Ep 6 - L'après #metoo dans le yoga : le cas Sivananda

Que suggère pour vous le terme féminin sacré dans le yoga ? Si vous êtes sensibilisé.e à la théorie du genre, vous vous êtes sans doute déjà interroger là-dessus. Les notions de féminin et masculin sacrés cachent-elles des notions essentialistes ?L'essentialisme c'est l'idée selon laquelle hommes et femmes sont différents par essence. C'est-à-dire que leur nature (féminine ou masculine) déterminerait non seulement leur physiologie, mais aussi l'être et l'agir. Cette pensée va donc à l'encontre des identités trans.C'est mon ami Max, qui pratique le yoga depuis des années et se définit comme trans non-binaire, qui ma proposé qu'on en parle tous les deux. C'est ce qu'on a fait lors de cet échange qui, on l'espère, vous intéressera autant qu'il nous a plu.

"Tu enfanteras dans la douleur"... Cette phrase issue de la Genèse justifie, depuis des millénaires, les maltraitances faites aux femmes lors de leur accouchement. L'accouchement médicalisé sauve certes des vies, depuis des décennies, mais se trouve également être le champ d'abus physiques et psychologiques.Depuis quelques années, de nombreuses femmes tentent de dénoncer les violences obstétricales qu'elles ont subies. Que ce soit sur les réseaux sociaux, dans la littérature ou dans des documentaires, les langues se délient. D'autres ont tout simplement décidé d'accoucher différemment...L'accouchement physiologique est une alternative qui se rapproche de la conscience du corps que l'on développe dans le yoga. Pour en définir tous les aspects (positifs et négatifs), j'ai fait appel à deux intervenantes de choc : Christelle, professeure de yoga prénatal, et Tiphaine, maman et professeure de yoga.L'une nous fait part de ses connaissances et l'autre de son expérience dans une conversation pleine d'humour et de bienveillance. A ne pas manquer si vous êtes une future maman !Retrouver ces yoginis sur Instagram :Tiphaine : https://www.instagram.com/palmoshanti/Christelle : https://www.instagram.com/loccizen/

Avez-vous du mal à vous identifier aux images de corps parfaits que l'on voit sur Instagram ? Les influenceuses du yoga semblent parfois tellement éloignées de nous. Vous avez sans doute déjà complexé en voyant ces images et peut-être même perdu le sens de votre pratique ?Vous n'êtes pas seul.e... Dans l'épisode n°8, je faisais un historique de cette représentation du corps yogique dans les médias. Dans celui-ci, j'ai voulu demander leur ressenti à des yoginis. Chloé, Audrey et Aurane m'ont donc accompagnée, le temps d'une discussion virtuelle, pour parler de body positive.Comment se sentir bien dans sa pratique même lorsque notre corps ne correspond pas aux critères représentés ? Comment, au contraire, utiliser notre pratique pour se sentir encore mieux dans son corps ? Toutes les quatre, nous tentons de répondre à ces questions.Retrouvez ces yoginis sur Instagram :Audrey : https://www.instagram.com/cinnamon_yuj/Chloé : https://www.instagram.com/graines.de.yoga/Aurane : https://www.instagram.com/auranelucas/

Avez-vous déjà complexé en regardant les feeds Instagram du #yoga ? Personnellement ça m'est souvent arrivé. J'en parle d'ailleurs dans le premier épisode de Yogini que je vous invite à écouter (si ce n'est pas déjà fait). Je suis pourtant plutôt mince mais je complexe souvent en voyant ces corps parfaits sur Instagram.D'où vient ce culte du corps à l'intérieur du yoga ? Dans cet épisode, je fais un rapide historique du yoga moderne. On y verra que cette image du corps yogique existait bien avant Instagram. Elle date, en réalité, de la rencontre de l'Occident avec le yoga.C'est l'occasion pour notre communauté naissante de yoginis de réfléchir à des pratiques dites "body positive". À la fin de cet épisode, je vous invite à participer à ce podcast pour penser un yoga plus inclusif.

Pour cet épisode, au titre quelque peu polémique, je me suis entourée de deux merveilleuses yoginis que j'ai rencontrées grâce à l'existence du podcast. Il s'agit de Florence, yogathérapeute spécialisée en anatomie, et Anne, qui nous parle depuis le Québec du Yoga Nidra autrement appelé iRest.Lors d'une discussion croisée que l'on a eu virtuellement cet hiver, on s'interroge sur la manière dont les asanas nous sont enseignés dans le yoga qui nous est parvenu en Occident. Qu'est-ce que cet enseignement vient raconter sur le contrôle que l'on souhaite avoir sur notre corps ? Cet enseignement est-il réellement adapté à l'anatomie féminine ? Cela induit-il une forme de soumission à l'intérieur de notre pratique ?En abordant ces questions, on essaye de créer une réflexion autour d'une pratique qui nous permettrait d'être plus profondément dans l'expérience de notre corps, une pratique qui soit safe anatomiquement et éthiquement pour les femmes...

Dans le 6ème épisode de Yogini, je reviens sur le phénomène #metoo dans le yoga évoqué dans le premier épisode. Mais cette fois-ci, j'entre en détails sur l'impact de ce phénomène à l'intérieur d'une organisation qui m'était chère auparavant : l'organisation Sivananda.J'y décris le scandale sexuel qui éclata au sein de l'organisation en décembre 2019 et l'impact que cela a eu sur ce repère que constituait pour moi cet enseignement. J'ai donc eu envie d'interroger d'autres yoginis qui fréquentaient auparavant les centres et ashrams de l'organisation.Ensemble, on évoque comment ce scandale a affecté notre pratique et comment nous avons pu reconstruire cette dernière par la suite. L'occasion d'imaginer combien ce phénomène #metoo dans le yoga peut être vu comme une opportunité de réapropriation de sa propre pratique par les yoginis.

Dans ce cinquième épisode, on va s'interroger sur l'utilisation du mot "yogini". La définition la plus répandue ce serait "femme qui pratique le yoga". Or, on utilise beaucoup plus majoritairement le terme "yogi", qui désigne un homme pratiquant le yoga, pour se référer aux pratiquantes féminines...C'est parce que la figure de la "yogini" est bien plus complexe. Mi-déesse, mi-sorcière, la "yogini" est une figure assez sauvage et très puissante plutôt éloignée de ce que l'on a tendance à se représenter lorsqu'on pense à une femme contemporaine pratiquant le yoga.Je vous propose donc de définir en détail cette figure et de nous questionner sur ce que l'absence d'usage du terme "yogini" suggère en terme de domination dans notre société. C'est pour moi l'occasion de faire un véritable manifeste pour l'usage du mot "yogini" !Texte de Amba J. Sepie mentionné dans l'épisode :https://www.researchgate.net/publication/276205422_Ecstasy_and_Danger_Yogini_Woman_Witch_and_WhoreRetrouvez mes cours et programme en ligne sur mon site Internet : https://odreyoga.com/​​******Instagram : https://www.instagram.com/odreyoga​​Facebook : https://www.facebook.com/odreyoga​​Spotify : https://open.spotify.com/show/3iAMKke...​Apple podcasts : https://podcasts.apple.com/fr/podcast...​******

Yogini change de sous-titre et devient le podcast qui jette un oeil féministe sur le yoga !Dans cet épisode, je vous invite à ce qu'on s'interroge sur le manque de mixité sexuelle dans le yoga. A savoir : pourquoi y-a-t'il beaucoup plus de femmes que d'hommes qui pratiquent le yoga ? On s'interrogera sur les raisons de ce manque de mixité et sur ce que cela implique en terme de genre dans notre société. Une bonne occasion de faire le point sur ce qui nous motive à pratiquer le yoga et ainsi continuer à pratiquer en conscience.Étude réalisée par OLY BE et l'Union Sports et Cycles évoquée dans l'épisode :https://www.olbia-conseil.com/wp-content/uploads/2019/04/le-yoga-et-moi_899622943.pdf

Un épisode très politique lié aux événements qui ont eu lieu au Capitole, à Washington, le 6 janvier dernier. J'y parle d'un article, publié par Insider en novembre dernier, qui explique comment les théories conspirationnistes pro-Trump se sont infiltrées dans la communauté du yoga depuis le début de la crise sanitaire que nous traversons.Une occasion de se questionner sur une raison souvent évoquée lorsqu'on s'interroge sur le pourcentage élevé de femmes qui pratiquent le yoga : la défiance des femmes envers l'environnement médical. Les médecines douces sont, à mon sens, des outils très intéressants en terme de prévention mais si ces dernières nous amènent à rejeter complètement le corps médical quitte à épouser des théories conspirationnistes pro-Trump, on bascule alors dans une peur dont les conséquences peuvent être graves...Et vous, qu'en pensez-vous ? Je vous invite à écouter l'épisode pour pouvoir en débattre ensemble dans l'écoute et la bienveillance.Article de Insider évoqué dans le podcast : https://www.insider.com/qanon-conspiracy-theory-yoga-influencer-took-over-world-2020-11?fbclid=IwAR383ZJt95vqp051I9-PZkeidrVxG4JWsl5tFTsAkBNU4t6M526wwKpWkHE

Dans ce deuxième épisode de Yogini, le podcast du yoga par les meufs, je vous souhaite le meilleur pour 2021. Et j'en profite pour faire un petit point, en ce début d'année, sur la notion de résolution et ce que cela peut entraîner de néfaste dans notre pratique. Faisons un petit point ensemble sur pourquoi nous pratiquons et rappelons-nous que c'est uniquement pour nous faire du bien. Ce n'est pas pour suivre une mode et encore moins pour culpabiliser lorsqu'on n'arrive pas à la suivre...Le yoga n'est pas un "must do", il n'a rien d'obligatoire. On l'accueille dans nos vies pour qu'il nous fasse du bien. Point. Référence dans ce podcast :Conférence "Comment avoir de l'espoir quoi qu'il arrive ?" de Fabrice Midalhttps://youtu.be/lNueMhFRTYg