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    Explore "vaincre" with insightful episodes like "#28 - Cyrille Chahboune (Ex-opérateur CPA 10 / athlète paralympique)", "#27 - L'interview inversé !", "#26 - Christophe Bichet (Grimpeur anti-fragile)", "#25 - Romain (Ex opérateur du 1er RPIMA)" and "#24 Julia Virat (Guide de haute-montagne & navigatrice)" from podcasts like ""Fortitude", "Fortitude", "Fortitude", "Fortitude" and "Fortitude"" and more!

    Episodes (33)

    #28 - Cyrille Chahboune (Ex-opérateur CPA 10 / athlète paralympique)

    #28 - Cyrille Chahboune (Ex-opérateur CPA 10 / athlète paralympique)

    Vous voulez savoir comment on se relève après avoir été amputé des deux jambes?


    Cyrille Chahboune a plusieurs vies. La première, il la dédié à l'armée de l'air. À l'issue d'un parcours rigoureux, rythmé par les formations, les spécialisations, les stages, les sélections et quelques opérations extérieures, Cyrille intègre le prestigieux CPA-10, le commando parachutiste de l'air.  


    Chuteur haute altitude, tireur d'élite, ce membre des forces spéciales accumule les compétences pour être et demeurer à la pointe de l'épée. Jamais satisfait, toujours en quête de perfectionnement, Cyrille est de tous les combats — Afghanistan, Libye, Mali et même en Irak. Aux côtés des forces kurdes, Cyril combat Daesh dans l'enfer d'Erbile. C'est alors qu'un drone piégé le fauche, lui et son frère d'armes.  


    Il survit, mais sa vie bascule. Il est amputé des deux jambes. Un an d'hospitalisation, une cinquantaine d'opérations. 


    Alors comment passer d'une vie au sein de l'élite, animée notamment par l'exigence d'une excellence physique, à celle du handicap? En suivant sa devise: "tout est possible si on lâche rien". 


    Cyrille se relève et affiche la même détermination que lors de sa première vie. Il multiplie les sports à haut niveau: tir, ski, il devient vice-champion du monde de parachutisme en soufflerie et il est aujourd'hui membre de l'équipe de France de volley assis et il participera au JO de 2024. 


    En écoutant cette brève présentation, je suis sûr que vous avez compris pourquoi j'ai voulu recevoir Cyrille. Il incarne la fortitude, la résilience. Surtout, il démontre de manière éclatante que c'est l'action qui nous fait vivre et survivre. A aucun moment Cyrille ne s'est arrêté au motif qu'il ne pouvait plus faire ce qu'il faisait avant. Il a tout simplement recherché et trouvé de nouveaux moyens d'agir. 


    Mais il exprime aussi remarquablement l'importance de l'engagement comme source de sens, un engagement pour son pays, pour ses frères d'armes et aujourd'hui pour ceux qui souffrent et pensent ne pouvoir s'en sortir grâce à son association


    Sa manière de vivre me rappelle cette phrase de Viktor Frankl  au sujet de l'auto-transcendance de l'existence humaine, comme clé du sens de la vie: "la vie de l'être humain est toujours dirigée vers quelque chose ou quelqu'un d'autre que soi-même, qu'il s'agisse d'un but à atteindre ou d'un être humain à connaître et à aimer. Plus on s'oublie soi-même, en se consacrant à une cause ou à une personne que l'on aime, plus on est humain, et plus on se réalise."

    #27 - L'interview inversé !

    #27 - L'interview inversé !

    Vous voulez savoir pourquoi j’anime Fortitude ?

     

    Certains d'entre vous la connaissent déjà, Emmanuelle Halioua est Docteur en psychotraumatologie. J’ai eu le privilège de la recevoir au cours du 21ème épisode de Fortitude. 

    Quelques jours après l’enregistrement de l’épisode 21, Emmanuelle m’a rappelé et m’a demandé si je ne souhaiterais pas que l’on inverse les rôles et que je sois l’invité de Fortitude. Ce n’était pas la première fois que l’on me demandait de me livrer à l’exercice, certains auditeurs, ou même des invités, ayant manifesté l’envie d’en savoir un peu plus sur moi. 

     

    Mais une certaine pudeur et surtout la crainte que cela ne vous intéresse pas, m’ont d’abord retenu. Puis Emmanuelle m’a convaincu en m’expliquant que toute façon je pourrais toujours renoncer à le publier par la suite.

     

    J’ignorais complètement ce qu’Emmanuelle avait à l’esprit et je n’avais aucune idée du type de questions qu’elle allait me poser. Se reposant sur mon livre, nos conversations passées et sur mes entretiens avec les autres invités de Fortitude, Emmanuelle a eu une analyse d’une finesse et d’une justesse redoutables. Au fil de notre entretien, Emmanuelle a fait ressortir des choses enfouies en moi qui expliquent, en grande partie, la naissance et la vie de ce podcast. Mais elle a fait bouger d’autres pièces du puzzle comme elle le dit. Je n’en suis pas ressorti indemne. 

     

    Notre échange est intime. Il est sincère. Après avoir longtemps hésité, je suis heureux de vous le partager. Non pas par égocentrisme, mais par volonté de cohérence et d’honnêteté. Vous avez le droit, ainsi que mes invités, de savoir à qui vous avez à faire.  


    Références:

    Ils avaient tout compris, Nicolas Lisimachio   (éditions Hachette)

    #26 - Christophe Bichet (Grimpeur anti-fragile)

    #26 - Christophe Bichet (Grimpeur anti-fragile)

    Vous voulez savoir ce que signifie anti-fragile ? 

    Christophe Bichet, c’est ni plus ni moins que 30 années de fortitude, de résilience à l’état pur.

    A l’âge de 4 ans, on annonce à ses parents qu’il est atteint d’une maladie génétique rare : la maladie de Fanconi . En quelques mots, cela signifie qu’il est vulnérable à toutes les infections, toutes les maladies et toutes les blessures. Son espérance de vie est alors limitée à 15 ans.

    Mais c’était sans compter la véritable espérance : celle de ses parents tout d’abord, qui ont continué à vivre presque normalement sans rien s’interdire, sans rien lui interdire. C’est ainsi qu’après avoir été diagnostiqué à 4 ans…il découvre l’escalade à 6 ans et rien ne l’arrêtera par la suite. Pas la greffe de moelle osseuse, pas les cancers à répétition ni même son apparente fragilité, puisqu’il ne mesure que 1m50.

    Aujourd’hui âgé de 38 ans et père de famille, Christophe est l’un des meilleurs escaladeurs français et un conférencier à succès. 

    Christophe nous explique que c’est l’action qui l’a sauvé. L’action de grimper, l’action d’aider les autres, l’action de fonder une famille, l’action d’avoir des projets, toujours et encore. Il a rencontré d’autres malades comme lui dans le monde entier. Seuls ont survécu ceux qui avaient des projets et étaient dans l’action. Tous les autres, centrés sur leur condition et leur maladie, sont morts. Tous sans exception.

    Son témoignage fait écho à ceux de Victor Frankl, rescapé des camps nazis ou Alexandre Soljenitsyne, rescapé du goulag soviétique : c’est avoir quelque chose à construire, à donner, à partager qui alimente la résilience et notre capacité à subir.

    Ma rencontre avec Christophe et cet épisode m’ont fait tellement de bien. Quand je pense à lui, je souris. Vous comprendrez quand vous l’aurez écouté.

    Références:

    Site de Christophe Bichet 

    Man's Search For Meaning: The classic tribute to hope from the Holocaust, Viktor Frankl (éditions Rider)

    L'archipel du Goulag , Alexandre Sljenistsyne (éditions Points)

    Ils avaient tout compris, Nicolas Lisimachio  (éditions Hachette)

    #25 - Romain (Ex opérateur du 1er RPIMA)

    #25 - Romain (Ex opérateur du 1er RPIMA)

    Vous voulez savoir ce que signifie "vivre l'enfer sur terre"?


    Né à Abidjan, Romain est expatrié en France à l’âge de 10 ans après un coup d’état. 


    Il se destine d’abord à l’école hôtelière mais décide finalement, alors que tout son entourage cherche à l’en dissuader, de s’engager dans l’armée. Il fait alors un parcours sans faute qui le conduit à intégrer la prestigieuse unité du 1er RPIMA , le 1er régiment de parachutistes d’infanterie de marine. Il participe alors à de nombreux conflits, de l’Afghanistan au Mali, et combat notamment le terrorisme.


    A l’issue d’une dernière mission au Mali, il décide de racrocher et de changer complètgement de vie. Il s’installe alors en République Dominicaine où il ouvre une salle de sport de combat.

    Mais ce qui devait être un paradis s’est transformé en véritable enfer.


    Alors qu’il revenait de quelques semaines passées en France, Romain est arrêté par la police locale et immédiatement placé en détention provisoire. Victime d’un complot, il est alors plongé dans la violence et la misère carcérales.


    Il n’est pas enfermé dans une cellule de quelques personnes et son enfer de s’est pas limité à la privation de liberté. Il était enfermé avec plus de 200 autres détenus, sans aucune forme d’hygiène et de sécurité. Contraint de se battre physiquement chaque jour pour sa survie, son plus âpre combat est finalement psychologique : comment lutter quand on vous retire toute forme d’humainté et et d’espoir ?


    Il finit par vouloir mettre à ses jours. Ce qui le sauvera – outre la bienveillance d’un codétenu – c’est le refus de l’injustice et de faire souffir ceux qui l’aime, notamment son père. Il décide alors de continuer à se battre et, finalement, parviens à sortir de l’enfer.


    Son récit est inénarable. Il ne peut qu’être écouté. Avec beaucoup de générosité et de sincérité, Romain nous emmène  au plus profond de son âme et nous donne une leçon de résilience sans pareil.

     

    Références :


    Forces spéciales et unités d’élite, Teddy Palassy (éditions Solar).

    Man's Search For Meaning: The classic tribute to hope from the Holocaust, Viktor Frankl (éditions Rider)

    Ils avaient tout compris, Nicolas Lisimachio  (éditions Hachette)

    #24 Julia Virat (Guide de haute-montagne & navigatrice)

    #24 Julia Virat (Guide de haute-montagne & navigatrice)

    Vous voulez savoir ce que l’on ressent lorsque l’on passe 11 jours sur la face d'El Capitan  avec 120 kilos de matériel à « traîner »? 


    Julia est ce que l’on peut appeler une aventurière.

     

    Tout d’abord, Julia est guide de haute montagne. Lorsque l’on sait qu’il y a en France une trentaine de femmes guides de haute-montagne pour 1800 hommes, cela donne déjà une indication sur son niveau de persévérance et d’engagement.

     

    Mais Julia ne s’est pas distinguée par cette seule statistique, loin s’en faut. Ella a notamment gravit la fameuse montagne El Capitan en solo . Alors cela ne vous parle peut être pas mais imaginez-vous pendant 11 jours consécutifs, accrochés à une face rocheuse lisse de 1000 mètres en tirant 120 kg de matériel. Vous vous demandez certainement comment elle faisait pour dormir : et bien sur une plateforme de fortune elle-même accrochée à la paroi. Je vous invite à regarder les photographies que j’ai postées sur Instagram  pour vous donner une idée de l’ambiance pour le moins vertigineuse et angoissante d’une telle ascension.


    Mais ses exploits en montage n’ont pas suffi à Julia. Elle a par la suite décidé de s’attaquer à un autre univers tout aussi hostile et exigeant : la haute mer.


    En effet, Julia est aussi navigatrice et a notamment participé à la Transat Jacques Vabre  en 2021.

     

    Au cours de notre entretien, nous abordons bien entendu son parcours et ses exploits mais notre conversation a finalement révélé une chose bien plus profonde et impressionnante.

     

    Le combat le plus rude mené par Julia n’a pas été celui contre l’altitude, la fatigue, le froid ou les tempêtes : c’est celui mené contre elle-même.

     

    J’ai découvert au fil de notre conversation que Julia a une personnalité dont on aurait pu croire qu’elle l'aurait détournée de toute forme d’adversité.

     

    Hypersensible, Julia doute souvent d’elle-même et elle nourrit des peurs multiples. Mais plutôt que de se mentir ou de fuir, Julia a choisi d’accepter ses peurs, de les assumer et les transformer en force motrice.

     

    Si je vous dis par exemple Julia a peur du vide. Accrochée à une paroi lisse de 1000 mètres, Julia avait peur du vide... Elle a pourtant choisi d’y aller et a réussi cette ascension qui la fait aujourd’hui figurer dans l’élite de l’alpinisme.

     

    Je ne veux surtout pas trop en révéler mais croyez-moi, cette conversation est riche d’enseignements et d’inspiration pour nous tous qui doutons, plus ou moins régulièrement et qui renonçons parfois, voire souvent, parce que nous nous jugeons incapable ou que nous craignons l’échec.


    Références :


    12 règles pour une vie, Jordan Peterson (éditions J'ai Lu).

    Le mythe de Sisyphe, Albert Camus (Folio).




    #23 - Tatiana Brillant (Ex négociatrice du RAID)

    #23 - Tatiana Brillant (Ex négociatrice du RAID)

    Vous voulez savoir ce que c'est d'être négociatrice au sein du RAID ?


    « Le parcours de Tatiana Brillant est celui d’une femme d’exception. Entrée courageusement dans le milieu très fermé des forces d’intervention d’élite, elle s’est illustrée comme négociatrice au Raid, l’Unité de recherche, d’assistance, d’intervention et de dissuasion dont

    la mascotte est la panthère et la devise : “Servir sans faillir”. Tatiana n’y a jamais dérogé. Elle s’est imposée en prouvant que la négociation n’est pas une question de genre mais avant tout une affaire de spécialistes. […] Convaincue que la communication peut dénouer bien des conflits, Tatiana s’est employée à la promouvoir en devenant formatrice. Par son expérience de la gestion de crise, elle est devenue une référence nationale puis internationale, décorée de l’ordre national du Mérite et primée par le FBI. »

     

    Ces mots ne sont pas de moi. Ils sont de Bernard Cazeneuve, ancien premier ministre, qui a rédigé la préface du livre de Tatiana : « La voix du Raid », paru aux Éditions Mareuil.

     

    Au cours de notre entretien, Tatiana nous explique son parcours. Comment elle en est venue à vouloir intégrer le RAID et à devenir négociatrice. Alors, bien évidemment, nous parlons de la difficulté de la sélection, de la difficulté des opérations auxquelles elle a participé mais nous évoquons aussi un aspect auquel je ne m’attendais pas forcément, qui est presque philosophique, celui de l’importance de l’écoute. D’ailleurs, la devise de la cellule de négociation du RAID, c’est « L’écoute est notre arme ».

     

    C’est intéressant d’entendre Tatiana nous expliquer à quel point l’écoute est un aspect fondamental des relations humaines. Et, peut-être que comme moi, vous retiendrez de cette conversation que, finalement, il nous appartient à tous de redonner à l’écoute l’importance qui est la sienne.


    Références:


    La voix du RAID, Tatiana Brillant (Ed. Mareuil)

    Forces spéciales et unités d'élite , Teddy Palassy (Solar Editions)

    Ils avaient tout compris, Nicolas Lisimachio (Hachette)



    #22 - Dominique Lagrou-Sempère (Grand Reporter - Auteur)

    #22 - Dominique Lagrou-Sempère (Grand Reporter - Auteur)

    Vous voulez savoir comment la mort peut vous faire aimer la vie?


    Dominique Lagrou-Sempère  est journaliste, grand reporter. Vous l’avez certainement vue aux côtés de Jean-Pierre Pernaut lors du journal télévisé de TF1.

     

    Mais ce n’est pas à l’occasion d’un journal télévisé que j’ai découvert Dominique, c’est en lisant son premier livre : "Après l’orage" paru il y a un an aux éditions Flammarion.

     

    Elle y raconte le cancer de son époux, Claude Sempère, lui-même journaliste et grand reporter qui a été emporté par la maladie en à peine deux ans et à l’âge de 55 ans.

     

    Je vais être sincère avec vous : j’ai lu le témoignage de Dominique d’une traite et j’ai pleuré pendant presque toute la lecture. J’ai pleuré car les émotions, les sentiments, les évènements racontés dans ce livre sont d’une sincérité et d’une honnêteté rares. Il n’y a ni pathos ni misérabilisme : un regard authentique et sans posture sur la mort…et la vie et le lien indéfectible qui existe, et doit exister, entre les deux. 

     

    A cet égard, Après l’orage est un récit biographique avec une réelle densité philosophique. Ce n’était certainement pas son ambition – d’être philosophe – mais pourtant Dominique illustre remarquablement le lien entre la mort et la vie comme Cicéron ou Sénèque l’ont fait avant elle, avec les émotions en moins.

     

    Dominique nous parle donc du courage et de la force morale dont sa famille a du faire preuve, face à la maladie puis face à la mort. Mais au-delà de ces combats, elle explique et proclame son droit à vivre, à aimer et à être heureuse malgré la mort. Dans une société si prompt aux jugements et à la condescendance morale, s’octroyer ce droit est loin d’être aisé et évidente et requiert, là aussi, de la force morale. Et c’est en cela que l’expérience de Dominique est unique : on ne vainc pas la mort uniquement en lui survivant, on la domine en s’autorisant les émotions qui font la vie : l’amour, le rire, le partage….

     

    Réf.


    Après l'orage - D. Lagrou-Sempère (Flammarion)

    Devant la souffrance - Cicéron (Arléa)

    Ils avaient tout compris - N. Lisimachio (Hachette)

     

    #21 - Emmanuelle Halioua (Dr. en psychotraumatologie) 🇮🇱🇨🇵

    #21 - Emmanuelle Halioua (Dr. en psychotraumatologie) 🇮🇱🇨🇵

    Vous voulez savoir comment six lettres peuvent sauver des vies? 


    Docteur en psychotraumatologie, Emmanuelle Halioua ne peut nous parler de son passé qu’elle doit garder secret pour des raisons de sécurité.


    Elle-même victime d’actes de torture, elle a dédié une grande partie de sa vie à la prise en charge des traumatismes psychologiques auprès tant de la population civile que des forces armées.


    Emmanuelle est aujourd’hui la représente française du PROTOCOLE 6C, protocole développé par l’armée israélienne pour prendre en charge psychologiquement les victimes d’accidents, d’attentats ou de toute autre forme de violence.


    Véritable révolution, ce protocole permet, en quelques minutes, de redonner à une victime une capacité d’action – souvent vitale – mais aussi de limiter considérablement le risque qu’elle développe ultérieurement un syndrome de stress post traumatique.


    Lorsque l’on connaît les ravages de tels syndromes, lesquels peuvent même se transmettre sur plusieurs générations, on mesure l’importance que revêt la prise en charge des victimes et l’utilité du PROTOCOLE 6C.


    Vous apprendrez beaucoup de choses au cours de cet épisode, peut-être même sur vous-même, car l'adversité, et les traumatismes que celle-ci peut engendrer, façonne chacun d'entre nous. 


    Je ne peux en tout cas que vous inciter à vous former au PROTOCOLE 6C. A l’image des formations de premier secours dispensées par la Croix Rouge, le PROTOCOLE 6C peut, par de simples gestes, sauver des vies.


    Profil Linkedin d'Emmanuelle Halioua:

    https://www.linkedin.com/in/emmanuelle-h-95b8501a5/


    Site officiel du Protocole 6C:

    https://www.protocolesixc.org/

    #19 - Enora Chame (Officier de renseignement)

    #19 - Enora Chame (Officier de renseignement)

    Vous voulez savoir comment on apaise une foule hostile en Syrie avec un simple regard et des sourires ?

     

    Enora Chame n’est pas son vrai nom. Officier de renseignement au sein de l’armée française, elle se doit de dissimuler sa véritable identité.

     

    Enora ne peut malheureusement pas nous révéler grand-chose de sa vie ou de son parcours, sauf certains épisodes. Parmi ceux-ci, il y en a un qui se démarque et pour lequel elle a consacré un livre qui vient d’être publié aux éditions Mareuil: Quand s’avance l’ombre. Elle y raconte principalement sa mission en tant qu’observatrice de l’ONU au début du conflit Syrien. Cette mission n’avait rien de secrète, tout au contraire. C’est pourquoi Enora a pu nous la partager.

     

    Et on en sort pas indemne car ce récit est tout simplement, et je pèse mes mots, biblique.

     

    Biblique car Enora a vu l’enfer, y a vécu et en est revenue. Biblique car Enora a vaincu à plusieurs reprises l’hostilité et l’agressivité d’une foule en détresse non pas avec ruse ou violence mais par de simples sourires, de l’empathie. Biblique car Enora a vécu des scènes macabres, a regardé la mort en face, dans ses formes les plus atroces. Mais elle fait face, non pas en fermant les yeux ou en cloisonnant son esprit mais, au contraire, en laissant court à toute son humanité.

     

    Surtout, c’est l’histoire d’une femme qui a fait preuve d’une force morale sans pareil et ce, d’une manière inédite. Il n’est en effet pas usuel de prendre conscience que la subtilité, la culture et l’empathie sont elles aussi des composantes de la force morale.

     

    Avec beaucoup d’humilité, Enora a accepté de partager avec vous, au cours de cet épisode passionnant, sa vision d’un monde d’une très grande violence mais dont elle démontre qu’il demeure ouvert à toutes les plus belles valeurs que nous pouvons lui apporter : le courage, l’empathie, la nuance…

     

    J’oserais dire que c’est presque un devoir citoyen d’écouter Enora. Ne serait-ce que pour la remercier pour son engagement, pour honorer ses sacrifices et les risques qu’elle a pris au service pas uniquement de notre pays, mais aussi des Nations Unies. 

     

    Références:


    Quand avance l’ombre, Enora Chame (Mareuil Éditions).

    #18 - Commandant Loïc Tabart (BRI)

    #18 - Commandant Loïc Tabart (BRI)

    Vous voulez savoir ce que l'on ressent lorsque l'on est en tête d'une colonne d'assaut de la BRI?


    Loïc Tabart est commandant au sein de la prestigieuse BRI, la brigade de recherche et d’intervention.

     

    Pour ceux qui ne sont pas familiers avec les unités d’intervention, la BRI est l’unité de la police nationale dédiée à la lutte contre le terrorisme et le grand banditisme. Sa zone d’intervention principale est Paris intra muros mais elle peut être conduite à intervenir partout en France, en soutien notamment des autres unités comme le RAID.

     

    La BRI a été mise au devant de la scène au cours des dernières années avec notamment son intervention au Bataclan.

     

    Après plusieurs années passés aux Stups, Loic Tabart a dédié sa vie à l’intervention : d’abord à la BRI, puis au RAID avant de revenir finalement à la BRI.


    Des dizaines d’années à casser des portes comme on dit… mais pas uniquement.


    Loic Tabart nous raconte comment on peut choisir de vivre, chaque jour, avec l’adversité. Il se confie sur les vulnérabilités de ses femmes et de ses hommes que l’on voit comme des super héros mais qui peuvent, s’ils ne sont pas préparés, se faire consumer par la violence et la misère.

    Il nous explique que le fil d’ariane de sa carrière a été de se remettre souvent en question : cela lui a permis de saisir des opportunités mais aussi de toujours progresser et être ainsi apte à faire face, chaque jour.

     

    En écoutant notre conversation, vous réaliserez que l’expérience de Loic Tabart, si extrême qu’elle puisse paraître, est en réalité transposable à chacune de nos vies.

     

    L’adversité peut nous faire avancer, nous faire progresser nous épanouir même. Encore faut-il en avoir conscience et accepter de se remettre en question, chaque jour.

     

    Être meilleur qu’hier et moins bons que demain.

    #17 - Marie Fugain (comédienne)

    #17 - Marie Fugain (comédienne)

    Vous voulez savoir ce que l'on ressent lorsqu'on reçoit, en cadeau, le dernier souffle de sa petite soeur? 


    Marie Fugain est comédienne depuis toujours, et ce n’est pas une façon de parler. Elle décroche son premier rôle à l’âge de 7 ans. A 16 ans, elle joue aux côtés de Kirk Douglas et s’en suivra une carrière prolifique notamment dans des séries que nous connaissons tous.

     

    Élevée dans une famille d’artistes, elle se présente comme une troubadour, toujours prête à chanter, danser ou se déguiser. Marie a un sourire, un rire et un humour particulièrement contagieux. Elle rayonne, tout simplement.

     

    Mais la vie a cherché à éteindre cette lumière, en lui enlevant sa petite sœur, Laurette, morte d’une leucémie à 22 ans. 

     

    Marie nous raconte cette épreuve si douloureuse, si désespérante…un drame qui pourrait retirer tout sens à la vie. Comment, en effet, trouver la force et l’énergie quand une jeune fille – au début d’une existence si prometteuse – est fauchée en quelques mois à peine ?Son père l’a dit : il est mort une première fois avec sa fille. Marie le dit d'une autre manière: on m’a retiré un poumon.

     

    Mais Marie n’est pas du genre à abandonner ou à s’apitoyer. Esseulée dans sa douleur, elle apprend à « apprivoiser le manque ». Elle livre le combat contre la leucémie aux côtés de sa mère, qui a monté l’association « Laurette Fugain » quelques mois à peine après le départ de sa fille. L’écriture d’un livre aide aussi Marie à se reconstruire, notamment en exprimant ses vérités, sans détours, sans posture.

     

    Marie ne nous donne pas qu’une leçon de résilience, elle nous donne des leçons d’intelligence de vie, d’honnêteté et de détermination.

     

    En l’écoutant, certains vont rire, d’autres pleurer mais tous vont entendre la même chose : les battements d’un cœur qui vit, envers et contre tout. 


    Références:


    Association Laurette Fugain : https://www.laurettefugain.org 


    "Moi, on ne m'a jamais demandé comment j'allais". Pourtant Laurette était ma soeur (Editions Michel Lafon, 2012). 


    "Devant la souffrance" (Cicéron, éditions Arléa)


    #16 - Tristane Banon (romancière / essayiste)

    #16 - Tristane Banon (romancière / essayiste)

    Tristane a bien des casquettes : romancière, essayiste et journaliste. Elle est aujourd’hui très présente dans les médias pour évoquer son dernier essai : la paix des sexes. Il s’agit d’un plaidoyer en faveur de l’apaisement des rapports hommes/femmes, plaidoyer qui repose notamment sur une valeur aujourd’hui tellement menacée : la nuance.

     

    Et c’est notamment pour cette raison que j’ai souhaité recevoir Tristane, car Fortitude se veut aussi le défenseur de la nuance à travers les parcours et les personnalités si variées de mes invités, qui révèlent à quel point il est vain de tenter de loger les individus dans de simples cases, qui les conduisent le plus souvent à s’opposer.

     

    Et dans le combat nécessaire pour le droit des femmes la nuance ne doit pas être oubliée, au risque de générer de nouvelles ségrégations. C’est précisément ce que nous explique aujourd’hui Tristance.


    Mais j’ai aussi souhaité la recevoir pour parler, bien entendu, d’un thème qui m’est cher : celui de l’adversité.

     

    Que ce soit au cours de son enfance, au cours de laquelle elle a été maltraitée par sa nourrice, ou plus tard lors de son agression par DSK et des suites de celles-ci, Tristane a régulièrement affronté l’adversité et elle y est encore confronté, ses thèses en faveur de l’ouverture et de la liberté n’étant pas nécessairement bien reçues par une frange très active des acteurs de la vie publique.

     

    Tristane nous partage donc ses combats et nous offre à cette occasion une bouffée d’intelligence et d’espoir, bien salutaire en cette période.

    #15 - Victor Rouart (rescapé du Bataclan / journaliste)

    #15 - Victor Rouart (rescapé du Bataclan / journaliste)

    Vous voulez savoir comment ce que c’est de survivre au drame du Bataclan ?

     

    « Quelle injustice ! L’odeur de poudre, de sang, toutes ces vies perdues ou sur le point de l’être autour de moi me donnaient l’impressio d’être un soldat à l’agonie sans avoir combattu. Je n’étais qu’un simple citoyen français, à l’affût d’un plaisir banal, rattrapé par la triste réalité du monde. Paris était ce soir plongée dans les ténèbres. »

     

    Cet extrait de son livre, intitulé « Comment pourrais-je pardonner », illustre parfaitement la violence du drame subi par Victor et tant d’autres lors de cette soirée du 13 novembre 2015.

     

    Cette phrase exprime notamment comment une journée comme les autres, riche de plaisirs ou d’évènements que l’on tient trop souvent pour évident ou acquis, peut se transformer en un enfer et transformer ceux qui la vivent.

     

    C’est ce que Victor a partagé avec moi : cette transformation si violente et si soudaine, entre la personne qu’il était le matin du 13 novembre et celle qu’il est devenu à l’aube du jour suivant.

     

    Victor nous raconte les heures interminables passées à souffrir sans bruit, pour survivre, puis les mois passés à souffrir, pour se reconstruire.

     

    Il nous livre un témoignage sincère et poignant qui doit nous rappeler, à tous, la fragilité de notre existence et l’importance de la cultiver, le mieux possible, chaque jour.

     

    Comme l’a dit Sénèque : « Ne remettons rien à plus tard. Soyons quitte chaque jour avec la vie ».

     

    Réf.

     

    Comment pourrais-je pardonner ? Victor Rouart, avec Luc-Antoine Lenoir – Éditions de l’Observatoire.

    Lettres à Lucilius, Sénèque – Flammarion 2017.

    Ils avaient tout compris, Nicolas Lisimachio – La Maison Hachette.

    #14 - Raby (chanteuse)

    #14 - Raby (chanteuse)

    Une fois n’est pas coutume, je vais commencer la présentation de mon invité par une citation d’un penseur grec qui m’est cher, Plutarque.

     

    « L’harmonie du monde, ainsi que celle d’une lyre ou d’un arc, se compose de dissonances. Il en est ainsi des choses de ce monde : rien n’y est pur et sans mélange. Comme en musique il y a des tons graves et des tons aigus, en grammaire des voyelles et des muettes, et que le musicien et le grammairien, se gardant bien de rejeter tels ou tels tons, telles ou telles lettres, savent s’en servir et les combiner pour leur art ; de même, dans ce monde où tout est plein de contradictions, où, (...), il ne faut pas se décourager des revers ni renoncer à la lutte. Nous devons, comme font les musiciens, harmoniser toujours les notes les plus basses avec les plus hautes et envelopper les mauvaises choses dans les bonnes pour faire de la vie un concert harmonieux, qui nous satisfasse. »

     

    J’ai voulu citer l’intégralité de ce passage car il s’applique parfaitement à Raby, que j’ai le privilège de recevoir.

    Raby est un mélange comme l’évoque Plutarque. Un mélange caractéristique de ce monde dans lequel nous vivons.

    Un mélange tout d’abord d’origines : née d’une mère espagnole et d’un père malien, elle a grandi au contact des religions musulmane et chrétienne.

    Un mélange de culture : élevée dans la cité des 4000 à la Courneuve, elle a grandi en écoutant Edith Piaf ou Renault.

    Mais Raby est surtout un mélange de fragilités, de blessures, de courage et de force.

    Victime de la pauvreté, de l’excision, de l’inceste, Raby a connu l’adversité la plus violente. Elle en a souffert. Elle en souffre encore. Et elle en a gardé une fragilité indélébile.

    Mais Raby a trouvé la force, en elle, de dépasser ses douleurs, d’apaiser ses plaies pour avancer. 

    Son amour de la vie était si grand qu’elle est non seulement parvenue à s’en sortir comme on dit trivialement mais plus encore : elle construit une œuvre à partir de son vévu. Raby est maintenant une artiste.

    Mais une artiste engagée, qui ne fermera jamais les yeux sur ce qu’elle a vécu et se battra sans relâche pour l’éviter aux autres. C’est notamment son combat contre l’excision.

    Je vous préviens : vous vivrez cet épisode comme on peut vivre un combat de boxe. On prend des coups et on a pas le temps de reprendre son souffle. On ne sait pas toujours d’où vienne les coups et on comprend pas forcément ce qui nous arrive.

    Raby, qui est elle-même boxeuse, ne vous laissera pas respirer, vous déstabilisera…peut-être même vous choquera.

    Mais une chose est sûre, vous ne sortirez pas indemne. Absorbez son énergie et sa force et vous allez affronter 2022 sans sourciller.



    Références : 


    KAZALA - Raby & Basile Ntsika

    https://youtu.be/UYnp7eRNEB4


    Ils avaient tout compris, Nicolas Lisimachio (Hachette).

    La Sérénité intérieure, Plutarque (Poche, Petite Bibliothèque, 2001).


    #13 - Julie Imbard ("Une fille en enfer")

    #13 - Julie Imbard ("Une fille en enfer")

    Vous voulez savoir comment on trouve la force de se battre, depuis 18 ans, pour obtenir justice après l’assassinat de son père ?

     

    Julie Imbard est ni plus ni moins que l’incarnation de la résilience. 

     

    La résilience face à la violence, qu’elle a subi à plusieurs reprises de la part de membre de la pègre qui en voulait à son père, alors propriétaire d’une boite de nuit parisienne.

     

    La résilience face à la mort, celle de son père qui s’éteint dans ses bras après avoir été abattu d’une balle dans la tête.

     

    La résilience face à une justice passive et inefficace qui, depuis 18 ans, n’a pas été capable de mettre en examen les assassins.

     

    Avec une douceur et une humilité qui ne trahissent en rien sa détermination, Julie nous donne une très grande leçon de force morale.

     

    Vous trouverez dans cet épisode, à n’en pas douter, tous les ingrédients de la fortitude.

     

    Julie nous rappelle que l’on ne doit jamais abandonner, jamais rien lâcher.

     

    Références :

     

    Une fille en enfer, Libération : https://www.liberation.fr/societe/police-justice/julie-imbard-une-fille-en-enfer-20210819_ASNPMFK7MFG6ZFCUYAC4Z4YXJQ/?redirected=1&redirected=1

     

    Non élucidé – L’affaire Francis Imbard : https://www.dailymotion.com/video/x2ptc9z

     

    #12 - Maurice Barthélémy (acteur/réalisateur)

    #12 - Maurice Barthélémy (acteur/réalisateur)

    Vous voulez savoir comment on peut être acteur et hypersensible ?

     

    Nombreux sont ceux parmi vous qui le connaissent. Comment oublier ses moments hilarants sur Canal +, avec la joyeuse troupe des Robins des Bois, aux côtés de Jean-Paul Rouve, Marina Fois et les autres ?

     

    Mais derrière cette carrière d’acteur et de réalisateur, connue de tous, se cache une vie insoupçonnable. Saviez-vous que Maurice Barthélemy était Haïtien ou qu’il avait vécu dans de nombreux pays ?

     

    Surtout, il se cache une bataille de chaque jour, un combat imperceptible aux yeux de l’extérieur : celui de son hypersensibilité.

     

    Oui, le comédien hilarant, toujours sous les projecteurs et au-devant de la scène est hypersensible.

     

    Maurice nous raconte donc son histoire et comment il a pu embrasser une carrière qui paraît si incompatible avec sa singularité :  grâce à des efforts quotidiens d’adaptation, de remise en cause et d’ouverture aux autres. Grace à une force morale aussi redoutable qu’elle est teintée d’humour.

     

    Un échange qui rend honneur autant à la nuance qu’à la fortitude.

     

    Références :

     

    Fort comme un hypersensible, Maurice Barthélemy et Charlotte Wils (Éditions Michel Lafon)

     

    Maurice Barthélemy dans Fort comme un hypersensible, La Pépinière Théâtre – Paris.

     

    Pensées pour moi-même, Marc-Aurèle (Les Belles Lettres)

     

    Le pouvoir du moment présent, Eckhart Tolle (J’ai lu).

     

    Ils avaient tout compris, Nicolas Lisimachio (Hachette).

    #11 - Louis Saillans (commando marine)

    #11 - Louis Saillans (commando marine)

    Vous voulez savoir ce que l’on ressent lorsque l’on est chef de guerre ?

     

    Louis Saillans n’est pas son vrai nom ; c’est un nom d’emprunt pour protéger son identité et celle de ses proches.

    Membre des commando marine, Louis Saillans a participé au combat mené par la France contre le déhihadisme, notamment au Sahel.

    Il nous parle bien entendu de son parcours hors normes pour intégrer une des unités les plus prestigieuses et exigeantes de nos forces armées, de cette guerre qui est menée sur une surface équivalente à celle de l’Europe.

    Mais il nous parle surtout de la guerre du sens et des idées. Après avoir regardé l’ennemi dans les yeux, lors de combats rudes et souvent dramatiques, Louis Saillant est convaincu que nous ne gagnerons pas la guerre contre le fondamentalisme si nous ne la menons pas, aussi, sur le terrain des idées.

    Avide de lecture et de culture, il nous parle de l’importance de l’action, du mouvement, de la prise de risque pour s’accomplir, trouver un sens.

    Une discussion profonde donc, avec un homme qui a travaillé coude à coude avec la mort, la violence la plus extrême, et dont le témoignage nous livre une vision, sans artifice, du combat qu’il appartient à chacun d’entre nous de mener. 

     

    Références :

     

    Chef de guerre, Louis Saillans (Mareuil Editions)

    Si tu veux changer ta vie commence par faire ton lit, William H. Mc Raven (Dunod)

    Ils avaient tout compris, Nicolas Lisimachio (Hachette)

    #10 - Sébastien Joachim (auteur / blogueur)

    #10 - Sébastien Joachim (auteur / blogueur)

    Vous voulez savoir comment on peut vivre en sachant que l’on va inexorablement perdre la vue ? Sébastien est auteur, bloggeur, chanteur et boxeur. A 5 ans, au cours d’un examen de routine, on lui diagnostique une maladie rare qui affecte ses cellules rétitiennes et qui le rendra, inexorablement, aveugle. Depuis son plus jeune âge, Sébastien se bat donc contre la maladie, contre la peur, contre son passager sombre comme il le décrit, cette ombre inquiétante qui peu à peu consume son champ de vision. Mais surtout Sébastien se bat pour vivre sa vie en dépit du handicap, des souffrances et, surtout, d’une cécité programmée à laquelle il sait qu’il ne peut réchapper.

    Cicéron a dit : « Le malheur que l’on croit insurmontable n’est jamais de taille à ruiner toute possibilité́ de bonheur. » Sébastien en est la meilleure illustration. Profitez de cet épisode, abordez l’énergie de Sébastien, imprégniez vous de sa philosophie de vie et vous repartirez boosté comme jamais.

    Références:

    Une cécité à pas de loup, Sébastien Joachim (The Book Edition) 

    Association SJKB 

    Reportage dans « Toute une histoire » (France 2) : https://youtu.be/YQJmK_2TYT0

    Cicéron, Devant la souffrance, Arléa 2004

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