imposent des femmes à bord, Elodie Bonafous reconnaît que “ça permet d’ouvrir des portes, ça m’en a ouvert une incroyable avec la filière Océane”.

    A 27 ans, elle entame sa quatrième saison en Figaro avec des objectifs précis : finir dans le top 5 des grandes compétitions de l'année, la Transat Paprec en double mixte, qu’elle courra avec Martin Le Pape, et la Solitaire du Figaro. Avec, plus loin, dans un coin de la tête le Vendée Globe 2028. Histoire de marcher sur les traces de celle dont le poster ornait les murs de sa chambre d’enfant… 


    Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.

    Diffusé le 15 février 2023. 

    Post production : Grégoire Levillain

    Générique : All the summer girls

    Pos. Report #106 avec Sam Goodchild et Anne Beaugé

    Pos. Report #106 avec Sam Goodchild et Anne Beaugé

    Ce 106e épisode de Pos. report revient sur la deuxième étape de The Ocean Race avec le Britannique Sam Goodchild, vainqueur  à bord d’Holcim PRB, et Anne Beaugé, on-board reporter sur Biotherm, l’Imoca de Paul Meilhat, deuxième de cette étape de 4 600 milles entre le Cap Vert et Le Cap, en Afrique du Sud.

    Cette dernière commence par raconter comment, après une première carrière dans la mode et la publicité, elle s’est prise de passion pour la mer, au point de se lancer en Mini 6.50 puis en Class40, avant de revenir à l’image, ce qui lui a valu d'être contactée par Paul Meilhat pour faire partie des on-board reporters de Biotherm sur The Ocean Race. De son côté, Sam Goodchild explique que c’est lui qui a postulé auprès de Kevin Escoffier, skipper d’Holcim PRB, lui qui confie avoir toujours été attiré par The Ocean Race, “une course mythique” dans le monde anglo-saxon.


    Nous commençons ensuite à dérouler le fil de la deuxième étape, avec un premier enjeu majeur, le passage de Pot-au-noir, qui a vu Guyot Environnement-Team Europe prendre le pouvoir grâce à une option à l’est que ses concurrents n’ont pas voulu suivre. “On n’y croyait pas, chapeau à eux”, commente Sam Goodchild. Place ensuite à un premier speed-test lors du bord de reaching vers le Brésil, des conditions pas évidentes lorsqu’on doit, comme Anne Beaugé, tenir une caméra ou un appareil photo, tant les conditions sont parfois bien inconfortables à bord des Imoca lancés à haute vitesse. Cette dernière décrit au passage sa journée type, rythmée par les envois d’images à l’organisation.

    Sam Goodchild raconte ensuite la stratégie du contournement de l’anticyclone de Sainte-Hélène, puis le dernier tronçon entre l’Amérique du Sud et Le Cap, qu’il a fallu négocier par une route très sud, proche de la limite des glaces. La fin de l’étape a totalement redistribué les cartes, en raison d'une dorsale anticyclonique sur la route, nos deux invités racontant comment ils ont vécu les 24 dernières heures, finalement favorables à Holcim PRB, arrivé avec 16 minutes et 45 secondes d’avance sur Biotherm, 25 minutes et 31 secondes sur 11th Hour Racing.


    Nous finissons par évoquer l’avenir, Sam Goodchild confirmant qu’il va se lancer sur un projet de Vendée Globe - bientôt officialisé -, d’où un programme bien chargé cette année, Anne Beaugé souhaitant quant à elle continuer à collaborer avec des équipes et/ou des courses. 


    Diffusé le 14 février 2023

    Générique : Fast and wild/EdRecords

    Post-production : Grégoire Levillain

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