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    voile-autrale

    Explore " voile-autrale" with insightful episodes like "À suivre...", "Arrivée à Salvador de Bahia", "La journée de Gilles", "L’art de la pêche made in Podo" and "Passage de la ligne" from podcasts like ""Podorange : Ceux qui vont sur la mer", "Podorange : Ceux qui vont sur la mer", "Podorange : Ceux qui vont sur la mer", "Podorange : Ceux qui vont sur la mer" and "Podorange : Ceux qui vont sur la mer"" and more!

    Episodes (59)

    Arrivée à Salvador de Bahia

    Arrivée à Salvador de Bahia
    Après trois semaines de mer, nous apercevons les côtes brésiliennes et la ville de Salvador de Bahia. De grands buildings défient la mer et pour beaucoup d'entre nous, c'est un choc visuel! Nous passons la ligne aux côtés d'Hervé Aubry, un des ministes que nous avons suivi pendant la course. Sur Podorange, c'est l'effervescence, rasage, parfum, vêtements propres, il faut faire honneur ! Et quel accueil : fruits frais, caipirinha et bahianaise souriante, un vrai bonheur! Comme le veut la tradition, après ça, tous a l'eau! Bien entendu, le tarif est le même pour Gilles et Maxime, qui auront ensuite l'occasion de se remettre de leurs émotions autour d'un bon repas à terre. L'aventure de la transat en solidaire touche à sa fin, encore quelques jours à savourer au brésil...

    La journée de Gilles

    La journée de Gilles
    Nous sommes a la veille de l'arrivée. Déjà, la chaleur de la terre se fait sentir et nous vous proposons de suivre cette fin de transat sous l oeil aiguise de Gilles, dit Don Gillo. Voici donc son quotidien, ses petites habitudes et son point de vue sur les choses. Une derniere journee de mer avec ses petits rituels : lever, petite boisson du matin, preparation avant bahia, conversations sur le pont, repas et visionnage de podcasts. Demain, la fin de la transat et les couleurs du bresil...

    L’art de la pêche made in Podo

    L’art de la pêche made in Podo
    Ce matin, l’agitation s’empare du pont avec la prise dans nos lignes d’un thon blanc. Pour l’équipage, c’est une promesse de délicieux fumets à venir. L’occasion d’évoquer le travail de nos pêcheurs, Laurent et Jean-Marc qui chaque jour de cette traversée ont su peaufiner leur technique et leurs rapalas. Une fois le thon découpé, c’est un festival culinaire. Il y a les partisans du tout cru version sashimi, ceux qui le préfèrent à la tahitienne, lait de coco, citron vert et autres ingrédients tenus secrets, et enfin les adeptes du « vuelti-vuelta », juste le temps d’un aller-retour sur le feu. Il ne restera donc rien de ce thon : à douze estomacs, quoi de plus normal...

    Passage de la ligne

    Passage de la ligne
    Nous vous dévoilons le fameux rituel de passage de la ligne de l’équateur . La transat en solidaire voit ainsi six novices la franchir pour la première fois. C’est donc l’heure du baptême et ça, c’est l’affaire des dieux. Poseidon, Eole, Bachus, Cupidon, Yemandja et Artémis sont donc chargés de valider le passage de Claire, Matteo, Gillo, Max, Pierrick et Jean-Marc. Diverses épreuves les attendent : composition du rap de l’atlantique, odes au dieux, confection d’un podorange à base de sondes urinaires, ode a la nature et drapeau pirate, les candidats passent les tests haut la main. Chacun aura donc droit à son verre d’eau salée. La ligne, c’est validé !

    Don Gillo à Sao Pedro

    Don Gillo à Sao Pedro
    Au beau milieu de l’Atlantique, tout près de l’équateur, il existe un curieux petit rocher, aux allures fantomatiques. Il abrite des colonies d’oiseaux, on y observe couramment des raies mentas et occasionnellement des requins baleines. Les scientifiques y ont installé une base pour étudier les espèces endémiques qu'on ne trouve que là. C’est aussi un spot de plongée réputé. Nous avons la chance de pouvoir nous y arrêter quelques heures, pour le plus grand bonheur de tout l’équipage et en particulier de Gilles. Plonger là-bas pour lui, c’était un rêve, tout comme Laurent d’ailleurs, notre homme grenouille. Autant dire qu’aussitôt au mouillage, Gilles et Laurent n’hésitent pas à enfiler un masque et à se jeter à l’eau. Le spectacle est au rendez-vous : tortue et bancs de poissons multicolores. Gilles en est submergé d’émotion, car comme il le dit sous ce caillou qui ne ressemble à rien, se cache un vrai trésor, un des trésors de l’atlantique.

    La vie la nuit

    La vie la nuit
    La nuit, Podorange et son équipage ne dorment pas , bien au contraire, il faut veiller pour assurer la bonne progression du bateau. A partir de la tombée du jour, un système de quart est ainsi mis en place. Des équipes de trois se relaient ainsi toutes les trois heures. Gilles et Maxime, eux aussi, assurent leurs quarts. A chaque changement, il faut réveiller l’autre équipe, c’est d’ailleurs parfois un peu douloureux pour certains. La vie la nuit sur Podorange, est ainsi faite de ces passages de relais, des quarts confidence sous les étoiles filantes, aux quarts du boulanger qui pétrissent le pain pour le petit déjeuner à venir, en passant par les quarts plus difficiles où l’on se fait rincer. C’est ainsi que peu à peu le sommeil se décale. En mer, on ne dort pas comme à terre. Nuit, jour, plus vraiment d’importance. Une seule idée, naviguer au mieux, jusqu’à Bahia.

    Avarie et travail d’équipe

    Avarie et travail d’équipe
    Nous nous déroutons pour aller à la rencontre d’un coureur en proie à un problème, mais alors que nous traversons un grain assez violent, notre grand voile se déchire ou plutôt se découd sur toute sa largeur. Et nous sommes contraints de l’affaler de nuit. Nous nous retrouvons donc privés d’ailes, au moteur, ballottés par les vagues. Car un voilier sans voile se n'a plus aucune stabilité... Il faut absolument réparer au plus vite. C’est ainsi que dès le lendemain, Podorange prend des allures d’atelier de voilerie . Tout l’équipage s’y met, armé de fils et d’aiguilles pour recoudre la grand voile avant la nuit. L’objectif est atteint au prix d'un travail acharné, du lever du soleil à la tombée de la nuit, dans une bonne houle qui secoue Podorange d'un flanc sur l'autre. Nous renvoyons finalement la grand voile, anxieux de savoir si la réparation va tenir le choc du nouveau grain qui s'annonce... Eh bien oui ! Nous pouvons enfin éteindre le moteur en admirant notre œuvre collective, ces coutures qui nous permettent de glisser à nouveau sur l'Atlantique. Podorange fend fièrement la vague, stabilisé et entraîné par sa grand voile... L'équipage est heureux mais éreinté après une journée sans dormir, et les quarts de nuit s'annoncent difficiles...

    Aux portes du pot au noir

    Aux portes du pot au noir
    Nous arrivons dans le Pot au noir, la fameuse ZCIT, zone de convergence intertropicale dans laquelle les deux systèmes météo nord et sud se rencontrent. Le résultat ? Une alternance de zones de calme plat, voire de pétole et de chaleur intense, avec des grains plus ou moins violents, venteux et pluvieux, annoncés par de gros nuages noirs. Pour tout l’équipage, ces grains sont l’occasion de faire de grandes lessives et de se savonner à même le pont, rincés par les pluies torrentielles. Pour les ministes, c’est un peu plus compliqué, puisqu’il est dit que la mini se gagne ou se perd dans le pot au noir. L’alternance de grains et de pétole est usante pour les nerfs, il faut y faire preuve de patience. Nous en croisons quelques uns sur notre route. Un clin d'oeil spécial pour Antoine Rioux.

    Claire, dessinatrice du bord

    Claire, dessinatrice du bord
    Peindre en mer, croquer l’équipage et les lumières de notre aventure, tel est le rôle de Claire, notre dessinatrice. A terre, c’est aussi sa passion, son métier, puisqu’elle enseigne l’art du dessin animé. Sur Podorange, armée de ses crayons et de ses pinceaux, elle tente de capter et de retranscrire l’atmosphère si particulière de la transat en solidaire. Et son art fait des émules ! Jean-Marc, un des médecins du bord prend ainsi un cours d’aquarelle avec elle et se lance lui aussi dans le dessin en mer. Claire nous explique comment elle s’y prend, notamment pour dessiner de nuit lorsqu’elle est en quart, sous les étoiles. Mais Il y a des choses impossibles à croquer sur le vif, comme lors de ces rencontres magiques avec les dauphins, et comme elle le souligne "alors là, il n’y a plus qu’à contempler, et c’est peut être mieux comme ça".

    Le suivi de course

    Le suivi de course
    Être bâteau accompagnateur de la mini transat signifie pour nous un devoir d’assistance aux ministes en cas de problème. Mais sans aller jusqu’à cet extrême, le suivi de course est une mission quotidienne que nous présente Florent. Il est essentiellement rythmé par les deux vacations journalières à la VHF pour s’enquérir des positions des coureurs qui nous entourent ; elles sont bien sûr aussi l’occasion de prendre de leurs nouvelles. C’est la direction de course qui nous positionne et deux fois par jour, nous recevons les fichiers météos et les nouvelles positions des ministes. Mais pour Florent, il n’est pas simple de se concentrer sur ce suivi de course, car il est aussi un des chefs cuistots du bord. Et c’est également l’un des équipiers les plus légers et les plus habiles, aussi le retrouve-t-on souvent à faire des acrobaties en haut du mât pour effectuer les quelques réparations nécessaires. Un exercice périlleux, avec parfois quelques bobos à la clef, mais rassurez-vous, rien de grave, Florent va bien !

    Jeanne, une femme qui monte

    Jeanne, une femme qui monte
    Cette fois, nous vous emmenons dans le ventre même de Podorange à la découverte du travail de notre monteuse du bord, Jeanne. C’est en effet dans le carré qu’elle monte les épisodes du journal de bord, et ce, par toutes les températures, toutes les mers et toutes les allures! Du tournage avec cameras HD à la transmission par fleet, voici les conditions de travail d’une monteuse voyageuse pas comme les autres !

    Le blog de Gilles

    Le blog de Gilles
    Alors que la mer est agitée et que le vent souffle dans nos voiles, l’intrépide Gilles décide tout de même de taper sa newsletter en compagnie de sa secrétaire particulière, Claire. Deux ou trois fois par semaine, il met ainsi en ligne ses humeurs et son regard sur le voyage via son blog retransmis sur le site de la mer en solidaire. A terre ou quand la mer est calme, Gilles le fait seul en utilisant pour cela une licorne, un système qui lui permet de taper ses textes sans avoir à se servir de ses membres. Un casque harnaché de curieuse manière est en effet le moyen pour lui d’exprimer ses états d’âme par l’écriture. Il n’a pas pour habitude d’avoir sa langue dans sa poche et sa plume est plutôt acérée. Qu’on se le dise : Gilles voit tout, entend tout, sait tout et vous raconte (à peu près) tout !

    Jean-Marc et Pierrick, médecins du bord

    Jean-Marc et Pierrick, médecins du bord
    Ils ont embarqué en se surnommant eux-mêmes chapi-chapo ! Malgré cette décontraction et ce joli sens de l’auto-dérision, nos deux médecins du bord, Jean-Marc et Pierrick apportent beaucoup à l’équipage. Tous deux sont urgentistes et travaillent à Lorient. Ils ont créé l’association Med-mer, spécialisée dans la médecine en mer et en bateau. Depuis des années, ils forment les navigateurs aux premiers secours et les aident à constituer des pharmacies efficaces. Traverser l’atlantique, pour tous les deux, c’est une première, un rêve, mais aussi l’occasion de tester grandeur nature leur savoir faire en mer. Depuis quelques jours, ils se révèlent tous deux plein de ressources, car outre le livre dont ils viennent nous parler dans "Podostrophe", la pharmacie de bord qu’ils restructurent, leurs talents sont beaucoup plus vastes ! Jean-Marc forme l’équipage aux massages, alors que Pierrick brille d’ingéniosité pour couvrir de fleurs Brice, le capitaine, à l’occasion de son anniversaire. Un bouquet comme vous n’en avez certainement jamais reçu d’ailleurs !

    Pétole et quarts de nuit

    Pétole et quarts de nuit
    Alors que le vent ne se presse pas à nous accorder ses faveurs, nous passons en mode pétole. Au pogramme, baignade pour une bonne partie de l’équipage à l’arrière du bateau, avec option décrassage général pour certains. En cuisine, les marmitons se lâchent, et la journée à bord prend des airs de club de vacances. Un peu étrange dans ces conditions de croiser des ministes qui vivent leur traversée de l’atlantique en solitaire à bord de leurs embarcations de 6,50 mètres ! Mais le soleil tombe déjà et nous sommes plusieurs à apercevoir le fameux rayon vert, images à l’appui ! Il est alors temps de passer en équipe de quarts, des équipes de trois personnes qui se passent le relai toutes les trois heures pour assurer la bonne marche du bateau pendant la nuit et veiller à ce que notre route ne croise pas celle d’autres voiliers !

    Le souffle de la baleine

    Le souffle de la baleine
    Alors que notre chasse aux minis se poursuit, et que l’équipage commence à bien prendre ses marques, un bruit attire notre attention. Un bruit, ou plutôt un souffle, voire plusieurs. A quelques centaines de mètres du bateau, plusieurs cétacés se font remarquer. Baleine, cachalot ? Les pronostics vont bon train, tout comme la meilleure façon de les approcher. Pour Laurent, il semble que ce soit avant tout une histoire de bon choix musical…Mais la baleine est joueuse, et elle n’aime guère les caméras, pas évident donc de parvenir à mettre en boite ces charmantes compagnes de voyage. Pour Gilles et Maxime, pas facile non plus de les observer. Les baleines prennent un malin plaisir à changer de côté ; mais les bras de l’équipage sont là pour changer Gilles de bord. Maxime lui mettra du temps à les voir. Heureusement, la baleine est bienveillante et finira par le gracier lui aussi d’une belle apparition.

    L'option espagnole

    L'option espagnole
    Podorange est positionné par la direction de course pour faire route vers l'est. C'est ainsi que nous nous retrouvons en plein cœur de l'option dite espagnole, puisque trois ministes espagnols sur les six présents dans la course ont choisi de mettre de l'est dans leur route; l'essentiel des ministes étant partis vers l'ouest. Un véritable choix stratégique donc. Nous sommes chargés de veiller sur nos "petits gars de l'est" jusqu'aux abords du Cap vert. L'occasion de lancer une chasse aux ministes! Même si pour Mattéo, notre équipier acrobate, il est toujours l'heure de tenter de nouvelles expériences. Cette fois, session de "Podo-kyte"!

    Départ de Madère

    Départ de Madère
    Après deux semaines d’escale, l’heure du départ pour la seconde étape de la course (Madère-Salvador) est enfin toute proche. Tous les ministes sont sur le pont. Certains sont fin prêt, et ne pensent qu’à s’élancer ; pour d’autres, le doute est bien présent et les nœuds au ventre aussi…Pour Hervé, il est l’heure de dire au-revoir à Caroline non sans une certaine émotion. Podorange lui aussi largue les amarres à nouveau. La transat 6,50, c’est reparti !
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