Logo

    Claire, dessinatrice du bord

    fr-frOctober 14, 2009
    What was the main topic of the podcast episode?
    Summarise the key points discussed in the episode?
    Were there any notable quotes or insights from the speakers?
    Which popular books were mentioned in this episode?
    Were there any points particularly controversial or thought-provoking discussed in the episode?
    Were any current events or trending topics addressed in the episode?

    About this Episode

    Peindre en mer, croquer l’équipage et les lumières de notre aventure, tel est le rôle de Claire, notre dessinatrice. A terre, c’est aussi sa passion, son métier, puisqu’elle enseigne l’art du dessin animé. Sur Podorange, armée de ses crayons et de ses pinceaux, elle tente de capter et de retranscrire l’atmosphère si particulière de la transat en solidaire. Et son art fait des émules ! Jean-Marc, un des médecins du bord prend ainsi un cours d’aquarelle avec elle et se lance lui aussi dans le dessin en mer. Claire nous explique comment elle s’y prend, notamment pour dessiner de nuit lorsqu’elle est en quart, sous les étoiles. Mais Il y a des choses impossibles à croquer sur le vif, comme lors de ces rencontres magiques avec les dauphins, et comme elle le souligne "alors là, il n’y a plus qu’à contempler, et c’est peut être mieux comme ça".

    Recent Episodes from Podorange : Ceux qui vont sur la mer

    Arrivée à Salvador de Bahia

    Arrivée à Salvador de Bahia
    Après trois semaines de mer, nous apercevons les côtes brésiliennes et la ville de Salvador de Bahia. De grands buildings défient la mer et pour beaucoup d'entre nous, c'est un choc visuel! Nous passons la ligne aux côtés d'Hervé Aubry, un des ministes que nous avons suivi pendant la course. Sur Podorange, c'est l'effervescence, rasage, parfum, vêtements propres, il faut faire honneur ! Et quel accueil : fruits frais, caipirinha et bahianaise souriante, un vrai bonheur! Comme le veut la tradition, après ça, tous a l'eau! Bien entendu, le tarif est le même pour Gilles et Maxime, qui auront ensuite l'occasion de se remettre de leurs émotions autour d'un bon repas à terre. L'aventure de la transat en solidaire touche à sa fin, encore quelques jours à savourer au brésil...

    La journée de Gilles

    La journée de Gilles
    Nous sommes a la veille de l'arrivée. Déjà, la chaleur de la terre se fait sentir et nous vous proposons de suivre cette fin de transat sous l oeil aiguise de Gilles, dit Don Gillo. Voici donc son quotidien, ses petites habitudes et son point de vue sur les choses. Une derniere journee de mer avec ses petits rituels : lever, petite boisson du matin, preparation avant bahia, conversations sur le pont, repas et visionnage de podcasts. Demain, la fin de la transat et les couleurs du bresil...

    L’art de la pêche made in Podo

    L’art de la pêche made in Podo
    Ce matin, l’agitation s’empare du pont avec la prise dans nos lignes d’un thon blanc. Pour l’équipage, c’est une promesse de délicieux fumets à venir. L’occasion d’évoquer le travail de nos pêcheurs, Laurent et Jean-Marc qui chaque jour de cette traversée ont su peaufiner leur technique et leurs rapalas. Une fois le thon découpé, c’est un festival culinaire. Il y a les partisans du tout cru version sashimi, ceux qui le préfèrent à la tahitienne, lait de coco, citron vert et autres ingrédients tenus secrets, et enfin les adeptes du « vuelti-vuelta », juste le temps d’un aller-retour sur le feu. Il ne restera donc rien de ce thon : à douze estomacs, quoi de plus normal...

    Passage de la ligne

    Passage de la ligne
    Nous vous dévoilons le fameux rituel de passage de la ligne de l’équateur . La transat en solidaire voit ainsi six novices la franchir pour la première fois. C’est donc l’heure du baptême et ça, c’est l’affaire des dieux. Poseidon, Eole, Bachus, Cupidon, Yemandja et Artémis sont donc chargés de valider le passage de Claire, Matteo, Gillo, Max, Pierrick et Jean-Marc. Diverses épreuves les attendent : composition du rap de l’atlantique, odes au dieux, confection d’un podorange à base de sondes urinaires, ode a la nature et drapeau pirate, les candidats passent les tests haut la main. Chacun aura donc droit à son verre d’eau salée. La ligne, c’est validé !

    Don Gillo à Sao Pedro

    Don Gillo à Sao Pedro
    Au beau milieu de l’Atlantique, tout près de l’équateur, il existe un curieux petit rocher, aux allures fantomatiques. Il abrite des colonies d’oiseaux, on y observe couramment des raies mentas et occasionnellement des requins baleines. Les scientifiques y ont installé une base pour étudier les espèces endémiques qu'on ne trouve que là. C’est aussi un spot de plongée réputé. Nous avons la chance de pouvoir nous y arrêter quelques heures, pour le plus grand bonheur de tout l’équipage et en particulier de Gilles. Plonger là-bas pour lui, c’était un rêve, tout comme Laurent d’ailleurs, notre homme grenouille. Autant dire qu’aussitôt au mouillage, Gilles et Laurent n’hésitent pas à enfiler un masque et à se jeter à l’eau. Le spectacle est au rendez-vous : tortue et bancs de poissons multicolores. Gilles en est submergé d’émotion, car comme il le dit sous ce caillou qui ne ressemble à rien, se cache un vrai trésor, un des trésors de l’atlantique.

    La vie la nuit

    La vie la nuit
    La nuit, Podorange et son équipage ne dorment pas , bien au contraire, il faut veiller pour assurer la bonne progression du bateau. A partir de la tombée du jour, un système de quart est ainsi mis en place. Des équipes de trois se relaient ainsi toutes les trois heures. Gilles et Maxime, eux aussi, assurent leurs quarts. A chaque changement, il faut réveiller l’autre équipe, c’est d’ailleurs parfois un peu douloureux pour certains. La vie la nuit sur Podorange, est ainsi faite de ces passages de relais, des quarts confidence sous les étoiles filantes, aux quarts du boulanger qui pétrissent le pain pour le petit déjeuner à venir, en passant par les quarts plus difficiles où l’on se fait rincer. C’est ainsi que peu à peu le sommeil se décale. En mer, on ne dort pas comme à terre. Nuit, jour, plus vraiment d’importance. Une seule idée, naviguer au mieux, jusqu’à Bahia.

    Avarie et travail d’équipe

    Avarie et travail d’équipe
    Nous nous déroutons pour aller à la rencontre d’un coureur en proie à un problème, mais alors que nous traversons un grain assez violent, notre grand voile se déchire ou plutôt se découd sur toute sa largeur. Et nous sommes contraints de l’affaler de nuit. Nous nous retrouvons donc privés d’ailes, au moteur, ballottés par les vagues. Car un voilier sans voile se n'a plus aucune stabilité... Il faut absolument réparer au plus vite. C’est ainsi que dès le lendemain, Podorange prend des allures d’atelier de voilerie . Tout l’équipage s’y met, armé de fils et d’aiguilles pour recoudre la grand voile avant la nuit. L’objectif est atteint au prix d'un travail acharné, du lever du soleil à la tombée de la nuit, dans une bonne houle qui secoue Podorange d'un flanc sur l'autre. Nous renvoyons finalement la grand voile, anxieux de savoir si la réparation va tenir le choc du nouveau grain qui s'annonce... Eh bien oui ! Nous pouvons enfin éteindre le moteur en admirant notre œuvre collective, ces coutures qui nous permettent de glisser à nouveau sur l'Atlantique. Podorange fend fièrement la vague, stabilisé et entraîné par sa grand voile... L'équipage est heureux mais éreinté après une journée sans dormir, et les quarts de nuit s'annoncent difficiles...

    Aux portes du pot au noir

    Aux portes du pot au noir
    Nous arrivons dans le Pot au noir, la fameuse ZCIT, zone de convergence intertropicale dans laquelle les deux systèmes météo nord et sud se rencontrent. Le résultat ? Une alternance de zones de calme plat, voire de pétole et de chaleur intense, avec des grains plus ou moins violents, venteux et pluvieux, annoncés par de gros nuages noirs. Pour tout l’équipage, ces grains sont l’occasion de faire de grandes lessives et de se savonner à même le pont, rincés par les pluies torrentielles. Pour les ministes, c’est un peu plus compliqué, puisqu’il est dit que la mini se gagne ou se perd dans le pot au noir. L’alternance de grains et de pétole est usante pour les nerfs, il faut y faire preuve de patience. Nous en croisons quelques uns sur notre route. Un clin d'oeil spécial pour Antoine Rioux.

    Claire, dessinatrice du bord

    Claire, dessinatrice du bord
    Peindre en mer, croquer l’équipage et les lumières de notre aventure, tel est le rôle de Claire, notre dessinatrice. A terre, c’est aussi sa passion, son métier, puisqu’elle enseigne l’art du dessin animé. Sur Podorange, armée de ses crayons et de ses pinceaux, elle tente de capter et de retranscrire l’atmosphère si particulière de la transat en solidaire. Et son art fait des émules ! Jean-Marc, un des médecins du bord prend ainsi un cours d’aquarelle avec elle et se lance lui aussi dans le dessin en mer. Claire nous explique comment elle s’y prend, notamment pour dessiner de nuit lorsqu’elle est en quart, sous les étoiles. Mais Il y a des choses impossibles à croquer sur le vif, comme lors de ces rencontres magiques avec les dauphins, et comme elle le souligne "alors là, il n’y a plus qu’à contempler, et c’est peut être mieux comme ça".
    Logo

    © 2024 Podcastworld. All rights reserved

    Stay up to date

    For any inquiries, please email us at hello@podcastworld.io